Contestation et mondialisation
Repenser la culture et la communication
À l’aube du troisième millénaire, deux phénomènes marquants sont à l’ordre du jour : la mondialisation des communications et la redéfinition de l’État. Mais, en même temps, on assiste à un mouvement de contestation qui gagne tous les secteurs de la société et s’interroge sur la concentration des pouvoirs.
C’est à l’analyse de ces mouvements, apparemment contradictoires, que s’attaquent les auteurs de cet ouvrage. Pour eux, la culture et les communications sont le lieu privilégié de la démocr...
Éditeur : Presses de l’Université de Montréal
Lieu d’édition : Montréal
Publication sur OpenEdition Books : 6 juillet 2018
ISBN numérique : 979-10-365-1373-2
DOI : 10.4000/books.pum.14996
Collection : Thématique Sciences sociales
Année d’édition : 2003
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7606-1862-6
Nombre de pages : 226
David R. Cameron et Janice Gross Stein
Chapitre 1. Contestations et mondialisation de la cultureJohn Hannigan
Chapitre 2. L’économie mondiale du divertissementRonald J. Deibert
Chapitre 4. Contestation sur l’Internet : le lobbying anti-amiDavid R. Cameron et Janice Gross Stein
Chapitre 6. Conclusion : l’État, un lieu parmi les espaces en transformationÀ l’aube du troisième millénaire, deux phénomènes marquants sont à l’ordre du jour : la mondialisation des communications et la redéfinition de l’État. Mais, en même temps, on assiste à un mouvement de contestation qui gagne tous les secteurs de la société et s’interroge sur la concentration des pouvoirs.
C’est à l’analyse de ces mouvements, apparemment contradictoires, que s’attaquent les auteurs de cet ouvrage. Pour eux, la culture et les communications sont le lieu privilégié de la démocratie et de la remise en cause des institutions, telles qu’elles sont apparues à travers les mouvements migratoires, la transformation du divertissement, la redéfinition de la citoyenneté, les accords internationaux. Dans ce contexte, l’État joue un rôle nouveau, aux dépens des anciennes conceptions de l’autorité. Du reste, le Canada lui-même est mis sur la sellette dans sa façon d’aborder les problèmes de la citoyenneté et dans ses tentatives pour résoudre les conflits qui l’agitent. De nouvelles façons d’envisager la participation des citoyens se manifestent un peu partout dans le monde, grâce notamment à l’usage de nouvelles technologies, telles que l’Internet ou les télécommunications. C’est dans la mesure où les institutions transnationales et nationales seront à l’écoute de ces changements qu’un nouveau civisme pourra voir le jour.
Ce livre s’adresse aussi bien au grand public qu’aux sociologues ou aux politiciens. Il met en évidence la responsabilité accrue des citoyens pour une plus grande prise de conscience des phénomènes qui marquent la société mondiale.
« Alors que, d’habitude, nous ne voyons la mondialisation qu’à travers le prisme de la finance, de la démocratisation et de la sécurité, cet ouvrage décisif nous ramène à la culture et à la société. Nous sommes entraînés dans une perspective tout à fait neuve qui renverse l’ordre habituel des choses : c’est la société et la culture qui constituent le point névralgique de l’activité humaine, pas l’économie. »
Ann Medina, Académie canadienne du cinéma et de la télévision
David R. Cameron a étudié à l’Université de la Colombie-Britanique, puis à la London School of Economics. Après ses études, il occupe le poste de secrétaire adjoint pour les questions constitutionnelles au Bureau du Conseil privé du Canada et de sous-secrétaire adjoint au ministère des Affaires étrangères. En 1985, il est nommé vice-président de l’Université de Toronto. De 1987 à 1990, il est ministre adjoint au ministère des Affaires intergouvernementales à Queen’ Park et, depuis, continue de conseiller le gouvernement de l'Ontario sur des questions telles que la constitution, l’unité nationale et les dossiers intergouvernementaux. Il est actuellement professeur de science politique à l’Université de Toronto. Auteur de nombreux ouvrages consacrés à la théorie politique, au nationalisme et à la culture canadienne, il a été consultant en matière constitutionnelle auprès de plusieurs gouvernements étrangers.
Janice Gross Stein est directrice du Munk Centre for International Studies et professeure au département de science politique de l’Université de Toronto. Elle est spécialisée dans les domaines de la négociation et de la gestion des conflits. Ses plus récents livres sont Networks of Knowledge : Collaborative Innovation in International Learning (Toronto, University of Toronto Press, 2001) et The Cult of Efficiency (Toronto, Anansi, 2001). Janice Stein a été la conférencière Massey pour l’année 2001.
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