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    Plan détaillé Texte intégral Offrandes versus ustensiles du culte Caractère des offrandes et du culte Quelques absences notables Offrandes pour qui ? Offrandes par qui ? Le sexe, l’origine et le statut social des dédicants Essai d’approche comparative des offrandes des sanctuaires urbains de Kythnos La fonction de « l’adyton » Conclusions Bibliographie Notes de bas de page Notes de fin Auteur

    Le donateur, l’offrande et la déesse

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    Table des matières

    Réflexions préliminaires sur les systèmes votifs aux sanctuaires de Kythnos1

    Alexandre Mazarakis Ainian

    p. 287-318

    Résumés

    Plusieurs sanctuaires de la capitale antique de l’île de Kythnos nous sont connus par la prospection intensive qui fut conduite dans les années 1990. Au moins quatre sanctuaires ont été identifiés à l’intérieur de la cité antique, ainsi qu’un sanctuaire suburbain. Cinq années de fouilles (2002-2006) ont permis de dégager dans sa totalité la partie principale du sanctuaire de l’extrémité Nord du plateau médian. On peut donc comparer les trouvailles qui dérivent de deux méthodes de recherche différentes (prospection intensive et fouille systématique), et tenter d’identifier les divinités honorées. La majorité des sanctuaires urbains de Kythnos semblent avoir été dédiés à des divinités féminines. Les sources indiquent qu’Apollon, Aphrodite, Déméter, les Dieux de Samothrace et probablement Artémis, étaient parmi les divinités principales honorées dans la cité. Mais aucun témoignage direct ne permet de relier les sanctuaires connus avec ces cultes. Les dédicaces du sanctuaire de l’extrémité Nord du plateau médian sont ici présentées et comparées avec celles des autres sanctuaires, et notamment le sanctuaire de Déméter sur l’acropole. Il s’agit de saisir la nature du culte, le statut et l’identité des dédicants et quelques-unes des pratiques dédicatoires, surtout dans le sanctuaire qui a été fouillé.

    Numerous sanctuaries of the ancient capital of Kythnos are known to us through the intensive urban survey of the 1990s. At least four sanctuaries have been identified within the limits of the fortification wall, and its close proximity. Five years of excavations (2002-2006) led to the thorough investigation of the sanctuary situated at the North extremity of the so-called Middle Plateau. Despite the limitations which are due to the different methods of research (intensive survey vs excavation), it has now become possible to compare the finds from the various sanctuaries of Kythnos and to try to address issues concerning the nature and identity of the honoured divinities. The majority of the Kythnian sanctuaries seem to have been dedicated to female divinities. The evidence indicates that among the divinities worshipped in the ancient city were Apollo, Aphrodite, Demeter, the Samothracian gods and probably Artemis. Nevertheless, there is no direct proof relating these sanctuaries to this evidence. In this paper we first discuss the various categories of finds present in the sanctuary of the North extremity of the Middle Plateau and then compare these with those of the other sanctuaries, especially the sanctuary of the acropolis, dedicated to Demeter. We aim to understand better the nature of the cult, the identity and the social status of the donors, and some of the dedicatory processes, especially in the former sanctuary, which has been excavated rather extensively.

    Texte intégral Offrandes versus ustensiles du culte Caractère des offrandes et du culte Quelques absences notables Offrandes pour qui ? Offrandes par qui ? Le sexe, l’origine et le statut social des dédicants Essai d’approche comparative des offrandes des sanctuaires urbains de Kythnos La fonction de « l’adyton » Conclusions Bibliographie Bibliographie Notes de bas de page Notes de fin Auteur

    Texte intégral

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    Fig. 1

    1Les réflexions préliminaires qui suivent trouvent leur source dans les fouilles qui furent menées de 2002 à 2006 dans l’un des sanctuaires urbains de la ville antique de l’île de Kythnos, dans les Cyclades1. Le sanctuaire se situe à l’extrémité nord du plateau médian de la ville haute de Kythnos (Fig. 1, 2, 3). La fouille a mis au jour un double oikos rectangulaire bâti sur une terrasse monumentale, et deux autels, un grand et un petit. Ces derniers ne se trouvent pas devant l’entrée du temple, qui devait être à l’ouest, mais s’articulent perpendiculairement à celui-ci, le long du côté sud2. Seul l’angle S-E du temple est bien conservé, et surtout la petite chambre arrière, conventionnellement appelée ici « adyton »3. Cette chambre était remplie d’offrandes datant du début du VIIe s. av. J.-C. jusqu’à la fin de l’époque classique (Fig. 4). Elles étaient surtout précieuses : entre autres une centaine de bijoux en or, une quantité plus grande de bijoux en argent, des centaines d’offrandes en bronze, os, ivoire, corail, verre, ambre, faïence, pierres semi-précieuses. Parmi le mobilier, on note des dizaines de vases entiers ou presque entiers provenant surtout des îles, de l’Ionie, de Corinthe et d’Athènes. Un autre groupe d’offrandes semblables et du même arc chronologique a été exhumé dans un dépôt votif adossé à la paroi interne du mur de fortification qui longe la paroi est du sanctuaire et fonctionnait également comme la limite du téménos sacré. Ce dépôt était une rampe constituée de terre mêlée à des cendres, du charbon de bois et de nombreux ossements d’animaux. La fouille de la partie principale du sanctuaire est achevée et donne l’impression que nous avons exhumé la majorité du mobilier préservé4. En d’autres mots, nous possédons une partie importante des témoignages archéologiques permettant des réflexions plus générales. Je vais donc aborder ici trois questions relatives à ce riche mobilier de « l’adyton » et du dépôt votif du sanctuaire kythnien :

    • Peut-on distinguer avec certitude les offrandes des ustensiles de culte ?

    • Peut-on reconnaître le sexe, le caractère ou même encore le nom de la divinité honorée à partir des offrandes issues de nos fouilles ?

    • Peut-on en déduire le sexe, l’origine et le statut social des dédicants à partir des offrandes ?5

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    Fig. 2

    2Il s’agira de tirer quelques indications, surtout d’ordre méthodologique, afin d’affronter ces questions, même si nous sommes conscient qu’il est tôt pour fournir des réponses. En opérant une classification élémentaire du mobilier recueilli, — ce qui n’a pas été fait de façon systématique encore car le matériel est en cours d’étude par plusieurs chercheurs, — on espère pourtant avancer sur certains points de l’enquête qui s’ouvre. Afin de comprendre les pratiques des dédicants et la signification des offrandes au sanctuaire, nous allons également procéder à une brève analyse comparative des offrandes que l’on trouve dans les autres sanctuaires urbains de Kythnos, et surtout celles du sanctuaire de Déméter au sommet de l’acropole, afin de souligner les problèmes auxquels on fait face et les ambiguïtés que fait surgir une telle approche. Nous sommes conscient que cette démarche ne peut conduire à des conclusions définitives car ces dernières données restent lacunaires, puisqu’elles se fondent sur les trouvailles des prospections de surface menées de manière systématique entre 1990-1996 et 2001, et non sur celles de fouilles systématiques6.

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    Fig. 3

    Offrandes versus ustensiles du culte

    3Une petite partie du mobilier peut être considérée avec une relative certitude comme appartenant à des ustensiles de culte. Certains vases à boire à vernis noir portent l’inscription ΙΕΡΑ7, ce qui indique peut-être qu’il s’agit d’ustensiles du sanctuaire8 qui ont fini par être incorporés au dépôt qui provient du grand nettoyage du sanctuaire durant l’époque hellénistique. Un vase avec le même graffito provient du matériel du sanctuaire voisin de l’acropole9. L’absence complète des lampes de « l’adyton » et le fait qu’elles sont très rares dans le dépôt suggèrent qu’il ne s’agissait pas d’offrandes courantes. On les trouve pourtant en petit nombre dans les couches de destruction du temple, surtout dans les débris provenant de l’effondrement des terrasses est et nord10. Ceci pourrait indiquer qu’elles faisaient partie du mobilier du sanctuaire, mais leur nombre insignifiant ne favorise pas l’idée qu’elles ont servi pour des cultes nocturnes ; et on ne peut exclure que certaines d’entre elles représentent des offrandes, notamment celles de l’époque hellénistique, période durant laquelle les pratiques dédicatoires ont évolué. En revanche, un canthare du type « West Slope » du IIIe s. av. J.-C. fut sans doute utilisé pour un sacrifice de fondation durant l’époque hellénistique11. De même, quelques vases étaient munis d’une perforation au fond pour servir à des libations : parmi eux une œnochoé in situ, adossée au mur de fortification, derrière le temple ; la structure dans laquelle elle était incorporée indique qu’elle a été utilisée pour un rite à une époque tardive, peu avant l’abandon du sanctuaire.

    4Dans « l’adyton » furent trouvés certains vases ouverts simples, sans décoration peinte, qui contrastent avec la grande majorité des vases trouvés durant la fouille dans la même chambre ; la position de ces vases et leur association avec des petits objets semble indiquer qu’à l’intérieur de ceux-ci étaient placés des colliers et autres bijoux précieux (Fig. 5)12.

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    Fig. 4

    5Une seule phiale en bronze fut découverte à l’intérieur de « l’adyton » (Fig. 6)13. Comme il s’agit d’une trouvaille isolée, il est possible qu’il s’agisse davantage d’un ustensile de culte (dans ce cas plutôt pour des libations que pour des repas cultuels) que d’une offrande ; toutefois, il n’y a pas moyen de trancher cette question. Une explication alternative serait qu’elle était associée à une effigie cultuelle. En effet, bien que la majorité des bijoux découverts dans « l’adyton » doivent représenter des offrandes, une partie pourrait être associée à une image de culte de proportions modestes, en bois ou autres matières périssables, qui devait être posée sur une base en argile cylindrique trouvée près du mur arrière de la chambre, dans l’axe du temple (Fig. 7). Si l’on en juge par les nombreuses fibules en bronze (et quelques épingles) qui furent trouvées autour de la base en argile, plusieurs même enfoncées verticalement dans la terre comme si elles étaient tombées d’en haut, ce xoanon aurait été vêtu14. Pourtant il est presque impossible de dire lesquels des bijoux trouvés dans « l’adyton » doivent être considérés comme des offrandes et lesquels faisaient partie de la statue de la divinité. Il n’est pas à exclure non plus que ces fibules aient été accrochées à des vêtements dédiés dans le temple15.

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    Fig. 5

    6Une fleur de lotus en bronze (Fig. 8), haute de 7, 67 cm, munie à sa base d’une pointe aigue afin d’être encastrée dans un support, pourrait aussi avoir été autrefois insérée à la poignée d’une statue cultuelle ou avoir couronné un sceptre16. Cette fleur fut trouvée sur le toit de la grange avoisinante. Le matériel ramassé sur celui-ci provient, selon plusieurs indications, de l’intérieur du sékos du temple et non de « l’adyton », qui, lui, fut trouvé intact. Ceci pourrait être une indication qu’une statue plus grande se trouvait dans le sékos mais n’a pas été préservée.

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    Fig. 6

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    Fig. 7

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    Fig. 8

    Caractère des offrandes et du culte

    7Les fouilles du sanctuaire de Kythnos n’ont malheureusement pas révélé encore avec certitude le nom de la divinité (ou des divinités) honorée(s). Provisoirement, comme nous l’avons indiqué ailleurs, nous pouvons avancer des arguments en faveur de la présence simultanée de deux divinités majeures dans celui-ci17. Cette idée, pourtant, se fonde davantage sur l’organisation architecturale et spatiale du sanctuaire que sur la nature des dédicaces. Les tentatives pour reconnaître le sexe, le caractère et, au terme de l’enquête, le nom de la divinité honorée à partir des offrandes issues de nos fouilles ne pourront aboutir avant que la totalité du matériel ne soit étudiée. Voici quelques pistes que l’on pourrait suivre afin de répondre à ces questions.

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    Fig. 9

    8Parfois l’apparence de l’effigie de culte de la divinité peut être utile à cette fin. Celle-ci fait pourtant défaut dans notre cas, bien que, comme nous l’avons dit plus haut, nous possédions certains indices qui trahissent la présence d’une, voire de deux divinités à l’intérieur du temple. Le xoanon présumé de « l’adyton » était peut-être vêtu mais était-il du type assis ou debout ? Si l’on admet que parfois les figurines copient ou sont influencées par la statue du culte18, et si on postule cela pour le sanctuaire de Kythnos, nous devrions imaginer que celle-ci aurait été du type assis, comme Héra à Tirynthe19. Bien que la majorité des figurines en terre cuite de l’époque classique soient assises (de même que la seule figurine archaïque avec haut polos de l’adyton20), elles sont toutefois d’un type fort répandu aux époques archaïque et classique, non typique ou individualisé, mais sans attributs, chose qui ne permet pas d’établir une relation quelconque avec la statue de la divinité. La seule figurine classique de « l’adyton » portant des attributs est aussi du type courant de Cybèle portant sur les genoux un petit lion et une phiale (Fig. 9)21. Comme nous l’avons déjà remarqué, la seule phiale mesomphalos en bronze qui fut trouvée dans « l’adyton » (et dans le sanctuaire entier), gisait juste devant (à l’ouest) la grande base en argile qui devait porter cette effigie de la divinité féminine. Pourtant, même si l’observation est curieuse, la gamme atypique des figurines ne permet pas des hypothèses audacieuses sur ce point22.

    9Les aspects militaires des divinités honorées au sanctuaire de Kythnos sont presque inexistants. On a trouvé un petit nombre de boucliers miniatures. Ceux-ci sont souvent associés avec des divinités protectrices de la cité, souvent Athéna, mais aussi Héra23. Quelques pointes de flèches proviennent du dépôt et pourraient être associées autant à la guerre qu’à la chasse. Des pointes aiguës en fer (parmi elles quelques saurotères)24 et une ou deux « boules de chaton » amygdaloïdes en plomb proviennent d’une partie du dépôt juxtaposée au mur de fortification, et des strates supérieures, ce qui ne permet pas d’assurer leur caractère votif ; au contraire, les données de la fouilles semblent lier leur présence à des circonstances en rapport avec la défense de la cité25.

    10Le côté féminin du culte est souligné par une série d’offrandes. Les fibules et les épingles, sans qu’on prétende les associer uniquement aux dédicaces féminines, constituent le groupe le plus fourni des offrandes. Elles sont d’habitude de taille normale (on en note pourtant certaines de taille miniature). Elles auraient donc pu avoir été portées avant leur déposition dans le sanctuaire. Comme nous l’avons mentionné plus haut, certaines fibules auraient pu décorer les vêtements de la statue du culte ou simplement être accrochées à des vêtements qui étaient dédiés dans le temple. Plusieurs rosaces en or ou en argent, dorées, pourraient avoir été attachées à des vêtements également26. L’offrande de vêtements indiquerait la présence d’un rite de passage de l’enfance à l’âge adulte ou, plus probablement dans notre cas, celle de femmes qui ont accouché27. Les nombreuses fibules en os ou en ivoire en forme de 828 auraient pu être accrochées à des supports en matières périssables, par exemple des stephanes, comme le propose Baumbach pour les exemplaires en terre cuite de Pérachora29. La fabrication de vêtements est symbolisée en outre par la présence de fusaïoles coniques en pierre.

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    Fig. 10

    11Divers bijoux, entre autres des pendentifs, bracelets, boucles d’oreilles et anneaux semblent bien placés dans un sanctuaire féminin. Les objets métalliques de toilette, pourtant, sont rares : on notera un miroir en bronze trouvé à la base du petit autel. Dans la même optique, on pourrait pourtant placer les nombreux vases en argile destinés aux parfums et aux huiles, comme des exaleiptra-kothones30, aryballes et alabastres, de même que les pyxides. Il faut toutefois rappeler que les vases à huile ne sont pas à associer uniquement au monde des femmes31.

    12Plusieurs offrandes semblent indiquer une divinité de fertilité. Parmi celles-ci nous pouvons mentionner les suivantes : la grande fleur de lotus en bronze déjà mentionnée (voir Fig. 8)32, les grenades (Fig. 10)33, de même que des fleurs et des fruits divers, sont présentes comme amulettes et surtout comme pendentifs ou éléments appartenant apparemment à des colliers (comme par exemple Héra à Tirynthe et Samos34). On trouve souvent des grenades associées à Astarté, Aphrodite et Héra à cause de la richesse de leurs grains symbolisant la fertilité35. Elles peuvent également être liées à l’agriculture, la végétation et la fertilité du sol, de même qu’à des cultes chthoniens (f mythe de Perséphone)36.

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    Fig. 11

    13Plusieurs des bijoux du sanctuaire de Kythnos peuvent être classés dans la catégorie des amulettes prophylactiques37. Dans cette catégorie nous pourrions inclure les nombreux sceaux munis de perforations pour être suspendus, donc pour être portés comme amulettes. Les amulettes étaient en tout cas des apotropaia visant à la protection des dédicants, surtout les femmes enceintes et les enfants38. Parmi elles, on note des sceaux en pierres semi-précieuses39 (notamment en carnéole), dont certains étaient des « antiques » puisque ils datent du Bronze Récent (Fig. 11)40. Les scarabées égyptiens sont rares mais présents aussi41. Il y avait encore des disques en ivoire42 et des « animaux couchants »43 provenant d’ateliers péloponnésiens du VIIe s. av. J.-C. Ceux-ci semblent assez usés. Nous ne pouvons pas en conclure pour le moment que ceci est dû aux conditions de préservation ou au fait qu’ils devaient être portés avant d’être dédiés au sanctuaire, comme ce pourrait être le cas pour les disques de Pérachora, à cause des traces d’usure et de réparations qu’ils portent44. Les amulettes en cristal de roche (Fig. 12) et en corail (Fig. 13) forment pourtant la catégorie la plus impressionnante, sinon la plus nombreuse. Les pendentifs en cristal de roche sont soit des « obélisques », soit des pendentifs en forme de vase45. En ce qui concerne les pendentifs de corail, on observe deux types principaux : non travaillés, mais dans leur forme naturelle, munis d’attache et de fil de suspension en argent, et d’autres travaillés et faisant partie de bijoux en argent ou, plus rarement, en or46. Selon Pline l’Ancien47, le corail avait une valeur prophylactique ; en même temps il pourrait souligner la relation du sanctuaire avec la mer.

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    Fig. 12

    14Cette relation avec la mer est aussi indiquée par la présence d’innombrables coquillages marins, surtout à l’intérieur de « l’adyton » (Fig. 14). Ceux-ci sont plutôt à associer à la période d’utilisation du sanctuaire à l’époque archaïque. Ils pourraient indiquer la relation de (ou des) divinité(s) avec la mer, en général. La majorité fut apparemment consommée, mais il semblerait qu’une partie fût suspendue comme offrande ou ait appartenu à des colliers. On remarque pourtant un changement du choix des mollusques durant les différentes phases du sanctuaire : Cardidae de la famille des Acanthocardia tuberculata à l’époque archaïque, patelles à l’époque hellénistique ; ces dernières sont en quantité si insignifiante qu’elles ont dû n’avoir servi que pour la consommation. Des Cypraea se rencontrent aussi en dehors du temple48.

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    Fig. 13

    15La découverte d’une trentaine d’astragales à l’intérieur de « l’adyton » pourrait indiquer un aspect oraculaire du culte, bien que l’on ne puisse exclure une autre explication pour leur présence ici49. Selon Hérodote50 et Platon51, l’adyton de certains temples aurait servi pour la prophétie et la mantique52.

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    Fig. 14

    16Ainsi, la plupart des offrandes parlent en faveur d’un culte féminin, mais ceci n’est pas concluant, puisque on trouve souvent des objets semblables dans des sanctuaires où des divinités masculines sont également présentes. Les cas d’Iria à Naxos, du Délion à Paros et celui de Despotiko, pour nous limiter au monde cycladique, sont parlants à cet égard53.

    Quelques absences notables

    17Dans notre effort pour comprendre la nature du mobilier du sanctuaire de l’extrémité nord du plateau médian de Kythnos, nous devons attirer l’attention sur l’absence notable de certaines catégories d’offrandes. Parmi elles, on signalera la rareté des figurines d’animaux54 et des armes (voir pourtant plus haut, p. 295). Les monnaies sont également rares : l’existence de monnaies en argent de Kythnos aux époques archaïque et classique est une question non résolue encore55 ; des monnaies en bronze, dont plusieurs parmi elles sont des frappes de Kythnos56, sont pourtant présentes dans les couches d’utilisation de l’époque hellénistique. On notera aussi l’absence totale d’offrandes en pierre (à l’exception de quelques fragments de pyxides en marbre cycladique). En effet, la présence de stèles ou de statues de marbre n’est guère attestée, pas même par la présence de quelques fragments. Pourtant, dans le sanctuaire voisin du plateau médian, le fragment d’une statue monumentale en marbre gisait à la surface depuis des siècles. Celle-ci, si l’on suit la thèse de P. Thémélis, pourrait être identifiée comme la statue de culte que Damophon avait sculptée et offerte au sanctuaire d’Aphrodite de Kythnos57. Enfin, comme on l’a déjà signalé à plusieurs reprises, on remarque le changement de certaines pratiques dédicatoi-res entre les différentes périodes de fréquentation du sanctuaire, notamment la rareté de figurines en terre cuite à l’époque archaïque. Les changements parlent aussi en faveur d’un décroissement significatif de la richesse des offrandes après la période classique.

    Offrandes pour qui ?

    18Les offrandes archaïques et classiques du sanctuaire de Kythnos sont-elles en soi indicatives de la nature du culte et, mieux encore, de l’identité de la divinité ? En ce qui concerne la première question, nous avons vu qu’elles trahissent une divinité associée aux femmes (vases à parfum et de toilette, nombreux bijoux dont d’innombrables boucles d’oreille58), à la végétation (nature des certains bijoux et pendentifs) et à la fécondité, avec des qualités protectrices (nombreuses amulettes et bien souvent en relation avec des propriétés magiques). Peut-on différencier les offrandes faites à la divinité féminine au sanctuaire de Kythnos de celles qui pourraient être offertes à une divinité masculine ? La réponse semble à première vue décourageante : quatre lamelles en or provenant d’un coffret ( ?) décorées d’auriges portant un casque59 et quelques scènes des vases attiques, comme par exemple les scènes sur une kylix du peintre de Tarente (cavaliers — symposion60) ou le couronnement d’un aurige par une Niké ailée sur un dinos athénien à figures rouges du peintre d’Hyphaestos (Fig. 15), sont parmi les rares vases qui se prêtent mieux à l’aristocratie et au mode de vie des hommes qu’à celui des femmes.

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    Fig. 15

    19Si nous ne possédions pas la mention probable, — mais incertaine, — du nom d’Apollon sur le dinos à figures rouges provenant du dépôt61, ainsi que d’autres indices comme le double temple, les deux bases en argile dans l’adyton et les deux autels, nous serions presque assuré qu’il s’agit du sanctuaire d’une seule divinité, féminine en l’occurrence. On notera en passant qu’Apollon et Artémis, surtout en Attique, étaient souvent associés dans des temples pourvus d’un « adyton »62. Si un culte à connotation chthonienne est à envisager63, il faut évoquer la présence sur l’île d’une inscription, aujourd’hui perdue, mentionnant Ἀρτέμιδι Ἑϰάται64. Par ailleurs, les astragales s’accordent bien avec Apollon et la présence d’un « adyton ». Un graffito archaïque sur la base d’une coupe avec les lettres AP (Fig. 16), trouvé aussi dans le dépôt, pourrait être considéré comme une mention du nom de la divinité féminine, bien qu’un nom propre du dédicant ne soit pas exclu. Un alabastre corinthien décoré d’une scène avec une potnia ailée portant des cygnes, approchée du côté gauche par un personnage féminin, est probablement à associer à un dédicant de sexe féminin (Fig. 17). L’originalité de la scène et le fait qu’il s’agit probablement du seul alabastre qui fut trouvé dans « l’adyton » suggèrent qu’il pourrait s’agir d’une commande spéciale destinée à être dédiée à la divinité65.

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    Fig. 16

    20Nous supposons donc, sans pouvoir l’affirmer, qu’Artémis et Apollon étaient les divinités titulaires du culte du sanctuaire de l’extrémité nord du plateau médian de la ville antique de Kythnos. Pourtant cette hypothèse, quoique provisoire, aurait été presque impossible à formuler en se fondant exclusivement sur l’étude des dédicaces. En effet, d’autres divinités ne peuvent être exclues pour le moment, comme Héra, Athéna ou Aphrodite ; cette dernière était certainement honorée dans l’un des sanctuaires urbains de Kythnos, mais déterminer lequel reste encore un problème ouvert66. La fouille des autres sanctuaires urbains et peri-urbains de la capitale de Kythnos pourrait aider à y répondre67.

    Offrandes par qui ? Le sexe, l’origine et le statut social des dédicants

    21Les offrandes découvertes étaient-elles fabriquées spécifiquement pour y être déposées dans un sanctuaire ou une partie avait-elle été utilisée avant d’être dédiée ? Ou étaient-elles achetées ? Qui étaient les donateurs dans ce sanctuaire urbain de Kythnos ? S’agit-il plutôt de Kythniens, et quelle proportion des offrandes pourrait être attribuée à des visiteurs ? Ces questions se posent dans le cas de tous les sanctuaires grecs, mais leur réponse est souvent impossible à établir. La présence de plusieurs objets de l’Orient Méditerranéen, et de régions lointaines en général, est notable (scarabées, dont quelques-uns égyptiens68, objets du Levant69, de Phrygie70, cristal de roche, coraux, œufs d’autruche71, verre72, ambre73, fibules italiques74...). De telles offrandes se rencontrent dans les autres sanctuaires cycladiques de la même époque75. En effet, il est assez difficile d’envisager qu’il s’agissait des Kythniens eux-mêmes qui voyageaient systématiquement dans des pays si lointains76. Une hypothèse communément acceptée pour de nombreux cas similaires est que ces biens étaient acquis sur des marchés d’autres régions de la mer Égée, par exemple à Rhodes, en Crète, à Corinthe, à Athènes, en Eubée77, mais cette enquête déborde largement les limites de notre étude. Alternativement, pourrait-il s’agir de voyageurs et de marins, parmi eux des Orientaux, qui faisaient escale à Kythnos ? Ces mêmes voyageurs auraient pu apporter des objets de l’Italie du Sud ou de la Sicile et d’autres objets « exotiques », comme les bijoux d’ambre qu’ils auraient pu acquérir en Italie. Cette hypothèse est assez séduisante surtout en sachant que l’île de Kythnos était riche en métaux et devait posséder un réseau d’échanges fondé sur leur exportation. Le rôle des Eubéens dans ce commerce lointain est bien connu et Kythnos, de même que les autres îles des Cyclades de l’Ouest auraient pu y contribuer d’une façon ou d’une autre ; il ne s’agit pas de supposer que Kythnos était associée aux « autres îles » mentionnées par Strabon78 et qui, outre Kéos, Ténos et Andros, ont été un moment sous le contrôle d’Érétrie. Mais, d’un autre côté, la mention conjointe de Kythniens et de Styréens à deux reprises79, dans le texte d’Hérodote80 et sur une inscription d’Éleusis, semble indiquer que l’ascendance dryope commune à l’Eubée du sud et à l’île de Kythnos les liait étroitement, même si ce point ne ressort pas du matériel céramique recueilli à Kythnos81.

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    Fig. 17

    22Que signifie par ailleurs la présence de sceaux et perles82 créto-mycéniens et autres « antiques » (par exemple en cristal de roche83) parmi les offrandes ? S’agit-il de vieux objets familiaux (entre autres des familles de prêtres selon Y. Sakellarakis84) ? Étaient-ils achetés dans des marchés en dehors de l’île ou faisaient-ils partie de mobilier funéraire ou autre qui fut recouvert sur l’île elle-même85 ? Il est vrai qu’Adonis Kyrou nous a informé que des fragments de statuettes en bronze qui, à première vue, semblent minoennes, faisaient partie d’un groupe monétaire provenant de Kythnos qui fut acquis par lui en 1976 et puis offert comme donation au Musée Numismatique d’Athènes. Ceci pourrait indiquer qu’il y avait une communauté minoenne sur l’île et que de tels objets étaient encore accessibles au début du premier millénaire, ou même faisaient partie des « antiques » en possession de familles locales.

    23La définition du statut des donateurs est aussi un sujet qui mérite d’être abordé. Le matériel recueilli est d’une richesse exceptionnelle pour un sanctuaire d’une île cycladique qui n’était pas renommée pour sa prospérité économique86. Pourtant, Kythnos, comme l’avait soutenu P. Brun, bien avant que les trouvailles spectaculaires du sanctuaire urbain ne soient mises au jour, devait jouir d’une certaine richesse87. Les inscriptions d’Éleusis, qui mentionnent des revenus du sanctuaire provenant de Kythnos (supra n. 79), et l’intérêt même d’Athènes pour Kythnos en des périodes économiquement difficiles, comme le conclut Ch. Mitsopoulou88, démontrent la même chose. Kythnos était une île riche en gisements métallifères depuis le IIIe millénaire89 et puisait sans aucun doute une partie de son aisance dans leur exploitation. Nous savons avec certitude que des gisements de bronze, de fer et de plomb sont présents sur l’île90, et on se demande s’il n’y avait pas également des gisements argentifères. Cette dernière remarque se fonde, entre autres, sur la présence de nombreuses offrandes en argent au sanctuaire nord du plateau médian91, mais l’hypothèse demande à être confirmée, d’une part, par des recherches qui aboutiront à la découverte de la présence de tels gisements et, d’autre part, par des analyses des consistances des objets métalliques, afin de discuter de leur provenance, qui selon l’étude stylistique, semble variée92. Il reste que la richesse des bijoux en métaux précieux du sanctuaire de Kythnos, notamment en or, n’a pas beaucoup de parallèles93. À ce stade, on peut rappeler par contraste la présence de nombreux coquillages, qui représenteraient des dons modestes aux divinités94.

    Essai d’approche comparative des offrandes des sanctuaires urbains de Kythnos

    24Les nombreuses offrandes fragmentaires du sanctuaire de l’acropole de Kythnos, consacré à Déméter, connues par la prospection de surface intensive des années 1990 ont été étudiées récemment par Ch. Mitsopoulou95. Le matériel des deux sanctuaires est globalement contemporain, puisqu’il s’échelonne entre le début de l’époque archaïque jusqu’au début de la période romaine. Les figurines en terre cuite sont très fréquentes96. Elles sont surtout féminines, debout, datées des époques classique et hellénistique. Une grande partie représente des hydriaphoroi. Le deuxième grand groupe figure des enfants, en majorité des garçons vêtus. Des porcelets y sont également présents97. Les lampes archaïques à deux becs, les lampes classiques et hellénistiques, et les lustres à becs multiples sont fort communs aussi, de même que les hydries et hydries miniatures98. La présence de vases « éleusiniens », dits kernoi, est naturellement une question qui doit être considérée à part99. Le rôle de ces vases éleusiniens dans ce sanctuaire doit être interprété avec prudence, jusqu’à l’investigation du site. La lecture la plus prudente serait, selon Ch. Mitsopoulou, que ces vases n’étaient pas utilisés pour le culte local, mais probablement déposés au sanctuaire comme offrandes à la divinité par des Kythniens qui furent initiés aux Mystères d’Éleusis100. Par contre, les traces de feu préservées sur les nombreuses lampes et les lustres à becs multiples parle plutôt en faveur d’ustensiles de culte durant des rites nocturnes, bien que par la suite ils aient pu avoir être dédiés comme offrandes.

    25Ces catégories sont très typiques du sanctuaire de l’acropole, mais certaines se retrouvent occasionnellement dans les autres sanctuaires des plateaux médian et nord. Elles sont totalement absentes du matériel trouvé à l’intérieur de « l’adyton » du sanctuaire de l’extrémité nord du plateau médian. On les trouve pourtant dans les couches de destruction à l’extérieur du temple, toujours en petit nombre : figurines d’hydriaphoroi (voir aussi une qui provient du sanctuaire non fouillé du plateau nord101) et d’enfants, lustres à becs multiples (un provient aussi de la partie sud du plateau médian, non encore fouillé102), lampes. Ces dernières, dans la mesure où elles sont absentes du mobilier de « l’adyton », comme on l’a déjà dit plus haut (p. 290 sq.), font penser que certaines d’entre elles faisaient plutôt partie de la propriété du sanctuaire et ne constituaient pas des dédicaces. Une remarque similaire s’impose pour les pithoi et grands ustensiles à décor à reliefs présents dans le dépôt votif derrière le temple103. Si l’on imagine que le matériel de « l’adyton » fut récupéré et placé à l’intérieur dans un second temps, on a peut-être sélectionné seulement les « offrandes » et exclu les ustensiles nécessaires pour la pratique du culte.

    26D’autres catégories d’offrandes présentes dans le sanctuaire de l’acropole sont rares ou même absentes au sanctuaire de l’extrémité nord du plateau médian : on pourrait mentionner ici les figurines de femmes debout, les kernoi, les hydriai (ustensiles aussi) et les hydries miniatures. Le contraire s’observe aussi : certaines catégories communes au sanctuaire de l’extrémité nord du plateau médian sont plutôt rares au sanctuaire de l’acropole : figurines féminines assises, céramique d’ateliers cycladiques104 ou ioniens105, offrandes en métal et matériaux précieux. Nous sommes bien conscient que nous ne pouvons pas pousser plus loin ces remarques, puisque les autres sanctuaires de la ville de Kythnos n’ont pas été encore fouillés et il va de soi que la totalité des catégories de mobilier attestées nous échappe. Pour celui de l’Acropole, pourtant, ceci ne doit pas être une pure coïncidence car le matériel de surface est extrêmement abondant et provient de l’écroulement de la terrasse du sanctuaire dans la forte pente, contenant du matériel des époques archaïque, classique, et hellénistique. Mais il est préférable de rester prudent sur ce sujet, avant que des fouilles n’aient eu lieu.

    La fonction de « l’adyton »

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    Fig. 18

    27La signification exacte du matériel qui fut trouvé dans « l’adyton » du temple du sanctuaire de l’extrémité nord du plateau médian reste pour le moment énigmatique. De nombreuses questions se posent, mais elles ne peuvent pas être résolues avant la fin de l’étude du matériel et l’analyse des données de la fouille. Entre autres, on se demande pourquoi on n’a pas récupéré les offrandes précieuses après la destruction finale du temple. Le problème principal est de comprendre la logique selon laquelle fut rassemblé le matériel déposé dans « l’adyton », probablement au début de l’époque hellénistique106. Certaines offrandes étaient réparées déjà durant l’Antiquité. Parmi elles, une kylix du peintre de Tarente et un cratère classique à figures rouges107. Ces vases auraient été réparés, soit parce qu’ils furent endommagés durant leur transport à Kythnos, soit en raison de leur longue exposition dans le temple. Mais une fois encore on ne peut trancher. Et une fois encore, puisque le matériel de « l’adyton » y fut déposé au plus tôt au IIIe s. av. J.-C., a-t-on rassemblé seulement les offrandes plus ou moins intactes et exclu celles qui avaient souffert et étaient en mauvais état ? Il est vrai que la plupart des petits objets trouvés étaient intacts — ou presque intacts — mais ceci n’est pas encore établi pour tous les vases en argile, dont certains sont incomplets. Il est nécessaire de souligner que l’on relève quelques tessons - en très petit nombre et consistant souvent en de tout petits fragments - dans le matériel de « l’adyton » et non pas seulement dans celui du sékos (ce qui serait facilement compréhensible), mais aussi dans celui des régions périphériques, en dehors de « l’adyton ». Ceci est normal vu la manière violente dont le temple et sa terrasse furent détruits, probablement au cours d’un séisme, et compte tenu de la forte pente où la structure et une partie de son contenu se sont écroulés. Une partie du matériel contenu dans « l’adyton » s’est sans doute éparpillé dans le sékos, suite à l’effondrement des frêles murets médians entre les deux pièces, et en raison de l’absence vraisemblable de porte fermant l’accès dans la chambre arrière (voir plus bas). En tout cas, on ne peut pas imaginer que des tessons ou des vases très fragmentaires aient été déposés dans « l’adyton ». Si cela s’avérait être le cas, nous devrions admettre que le matériel rassemblé constitue un bothros qui avait été enfoui dans la partie arrière du temple et était inaccessible.

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    Fig. 19

    28Ces remarques nous amènent à la question suivante. Le matériel assemblé et déposé dans « l’adyton » était-il visible et facilement accessible ? Les données de la fouille semblent, à première vue, le confirmer : le seuil d’entrée de la chambre ne porte aucune trace de fermeture - au mieux pourrions-nous reconstituer ici un cloisonnement métallique ou un rideau ; les offrandes étaient entassées au-dessus du niveau du seuil ; la majorité des objets était intacte ; la manière dont la majorité des vases s’est effondrée semble indiquer une disposition ordonnée, surtout le long des murs (Fig. 18), d’autres peut-être suspendus au plafond108 ; la présence de clous en fer suggère la présence d’étagères en bois le long des murs109, et, enfin, l’impression qui ressort des données de la fouille est que certains vases ouverts et renversés semblaient avoir un contenu qui s’est éparpillé aux alentours (Fig. 19-20).

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    Fig. 20

    29Si « l’adyton » était donc rempli d’offrandes dans un certain ordre, comme nous l’avons supposé, peut-on imaginer la même chose pour le sékos ? Et, si oui, quels éléments distinguent la chambre arrière du reste du temple ? Le matériel semble être le même que celui issu de « l’adyton ». Le fait que le sékos ait été fouillé clandestinement et vidé de son contenu indique que celui-ci devait être probablement fort intéressant. Comme nous l’avons soutenu plus haut (p. 293), nous présumons qu’une grande partie du matériel qui fut trouvé en 2001 sur le toit de la grange des animaux avoisinante provient de cette pièce. La fleur de lotus en bronze (Fig. 8) appartenant soit à un sceptre, soit à une statue de culte aujourd’hui disparue, nous conduit à déduire qu’il y avait à l’intérieur du temple à l’époque hellénistique au moins, deux effigies de culte, comme à Samos (une θεός [l’ἄξοος σανίς de Kallimachos ?110] et une ὄπισθε θεός selon le catalogue du IVe s. av. J.-C.)111, une ancienne et une plus récente (cf. aussi les deux statues d’Apollon à Delphes, et à l’Héraion d’Argos qui au Ve s. contenait la statue de Polyclète et la vieille statue apportée de Tirynthe un peu avant112). En outre, suivant notre hypothèse d’un temple dédié conjointement à deux divinités, ne devraient-elles pas y être présentes toutes les deux ? Pourrait-on considérer qu’une deuxième masse en argile, plus petite et mal conservée, à côté et au sud de la base axiale de « l’adyton », serait la base pour une seconde effigie de culte de modestes dimensions certes, peut-être celle de la divinité masculine ? Le fait que cette base fût désaxée ne signifie pas nécessairement que la divinité masculine aurait été moins importante que la féminine, même si les offrandes pourraient nous conduire à une telle observation, éventuellement fausse. Il ne faut pas oublier que le temple avait au départ deux cellae jumelles. Par la suite, après une destruction par un tremblement de terre, la cella nord fut abandonnée et les deux divinités partagèrent le compartiment sud qui fut réparé et muni d’un « adyton ». Si la divinité qui avait déménagé était Apollon, il n’est pas impossible de penser que son effigie fut placée à coté de celle préexistante et axiale d’Artémis, et donc en position désaxée par rapport à l’axe longitudinal du temple. La concentration moins dense d’offrandes dans ce coin de « l’adyton » et la découverte dans cette zone sud de la kylix du Peintre de Tarente et tous les aryballes sont-elles des coïncidences ?

    Conclusions

    30Nous sommes conscient d’avoir posé des questions ambitieuses et de n’avoir offert que peu de réponses. Afin d’affronter des questions aussi complexes que celles que nous avons posées de façon sommaire ici, il faut prendre en considération différents témoignages : les sources écrites, philologiques, épigraphiques, numismatiques, et les monuments de toutes sortes. Il est très rare que l’on puisse identifier la (ou les) divinité(s) honorée(s) seulement à partir des trouvailles mobilières, qui sont d’ailleurs à un stade premier d’étude, sans l’apport de sources écrites bien spécifiques. Même pour le sanctuaire de l’acropole de Kythnos, l’identification de la divinité avec Déméter ne pourrait être assurée sans la présence des inscriptions d’Éleusis113, bien que le mobilier rituel et votif, comme les vases éleusiniens (dits kernoi), les lampes et les lustres multiples, les hydries, les figurines des hydriaphoroi, des enfants et des porcelets, aient semblé dès le départ conduire à la même conclusion114.

    31La grande similitude et la disparité des offrandes dans les sanctuaires grecs semble indiquer ceci : bien que certaines catégories de dédicaces aient été fortement associées à certaines divinités et à des cultes spécifiques, il était acceptable de les offrir à des divinités qui avaient des caractéristiques similaires. Ceci expliquerait pourquoi certaines offrandes bien distinctes de certains cultes circulaient dans le contexte kythnien et sont présentes dans les différents sanctuaires de la capitale antique, mais en quantités différentes. C’est surtout ce dernier paramètre quantitatif qui doit être pris en considération. En outre, il n’est pas impossible d’imaginer que certains des dédicants n’étaient pas entièrement accoutumés aux principes dédicatoires de chaque culte. La standardisation progressive et la production massive des offrandes dans l’Antiquité ne facilite guère ce genre d’enquête.

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    Notes de bas de page

    1 Mazarakis Ainian (2004) ; Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007).

    2 Pour ce genre de disposition des autels, voir Étienne (1991), p. 77 ; (1992), p. 304 (Artémi-sion et Héraion de Délos) ; Boardman (1967), p. 16-17, p. 7 fig. 6 (temple d’Athéna et Autel B à Emporio de Chios), et ailleurs (voir en général Bergquist (1967), p. 73-75 [Type 1b2]).

    3 On n’a pas encore déterminé si la chambre arrière du temple, qui était remplie d’offrandes, servait d’adyton ou de bothros.

    4 Pourtant, d’importantes lacunes dans les raccords du matériel céramique indiquent l’absence d’une partie du matériel original. Probablement une partie des dépôts reste-t-elle à localiser dans les alentours du téménos qui sera l’objet de la fouille qui va commencer en 2009.

    5 Pour des réflexions semblables, voir de Polignac (1995) et Baumbach (2004).

    6 Mazarakis Ainian (1995) ; Mazarakis Ainian, Mathaiou (1992-98) ; Mazarakis Ainian (1998a), p. 49-63 ; (1998b).

    7 Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007), p. 383, fig. 138β.

    8 Mitsopoulou (2005), p. 301 n. 25 ; Mitsopoulou (2009), avec références à des vases portant des inscriptions similaires.

    9 Mazarakis Ainian (1995), p. 161, fig. 13.1 ; Mitsopoulou (2005), p. 301, p. 355 fig. 20, n° 57.

    10 Hellénistiques : Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007), p. 351, fig. 35-36 ; à becs multiples : ibidem, p. 357-358, fig. 47-48 ;

    11 Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007), p. 350, fig. 32. Voir Rotroff (1997), p. 97- 107, et surtout n. 86, qui remarque que de tels kanthares se rencontrent souvent dans des pyrai jusqu’au milieu du iiie s. av. J.-C. Pour des sacrifices de fondation, voir Müller (1988) ; Wells (1988) ; Burkert (1992), p. 53-55 ; Polignac (1992), p. 117-119 ; Mazarakis Ainian (1997), p. 284. Spécialement pour les Cyclades, voir Lambrinoudakis (1992), p. 214 (Iria) ; Marangou (1985), p. 180-182, fig. 2 et pl. 90β et 91 ; id. (2002), p. 182-185 (Minoa) ; Gallet de Santerre, Tréheux (1947-48) (Artémision de Délos).

    12 Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007), p. 384, fig. 139. Des offrandes devaient être placées dans des paniers (ϰάλαθοι) ou des coffres en bois : voir Gebhard (1998), p. 109, n. 97,110.

    13 Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007), p. 323, p. 378 fig. 113.

    14 IG IV, 1588 ; Hérodote, V, 83-87 ; Pausanias, II, 30, 4. Welter (1936), p. 121, Jacobsthal (1956), p. 97-100, concernant les fibules qui décoraient les peploi dans l’opisthodome des temples de Mnia/Damia et d’Auxesia, à Égine. Folley (1988), p. 85, concernant Argos (contra Baumbach [2004], p. 92).

    15 Pratique bien connue, p. ex. à Brauron : Cleland (2005).

    16 Cf. p. ex. la statue de Phrasikleia du Musée National d’Athènes, n° 4889 (Kaltsas (2002) ; Stieber (1996)) ou les 14 fleurs de lotus en terre cuite du Persephoneion de Locres Épizephy- rienne (Guarducci [1981], fig. 4, tav. III ; Romeo [1994]). Pour un exemple de lotus en bronze voir Maab, Kilian-Dirlmeier (1998), p. 64, 95, n° 123, Abb. 17. Pour son utilisation comme couronnement de sceptre, voir ceux de Déméter ou d’Athéna aux reliefs du Musée d’Athènes EAM 126 et EAM 7862 respectivement (Kaltsas [2002]).

    17 Mazarakis Ainian (2005), p. 99-100 ; Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007), p. 325-326.

    18 Alroth (1989),passim.

    19 Pausanias, II, 17, 4 ; Alroth (1989), p. 34.

    20 Voir Blinkenberg (1931), p. 513-515, pl. 96, nos 2119-2125 ; Plassart (1928), p. 161, fig. 117, p. 162, fig. 118 ; Rubensohn (1962), Taf. 23 (T2-3) ; Payne (1940), pl. 114, n° 283 ; V. Misailidou, in Vokotopoulou, Despoini, Misailidou, Tiverios (1985), p. 163, nos 254- 255, p. 243, nos 394-395 ; Lonardou-Papantoniou (1999), pl. 17, n° 80 ; Stampolidis (2003), p. 388-389, nos 590-595. Pour un parallèle de Despotiko voir Kourayos (2004), 66, fig. 23 ; Kourayos, Burns (2004-05), p. 146, fig. 14.

    21 Miller-Ammerman (1990), p. 41 et n. 46, fig. 29, pour le type, et avec références bibliographiques. En général sur Cybèle, Naumann (1983), et surtout p. 269-274.

    22 Pour la relation de la phiale avec des divinités féminines, voir Himmelmann-Wildshutz 1959, p. 31 (Baumbach [2004], p. 122).

    23 Cf Brize (1997), p. 133, fig. 18-19. Heraion d’Argos : Waldstein (1905), 267 sq., pls. 99- 101 ; Olympie : Furtwängler (1890), Taf. LXII, n° 1002 ; Philia : Kilian-Dirlmeier (2002), p. 167-168 ; Samos : Moustaka (1994) ; Tégée : Voyatzis (1990), p. 198-200 ; M. Voyatzis, in Østby et al. (1994), p. 123, fig. 79. Voir aussi Maab (1984), p. 277-278, Abb. 11 (Aphaia). En général, voir Snodgrass 1964, p. 41 ; Baumbach (2004), p. 68, 166.

    24 Cf. par ex. Drougou, Kallini (2002), 668, fig. 1. Les saurotères étaient en principe en bronze : Snodgrass (1964), p. 133 ; Anderson (1991), p. 24 ; Stainchauer (2000), p. 60 ; Kilian-Dirlmeier (2002), p. 114, Taf. 111, nos 1771-1776 ; et plus rarement en fer : Baitinger (2000), p. 219 sq., Taf. 57-58.

    25 Sur les fortifications de Kythnos voir Mazarakis Ainian (1993) ; Louyot, Mazarakis Ainian (2005).

    26 Pour des parallèles, voir Dawkins (1929), pl. CCIII, n° 10 ; Payne (1940), 185, pl. 84, nos 6-7 ; Despoini, in Vokotopoulou, Despoini, Misailidou, Tiverios (1985), 266, nos 430-433 ; Stampolidis (1994), p. 120-121 ; Despoini (1996), fig. 19 ; Kokkou-Vyridi (1999), pl. 60, n° Β254α-β, Β255-Β257.

    27 Cleland (2005), p. 91 sq.

    28 Alexander (1965). Elles sont rares dans les Cyclades : Simantoni-Bournia (2001-02), p. 143-144 ; Kourayos (2004), p. 71, fig. 29 ; Kourayos, Burns (2004-05), p. 150, fig. 20 ; Rubensohn (1962), Taf. 11b-c, 13 :2-4 ; Brock (1949), pl. 11, nos 9-12 ; Papadopoulou (2002), p. 10, fig. 13. Elles sont nettement plus nombreuses ailleurs : p. ex. Hogarth (1908), pl. XXXII, nos 1-12 ; Muss (2000), p. 150, fg. 68 ; Boardman (1967), pl. 86 ; Blinkenberg (1931), p. 90-91, pl. 9, nos 133-134 ; Margreiter 1988, Taf. 6, n° 107 ; Dawkins 1929, pl. LXXXII s, CXXXIII d ; Waldstein (1905), pl. CXL, nos 32-33 ; M. Voyatzis, in E. Østby et al. (1994), p. 120, fig. 58 ; Kokkou-Vyridi (1999), pl. 60, n° Β250 ; Dunbabin (1962), p. 436, pl. 183-185. Voir aussi Stampolidis (2003), p. 544-546, nos 1074-76, 1078-79, 1081, ainsi que Vokotopoulou (1986), p. 310-311. Certaines sont du type avec 4 oiseaux aux extrémités : cf. Stampolidis (2003), 546, n° 1082 (provenant du sanctuaire de Perséphone à Locres).

    29 Baumbach (2004), p. 44-45.

    30 Voir par ex. Plassart (1928), p. 181, fig. 150, p. 181, fg. 152 ; Ducat (1928), pl. XXXVI, n° 524a-b, pl. XXXVIA-D ; Papadopoulou-Kanellopoulou (1989), p. 98, n° 99 ; Vokoto-poulou, Despoini, Misailidou, Tiverios (1985), p. 54, n° 75, p. 56, n° 76, p. 73, n° 104, p. 254, n° 412, avec la bibliographie concernant la terminologie incertaine de ce type de vase, notamment Scheibler (1964) et (1968).

    31 Baumbach (2004), p. 39.

    32 Le lotus symbolise la fertilité en Egypte : Baumbach (2004), p. 18 ; RE XIII (1927), 1522 (A. Steier).

    33 Despoini (1996), fg. 111, 118 ; Stampolidis (2003), p. 566, n° 1137 ; Kourayos (2004), p. 74, fig. 37 et Kourayos, Burns (2004-05), p. 153, % 27 (Despotiko). Pour la grenade en général, voir Muthmann 1982 ; Byrne (1993). Voir aussi Immerwahr (1989) ; O’Brien (1993), p. 63-66 ; Ward (2003).

    34 Baumbach (2004), p. 67, 164, avec références.

    35 Baumbach (2004), p. 19.

    36 Baumbach (2004), 117. Hymne homérique à Déméter, 412.

    37 Sur leur fonction prophylactique voir Baumbach (2004), p. 26-27. Pour la signification de ces matières, voir Sakellarakis, Sakellaraki (1997), p. 613-614.

    38 Plutarque, De Iside et Osiride, 65.

    39 Une tête avec un sceau d’un sphinx à l’arrière : cf. Lefkandi : Popham, Lemos (1996), pls. 135 & 142d, Sub-Protogéométrique, Zagora : Cambitoglou et al. (1988), p. 235, pl. 291-292 : XXVe Dynastie, Délion de Paros : Rubensohn (1962), Taf. 13 :8 ; Stampolidis (2003), p. 577, n° 1162, Lindos : Blinkenberg (1931), p. 100-101, pl. 10, n° 203, Perachora : Dunbabin (1962), pl. 192, D501. Voir aussi Reyes (2001), p. 34-40, p. 208-212.

    40 Dont une amygdaloïde en carnéole avec la représentation d’un bateau : Betts (1973), p. 325-338, fig. 10 ; Wedde (2000). Voir infra, p. 304.

    41 Des XXIIe et XVIe Dynasties : Mazarakis Ainian (2007), p. 321, n. 68-70.

    42 On les trouve habituellement dans les sanctuaires péloponnésiens. Par ex. Perachora, Prosymna, Tégée, Épidaure [Apollon Maléatas], Sparte [sanctuaire d’Artémis Orthia]. Voir Dunbabin (1962), pl. 175-182 (A23-112) ; Waldstein (1905), p. 351, nos 4-5, pls. CXXXIX, 1- 27 ; Lambrinoudakis (1982), p. 54, fig. 11 ; Dawkins (1905-06), p. 320, fig. 2 ; Dawkins (1929), pls. CXL-CXLVII ; Boardman (1970), p. 114-117 ; Voyatzis (1990), pl. 186. Voir en général Foley (1988), p. 118-119 ; Boardman (1963), p. 145-148, pl. XVIII-XIX.

    43 Pour des parallèles, voir les Héraia d’Argos et de Pérachora : Dunbabin (1962), pl. 174, A11-22 ; le sanctuaire d’Artémis Orthia à Sparte : Dawkins (1905-06), fig. 2 ; Dawkins (1929), pls. CXLIX-CLX ; le sanctuaire d’Aléa a Tégée : Voyatzis (1990), pl. 186 ; Voyatzis (2002), 162, fig. 9 ; d’Apollon à Rakita : Petropoulos 1987-88, pl. ΙΔ, fig. 24β ; Gadolou (2008), p. 211, fig. 165, n° 142 ; Siphnos : Brock (1949), pl. 10 n° 14 ; Papadopoulou (2002), p. 10, fig. 12 ; le Délion de Paros : Stampolidis (2003), p. 577, n° 1164 ; l’Artémision d’Éphèse : Hogarth (1908), pl. XXVI, nos 1b, 5a-b. Voir aussi Boardman (1963), p. 150-151, pl. XXc-e.

    44 Dunbabin (1962), p. 410-411 ; Baumbach (2004), p. 25.

    45 Cf. « obélisques » : Stampolidis (2003), p. 521, n° 1017, p. 558, n° 1107 (Tsikalario de Naxos) ; Cintas (1966), p. 112, pl. 69f-g. En forme de vases : Vokotopoulou, Despoini, Misailidou, Tiverios (1985), p. 191, n° 319. Il existe aussi des perles rondes ou quadrangulaires qui proviennent de colliers [Dunbabin (1962), p. 519, pl. 194 (F34) ; Stampolidis, Karetsou (1998), p. 263, n° 326 ; Stampolidis (2003), p. 556, n° 1100 (Salamine de Chypre, période Cypro- Géométrique I), p. 559, n° 1110 (Lefkandi, première moitié du IXe s. av. J.-C.] ou de forme lentoïde [Hogarth (1908), pl. XLVI, nos 1-14 ; Plantzos (1997), surtout p. 454, fig. 4, expliqués comme des boucles d’oreilles].

    46 En général sur le corail dans le monde antique, voir Morel, Rondi-Costanzo, Ugolini (eds) (2000) ; Hermary (2000). On en trouve comme offrandes aux sanctuaires de Déméter et Korê à Corinthe, Tocra, Eleusis (Kokkou-Vyridi (1999), pl. 61, n° Β279), de Poséidon à Isthmia, les Héraia de Pérachora, Argos, Délos, Samos, Foce del Sele : Payne (1940), p. 77 ; Dunbabin (1962), p. 525-527, pl. 195 (J1-16) ; Kyrieleis (1988), p. 218, fig. 6 ; Baumbach (2004), p. 26-27, 84-85, 138, 157-158 ; d’Athéna à Lindos : Blinkenberg (1931) et probablement Kameiros, l’Artemision d’Éphèse, Mégare Hyblaea, Vélia, et l’Aphrodision à Gravisca.

    47 HN XXXII, 24.

    48 Le matériel est en cours d’étude par A. Theodoropoulou. Pour la présence de mollusques dans des contextes religieux, notamment des Cypraea, voir Huber (2003), p. 87, 125, n° 158.

    49 Un pendentif en argent a la forme d’un astragale. Cf. aussi Sakellarakis (1988), p. 188, fig. 25-28. Pour les astragales en général, voir RE Suppl. IV, cols. 51-56, s.v. « Astragalomanteia » ; Gilmour (1997). Selon Pausanias (VI, 24, 7), des astragales sont à associer au culte d’Aphrodite.

    50 1, 159, 3 et VII, 140,3.

    51 Theaietos 162a.

    52 Amandry 1984, p. 377 sq.

    53 Iria : Simandoni-Bournia (2001-2002) ; Delion : Rubensohn (1962) ; Despotiko : Kourayos (2004) ; Kourayos, Burns (2004-05).

    54 Pourtant, du dépôt provient une figurine de porcelet semblable à celles, plus nombreuses, qui proviennent du sanctuaire de Déméter sur l’Acropole avoisinante. Sur ces dernières, voir Mitsopoulou (2005), p. 358, fig. 23, n° 1.

    55 Kyrou, Artemis (1998a), (1998b).

    56 Sheedy, Papageorgiadou (1998).

    57 Themelis (1998). Contra Damaskos (1999), p.70-71.

    58 Ces dernières sont surtout du type Ω : Higgins (1980), pls. 18a-c, 24c, 25e ; Hogarth (1908), pl. XVIII, nos 34, 36, 38, 41 ; Blinkenberg (1931), p. 119, pl. 12, n° 275 ; Boardman (1967), 222, fig. p. 144, pl. 91 ; Kilian (1975), Taf. 70.2-10.

    59 Mazarakis Ainian (2007), fig. 135 p. 383.

    60 Cf. Hanover 1959.1. Beazley (1971), 24.32bis ; Brijder (1983), pl. 29a ; CVA Hanover 1, p. 36-38, pl. 25.5-6, 29.1-2.

    61 [— — — Ἀπόλ]λω[νι ἀνέθη]ϰεν.

    62 Temples d’Artémis aux sanctuaires de Brauron, Loutsa (Tauropolos) et Aulis, ou d’Apollon à Zoster. Voir aussi les temples de Dionysos à Ikaria et à Iria (Naxos). En général, voir Hollinshead (1999) et, pour Naxos, Lambrinoudakis, Gruben (1985-87) ; (1987) ; Lambrinoudakis (1991).

    63 Sur cette question Travlos (1976) ; Kahil (1977), p. 96. Voir en général Hollinshead (1999), p. 198 et Thalmann (1980), p. 171-175.

    64 J.-B.-G. d’Ansse de Villoison, De l’Hellade à la Grèce. Voyage en Grèce et au Levant (1784- 1786), éd. par É. Famerie, Hildesheim, New York, 2006, p. 144.

    65 Panagou (2008), p. 190-191, n° 3. Daté à la phase transitoire entre le proto-Corinthien et Corinthien. Pour le type, voir Anderson (1958-59), p. 144, n° 80, pl. 23, 80 ; Benson (1995).

    66 Pour le culte d’Aphrodite à Kythnos, voir Mazarakis Ainian (1995), p. 183-187, Mazarakis Ainian (1998b), p. 372-373 et Themelis (1998). Pour un important sanctuaire archaïque dédié à Aphrodite, voir Sigalas (2000) ; Hölbl (2006).

    67 Pour les autres sanctuaires et cultes de Kythnos, voir Mazarakis Ainian (1995), p. 154- 188 ; (1998b), p. 370-373 ; (2005), p. 100-101 ; Mitsopoulou (2007), p. 89-358.

    68 Mazarakis Ainian (2007), p. 321.

    69 Notamment des pendentifs phéniciens de têtes barbues du Vle-ive s. av. J.-C. : cf. Haevernick (1977) ; Tatton-Brown (1981), p. 143-155 ; Tatton-Brown (1985) ; Seefried (1982) ; Moscati (2001), p. 296, 542-546 ; Markoe (2000), p. 157-158, pl. IX.

    70 Furtwängler (1890), Taf. XXII, nos 373-377 ; Blinkenberg (1926), 204-230 Muscarella (1967) ; Sapouna-Sakellarakis (1978), p. 126-128, nos 1632-1677 ; Jantzen (1962) ; Buchner, Ridgway et al. (1993), tav. 130 nos 7-8 ; Stampolidis (2003), p. 565, nos 1133-34. Selon Jantzen, ces fibules auraient pu arriver en Égée non comme importations directes mais faisant partie de vêtements.

    71 Astruc (1957) ; Stampolidis, Karetsou (1998), p. 218, n° 249 ; Moscati (2001), p. 508- 523 ; Stampolidis (2003), p. 500-503, nos 945-951 ; Kourayos (2004), p. 70, fig. 28 (Despotiko, Aphrodision et sanctuaire de Sellada à Théra, Héraion de Samos, etc.).

    72 Par ex. voir Hogarth (1908), pl. XLV ; Dunbabin (1962), p. 519-520, pl. 194 (G6-24). Pour celles de forme triangulaire, datées d’habitude entre le IXe et le VIIe s. av. J.-C. voir : Hogarth (1908), pl. XLV, nos 7-9, 12-14, 18 ; Blinkenberg (1931), p. 94, pl. 10, n° 151 ; Rubensohn (1962), Taf. 10h ; Stampolidis (2003), p. 524, n° 1026, p. 526, n° 1030. Certaines parmi elles sont en pierre comme Dunbabin (1962), p. 518, pl. 194 (F29-F31).

    73 Hogarth (1908), 213 sq, pl. XLVII-XLVIII ; Dunbabin (1962), p. 520-525, pl. 195 (H4- 40) ; Sakellarakis (1988), p. 185, figs. 21-22 ; Stampolidis (2003), p. 558, n° 1106, p. 559, nos 1109, 1111-12, p. 560, no 1113. En général voir Magie d’ambra. Amuleti egioielli della Basilicata antica, Potenza, 2 dicembre 2005 — 15 marzp 2006, Potenza, 2005.

    74 Dunbabin (1962), pl. 187 (A239-264) ; Kilian (1975), Taf. 96.3-4 ; Buchner, Ridgway et al. (1993), tav. 173 nos 2-3, 183 n° 28, 184 nos 2 & 6 ; Stampolidis (2003), p. 566-567, nos 1138, 1141-42.

    75 Kastro (Siphnos) : Brock (1949) ; Délion de Paros : Rubensohn (1962) ; Koukounaries : Schilardi (1996) ; Despotiko : Koutayos (2004) ; Kourayos, Burns (2004-05) ; Naxos : Simandoni-Bournia (2001-02) ; Minoa d’Amorgos : Marangou (2002), p. 254-261, pour ne citer que quelques exemples.

    76 Voir toutefois Hérodote, VII, 90, 7 et surtout Diodore de Sicile, IV, 37, 2, concernant les Dryopes et Chypre — les Kythniens se sont donc établis dans des régions lointaines.

    77 Notamment Érétrie : Hölbl (2006).

    78 X, 1, 10.

    79 Mitsopoulou (2007), p. 142-146, et surtout p. 174-181. D’abord, dans le texte d’Hérodote (VII, 90, 7). Puis, elle remarque que Kythnos et Styra apparaissent ensemble aussi dans le dernier quart du ve siècle, dans les comptes éleusiniens IG I3, 392, l. 9-11 et IG I3, 394b, l. 7-10 (= Clinton [2005], nos X-X). Les deux cités versent des sommes au sanctuaire éleusinien.

    80 VII 90, 7.

    81 Mitsopoulou (2007), p. 142-146, et surtout p. 174-181.

    82 Notamment certaines en forme de melon, en verre blanc jaune : Coldstream (1973), p. 115 n° 2, pl. 70b ; Boardman (1967), p. 239, nos 549, 550.

    83 Cf. en général Marinatos (1931). Plus précisément : « obélisques » de Ay. Onoufrios de Phaisos voir Evans (1895), p. 105-136, spécialement p. 110, fig. 90 ; de Pérati : Iakovidis (1969), pl. 60 (Λ209) ; et dernièrement de Zominthos [Το Βήμα, 16/11/08 (M. Thermou)] ; quadrangulaires élongés comme ceux de Mochlos, Seager (1912), p. 78-79 (XXII.a).

    84 Sakellarakis (1976), p. 307-308.

    85 Sur ces questions, voir Sakellarakis (1976), spécialement p. 307-308 ; Crielaard (1998), 190 ; Whitley (2002), p. 226 ; Baumbach (2004), p. 26.

    86 En général sur la question de la pauvreté de certaines îles, voir Brun (1993).

    87 Brun (1998). Pour les sources écrites voir Mazarakis Ainian (1998a), p. 52.

    88 Mitsopoulou (2007), p. 165 sq., p. 181 et 1136. De façon plus détaillée, Mitsopoulou (2009).

    89 Pour l’importance de la métallurgie à Kythnos, voir Stos-Gale (1998) ; Hadjianastasiou, Macgillivray (1986) ; Mazarakis Ainian (1998a), p. 50, avec références bibliographiques aux nn. 11-13.

    90 Supra n. 84.

    91 Étudiées par Koukoulidou (2007).

    92 Ibidem, p. 63-64, qui, à juste titre, ne prend pas parti sur cette question.

    93 L’Artémision d’Éphèse en est un : Bammer 1988 ; Bammer (1998).

    94 Certains étaient munis d’une perforation et un conservait un fil en argent. Ceux-ci pourraient appartenir à des colliers : cf. un parallèle d’Archanes (Sakellarakis, Sakellaraki [1997], fig. 643).

    95 Mitsopoulou (2005), p. 310-335 ; (2007). Voir aussi Mazarakis Ainian (1995), p. 154- 187.

    96 Mitsopoulou (2005), p. 310-312.

    97 Mitsopoulou (2005), p. 358, fig. 23, n° 1. D’habitude, ils étaient sacrifiés à des déesses associées à l’agriculture, à la végétation. On ne les trouve pas seulement dans les sanctuaires de Déméter (p. ex. Héra à Tirynthe, Athéna à Lindos. Cf. aussi Héra à Olympie selon Pausanias, V, 16, 8.).

    98 Mitsopoulou (2005), p. 313-324.

    99 Mitsopoulou (2005), p. 325-311 ; (2007), p. 621-625. Discussion dans Mitsopoulou (2009).

    100 Mitsopoulou (2007), p. 155-159. (2009). Pour une autre interprétation, voir l’article de K. Clinton, dans ce volume.

    101 Mazarakis Ainian (1995), p. 188, pl. 88α, à gauche.

    102 Mazarakis Ainian (1995), p. 182-183, fig. 33 :4.

    103 Plusieurs d’entre eux sont décorés de scènes mythologiques.

    104 Concernant quelques parallèles de vases « méliens » trouvés dans le sanctuaire de l’extrémité nord du plateau médian : Plassart (1928), p. 170 fig. 132-133. Pour un vase de forme similaire, voir Ducat 1928, pl. XVIIIc, no 113. Pour la décoration voir ibidem, pls. II-IV et Rubensohn (1962), Taf. 19.

    105 Quelques parallèles des vases trouvés : Cook, Dupont (1998), 26-28 ; Stampolidis (2003), p. 304-305, nos 300-307 ("bird"). Stampolidis (2003), p. 306-307, nos 308-312 (kalyx de Chios).

    106 Le matériel de « l’adyton » est en cours d’étude, mais il semble que le mobilier soit daté en majorité entre le viie et le ive s. av. J.-C.

    107 Il est à noter que des kylikes de type de Siennes du Peintre de Tarente portent souvent des traces de réparation : voir Brijder (1983), nos 140. 143, 181, 193, 195, 208 ; Brijder (1991), p. 481, Add. N° 20. Selon Johnston (1979) les vases auraient pu souvent être brisés durant leur transport. Il n’est pas à exclure que la kylix de Kythnos a été endommagée durant le tremblement de terre et fut réparée pour être déposée dans « l’adyton » après la réparation du temple.

    108 Cf. Pausanias, II, 10, 30 concernant le temple d’Asclépios à Sikyon.

    109 Concernant la position des offrandes dans les temples, voir Rouse (1902), p. 342-347 ; van Straten (1992), p. 248, 250 sq. ; Alroth (1988), p. 196, 201, n. 9 ; Gebhard (1998), p. 109- 110. Cf. le Parthenon : Harris (1995), p. 1-3, fig. 1. Voir aussi IG IV, 1588 et Jacobsthal (1956), p. 97-100 sur la position des épingles en fer au dessus l’entrée menant à l’opisthodome des temples de Mnia/Damia et Auxesia à Égine.

    110 Callimaque chez Eusèbe, Praep. Evang. III, 8, 1 ; Diegesis, IV, 22-29.

    111 Ohly (1953), p. 34-37, 46-49, Anh. 7 ; Kardara (1960), p. 343-358, surtout p. 350-358 ; Romano 1980, p. 250-271 ; Alroth (1989), p. 21.

    112 Pausanias, II, 17, 4-5.

    113 IG I3, 386-387 ; IG I3, 392 et IG I3, 394. Mitsopoulou (2005), p. 331-334, avec la biblio- graphie antérieure. Prochainement, Mitsopoulou (2009).

    114 Mitsopoulou (1995) ; (2007) ; (2009).

    Notes de fin

    1 J’aimerais remercier vivement Clarisse Prêtre et Stéphanie Huysecom-Haxhi pour leur généreuse hospitalité à Lille, de même que Christina Mitsopoulou pour avoir lu et commenté mon texte.

    Auteur

    Alexandre Mazarakis Ainian

    Université de Thessalie
    Département d’Archéologie, d’Histoire et d’Anthropologie sociale
    GR — 382 21 Volos
    Courriel : amaza@uth.gr

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    Table des matières

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    1 Mazarakis Ainian (2004) ; Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007).

    2 Pour ce genre de disposition des autels, voir Étienne (1991), p. 77 ; (1992), p. 304 (Artémi-sion et Héraion de Délos) ; Boardman (1967), p. 16-17, p. 7 fig. 6 (temple d’Athéna et Autel B à Emporio de Chios), et ailleurs (voir en général Bergquist (1967), p. 73-75 [Type 1b2]).

    3 On n’a pas encore déterminé si la chambre arrière du temple, qui était remplie d’offrandes, servait d’adyton ou de bothros.

    4 Pourtant, d’importantes lacunes dans les raccords du matériel céramique indiquent l’absence d’une partie du matériel original. Probablement une partie des dépôts reste-t-elle à localiser dans les alentours du téménos qui sera l’objet de la fouille qui va commencer en 2009.

    5 Pour des réflexions semblables, voir de Polignac (1995) et Baumbach (2004).

    6 Mazarakis Ainian (1995) ; Mazarakis Ainian, Mathaiou (1992-98) ; Mazarakis Ainian (1998a), p. 49-63 ; (1998b).

    7 Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007), p. 383, fig. 138β.

    8 Mitsopoulou (2005), p. 301 n. 25 ; Mitsopoulou (2009), avec références à des vases portant des inscriptions similaires.

    9 Mazarakis Ainian (1995), p. 161, fig. 13.1 ; Mitsopoulou (2005), p. 301, p. 355 fig. 20, n° 57.

    10 Hellénistiques : Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007), p. 351, fig. 35-36 ; à becs multiples : ibidem, p. 357-358, fig. 47-48 ;

    11 Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007), p. 350, fig. 32. Voir Rotroff (1997), p. 97- 107, et surtout n. 86, qui remarque que de tels kanthares se rencontrent souvent dans des pyrai jusqu’au milieu du iiie s. av. J.-C. Pour des sacrifices de fondation, voir Müller (1988) ; Wells (1988) ; Burkert (1992), p. 53-55 ; Polignac (1992), p. 117-119 ; Mazarakis Ainian (1997), p. 284. Spécialement pour les Cyclades, voir Lambrinoudakis (1992), p. 214 (Iria) ; Marangou (1985), p. 180-182, fig. 2 et pl. 90β et 91 ; id. (2002), p. 182-185 (Minoa) ; Gallet de Santerre, Tréheux (1947-48) (Artémision de Délos).

    12 Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007), p. 384, fig. 139. Des offrandes devaient être placées dans des paniers (ϰάλαθοι) ou des coffres en bois : voir Gebhard (1998), p. 109, n. 97,110.

    13 Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007), p. 323, p. 378 fig. 113.

    14 IG IV, 1588 ; Hérodote, V, 83-87 ; Pausanias, II, 30, 4. Welter (1936), p. 121, Jacobsthal (1956), p. 97-100, concernant les fibules qui décoraient les peploi dans l’opisthodome des temples de Mnia/Damia et d’Auxesia, à Égine. Folley (1988), p. 85, concernant Argos (contra Baumbach [2004], p. 92).

    15 Pratique bien connue, p. ex. à Brauron : Cleland (2005).

    16 Cf. p. ex. la statue de Phrasikleia du Musée National d’Athènes, n° 4889 (Kaltsas (2002) ; Stieber (1996)) ou les 14 fleurs de lotus en terre cuite du Persephoneion de Locres Épizephy- rienne (Guarducci [1981], fig. 4, tav. III ; Romeo [1994]). Pour un exemple de lotus en bronze voir Maab, Kilian-Dirlmeier (1998), p. 64, 95, n° 123, Abb. 17. Pour son utilisation comme couronnement de sceptre, voir ceux de Déméter ou d’Athéna aux reliefs du Musée d’Athènes EAM 126 et EAM 7862 respectivement (Kaltsas [2002]).

    17 Mazarakis Ainian (2005), p. 99-100 ; Mazarakis Ainian, Mitsopoulou (2007), p. 325-326.

    18 Alroth (1989),passim.

    19 Pausanias, II, 17, 4 ; Alroth (1989), p. 34.

    20 Voir Blinkenberg (1931), p. 513-515, pl. 96, nos 2119-2125 ; Plassart (1928), p. 161, fig. 117, p. 162, fig. 118 ; Rubensohn (1962), Taf. 23 (T2-3) ; Payne (1940), pl. 114, n° 283 ; V. Misailidou, in Vokotopoulou, Despoini, Misailidou, Tiverios (1985), p. 163, nos 254- 255, p. 243, nos 394-395 ; Lonardou-Papantoniou (1999), pl. 17, n° 80 ; Stampolidis (2003), p. 388-389, nos 590-595. Pour un parallèle de Despotiko voir Kourayos (2004), 66, fig. 23 ; Kourayos, Burns (2004-05), p. 146, fig. 14.

    21 Miller-Ammerman (1990), p. 41 et n. 46, fig. 29, pour le type, et avec références bibliographiques. En général sur Cybèle, Naumann (1983), et surtout p. 269-274.

    22 Pour la relation de la phiale avec des divinités féminines, voir Himmelmann-Wildshutz 1959, p. 31 (Baumbach [2004], p. 122).

    23 Cf Brize (1997), p. 133, fig. 18-19. Heraion d’Argos : Waldstein (1905), 267 sq., pls. 99- 101 ; Olympie : Furtwängler (1890), Taf. LXII, n° 1002 ; Philia : Kilian-Dirlmeier (2002), p. 167-168 ; Samos : Moustaka (1994) ; Tégée : Voyatzis (1990), p. 198-200 ; M. Voyatzis, in Østby et al. (1994), p. 123, fig. 79. Voir aussi Maab (1984), p. 277-278, Abb. 11 (Aphaia). En général, voir Snodgrass 1964, p. 41 ; Baumbach (2004), p. 68, 166.

    24 Cf. par ex. Drougou, Kallini (2002), 668, fig. 1. Les saurotères étaient en principe en bronze : Snodgrass (1964), p. 133 ; Anderson (1991), p. 24 ; Stainchauer (2000), p. 60 ; Kilian-Dirlmeier (2002), p. 114, Taf. 111, nos 1771-1776 ; et plus rarement en fer : Baitinger (2000), p. 219 sq., Taf. 57-58.

    25 Sur les fortifications de Kythnos voir Mazarakis Ainian (1993) ; Louyot, Mazarakis Ainian (2005).

    26 Pour des parallèles, voir Dawkins (1929), pl. CCIII, n° 10 ; Payne (1940), 185, pl. 84, nos 6-7 ; Despoini, in Vokotopoulou, Despoini, Misailidou, Tiverios (1985), 266, nos 430-433 ; Stampolidis (1994), p. 120-121 ; Despoini (1996), fig. 19 ; Kokkou-Vyridi (1999), pl. 60, n° Β254α-β, Β255-Β257.

    27 Cleland (2005), p. 91 sq.

    28 Alexander (1965). Elles sont rares dans les Cyclades : Simantoni-Bournia (2001-02), p. 143-144 ; Kourayos (2004), p. 71, fig. 29 ; Kourayos, Burns (2004-05), p. 150, fig. 20 ; Rubensohn (1962), Taf. 11b-c, 13 :2-4 ; Brock (1949), pl. 11, nos 9-12 ; Papadopoulou (2002), p. 10, fig. 13. Elles sont nettement plus nombreuses ailleurs : p. ex. Hogarth (1908), pl. XXXII, nos 1-12 ; Muss (2000), p. 150, fg. 68 ; Boardman (1967), pl. 86 ; Blinkenberg (1931), p. 90-91, pl. 9, nos 133-134 ; Margreiter 1988, Taf. 6, n° 107 ; Dawkins 1929, pl. LXXXII s, CXXXIII d ; Waldstein (1905), pl. CXL, nos 32-33 ; M. Voyatzis, in E. Østby et al. (1994), p. 120, fig. 58 ; Kokkou-Vyridi (1999), pl. 60, n° Β250 ; Dunbabin (1962), p. 436, pl. 183-185. Voir aussi Stampolidis (2003), p. 544-546, nos 1074-76, 1078-79, 1081, ainsi que Vokotopoulou (1986), p. 310-311. Certaines sont du type avec 4 oiseaux aux extrémités : cf. Stampolidis (2003), 546, n° 1082 (provenant du sanctuaire de Perséphone à Locres).

    29 Baumbach (2004), p. 44-45.

    30 Voir par ex. Plassart (1928), p. 181, fig. 150, p. 181, fg. 152 ; Ducat (1928), pl. XXXVI, n° 524a-b, pl. XXXVIA-D ; Papadopoulou-Kanellopoulou (1989), p. 98, n° 99 ; Vokoto-poulou, Despoini, Misailidou, Tiverios (1985), p. 54, n° 75, p. 56, n° 76, p. 73, n° 104, p. 254, n° 412, avec la bibliographie concernant la terminologie incertaine de ce type de vase, notamment Scheibler (1964) et (1968).

    31 Baumbach (2004), p. 39.

    32 Le lotus symbolise la fertilité en Egypte : Baumbach (2004), p. 18 ; RE XIII (1927), 1522 (A. Steier).

    33 Despoini (1996), fg. 111, 118 ; Stampolidis (2003), p. 566, n° 1137 ; Kourayos (2004), p. 74, fig. 37 et Kourayos, Burns (2004-05), p. 153, % 27 (Despotiko). Pour la grenade en général, voir Muthmann 1982 ; Byrne (1993). Voir aussi Immerwahr (1989) ; O’Brien (1993), p. 63-66 ; Ward (2003).

    34 Baumbach (2004), p. 67, 164, avec références.

    35 Baumbach (2004), p. 19.

    36 Baumbach (2004), 117. Hymne homérique à Déméter, 412.

    37 Sur leur fonction prophylactique voir Baumbach (2004), p. 26-27. Pour la signification de ces matières, voir Sakellarakis, Sakellaraki (1997), p. 613-614.

    38 Plutarque, De Iside et Osiride, 65.

    39 Une tête avec un sceau d’un sphinx à l’arrière : cf. Lefkandi : Popham, Lemos (1996), pls. 135 & 142d, Sub-Protogéométrique, Zagora : Cambitoglou et al. (1988), p. 235, pl. 291-292 : XXVe Dynastie, Délion de Paros : Rubensohn (1962), Taf. 13 :8 ; Stampolidis (2003), p. 577, n° 1162, Lindos : Blinkenberg (1931), p. 100-101, pl. 10, n° 203, Perachora : Dunbabin (1962), pl. 192, D501. Voir aussi Reyes (2001), p. 34-40, p. 208-212.

    40 Dont une amygdaloïde en carnéole avec la représentation d’un bateau : Betts (1973), p. 325-338, fig. 10 ; Wedde (2000). Voir infra, p. 304.

    41 Des XXIIe et XVIe Dynasties : Mazarakis Ainian (2007), p. 321, n. 68-70.

    42 On les trouve habituellement dans les sanctuaires péloponnésiens. Par ex. Perachora, Prosymna, Tégée, Épidaure [Apollon Maléatas], Sparte [sanctuaire d’Artémis Orthia]. Voir Dunbabin (1962), pl. 175-182 (A23-112) ; Waldstein (1905), p. 351, nos 4-5, pls. CXXXIX, 1- 27 ; Lambrinoudakis (1982), p. 54, fig. 11 ; Dawkins (1905-06), p. 320, fig. 2 ; Dawkins (1929), pls. CXL-CXLVII ; Boardman (1970), p. 114-117 ; Voyatzis (1990), pl. 186. Voir en général Foley (1988), p. 118-119 ; Boardman (1963), p. 145-148, pl. XVIII-XIX.

    43 Pour des parallèles, voir les Héraia d’Argos et de Pérachora : Dunbabin (1962), pl. 174, A11-22 ; le sanctuaire d’Artémis Orthia à Sparte : Dawkins (1905-06), fig. 2 ; Dawkins (1929), pls. CXLIX-CLX ; le sanctuaire d’Aléa a Tégée : Voyatzis (1990), pl. 186 ; Voyatzis (2002), 162, fig. 9 ; d’Apollon à Rakita : Petropoulos 1987-88, pl. ΙΔ, fig. 24β ; Gadolou (2008), p. 211, fig. 165, n° 142 ; Siphnos : Brock (1949), pl. 10 n° 14 ; Papadopoulou (2002), p. 10, fig. 12 ; le Délion de Paros : Stampolidis (2003), p. 577, n° 1164 ; l’Artémision d’Éphèse : Hogarth (1908), pl. XXVI, nos 1b, 5a-b. Voir aussi Boardman (1963), p. 150-151, pl. XXc-e.

    44 Dunbabin (1962), p. 410-411 ; Baumbach (2004), p. 25.

    45 Cf. « obélisques » : Stampolidis (2003), p. 521, n° 1017, p. 558, n° 1107 (Tsikalario de Naxos) ; Cintas (1966), p. 112, pl. 69f-g. En forme de vases : Vokotopoulou, Despoini, Misailidou, Tiverios (1985), p. 191, n° 319. Il existe aussi des perles rondes ou quadrangulaires qui proviennent de colliers [Dunbabin (1962), p. 519, pl. 194 (F34) ; Stampolidis, Karetsou (1998), p. 263, n° 326 ; Stampolidis (2003), p. 556, n° 1100 (Salamine de Chypre, période Cypro- Géométrique I), p. 559, n° 1110 (Lefkandi, première moitié du IXe s. av. J.-C.] ou de forme lentoïde [Hogarth (1908), pl. XLVI, nos 1-14 ; Plantzos (1997), surtout p. 454, fig. 4, expliqués comme des boucles d’oreilles].

    46 En général sur le corail dans le monde antique, voir Morel, Rondi-Costanzo, Ugolini (eds) (2000) ; Hermary (2000). On en trouve comme offrandes aux sanctuaires de Déméter et Korê à Corinthe, Tocra, Eleusis (Kokkou-Vyridi (1999), pl. 61, n° Β279), de Poséidon à Isthmia, les Héraia de Pérachora, Argos, Délos, Samos, Foce del Sele : Payne (1940), p. 77 ; Dunbabin (1962), p. 525-527, pl. 195 (J1-16) ; Kyrieleis (1988), p. 218, fig. 6 ; Baumbach (2004), p. 26-27, 84-85, 138, 157-158 ; d’Athéna à Lindos : Blinkenberg (1931) et probablement Kameiros, l’Artemision d’Éphèse, Mégare Hyblaea, Vélia, et l’Aphrodision à Gravisca.

    47 HN XXXII, 24.

    48 Le matériel est en cours d’étude par A. Theodoropoulou. Pour la présence de mollusques dans des contextes religieux, notamment des Cypraea, voir Huber (2003), p. 87, 125, n° 158.

    49 Un pendentif en argent a la forme d’un astragale. Cf. aussi Sakellarakis (1988), p. 188, fig. 25-28. Pour les astragales en général, voir RE Suppl. IV, cols. 51-56, s.v. « Astragalomanteia » ; Gilmour (1997). Selon Pausanias (VI, 24, 7), des astragales sont à associer au culte d’Aphrodite.

    50 1, 159, 3 et VII, 140,3.

    51 Theaietos 162a.

    52 Amandry 1984, p. 377 sq.

    53 Iria : Simandoni-Bournia (2001-2002) ; Delion : Rubensohn (1962) ; Despotiko : Kourayos (2004) ; Kourayos, Burns (2004-05).

    54 Pourtant, du dépôt provient une figurine de porcelet semblable à celles, plus nombreuses, qui proviennent du sanctuaire de Déméter sur l’Acropole avoisinante. Sur ces dernières, voir Mitsopoulou (2005), p. 358, fig. 23, n° 1.

    55 Kyrou, Artemis (1998a), (1998b).

    56 Sheedy, Papageorgiadou (1998).

    57 Themelis (1998). Contra Damaskos (1999), p.70-71.

    58 Ces dernières sont surtout du type Ω : Higgins (1980), pls. 18a-c, 24c, 25e ; Hogarth (1908), pl. XVIII, nos 34, 36, 38, 41 ; Blinkenberg (1931), p. 119, pl. 12, n° 275 ; Boardman (1967), 222, fig. p. 144, pl. 91 ; Kilian (1975), Taf. 70.2-10.

    59 Mazarakis Ainian (2007), fig. 135 p. 383.

    60 Cf. Hanover 1959.1. Beazley (1971), 24.32bis ; Brijder (1983), pl. 29a ; CVA Hanover 1, p. 36-38, pl. 25.5-6, 29.1-2.

    61 [— — — Ἀπόλ]λω[νι ἀνέθη]ϰεν.

    62 Temples d’Artémis aux sanctuaires de Brauron, Loutsa (Tauropolos) et Aulis, ou d’Apollon à Zoster. Voir aussi les temples de Dionysos à Ikaria et à Iria (Naxos). En général, voir Hollinshead (1999) et, pour Naxos, Lambrinoudakis, Gruben (1985-87) ; (1987) ; Lambrinoudakis (1991).

    63 Sur cette question Travlos (1976) ; Kahil (1977), p. 96. Voir en général Hollinshead (1999), p. 198 et Thalmann (1980), p. 171-175.

    64 J.-B.-G. d’Ansse de Villoison, De l’Hellade à la Grèce. Voyage en Grèce et au Levant (1784- 1786), éd. par É. Famerie, Hildesheim, New York, 2006, p. 144.

    65 Panagou (2008), p. 190-191, n° 3. Daté à la phase transitoire entre le proto-Corinthien et Corinthien. Pour le type, voir Anderson (1958-59), p. 144, n° 80, pl. 23, 80 ; Benson (1995).

    66 Pour le culte d’Aphrodite à Kythnos, voir Mazarakis Ainian (1995), p. 183-187, Mazarakis Ainian (1998b), p. 372-373 et Themelis (1998). Pour un important sanctuaire archaïque dédié à Aphrodite, voir Sigalas (2000) ; Hölbl (2006).

    67 Pour les autres sanctuaires et cultes de Kythnos, voir Mazarakis Ainian (1995), p. 154- 188 ; (1998b), p. 370-373 ; (2005), p. 100-101 ; Mitsopoulou (2007), p. 89-358.

    68 Mazarakis Ainian (2007), p. 321.

    69 Notamment des pendentifs phéniciens de têtes barbues du Vle-ive s. av. J.-C. : cf. Haevernick (1977) ; Tatton-Brown (1981), p. 143-155 ; Tatton-Brown (1985) ; Seefried (1982) ; Moscati (2001), p. 296, 542-546 ; Markoe (2000), p. 157-158, pl. IX.

    70 Furtwängler (1890), Taf. XXII, nos 373-377 ; Blinkenberg (1926), 204-230 Muscarella (1967) ; Sapouna-Sakellarakis (1978), p. 126-128, nos 1632-1677 ; Jantzen (1962) ; Buchner, Ridgway et al. (1993), tav. 130 nos 7-8 ; Stampolidis (2003), p. 565, nos 1133-34. Selon Jantzen, ces fibules auraient pu arriver en Égée non comme importations directes mais faisant partie de vêtements.

    71 Astruc (1957) ; Stampolidis, Karetsou (1998), p. 218, n° 249 ; Moscati (2001), p. 508- 523 ; Stampolidis (2003), p. 500-503, nos 945-951 ; Kourayos (2004), p. 70, fig. 28 (Despotiko, Aphrodision et sanctuaire de Sellada à Théra, Héraion de Samos, etc.).

    72 Par ex. voir Hogarth (1908), pl. XLV ; Dunbabin (1962), p. 519-520, pl. 194 (G6-24). Pour celles de forme triangulaire, datées d’habitude entre le IXe et le VIIe s. av. J.-C. voir : Hogarth (1908), pl. XLV, nos 7-9, 12-14, 18 ; Blinkenberg (1931), p. 94, pl. 10, n° 151 ; Rubensohn (1962), Taf. 10h ; Stampolidis (2003), p. 524, n° 1026, p. 526, n° 1030. Certaines parmi elles sont en pierre comme Dunbabin (1962), p. 518, pl. 194 (F29-F31).

    73 Hogarth (1908), 213 sq, pl. XLVII-XLVIII ; Dunbabin (1962), p. 520-525, pl. 195 (H4- 40) ; Sakellarakis (1988), p. 185, figs. 21-22 ; Stampolidis (2003), p. 558, n° 1106, p. 559, nos 1109, 1111-12, p. 560, no 1113. En général voir Magie d’ambra. Amuleti egioielli della Basilicata antica, Potenza, 2 dicembre 2005 — 15 marzp 2006, Potenza, 2005.

    74 Dunbabin (1962), pl. 187 (A239-264) ; Kilian (1975), Taf. 96.3-4 ; Buchner, Ridgway et al. (1993), tav. 173 nos 2-3, 183 n° 28, 184 nos 2 & 6 ; Stampolidis (2003), p. 566-567, nos 1138, 1141-42.

    75 Kastro (Siphnos) : Brock (1949) ; Délion de Paros : Rubensohn (1962) ; Koukounaries : Schilardi (1996) ; Despotiko : Koutayos (2004) ; Kourayos, Burns (2004-05) ; Naxos : Simandoni-Bournia (2001-02) ; Minoa d’Amorgos : Marangou (2002), p. 254-261, pour ne citer que quelques exemples.

    76 Voir toutefois Hérodote, VII, 90, 7 et surtout Diodore de Sicile, IV, 37, 2, concernant les Dryopes et Chypre — les Kythniens se sont donc établis dans des régions lointaines.

    77 Notamment Érétrie : Hölbl (2006).

    78 X, 1, 10.

    79 Mitsopoulou (2007), p. 142-146, et surtout p. 174-181. D’abord, dans le texte d’Hérodote (VII, 90, 7). Puis, elle remarque que Kythnos et Styra apparaissent ensemble aussi dans le dernier quart du ve siècle, dans les comptes éleusiniens IG I3, 392, l. 9-11 et IG I3, 394b, l. 7-10 (= Clinton [2005], nos X-X). Les deux cités versent des sommes au sanctuaire éleusinien.

    80 VII 90, 7.

    81 Mitsopoulou (2007), p. 142-146, et surtout p. 174-181.

    82 Notamment certaines en forme de melon, en verre blanc jaune : Coldstream (1973), p. 115 n° 2, pl. 70b ; Boardman (1967), p. 239, nos 549, 550.

    83 Cf. en général Marinatos (1931). Plus précisément : « obélisques » de Ay. Onoufrios de Phaisos voir Evans (1895), p. 105-136, spécialement p. 110, fig. 90 ; de Pérati : Iakovidis (1969), pl. 60 (Λ209) ; et dernièrement de Zominthos [Το Βήμα, 16/11/08 (M. Thermou)] ; quadrangulaires élongés comme ceux de Mochlos, Seager (1912), p. 78-79 (XXII.a).

    84 Sakellarakis (1976), p. 307-308.

    85 Sur ces questions, voir Sakellarakis (1976), spécialement p. 307-308 ; Crielaard (1998), 190 ; Whitley (2002), p. 226 ; Baumbach (2004), p. 26.

    86 En général sur la question de la pauvreté de certaines îles, voir Brun (1993).

    87 Brun (1998). Pour les sources écrites voir Mazarakis Ainian (1998a), p. 52.

    88 Mitsopoulou (2007), p. 165 sq., p. 181 et 1136. De façon plus détaillée, Mitsopoulou (2009).

    89 Pour l’importance de la métallurgie à Kythnos, voir Stos-Gale (1998) ; Hadjianastasiou, Macgillivray (1986) ; Mazarakis Ainian (1998a), p. 50, avec références bibliographiques aux nn. 11-13.

    90 Supra n. 84.

    91 Étudiées par Koukoulidou (2007).

    92 Ibidem, p. 63-64, qui, à juste titre, ne prend pas parti sur cette question.

    93 L’Artémision d’Éphèse en est un : Bammer 1988 ; Bammer (1998).

    94 Certains étaient munis d’une perforation et un conservait un fil en argent. Ceux-ci pourraient appartenir à des colliers : cf. un parallèle d’Archanes (Sakellarakis, Sakellaraki [1997], fig. 643).

    95 Mitsopoulou (2005), p. 310-335 ; (2007). Voir aussi Mazarakis Ainian (1995), p. 154- 187.

    96 Mitsopoulou (2005), p. 310-312.

    97 Mitsopoulou (2005), p. 358, fig. 23, n° 1. D’habitude, ils étaient sacrifiés à des déesses associées à l’agriculture, à la végétation. On ne les trouve pas seulement dans les sanctuaires de Déméter (p. ex. Héra à Tirynthe, Athéna à Lindos. Cf. aussi Héra à Olympie selon Pausanias, V, 16, 8.).

    98 Mitsopoulou (2005), p. 313-324.

    99 Mitsopoulou (2005), p. 325-311 ; (2007), p. 621-625. Discussion dans Mitsopoulou (2009).

    100 Mitsopoulou (2007), p. 155-159. (2009). Pour une autre interprétation, voir l’article de K. Clinton, dans ce volume.

    101 Mazarakis Ainian (1995), p. 188, pl. 88α, à gauche.

    102 Mazarakis Ainian (1995), p. 182-183, fig. 33 :4.

    103 Plusieurs d’entre eux sont décorés de scènes mythologiques.

    104 Concernant quelques parallèles de vases « méliens » trouvés dans le sanctuaire de l’extrémité nord du plateau médian : Plassart (1928), p. 170 fig. 132-133. Pour un vase de forme similaire, voir Ducat 1928, pl. XVIIIc, no 113. Pour la décoration voir ibidem, pls. II-IV et Rubensohn (1962), Taf. 19.

    105 Quelques parallèles des vases trouvés : Cook, Dupont (1998), 26-28 ; Stampolidis (2003), p. 304-305, nos 300-307 ("bird"). Stampolidis (2003), p. 306-307, nos 308-312 (kalyx de Chios).

    106 Le matériel de « l’adyton » est en cours d’étude, mais il semble que le mobilier soit daté en majorité entre le viie et le ive s. av. J.-C.

    107 Il est à noter que des kylikes de type de Siennes du Peintre de Tarente portent souvent des traces de réparation : voir Brijder (1983), nos 140. 143, 181, 193, 195, 208 ; Brijder (1991), p. 481, Add. N° 20. Selon Johnston (1979) les vases auraient pu souvent être brisés durant leur transport. Il n’est pas à exclure que la kylix de Kythnos a été endommagée durant le tremblement de terre et fut réparée pour être déposée dans « l’adyton » après la réparation du temple.

    108 Cf. Pausanias, II, 10, 30 concernant le temple d’Asclépios à Sikyon.

    109 Concernant la position des offrandes dans les temples, voir Rouse (1902), p. 342-347 ; van Straten (1992), p. 248, 250 sq. ; Alroth (1988), p. 196, 201, n. 9 ; Gebhard (1998), p. 109- 110. Cf. le Parthenon : Harris (1995), p. 1-3, fig. 1. Voir aussi IG IV, 1588 et Jacobsthal (1956), p. 97-100 sur la position des épingles en fer au dessus l’entrée menant à l’opisthodome des temples de Mnia/Damia et Auxesia à Égine.

    110 Callimaque chez Eusèbe, Praep. Evang. III, 8, 1 ; Diegesis, IV, 22-29.

    111 Ohly (1953), p. 34-37, 46-49, Anh. 7 ; Kardara (1960), p. 343-358, surtout p. 350-358 ; Romano 1980, p. 250-271 ; Alroth (1989), p. 21.

    112 Pausanias, II, 17, 4-5.

    113 IG I3, 386-387 ; IG I3, 392 et IG I3, 394. Mitsopoulou (2005), p. 331-334, avec la biblio- graphie antérieure. Prochainement, Mitsopoulou (2009).

    114 Mitsopoulou (1995) ; (2007) ; (2009).

    1 J’aimerais remercier vivement Clarisse Prêtre et Stéphanie Huysecom-Haxhi pour leur généreuse hospitalité à Lille, de même que Christina Mitsopoulou pour avoir lu et commenté mon texte.

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