11. Une société condamnée
p. 94-101
Texte intégral
1Cette société est condamnée. Condamnée au tribunal de la raison et de l’humanité. Condamnée comme l’est un édifice vermoulu. Condamnée comme un agonisant l’est par les médecins. Triple syllepse qui résume en une conclusion et une prédiction tout le raisonnement des Grands Récits. L’ethos constitutif des croyances militantes modernes, c’est ce sentiment intense de vivre dans une société qui ne peut plus durer. Une société qui est injuste mais qui n’est pas non plus stable, qui est vouée à s’effondrer, qui se décompose déjà tout en devenant de plus en plus malfaisante. Le colinsiste est, sous cet aspect, un cas type : sa vision d’une interminable agonie sociale est plus sombre que celle des autres sectes militantes.
On ne sent pas encore l’absolue nécessité de résoudre la question sociale. Mais on est arrivé à penser que les choses ne peuvent plus durer longtemps telles quelles sont. […] Les bourgeois commencent à s’émouvoir ; ils sentent que leur situation est menacée, que la puissance va leur échapper1.
2Cette société ne peut plus durer. Les germes de mort progressent en elle. Elle va bientôt s’effondrer, elle va râler son dernier râle, — prophétie à la fois sombre et roborative. Comme s’exclameront les anarchistes : « Crève donc, Société ! » Cette société ne peut plus durer parce qu’elle ne « repose » sur rien, parce que c’est un monde à l’envers, un échafaudage d’absurdités, de perversités et de contresens. Comme on s’y attend des colinsiens, le grand reproche est que l’anarchie moderne pèche contre la raison. La dislocation sociale fatale et imminente s’argumente aisément, parce qu’elle part de l’inconcevable :
La société peut-elle continuer d’exister telle que nous la voyons ? S’il nous arrivait de le supposer c’est que nous admettrions qu’elle pût vivre sans communauté d’idées sur la réalité du droit, autrement dit au milieu de l’anarchie, ce qui est inconcevable. La société ne peut être sauvée qu’en devenant rationnelle… Tant que la force tiendra lieu de droit, tant que la règle sociale sera celle qu’édictent les plus forts, la société sera essentiellement anarchique et l’anarchie grandira jusqu’à ce que l’excès du mal soit tel que le besoin de la société incontestablement rationnelle se fasse sentir2.
3Il est bien permis d’être sensible au caractère quasi religieux, eschatologique, de ces prophéties d’agonie sociale qui traversent les décennies modernes, mais il faut noter que ces prédictions sont issues non de révélations, mais de raisonnements censés basés sur une accumulation de faits. Et que les raisonnements de Marx ne sont à cet égard pas vraiment différents de nature de ceux de Colins, l’immatérialiste — j’y reviens plus loin. Raisonnements bizarres car ils relèvent d’une preuve par le « pas encore » (le Noch-nicht d’Ernst Bloch) : il manque quelque chose à la société — la justice, l’égalité, la civilisation, la raison — et cette société est jugée à l’aune de cet élément salvateur mais encore absent. J’ai indiqué que le XIXe siècle tout entier s’est déchiffré lui-même comme un interrègne., une époque nocturne égarée entre un « jamais plus » et un « pas encore », « l’autorité n’étant plus ; et la raison ne pouvant pas être, ou du moins n’étant pas encore3 ». « M. Arago […] prétend que la souveraineté de la raison est irréalisable ; et, quant à présent, je pense comme lui », admet Louis de Potter. Une civilisation mondiale ? Les faiseurs de systèmes répondent à la façon de Gandhi : ce serait une bonne idée ! La civilisation n’est « pas encore » et la barbarie présente est évaluée à l’horizon de son absence, si je puis dire.
Si [civilisée] signifie « soumise à des lois qui dominent la force brutale ; et contre lesquelles la force ne peut rien », aucune société n’a encore été civilisée et aucune ne le sera aussi longtemps que l’humanité entière ne formera pas une seule société4.
4Une autre manière de raisonner sur l’agonie sociale, c’est de confronter ses tares et ses misères à des besoins. Une société nouvelle va naître sur les ruines de la société mauvaise parce que les hommes en ont « besoin » et parce que leurs besoins fondamentaux ne sont pas satisfaits dans la société présente. Parce que la soif de justice et de respect des malheureux condamne cette société incapable de l’étancher. Condamnation morale qui marche en parallèle avec la condamnation empirique d’une société qu’on voit se décomposer. S’il y a une « épistémologie » des Grands Récits elle se trouve ici, et elle inclut l’approche de Marx : les prolétaires, les exploités ont faim et soif de la justice, mais c’est cependant la fatalité des « lois » historiques (et non leurs espérances), qui décide de la chute de cette société mauvaise. « De là : le besoin de la société nouvelle ; de la société exempte du paupérisme ; tant moral relatif aux connaissances que matériel relatif aux richesses ; de là enfin, le besoin de la société incontestablement rationnelle5. » Evidemment, ce raisonnement est de Colins, mais le paradigme cognitif est général : la fin de cette société qui ne peut plus durer est indexée sur le besoin qui s’exprime d’une société nouvelle. Une alternative se dessine : il n’y a pas de troisième voie, ou bien la perpétuation du mal jusqu’à la dislocation ultime, ou bien l’ordre nouveau. « Une voie demeure ouverte, mais une seule, c’est d’entreprendre d’organiser la société sur un nouveau principe6. » Tous les prophètes sociaux ont fait fond sur un « pressentiment », le pressentiment qu’à écouter les craquements sourds de l’« édifice social », on percevait que l’effondrement n’était plus qu’une affaire de temps. Il fallait avoir le remède tout prêt car les derniers soubresauts signalaient la fin prochaine de la société. Le XIXe siècle et largement le nôtre, déchiffreurs de modernisations scandaleuses, carburent à l’angoisse. « Un pressentiment vague, indéfini s’étend sur l’Europe, l’attente de choses grandes et nouvelles, maintient les esprits dans une inquiétude et une anxiété indéfinissables7. » On repère dans les deux siècles de la pensée moderne une herméneutique, un déchiffrement du social composé d’intersignes de la mort et de la (re)naissance. Toutes les Paroles d’un croyant sont une suite d’intersignes, la misère croît, l’oppression est inégalée, tout craque, le Christ est proche — mais ce qui fait conjecturer mystiquement Lamennais est très exactement, sans autre changement que de phraséologie, la lecture du moment historique qu’on retrouvera au début de ce siècle chez les socialistes et autres militants matérialistes. Le présent est « gros de l’avenir » : métaphore de Marx (venue de Leibniz). Quant aux colinsiens, ils disent aussi dans leur langage à eux ce que tous répètent :
De tous côtés, l’organisation sociale est battue en brèche. Les cris de révolte semblent se rallier et s’unir en une malédiction commune : Mort à la bourgeoisie. De toutes parts apparaissent les signes précurseurs d’une transformation8.
5Une pensée des intersignes englobe toute herméneutique sociale. Toute la propagande du socialisme organisé n’a été que l’éternel retour du thème des signes avant-coureurs : « Déconfiture parlementaire, krachs financiers sont autant de signes avant-coureurs de l’effondrement […] L’évolution des idées accélère encore la ruine9. » Sous une forme sans doute plus complexe, moins spéculative (mais ce n’est pas de ceci qu’il s’agit), Marx, à la suite de Charles Fourier, « a pris les crises de croissance et les incohérences juvéniles du capitalisme » pour les signes précurseurs de sa destruction imminente10.
6De la prédiction d’une mort sociale annoncée, nécessaire et fatale, Colins — et tous les autres faiseurs de « systèmes » — passe à un raisonnement qui relève de la politique du pire : le mal va croissant et ceci est bien ; il ne peut que continuer à croître, jusqu’à ce que sonne l’heure… Littré, le positiviste, écrivit un jour à Colins : ce fut pour endosser avant tout sa conviction crépusculaire : « Comme eux [vos disciples], je pense que les anciens appuis de la société, les croyances religieuses et l’organisation politique corrélative sont vermoulus ; que l’anarchie mentale est très grande et cependant n’est pas arrivée à son terme ; et que l’ordre fondé non pas sur la foi mais sur le savoir sortira du progrès de cette anarchie et de la nécessité qui se fera sentir11… » Renan l’avait dit, goguenard un peu mais aussi sérieux : les prédicateurs socialistes ressemblent aux petits prophètes de la Bible, à ceci près qu’ils se disent inspirés non de Dieu, mais de la Science et du raisonnement. Le mal croît en asymptote, la colère divine n’est pas apaisée : il croîtra donc encore. C’est le vieux lieu commun : décidément, ça n’a jamais été aussi mal ! Est-on surpris de voir la théorie de la prolétarisation croissante des travailleurs — admise par Saint-Simon, Fourier, Vidal, Considérant — trouver son expression la plus excessive… chez le très conservateur Auguste Comte dans cette assertion extravagante du Cours de philosophie positive : « M. Hallam a convenablement établi de nos jours que le salaire des ouvriers actuels est sensiblement inférieur, eu égard au prix des denrées les plus indispensables, à celui de leurs prédécesseurs au quatorzième et au quinzième siècles12 ? » Misère croissante, exploitation de plus en plus monstrueuse, ce seront un peu plus tard les lieux communs intemporels de la propagande de la Deuxième Internationale13. Les colinsiens ne se distinguent ici que par le zèle qu’ils mettent à soutenir que cela ne peut plus durer, certes, mais que le pire est encore à venir ! Aux damnés de l’enfer social, ils disent avec un lugubre optimisme : cela va empirer ! C’est que dans la « science sociale » colinsienne, la logique de tout le système conclut à la politique du pire. Il faut en effet que ça aille encore toujours plus mal pour qu’un jour les hommes, épuisés de scepticisme, embrassent la Vérité. « En commençant, le monde est très malheureux, plus qu’on ne se l’est figuré jusqu’à présent ; et il l’est de plus en plus ; jusqu’à ce que la vérité devienne nécessaire », écrit Colins14 et Jules Putsage confirme cette vision des choses : « peut-être l’anarchie devra-t-elle porter le mal social à son comble avant de décider l’humanité à appliquer le remède, et cette anarchie ne fait encore pour ainsi dire que commencer15. » De l’excès du mal sort nécessairement le bien ; on peut formuler ainsi le topos que j’assigne à toute pensée militante. « C’est l’excès de mal, causé par l’anarchie ; qui oblige la société : à chercher les lois éternelles de la raison ; et à s’y soumettre16. » Le bonheur de l’humanité ne peut se faire que « quand l’excès d’anarchie a forcé de reconnaître la nécessité du droit réel ; a forcé de le chercher, de le trouver et de l’établir17 ».
7Les colinsiens ne diffèrent donc des autres partis et sectes que par le tour extrêmement pessimiste, presque nihiliste, de leur vision de l’avenir immédiat. La révolution colinsienne est une révolution sans sujet. Il n’y a qu’à laisser faire la décomposition sociale jusqu’à son terme. L. de Potter, premier disciple de Colins, écrit dès 1840 ceci :
Ce ne sera que lorsqu’on aura épuisé tous les genres de désillusionnements, lorsqu’on se sera lassé d’avoir été arraché à la folie de la liberté sans ordre par l’infamie de l’ordre sans justice […] que l’on s’apercevra peut-être qu’il n’y a pas plus à espérer du nombre que de la force, des majorités que de l’autorité […] et que l’on s’avisera de demander conseil à la raison18.
8L’abbé Fauchet écrivait sous la Terreur ceci, que les colinsiens ont relevé comme précurseur de leur grande thèse : le bien sortira de l’excès du mal.
Il faut que les éléments de la nature sociale se combattent, se confondent pour faire éclore enfin la société véritable ; c’est la guerre universelle qui va enfanter la paix de l’Univers ; c’est l’entière dissolution des maux qui va créer la vertu des nations, c’est le malheur de tous qui va nécessiter le bonheur général19.
9Il y a dès lors dans la doctrine colinsienne une preuve par la catastrophe : plus ça va mal, plus Colins et les siens sont sûrs d’avoir raison — contre tous. À ceux qui sont incapables de les comprendre, il reste à dire : attendez, vous n’avez encore rien vu, peut-être que le pire vous ouvrira les yeux20. Recrus d’anarchie, les hommes se reconnaîtront malades d’ignorance et auront alors la volonté de « guérir ». Cette topique dépasse aussi Colins et, à mon sens, elle englobe certaines thèses marxistes : cela doit aller plus mal avant que la nécessité historique fasse que cela aille enfin bien.
10Un nihilisme violent s’est exprimé directement dans tous les gauchismes : qu’on fusille les ouvriers, qu’on les affame, écriront souvent les anarchistes, et peut-être finiront-ils par comprendre ! « La révolution viendra quand ce désordre, ainsi que l’oppression politique et économique et la misère seront devenus intolérables21. » Logique, trop logique, la pensée militante la plus radicale se réjouit tout en désespérant, « le mal qui ne peut plus croître étant toujours prêt de finir, n’est-ce pas l’état de chose dont nous souffrons le plus, c’est-à-dire l’excès des misères résultant de l’anarchie de nos sociétés à bout de voie, qui doit relever et soutenir nos courages », raisonne un colinsien22.
11Le cataclysme social régénérateur s’annonce « car la liberté ne peut naître que sur les ruines de l’ancien monde ». Ainsi prophétise Colins23. Le prophète, ayant parlé dans le désert, menace les incrédules : ils auront été avertis, « dès lors, les socialistes rationnels n’ont qu’à se laver les mains des malheurs qui résulteront inévitablement du prochain cataclysme social qui se prépare24 ». L’interrègne du XIXe siècle est cet âge critique où s’annoncent à la fois une fin et un renouvellement, la révolution s’opère déjà dans la société. La vieille taupe travaille souterrainement. « Jamais les faits n’ont parlé avec une éloquence plus sinistre ; jamais les abords du précipice qui s’ouvre devant la société actuelle n’ont été montrés à la lumière d’une plus éblouissante évidence25… » Le discours militant s’énonce en un moment spécifique, celui de la dernière phase du Vieux Système et des prodromes du Monde nouveau. Ce monde est encore inconnu, mais on le devine car il est à nos portes. Si l’avenir est assuré, le présent est déjà du passé. J’ai étudié dans un autre ouvrage cette thématique de l’imminence du Grand Soir dans l’histoire de la propagande socialiste26. « L’État bourgeois, violent et oppresseur, croule de toutes parts ! De ses débris épars sortiront la rédemption de la femme et l’affranchissement des exploités27. » Ce qui distingue encore des autres le système de Colins, c’est que le prochain passage du monde condamné au Monde nouveau ne requiert pas un Sujet de l’histoire, pas un agent mandaté pour faire advenir la Justice. Il n’y a pas dans le Socialisme rationnel de prolétariat ayant reçu mission de l’histoire de donner un coup de pouce au déterminisme historique et un dernier coup d’épaule à l’édifice social croulant. Louis de Potter expose cette thèse colinsienne de l’histoire sans sujet on ne peut plus nettement : « Du mal être de la plupart naissent les révolutions ; du désespoir de tous naîtra la révolution sociale : elle ne sera faite par personne ; elle se fera28. » Le prolétaire sera le grand bénéficiaire sans doute de la Société future. Il n’est pas l’agent de la destruction de la Société actuelle : elle s’autodétruit, elle implosera. Les seuls agents inconscients sont les apprentis-sorciers selon l’image de Marx, les repus, les conservateurs, les partisans des classes privilégiées dont les efforts inutiles pour conserver leurs privilèges hâteront la fin. « C’est une question de temps dont la solution sera singulièrement hâtée par les efforts imbéciles de ceux qui veulent ramener l’ordre religieux », expose Louis de Potter29.
12« Socialisme ou barbarie » : cette alternative a été développée par Engels et reprise par Karl Kautsky. Elle exclut un déterminisme absolu : la société présente étant condamnée, les humains aspirant à un monde nouveau et les signes avant-coureurs de l’effondrement abondant, ce monde de bonheur et de justice est possible. Il n’est pas absolument certain. Tout ce qui est certain, c’est que le « système » actuel ne peut plus durer. Mais un dérapage est possible, il y a un autre « scénario » comme disent les médias de notre fin de siècle. La « barbarie », selon Engels ; la « mort sociale », selon Colins. Les humains se convertiront à la religion rationnelle et ils établiront la Société future — « sous peine de mort sociale dans le gouffre de l’anarchie30 ». Ou bien : « La foi absolue doit renaître ; ou, la vérité absolue doit apparaître ; ou, l’ordre cesse d’être possible31. » « Nous sortirons nécessairement du doute ; ou, l’humanité périra32. » Les grands militantismes ont une solution à offrir. Ils savent que, dans le pire des cas, leur solution pourrait ne pas prévaloir à temps et ils tiennent à avertir leurs contemporains : « la vérité doit être socialement reconnue ou la société doit retourner à la sauvagerie33. » Socialisme ou sauvagerie donc. Cela revient à dire aussi : ou vous serez avec nous, ou ce sera le suicide ! Les arguments du tout-ou-rien servent surtout à exclure la multiplicité de scénarios intermédiaires et à montrer l’urgence du choix du bon camp.
Ou l’égalité des conditions, au sein de l’association intégrale et universelle, ou notre vieille organisation propriétaire qui […] fait nécessairement croître le paupérisme parallèlement à la richesse : entre ces deux ordres de choses, il n’y a place pour rien : telle est l’inexorable conclusion34.
13Si, comme le prétend le proverbe, « tout le monde est pour la vertu », on va voir enfin de quelle vertu sociale vous êtes capable et dans quel camp vous vous rangez, « il y a d’une part l’augmentation incessante du paupérisme avec toutes les révolutions qui en sont le résultat, de l’autre, le bien-être de tous35 ». Le vice ou la vertu : l’évolution historique simplifie les choix ! Cette intimation à « choisir son camp », ce sera le grand dispositif intimidant des années trente en Europe. Tout s’est simplifié, camarade, avec la Révolution bolchevique : il y a, que tu le veuilles ou non, le camp de la Civilisation et de Staline, ou bien le camp du fascisme avec ses alliés, les « trotskystes-zinoviévistes » ! Certains, bien entendu, ont alors cherché désespérément une « troisième voie », mais on sait ce qu’il en est advenu.
Notes de bas de page
1 A. de Potter, préf. L. de Potter, Justice, I.
2 G. Potron, R. soc. rationnel, 1912, 605-606.
3 L. de Potter, in Études sociales, 17 et 16.
4 C. de Potron, R. soc. rationnel, janv. 1911. 357.
5 Colins, Soc. nouvelle (Livre), I, 2.
6 L. de Potter, Coup d’œil, 15.
7 Cavour cité par F. Brouez, Études, 36.
8 Brouez, Études, 17.
9 L’Aurore sociale [socialiste], 22, 12, 1889, 1.
10 Eugène Fournière, Théories socialistes, XVI. Ce rapprochement sans « coupure épistémologique » paraîtra sans doute un peu sommaire. Je compte y revenir dans un travail sur l’herméneutique sociale moderne.
11 Littré, lettre à Colins, 1846, publ. in Phil. de l’avenir.
12 Cours, VI, 269.
13 Voir ma Propagande socialiste (Montréal, 1997).
14 Colins, Science sociale, III, 79.
15 Putsage, Nécessité sociale, 11.
16 Colins, Souveraineté, I, 29.
17 Hugentobler, Extinction, 13.
18 L. de Potter, De l’éducation, 36.
19 Abbé Fauchet, texte de 1793 cité R. soc. rationnel, févr. 1911, 405.
20 Ce que dit Colins, Sc. sociale, III, 80.
21 Bordeaux-Misère [anarch.], I : 1889, 4.
22 P. Poulin, Le Dieu non-Être, 35.
23 Colins, Qu’est-ce que…, III, 165.
24 Borde, Phil. de l’avenir, 1880, 22.
25 Putsage, Nécessité, 4.
26 Voir mon livre cité.
27 La République sociale, 4.9.1881, 3.
28 L. de Potter, Études sociales, I, rv.
29 Catéchisme social, 7.
30 Colins, Justice, I, 40.
31 Colins, Sc. sociale, III, 107.
32 Colins, Justice, I, 47.
33 Putsage, Nécessité, 10.
34 Poulin, Justice, v.
35 A. de Potter, Phil. de l’avenir, mai 1886, 419.
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