Note bibliographique
p. 321-325
Texte intégral
J’ai rassemblé dans cette note toutes les indications relatives aux sources que j’ai utilisées directement ou citées. J’Beaucoup d’études méritent qu’on les lise, je l’ai fait sans réserve au cours des ans. On ne doit pas inférer du fait que je ne les mentionne pas ici qu’elles ne présentent pas d’intérêt ; je me suis limité à l’essentiel. Dans leur article de la Canadian Encyclopedia, Kevin Bazzana, Geoffrey Payzant et John Beckwith ont fourni toutes les références utiles aux enregistrements, aux écrits et aux films, ainsi qu’une importante bibliographie de recherche. On pourra s’y référer, c’est un point de départ indispensable. Mon essai doit beaucoup aux recherches de ces savants attentifs et je les remercie chaleureusement.
Parmi les sources essentielles, il faut compter d’abord les entretiens publiés de Glenn Gould : par exemple, les entretiens avec Jonathan Cott (1977, tr. fr. 1983) et ceux recueillis par Bruno Monsaingeon (1986) et par John P. L. Roberts (1999) et les écrits divers, recueillis par Bruno Monsaingeon en deux volumes (1983 et 1985), Tim Page (1984) et John P.L. Roberts (1999). Ces textes sont les sources directes les plus accessibles pour la connaissance de la vie et de la pensée de Glenn Gould. Il faut aussi compter la correspondance dont nous ne connaissons encore qu’une partie, éditée par Ghyslaine Guertin et John P. L. Roberts (1992) et par Bruno Monsaingeon (2002). Le journal de la crise que traversa Gould en 1977-1978 est également une source intéressante (Monsaingeon, 2002). Un recueil d’entretiens avec des personnes qui ont connu Gould a été préparé par Rhona Bergman (1999).
La discographie de Gould a été compilée par Nancy Canning (1992). Bibliothèque et Archives Canada sont dépositaires des archives de Glenn Gould. On peut y accéder par le site internet suivant : <www.collectionscanada.ca/glenngould/index>. Un inventaire des documents répertoriés a été préparé par Ruth Pincoe et Stephen C. Willis et publié en 1992. On trouvera également plusieurs renseignements sur le site de la Fondation Glenn Gould, <www.glenngould.com>, ainsi que dans le magazine qu’elle a édité depuis 1995.
Les biographies disponibles à ce jour sont différentes et complémentaires. Elles puisent à des sources très diversifiées. Je m’appuie ici d’abord sur le travail de Kevin Bazzana (2003), qui a exploité toute la documentation disponible et qui propose une lecture esthétique et morale très nuancée.
Cet ouvrage est indispensable pour toute étude de Gould. Même si ses notes bibliographiques ne permettent pas toujours de retracer les documents sur lesquels il s’appuie, j’ai choisi de lui faire confiance. J’estime aussi beaucoup le travail de Peter F. Ostwald (1997). Décédé en 1996, Peter F. Ostwald a fréquenté Gould de manière presque ininterrompue après l’avoir rencontré après un concert en Californie en février 1957 ; cette longue fréquentation fait de son livre un témoignage d’une grande richesse. La biographie, dite officielle, d’Otto Friedrich (1989) fut commandée par la Fondation Glenn Gould ; elle est précieuse pour l’information factuelle ; elle contient notamment une chronologie détaillée des concerts et une discographie.
Les émissions radiophoniques et les films réalisés pour la télévision sont partiellement disponibles sur support DVD, et on doit regretter qu’il n’en existe aucun répertoire complet codifié. La Trilogie de la Solitude, une série de trois émissions radiophoniques réalisées en 1967, 1969 et 1977 par Glenn Gould et produites pour Radio-Canada par Janet Somerville sont disponibles sur disque compact : Glenn Gould’s Solitude Trilogy, Three Sound Documentaries (CBC Records, PSCD 2003-3, coffret de trois disques, avec un livret contenant les textes introductifs de Glenn Gould). Un film a été tiré de la première émission par Judith Pearlman, une entreprise conjointe de CBC et de PBS, mais malgré qu’on le dise restauré, je n’ai pas réussi à le voir. Les films de Bruno Monsaingeon comptent parmi les réalisations les plus importantes, ils représentent des témoignages essentiels, surtout celui qu’il a consacré à l’enregistrement des Variations Goldberg, en raison de sa valeur quasi testamentaire. Parmi les autres films disponibles, un des plus intéressants est celui de Yosef Feyginberg, The Russian Journey, réalisé en 2003 à partir de documents relatifs à la tournée de Gould en Russie en 1957. On verra aussi l’émission de David Langer, Glenn Gould : Life and Times, réalisée pour la CBC en 1998. L’hommage réalisé par l’ONF sous la direction de Jocelyn Barnabé et présenté en 1994 sous le titre Extasis est également intéressant : il s’agit d’un montage d’extraits du livre de Michel Schneider. Le film de François Girard, Trente-deux Films brefs sur Glenn Gould, maintenant disponible sur support DVD, est un hommage vivant et inspiré. On peut entendre Gould réciter un extrait du roman de Natsume Sōseki en 1981, sur les ondes de la CBC ; cet extrait est accessible sur le site Ubuweb. Le site des archives de Radio-Canada présente quelques extraits d’entretiens et d’émissions de Gould <http://archives.cbc.ca/IDD-1-74-320/people/glenn_gould/>.
Le jeu de Gould dans son rapport à certaines œuvres qui furent pour lui à la fois les exemples de ce qu’il privilégiait dans le répertoire et l’occasion d’illustrer son approche a été peu analysé de manière formelle ; on doit noter cependant une exception importante, le livre essentiel de Kevin Bazzana (1997), qui contient une étude détaillée et des exemples recueillis sur un disque d’accompagnement.
Les albums photographiques présentant des portraits de Glenn Gould sont nombreux ; on consultera, entre autres, l’album de Tim Page (2002) qui reproduit un grand nombre de photographies de l’enfance de Gould et de la période du concert. Le recueil photographique de Jock Carroll (1995) contient un ensemble exceptionnel de portraits de jeunesse ainsi qu’un récit très vivant du voyage qu’ils firent ensemble aux Bahamas en 1956. Don Hunstein a rassemblé plusieurs de ses portraits de Glenn Gould dans une exposition, The Hunstein Variations. A Photographic Record of Glenn Gould, 1957-1999. On peut en voir quelques-uns sur son site personnel.
Depuis mon premier essai publié sur Gould, à l’occasion du colloque Glenn Gould pluriel organisé par Ghyslaine Guertin à l’Université du Québec à Montréal en octobre 1987, jusqu’à cette année, j’ai fait paraître quatre textes. Je les ai depuis entièrement réécrits, et ils forment le point de départ des chapitres II, III, V et VI du présent livre. Je remercie les éditeurs qui les avaient accueillis dans leur première version. J’ai très souvent modifié la traduction des textes que je cite, je n’ai pas jugé nécessaire d’en prévenir le lecteur à chaque fois. Le roman de George Santayana n’est pas encore traduit en langue française et l’extrait que j’en donne est traduit par moi. Les textes originaux en langue anglaise demeurent la seule source, malgré la richesse des traductions disponibles.
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