La caricature politique à Hambourg autour de 1848
p. 269-276
Texte intégral
1Si Paris 1 et Londres peuvent produire massivement des caricatures qui plaisent tellement, et même aux étrangers, pourquoi Hambourg n’en serait-elle pas elle aussi capable2 ? » En 1801, une nouvelle revue intitulée Hamburgische Carricaturen essaya d’en apporter la preuve. Elle espérait, en publiant régulièrement des caricatures, profiter du succès que remportaient les dessins importés de l’étranger. L’entreprise échoua cependant dès le troisième numéro3. Ce n’est qu’en 1847 que Hambourg tenta à nouveau de produire des caricatures en revues – avec plus de succès cette fois : cette année-là, l’homme de lettres Wilhelm Marr fonda en janvier la revue satirique Mephistopheles, qui -hormis une interruption de moins d’un an – parut jusqu’en 18524. L’hebdomadaire comportait huit pages, dont l’une était consacrée à une caricature en format in-folio. Le Charivari servit de modèle à Marr5 ; cette influence apparaît nettement si l’on observe les caricatures : c’était la technique de la lithographie qui était utilisée, et – comme dans Le Charivari des années 30 – on avait recours aux caricatures de genre pour exprimer de façon dissimulée une satire politique et sociale, ce qui permettait de continuer à exister malgré la censure. À travers des images de la vie quotidienne, le dessinateur du Mephistopheles mettait en évidence l’hypocrisie bourgeoise. Ainsi dans « Zum Bündelabend » (Le certificat !, qui représente un bourgeois usant des services – dans tous les sens du terme – de sa cuisinière (ill. 266). Le langage pictural utilisé ici est très proche du modèle français, en particulier dans le traitement des détails et de l’arrière-plan (ill. 267).
2Par son titre, comme par l’illustration de couverture qui représente une scène du Faust de Goethe (ill. 268), la revue Mephistopheles se donnait extérieurement une apparence littéraire. C’est sans doute pourquoi ce journal, dès sa parution, fut confié à Hoffmann, un censeur non politique6. Celui-ci se vit très vite dépassé par les allusions cachées dans le texte et les illustrations, et il obtint trois mois plus tard que la censure de cette revue soit assurée par le censeur politique Gläser6 Ce changement de censeur ne résolut pas le problème de fond. La combinaison du texte et de l’image faisait en effet de la revue un phénomène insolite dans le monde de la presse hambourgeoise, inclassable dans les catégories établies pour la censure : par principe, la censure des caricatures relevait de la police, alors que la censure des journaux était confiée à des censeurs officiels. Dans le cas du Mephistopheles, les caricatures devaient être contrôlées par des censeurs qui n’étaient pas experts en matière d’images.
3Quatre mois après sa fondation, le Sénat de Hambourg se débarrassa de ce journal embarrassant : la Prusse s’était plainte d’un article satirique7 qui « contenait des insultes si grossières et si impertinentes à l’égard de la Prusse, qu’elles n’auraient jamais pu être imprimées auparavant sous la censure d’un gouvernement allemand, du fait qu’elles attaquaient un autre état de la confédération8 », et elle avait exigé du Sénat « satisfaction totale ». Le gouvernement de Hambourg réagit en interdisant le Mephistopheles, qui dut arrêter sa parution avec le no 18 du 16 mai 18479.
4Toutefois, sous l’influence de la révolution française de Février, et compte tenu de la situation de plus en plus critique au sein même de la ville, le Sénat supprima la censure le 9 mars 184810 Peu après, le 2 avril, Wilhelm Marr fit reparaître le Mephistopheles. La page de couverture exprimait à présent ouvertement la tendance politique et satirique du journal (ill. 269) : dans la main de Méphistophélès, les représentants des anciens pouvoirs se trouvent réduits à l’état de marionnettes impuissantes. Le contenu du journal changea lui aussi avec la liberté récemment acquise : dans ses articles, Marr – l’un des plus actifs des démocrates radicaux de Hambourg – ne se privait pas de critiquer vertement l’ancien système et de le tourner en dérision. Le dessinateur réalisait à présent exclusivement des caricatures politiques, dans lesquelles il évoquait l’actualité révolutionnaire de Hambourg, dans l’État voisin du Schleswig-Holstein, ainsi que dans l’ensemble de l’Allemagne. Le Mephistopheles passa donc aux yeux de l’adversaire politique comme « la source principale des troubles fomentés par les démocrates » – c’est du moins ainsi qu’il est désigné dans une caricature représentant son éditeur, Julius Campe (ill. 270).
5Le journal populaire Die Reform, fondé par le libraire J. F. Richter peu après la levée de la censure, était le deuxième fournisseur de caricatures après le Mephistopheles11. Ce journal parut tout d’abord sans dessins ; mais bientôt des portraits de personnalités politiques illustrèrent la page de couverture. Dès septembre 1848, les caricatures, réalisées selon la technique de la gravure sur bois, s’imposèrent en première page (ill. 271112]. Avec un tirage d’environ 10 000 exemplaires, Die Reform devint rapidement le journal démocratique le plus populaire de Hambourg – le Mephistopheles pour sa part ne tirait qu’à 2 000 exemplaires environ13. Les classes inférieures de la société constituaient le public principal de cette publication – comme le journal le montre bien lui-même dans une de ses illustrations (ill. 272) : alors que dans les deux images du haut les ennemis sont représentés en lecteurs ridicules, dans la dernière image le prolétaire apparaît comme un ami et comme un véritable lecteur14. Die Reform représentait en effet de manière engagée les intérêts du peuple. Elle s’exprimait en outre dans un langage populaire, qui se reflète aussi dans les caricatures : celles-ci véhiculent un message simple et percutant, en utilisant souvent des raccourcis énergiques – comme dans le dessin intitulé « Wie die Schleswig-Holsteiner das Kind beim rechten Namen nennen » [C’est ainsi que les habitants du Schleswig-Holstein appellent un chat un chat], où l’on voit Beseler, gouverneur du Schleswig-Holstein, asperger d’« encre indélébile » le général prussien Prittwitz au retour de sa piteuse défaite à la bataille de Friedericia (ill. 273). Souvent aussi les caricatures se rapportaient à des parodies de genres littéraires populaires, comme les ballades et les fables. Contrairement au Mephistopheles qui puisait son inspiration en France, les caricatures de Die Reform étaient plus fortement ancrées dans la tradition allemande.
6Dans les feuilles volantes, les événements révolutionnaires de 1848 engendrèrent de nouveaux thèmes : l’évocation de l’actualité politique remplaça celle des scandales locaux de l’époque pré-révolutionnaire. D’un point de vue quantitatif, l’abolition de la censure ne représenta pas pour la production de caricatures un événement aussi décisif que pour la presse, qui était désormais libre. Cela peut s’expliquer par le fait qu’à Hambourg l’agitation politique qui s’exprimait dans les feuilles volantes ne trouvait pas d’adversaire emblématique : cette ville franche n’était pas dirigée par un prince despotique ; le pouvoir politique était au contraire, par tradition, aux mains de vingt-huit citoyens, les sénateurs, qui jouissaient même d’une certaine popularité dans la ville15. La caricature des feuilles volantes trouva ses adversaires hors de Hambourg. Au centre de la série de trente-quatre dessins intitulée Satyrische Zeitbilder se trouve le soulèvement du Schleswig-Holstein contre le Danemark. La cible principale de ces caricatures était le roi du Danemark Frédéric VII (ill. 274) : dans le dessin no 15, il est ironiquement présenté comme un vendeur ambulant, qui doit brader dans les rues de Copenhague les oranges saisies lors de la capture de bateaux prussiens. Mais bientôt ce fut le roi de Prusse Friedrich Wilhelm IV qui fut désigné par les Satyrische Zeitbilder comme l’ennemi numéro un (ill. 275). La feuille no 18 l’accuse d’être un traître : il a prétendu, par amitié, aider le Schleswig-Holstein, alors qu’il était d’abord l’allié du roi du Danemark.
7Cette série parut entre mars 1848 et juillet 1849. Son éditeur était le libraire et marchand d’objets d’art Bernhard Salomon Berendsohn. Le portraitiste isidor Popper, qui était aussi l’auteur des caricatures du Mephistoteles, fut identifié comme le dessinateur de cette série16. Sa manière artistique s’exprime principalement dans les portraits-charges, auxquels il apportait un soin particulier (ill. 275, 279, 280). Pour ses caricatures, Popper utilisa Le Charivari comme source d’inspiration formelle et thématique : la série de caricatures de Daumier intitulée Les représentans représentés, qui parut dans Le Charivari à partir du 24 novembre 1848, l’incita à réaliser les six dessins formant la série publiée en 1849 dans le Mephistopheles sous le titre : Gallerie grosser Zeitgenossen [Galerie des célébrités du temps]17. Cette influence est particulièrement évidente lorsqu’on compare le portrait de Baroche (ill. 276) et celui de Ernest Merck (ill. 277), député de Hambourg à l’assemblée nationale de Francfort.
8Les emprunts thématiques des Satyrische Zeitbilder au Chavari sont tout aussi facilement vérifiables : la caricature de Cham intitulée « L’indécision du roi de Prusse » (ill. 278) a visiblement servi de modèle au Zeitbild no 34, (ill. 279). On y voit le Général Prittwitz-au lieu de la punition sévère qui lui était infligée dans la caricature de Die Reform (ill. 273) – recevoir une récompense ironique pour sa défaite à Friedericia. Autre exemple : le motif de la porte violemment fermée, symbole politique de la répression, avait été déjà utilisé par Le Charivari dans la caricature « La fermeture des clubs » (ill. 281), avant de l’être dans le no 28 des Satyrische Zeitbilder, « Zwischen mir und mein Volk soll sich kein Blatt Papier drangen » [Entre moi et mon peuple il n’y a pas de place pour une feuille de papier] (ill. 280).
9La défaite des démocrates dans la lutte qu’ils menaient pour obtenir une constitution démocratique et la victoire de la politique réactionnaire du Sénat se traduisirent en octobre 1849 par le vote d’une nouvelle loi sur la presse. La censure avant publication de la période pré-révolutionnaire fut remplacée par une censure après publication : chaque journal devait, après sa parution, remettre un exemplaire à la police ; celle-ci l’examinait, puis l’envoyait avec un compte rendu à une commission du Sénat qui, à son tour, votait et décidait s’il y avait lieu ou non d’intenter un procès18.
10Pour illustrer cette nouvelle atteinte à la liberté, le dessinateur du Mephistopheles fit appel à une figure politique empruntée au Charivari : Soulouque, l’empereur d’Haïti (ill. 28219). C’est un barbare, et il est donc présenté comme opposé à la civilisation de Hambourg ; mais il ne faut pas se fier aux apparences : la constitution libérale qu’il tient à la main le désigne comme politiquement civilisé, tandis que Hambourg est dénoncé comme étant le lieu véritable de la barbarie.
11Après la mise en vigueur de la loi sur la presse, l’éditeur et le rédacteur de Die Reform durent souvent répondre de leur journal devant les tribunaux à cause des caricatures qu’il contenait. Les autorités de Hambourg ne poursuivirent toutefois que les caricatures qui étaient dirigées contre les gouvernements amis – essentiellement la Prusse, l’Autriche et la France20. Ainsi). F. Richter fut accusé d’outrage au roi de Prusse à cause de la caricature « Weihnachtsfreuden eines Demokraten » [Étrennes d’un démocrate] (ill. 283). La culpabilité était encore accrue aux yeux du tribunal par le fait que « l’image montrait au peuple la décapitation et la pendaison de princes allemands »21. Richter fut condamné à 40 jours de prison22.
12Un seul procès fut intenté contre le Mephistopheles à cause de ses caricatures ; c’est une plainte de l’émissaire français qui fut à l’origine de cette procédure. Sous le titre « Böser Traum eines Pratendenten » [Mauvais rêve d’un prétendant], le dessin raille l’ambition de Louis-Napoléon d’obtenir la couronne impériale (ill. 284). Le prétendant se voit empêché par le modèle qu’il veut singer – ses aspirations sont inscrites au vrai sens du terme sur son visage – de s’emparer de la couronne impériale. L’accusation constata une « offense indéniable à l’égard du président de la République française23 » et Wilhelm Marr fut condamné à une amende, à cause de cette image et de quelques articles de la même teneur. Dans ses mémoires, Marr commenta plus tard cyniquement ce verdict : « Le gouvernement de Hambourg s’était réservé le droit d’être le premier en Allemagne à reconnaître juridiquement et publiquement le coup d’État ; j’eus donc l’honneur d’être la première victime du bonapartisme en Allemagne24 ». Avec le coup d’État de Louis-Napoléon, Marr perdit tout espoir d’assister à l’avènement de la démocratie, et il se résigna à partir quelque temps en Amérique – c’est ainsi du moins que dans ses mémoires il explique son départ de Hambourg25. Le dernier numéro du Mephistopheles parut en juin 1852. Hambourg perdit ainsi son premier journal de caricatures ; il avait vécu cinq ans.
13Die Reform en revanche parut jusqu’en février 1892, mais la caricature politique céda de plus en plus la place aux illustrations simplement humoristiques26.
Notes de bas de page
1 La thèse de l’auteur, soutenue en juillet 1988 à l’Université de Hambourg, porte le même titre [Politische Karikatur in Hamburg um 1848].
2 Hamburgische Carricaturen, no 1, 6 mai 1801, « Liebes deutsches Publicum » (Cher public allemand !.
3 Chaque numéro comportait une caricature lithographiée en pleine page. Ces trois livraisons furent rééditées à Hambourg en 1802, sous le titre Hamburgische Carricaturen vom Jahre 1801.
4 Le no 1 du Mephistopheles parut le 17 janvier 1847. Auparavant, Marr avait fait parvenir au président de la commission de censure un numéro préliminaire, daté du 3 janvier 1847 Cet exemplaire a été conservé dans les actes de la censure, aux Archives d’État de Hambourg (abréviation par la suite : StA HH). (Acta der Censur-Commission Senat Cl. vii Lit. Lb. no 16 Vol. 6z, feuille 45).
5 Marr le signale dans une requête adressée au Sénat, dans laquelle il demande la levée de l’interdiction de son journal (StA HH, Acta : Beschwerde über beleidigende Artikel... Senat Cl. i. Lit. Sd no 2 Vol. 5b Fasc. 66 [14]), supplique du 7 mai 1847 feuilles 151-155, ici feuille 151.
6 Voir le mémoire adressé par le censeur Hoffmann au syndic Sieveking le 2 avril 1847, dans lequel il demande que la censure soit confiée à Glaser, Acta der Censur-Commission (voir note 4), feuille 125. Sur l’acceptation de ce transfert par la commission de censure, voir ibid., feuille 126
7 Deux articles du Mephistopheles intitulés « Auszug aus dem Redactionsprotocoll. Grope Feierlichkeiten bei der Eröffnung des vereinigten Hôllentages » [Extrait du procès-verbal. Grandes cérémonies à l’occasion de l’ouverture de l’assemblée infernale], et « Physiognomien verschiedener Abgeordneter » (Physionomies de différents députés] (25 avril et 2 mai 1847), critiquèrent la convocation du Parlement prussien par Friedrich Wilhelm IV le 11 avril 1847, comme une lâche concession à la bourgeoisie libérale, qui n’était devenue nécessaire qu’à cause de la crise financière que traversait l’État.
8 Ce sont les termes de la plainte officielle adressée le 2 mai 1847 par l’émissaire prussien Haenlein au syndic Sieveking, Acta : Beschwerde über beleidigende Artikel... (voir note 5), feuille 112.
9 En outre, Marr fut condamné à une amende de 50 thalers. Glaser, le censeur politique qui avait laissé passer ces articles, se vit infliger une suspension de salaire d’un mois, pour « négligence coupable » (verdict du 7 mai 1847, Acta Beschwerde..., feuille 149).
10 Sur la situation à Hambourg au début de l’année 1848, voir Wolfgang Schmidt, Die Revolution in Hamburg 1848/49, Hamburg 1983, p. 29-32
11 Le premier numéro parut le 23 mars 1848 dans le faubourg Saint-Pauli.
12 Certes, des portraits et de simples dessins d’actualité parurent également en première page, mais les caricatures prédominent en 1849, 70 des 104 illustrations parues en première page sont des caricatures ; pour l’année 1850, on en compte même 89 sur 104.
13 Nous ne sommes informés sur le tirage de ces deux journaux que par les indications données par leur rédaction. Le tirage de Die Reform passa de 3 000 à plus de 8 000 au cours du premier trimestre de son existence (no 56, 2 octobre 1848). Après le bond enregistré en 1848, la vente ne progressa plus que lentement ; en 1851, on atteignit les 10 000 exemplaires (no 3, 8 janvier 1851). Le Mephistopheles signalait en septembre 1848 que son tirage oscillait entre 1 500 et 2 000 exemplaires (no 25, 17 septembre 1848). Le journal ne donne pas d’autres indications.
14 C’est le sens de la légende qui accompagne l’image : « Die Leser der Reform » [Les lecteurs de La Réforme], no 58, 19 juillet 1851.
15 Sur l’absence d’adversaire emblématique à Hambourg, voir Dirk Bavendamm, « Keine Freiheit ohne Map Hamburg in der Revolution 1848/49 », dans Jörg Berlin éd., Das andere Hamburg. Freiheitliche Bestrebungen in der Hansestadt seit dem Spätmittelalter, Köln 1981, 2e édition 1982, p. 69-93, ici p. 77.
16 Le monogramme « IP » qu’on trouve sur 11 des Satyrische Zeitbilder a pu être attribué à Isidor Popper grâce à un dessin original du Zeitbild no 13 signé du nom entier du dessinateur (collection du Musée historique de Hambourg, inv. no 1912/2). Même si un petit nombre seulement de caricatures du Mephistopheles portent le monogramme « IP », l’unité du style et la répétition des physionomies caractéristiques de certaines personnalités politiques permettent de considérer Popper comme le dessinateur-lithographe responsable de la revue.
17 La série de portraits des représentants du peuple à l’Assemblée nationale réalisée par Daumier parut de novembre 1848 à août 1850, et comprenait 107 dessins. Les six dessins de la série de Hambourg parurent entre avril et juillet 1849.
18 Voir le texte de la loi sur la presse dans Sammlung der Verordnungen der freyen Hanse-Stadt Hamburg seit 1814, textes édités par Christian Daniel Anderson et Johann Martin Lappenberg, 33 vol, Hamburg 1815-1866, vol. 21, 1849, p. 183-200.
19 Le dessinateur hambourgeois s’est probablement inspiré d’une caricature de Soulouque réalisée par Vernier et publiée le 12 novembre 1849 dans Le Charivari (ce rapprochement m’a été signalé par C. Hermann Middelanis, Université de Bielefeld). La physionomie de l’empereur, tout particulièrement, semble bien être une reprise de la caricature française.
20 C’était souvent sur plainte des gouvernements concernés que le Sénat entreprenait une procédure.
21 Verdict de la cour d’appel, cité d’après Die Reform no 101, 18 décembre 1850 (cette sentence fut publiée par Die Reform dans le cadre d’une discussion du mémoire : Un procès en diffamation dans l’affaire du roi de Prusse contre l’homme de lettres Joseph Stammel).
22 Ibid.
23 Texte de l’accusation, cité d’après le Mephistopheles no 203, 15 février 1852.
24 Wilhelm Marr, Allerlei aus einer vormärzlichen deutschen Republik, Zeitungs-Feuilleton, s.d., Uterarischer Nachlaβ von Wilhelm Marr, BIC, Mémoires, 3e partie : 1845-1852.
25 Ibid, p. 81.
26 Sur les thèmes des illustrations de Die Reform jusqu’en 1892, voir Loose 1974, p. 168.
Auteur
Hambourg
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Biographie & Politique
Vie publique, vie privée, de l'Ancien Régime à la Restauration
Olivier Ferret et Anne-Marie Mercier-Faivre (dir.)
2014