Chapitre 2. Qu’est-ce que le suicide ?
p. 31-42
Texte intégral
INTRODUCTION
1PLUS DE PERSONNES MEURENT annuellement par suicide dans le monde qu’il n’y a de morts victimes des guerres, d’actes de terrorisme et d’homicides, tous chiffres confondus (OMS, 2003). Le suicide existe dans tous les pays du monde et touche tous les groupes d’âge, les riches aussi bien que les pauvres, de même que tous les groupes ethniques et culturels, mais plus particulièrement les personnes souffrant d’un problème de santé mentale. Les décès par suicide représentent malgré tout un faible pourcentage des comportements suicidaires chez les êtres humains. L’éventail des comportements suicidaires inclut les tentatives de suicide, les comportements autodestructeurs et les pensées suicidaires. On peut aussi se demander si l’euthanasie et le suicide assisté ne font pas partie des comportements suicidaires ou s’ils doivent être considérés dans une catégorie à part. Le présent ouvrage entend résumer l’état des connaissances actuelles à propos des comportements suicidaires ainsi que leurs implications dans la prévention du suicide et l’aide à apporter aux personnes suicidaires. Mais avant de poursuivre, il est important de discuter de certaines définitions et de la terminologie utilisée pour décrire les comportements suicidaires. Ces définitions ont une importance primordiale puisqu’elles délimitent ce qui est considéré comme acte suicidaire à travers le monde et ce qui fait l’objet des recherches en suicidologie.
SUICIDE COMPLÉTÉ — DÉCÈS PAR SUICIDE
2Les décès par suicide sont souvent caractérisés par la dénomination « suicide complété » dans le vocabulaire de la recherche contemporaine en suicidologie. On utilise parfois le mot « suicide » tout court pour référer aux personnes décédées par suicide. Il y a quelques années, on utilisait souvent le libellé « suicide réussi » dans les articles scientifiques et de vulgarisation, mais aujourd’hui cette terminologie n’apparaît pas très « politiquement correcte ». Une mort par suicide peut être considérée comme un événement désastreux, ou à tout le moins comme un événement neutre, mais on considère qu’on minimise l’angoisse engendrée par les décès par suicide si on considère une mort par suicide comme étant une « réussite ».
3On définit habituellement une mort par suicide ou « suicide complété » comme étant une mort intentionnelle causée par soi-même. Selon une telle définition, tout ce qui est nécessaire au constat d’un décès comme étant un suicide est le fait que la victime ait mis en place volontairement les actes qui ont conduit à sa mort. L’intentionnalité est ce qui différencie les morts causées par soi mais qui sont accidentelles des décès par suicide qui sont intentionnels. Cette définition ne fait pas de distinction entre les motivations conscientes et les motivations inconscientes de l’acte suicidaire. Selon notre définition, quelqu’un qui se pend doit être classé comme un cas de suicide, indépendamment de sa motivation de se pendre. La personne qui vivait une dépression depuis longtemps et qui se pend le jour où sa compagne le quitte est classée comme un cas de suicide. De la même manière, une personne souffrant de schizophrénie et qui entend la voix de Dieu l’enjoignant de se pendre est considérée comme un cas de suicide. Dans les deux cas, en effet, c’est la personne elle-même qui pose l’acte menant à la mort et elle les pose de façon expresse.
4Mais si la personne ne désirait pas vraiment mourir ou s’il s’agissait de quelqu’un sous l’influence de l’alcool ou de drogues, peut-on toujours parler de suicide complété ? Dans le chapitre qui suit, nous discuterons des différentes explications du suicide et nous traiterons plus spécifiquement des troubles mentaux ou de l’influence des drogues ou de l’alcool comme étant des « facteurs de risque » du suicide, mais la présence de ces facteurs n’influence pas notre catégorisation sous l’appellation de suicide tout décès causé intentionnellement par soi-même.
5Le décès par suicide, même s’il a un impact important sur de nombreux membres de l’entourage et de la communauté de la victime, est néanmoins un événement rare si on le compare aux tentatives de suicide et aux autres comportements autodestructeurs de même qu’aux pensées suicidaires. Les taux de suicide complété varient à travers le monde et, comme nous le verrons au chapitre 3, ils se situent en moyenne entre 10 et 20 décès annuellement par 100 000 habitants.
TENTATIVES DE SUICIDE
6Ce que l’on identifie comme étant des tentatives de suicide sont des actes intentionnels faits par une personne dans le but de se suicider et qui n’aboutissent pas à la mort. Les tentatives de suicide varient en intensité, et vont, par exemple, de la « tentative grave » d’une personne qui se tire une balle dans la tête et qui survit aux blessures, jusqu’aux tentatives dites parfois « mineures », par exemple, une personne qui se coupe un peu les veines sans que cela ne cause de dommages importants, ou encore une personne qui prend une overdose de quelques comprimés d’un médicament.
7Les tentatives de suicide sont plus difficiles à comptabiliser que les suicides complétés puisque la grande majorité des tentatives ne causent pas suffisamment de dommages physiques pour justifier que la personne soit prise en charge par un médecin. Certains chercheurs en suicidologie ont tendance à étudier différentes catégories de tentatives de suicide, par exemple, les tentatives de suicide soignées dans les urgences des hôpitaux ou encore les tentatives ayant causé des dommages importants ou représentant un risque élevé de conduire à la mort. D’autres chercheurs prétendent que la gravité des tentatives ne doit pas être un indicateur fiable du degré de l’intention de l’individu qui a posé le geste. Quelqu’un peut prendre très peu de médicaments dans l’intention d’être sauvé, mais mal calculer les interactions entre les différents médicaments et l’alcool ingérés et se retrouver presque mort. D’autres personnes prendront des quantités élevées de médicaments dans la ferme intention de mettre fin à leurs jours mais, à la suite d’un mauvais calcul, vomiront le tout ou seront sauvées accidentellement. À cause de ces différences, d’autres chercheurs regroupent toutes les tentatives de suicide en une seule classe où l’on ne distingue pas les degrés d’intentionnalité.
8Les recherches indiquent qu’on peut compter au moins 100 tentatives de suicide pour chaque suicide complété. Si l’on estime le nombre de tentatives de suicide à partir des données de sondage auprès de la population, on trouve qu’environ 1 personne sur 50 répond qu’elle a fait une tentative de suicide à un moment donné au cours de sa vie.
9Comment peut-on expliquer le grand nombre de tentatives de suicide par rapport au nombre plus restreint de suicides complétés ? Est-ce que les êtres humains sont si peu habiles à s’enlever la vie que les tentatives de suicide aboutissent rarement à un décès ? Il existe deux explications de cet état de fait qui ne sont pas mutuellement exclusives. Les intervenants auprès des personnes suicidaires constatent qu’il existe souvent une certaine ambivalence chez les personnes suicidaires, même au moment d’accomplir l’acte. Selon cette explication, les personnes qui font des tentatives de suicide et même celles qui meurent par suicide vivent toujours une certaine ambivalence : elles veulent mettre fin à leur souffrance en recourant au suicide, mais désirent en même temps trouver d’autres solutions moins radicales et permanentes à leurs problèmes. Pour s’engager dans une tentative de suicide, il faut donc que l’individu soit plus convaincu que le suicide est la bonne chose à faire pour diminuer sa souffrance qu’il ne l’est de croire qu’il existe d’autres solutions possibles et qu’il serait préférable de ne pas passer à l’acte. Selon une telle perspective, une personne qui est convaincue à 51 % qu’il est préférable de se tuer peut faire une tentative de suicide. On peut émettre l’hypothèse que, à cause de leur ambivalence, la grande majorité des personnes qui se sont engagées dans un processus pour s’enlever la vie, soit s’arrêtent en cours de route, avant que la tentative ne devienne mortelle (elles arrêtent de se couper les veines ou encore cessent d’ingurgiter des médicaments), soit trouvent du secours. Cette ambivalence sert à expliquer l’emploi, pour s’enlever la vie, de méthodes qui ont une faible probabilité de mener à la mort. L’ambivalence des personnes suicidaires est aussi l’argument utilisé par les intervenants pour justifier de faire appel aux services d’urgence, malgré le refus de la victime d’être sauvée. Selon les centres de prévention du suicide, la grande majorité des personnes sauvées contre leur gré remercient les intervenants après avoir été mises hors de danger. L’explication en est que le rapport de force entre le désir de solutionner leur problème en recourant au suicide et le désir de trouver d’autres solutions à leurs problèmes a radicalement changé en cours de route.
10Une deuxième approche utilisée pour comparer les suicides complétés et les tentatives de suicide est celle de Kreitman et d’autres chercheurs (principalement en Europe) qui utilisent le mot « parasuicide » pour décrire ce que nous avons défini comme étant des tentatives de suicide. Ceux qui préfèrent utiliser la terminologie de parasuicide justifient leur choix en affirmant, soutenus en ceci par certaines études, que les personnes qui font des tentatives de suicide présentent des caractéristiques très différentes des caractéristiques des personnes qui meurent par suicide. Selon ces chercheurs, les cas de parasuicide sont caractérisés par des efforts non létaux de se donner la mort. Ce groupe se distingue de celui des personnes ayant complété un suicide et qui meurent par suicide. Même s’il existe un appui dans la recherche en faveur de l’approche qui fait la distinction entre les cas de parasuicide et ceux de suicide (entre ce que nous appelons tentative de suicide et suicide complété), il est évident qu’une certaine partie des suicides complétés ressemblent davantage aux actes commis par des personnes décrites dans les recherches sur le parasuicide et qu’une certaine proportion des personnes qui font des tentatives de suicide ressemblent plus aux personnes décédées par suicide. Le terme parasuicide est plus utilisé en Europe, mais en Amérique du Nord, la tendance est de mettre l’accent sur les ressemblances entre les tentatives de suicide et les suicides complétés plutôt que d’en décrire les différences.
SUICIDE INDIRECT OU COMPORTEMENTS AUTODESTRUCTEURS
11Il existe de nombreux comportements humains qui augmentent la probabilité d’un décès à moyen terme mais qui ne précipitent pas la mort à court terme ou qui ne causent pas de traumatismes physiques dans le futur immédiat. Kastenbaum et Mishara ont proposé le concept de « mort prématurée », qui inclut les comportements qui diminuent l’espérance de vie d’un individu sans toutefois constituer des comportements suicidaires puisque leur effet va se manifester seulement à long terme ou encore augmenter la probabilité d’un décès prématuré, sans cependant le garantir. Ces auteurs ont proposé qu’en fait, l’ensemble des comportements humains peut être évalué selon une grille qui classifie les comportements qui permettent d’augmenter l’espérance de vie ou de la diminuer. Par exemple, l’espérance de vie peut être prolongée si on fait de l’exercice régulièrement, si on a de bonnes habitudes alimentaires, si on prend peu de risques en traversant les rues, si on porte une ceinture de sécurité dans une auto ou si on prend soin d’éviter les conflits violents avec autrui. Cependant, on peut identifier plusieurs comportements autodestructeurs contribuant à la diminution de l’espérance de vie, y compris fumer la cigarette, prendre des risques en conduisant vite ou dangereusement ou encore ignorer les conseils du médecin pour soigner une maladie grave.
12Les comportements autodestructeurs, souvent nommés « comportements suicidaires indirects », ont une influence sur la probabilité de mourir dans un avenir éloigné. De plus, l’effet n’est pas certain. Même si la majorité des fumeurs jouiront d’une espérance de vie moins élevée que celle des non-fumeurs, il existe une minorité de fumeurs qui vivront aussi longtemps et même plus longtemps que plusieurs non-fumeurs. Les personnes présentant un mode de vie qui implique une grande prise de risques ont une probabilité beaucoup plus élevée de mourir plus tôt que les personnes qui prennent moins de risques, par exemple, en conduisant leur voiture à très haute vitesse. Mais certaines de ces personnes survivront longtemps malgré les risques encourus.
13Il existe un débat sur l’intentionnalité des comportements autodestructeurs. Certains auteurs postulent que l’intentionnalité de ces comportements n’est pas consciente mais plutôt inconsciente, et qu’on peut la qualifier de « subintentionnelle », tel que le propose le suicidologue Edwin Shneidman. Il a identifié quatre groupes de personnes qui, selon lui, présentent une orientation subintentionnelle vers la mort. Tout d’abord, ceux qui « tentent la mort » jouent avec elle en prenant des risques mais en espérant être secourus. Les « accélérateurs de la mort », eux, s’engagent dans un mode de vie dangereux, par exemple, les personnes qui abusent de leur corps, qui consomment alcool et drogues ou qui n’ont pas de saines habitudes alimentaires. Les « capitulateurs de la mort » sont aux prises avec des maladies psychosomatiques qui augmentent le risque de mourir. Shneidman inclut dans cette catégorie les morts par vaudou. Finalement, la quatrième catégorie est constituée par les « expérimentateurs de la mort » qui ne veulent pas consciemment mourir, mais qui vivent dans un état de conscience compromis par l’alcool, les drogues ou les barbituriques.
IDÉATIONS SUICIDAIRES
14Une personne est considérée avoir des idéations suicidaires quand elle pense à se tuer. La grande majorité des êtres humains ont pensé à un moment ou l’autre de leur vie qu’il serait « préférable de mourir que de vivre une situation difficile » ou encore qu’il serait « possible de mettre fin à la souffrance en se suicidant » ; il semble donc naturel et normal de penser au suicide à un moment donné. Cependant, les recherches sur les idéations suicidaires mettent l’accent sur les « idéations sérieuses ». Lorsqu’on demande aux gens s’ils ont « pensé sérieusement au suicide » lors des 12 derniers mois, les enquêtes sociales indiquent qu’environ 4 % répondent positivement à cette question. On voit que pour chaque personne qui fait une tentative de suicide il existe plusieurs individus qui pensent sérieusement à s’enlever la vie. Évidemment, la grande majorité d’entre eux trouvent d’autres solutions à leurs problèmes ou au moins acceptent de vivre avec leurs difficultés sans faire de tentatives de suicide. En soi, le fait de penser sérieusement au suicide n’implique pas qu’un individu soit à risque de s’enlever la vie. Cependant, puisque l’idéation suicidaire est toujours présente avant une tentative de suicide ou un suicide complété (il faut par définition penser sérieusement au suicide pour être capable de faire intentionnellement un geste suicidaire), elle peut être considérée comme le signal d’une possibilité de se tuer. Les personnes qui œuvrent dans le domaine de la prévention du suicide suggèrent donc de prendre toute expression de l’idéation suicidaire au sérieux et de poser des questions directes afin d’obtenir d’autres informations pour déterminer jusqu’à quel point le risque suicidaire est élevé (nous reviendrons au chapitre 8 aux signes précurseurs du suicide).
SUICIDE, EUTHANASIE ET SUICIDE ASSISTÉ
15Pour certaines personnes, l’euthanasie et le suicide assisté semblent être une catégorie spécifique de décès par suicide, alors que pour d’autres personnes il s’agit là de deux problématiques tout à fait différentes. Selon les définitions généralement acceptées, il existe plusieurs pratiques pour abréger la vie qui ne peuvent être inclues dans la catégorie des comportements suicidaires, puisqu’elles ne répondent pas aux définitions des comportements suicidaires que nous avons proposées plus haut. Ces deux catégories sont l’euthanasie et l’arrêt (ou le refus) de traitement :
Euthanasie
16Le mot euthanasie est d’origine grecque et signifie « une belle mort ». Le sens originel d’une mort douce et facile a cependant évolué au cours des siècles pour signifier aujourd’hui « les actions menant à une mort douce et facile ». Le comité spécial du sénat du Canada sur l’euthanasie et le suicide assisté a défini l’euthanasie comme étant « l’acte intentionnel de la part d’une personne voulant mettre fin à la vie d’une autre personne afin d’abréger ses souffrances ». Dans le cas de l’euthanasie, la mort est donc provoquée par le geste d’une autre personne, souvent un médecin. Selon cette définition, nous ne pouvons pas considérer l’euthanasie comme étant un acte suicidaire. Il s’agit d’une situation où une personne met fin à la vie d’une autre.
17Nous pouvons cependant nous demander si le processus qui mène à une demande d’euthanasie de la part d’un individu, habituellement atteint d’une maladie en phase terminale, est semblable au processus menant à la décision de s’enlever la vie par suicide. Une recension par Mishara des facteurs fiés aux décisions d’abréger la vie par euthanasie ou suicide assisté chez les personnes souffrant de maladies chroniques ou terminales conclut que dans certaines situations le suicide et l’euthanasie semblent être liés à des processus similaires. Par exemple, dans plusieurs cas, la décision d’avoir recours à l’euthanasie est associée à une dépression non traitée plutôt qu’à la souffrance physique liée à une maladie terminale. Même si la population générale a tendance à sanctionner les actes d’euthanasie davantage que les décès par suicide, il n’est pas toujours évident qu’il existe une différence importante entre les dynamiques menant au suicide et à l’euthanasie. Cependant, parce qu’il s’agit d’une situation où un individu tue un autre individu, les lois de la plupart des pays (avec quelques exceptions notables dont les Pays-Bas, la Belgique) interdisent l’euthanasie, même si le suicide est considéré comme légal, c’est-à-dire comme non couvert par les lois.
Arrêt et refus de traitement
18Un grand nombre de gens confondent l’euthanasie, définie comme étant l’acte intentionnel d’une autre personne causant la mort d’une personne souffrante, et les décisions d’arrêt ou de refus de traitement qui prolongent la vie, alors qu’un tel arrêt ou refus aurait pour conséquence la mort imminente de la personne. La possibilité de refuser un traitement qui maintient un individu en vie ou de mettre fin à un traitement en cours est souvent légale. Ainsi, au Canada, ces actes sont permis à toute personne jugée compétente.
Suicide assisté
19Le suicide assisté implique les actes d’une personne (médecin ou non) qui fournit les moyens de se suicider ou les renseignements sur la manière de le faire à un individu désirant mettre fin à ses jours. L’État d’Oregon, aux États-Unis est le seul endroit en Amérique du Nord où le suicide assisté est autorisé par la loi. En Oregon, une personne qui répond à certaines exigences, y compris le fait de souffrir d’une maladie en phase terminale, peut demander à un médecin de lui prescrire des médicaments en dose mortelle que la personne elle-même pourra prendre pour se tuer. À part l’État d’Oregon, les pays qui n’ont pas légalisé l’euthanasie ont généralement des lois interdisant le suicide assisté, même si les peines pour suicide assisté sont nettement plus légères que pour l’homicide (et dans de nombreux pays l’euthanasie étant une forme de meurtre, elle est conçue comme étant un homicide). Puisque dans le cas d’un suicide assisté la victime se tue intentionnellement avec les moyens obtenus d’une autre personne, nous pouvons considérer le suicide assisté comme étant une situation de suicide complété. Très peu de recherches permettent de savoir si les dynamiques menant à une décision de s’enlever la vie par suicide assisté sont semblables ou non aux dynamiques menant au suicide complété dans d’autres circonstances.
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