Diversification et limites de la satire
p. 136-141
Texte intégral
1Les premières années de la monarchie de Juillet marquent en France l’apogée de la satire, qu’elle s’exprime par le dessin, par la chanson ou par la littérature1. L’accumulation est impressionnante : d’août 1830 – date de parution de « La Curée » – à décembre 1831, les poèmes d’Auguste Barbier connus sous le titre du recueil qui les rassemble finalement, Jambes ; de mars 1831 à avril 1832, la Némésis hebdomadaire de Barthélemy ; la même année 1832, Asmodée, une satire en vers de Louis Berthaud ; en 1833, le Diogène d’Hégésippe Moreau (repris en 1837 dans Le Myosotis) ; la même année 1833, d’avril à août, L’Homme rouge de Veyrat et Berthaud ; en 1834, enfin, la Némésis médicale de François Fabre, qui paraît sur une période beaucoup plus longue jusqu’à son édition en deux volumes en 1840, avec des illustrations de Daumier. De tels poèmes, publiés par livraisons, mais aussi reproduits dans des journaux comme La Caricature et Le Charivari, entrent donc en relation étroite avec le journalisme satirique illustré : l’imagination satirique y prend la forme tantôt d’une métaphore acérée, tantôt d’une caricature. De même pour la chanson : l’œuvre d’Altaroche paraît en grande partie dans L’Écho de la Fabrique2, un journal lyonnais, ainsi que dans Le Charivari, dont il devient le rédacteur en chef en 1836.
2Un autre exemple de cette sorte d’intertextualité entre différents médias – de cette intermédialité, si l’on nous passe le mot – est fourni par la série Caricaturana du Charivari (ill. 144). L’utilisation que fait Daumier du personnage de Robert Macaire pose le problème de la relation entre le théâtre de boulevard et la caricature, et celui, aussi, de la capacité du discours satirique à se faire le vecteur de la critique sociale avant et après les lois de septembre 1835. Si la légende en effet formule une idée qui ressortit clairement à la critique sociale, l’analyse économique que propose l’image est moins explicite. Le dessin montre Robert Macaire et son acolyte, Bertrand, constatant que leurs méthodes se sont imposées comme un modèle universel : l’espace public bourgeois par excellence, le boulevard, est peuplé de leurs sosies, comme si la société tout entière était devenue une société d’aigrefins. Mais la légende proteste contre cette mutation en affirmant, à rebours du mot d’ordre libéral, que la concurrence tue le commerce. S’agit-il, dans la bouche de Macaire, d’un plaidoyer rétrograde en faveur de la réintroduction des vieux monopoles, ou d’une prophétie affirmant que la concurrence capitaliste conduit à la ruine la foule des escrocs de moindre envergure ?
3Il faut, pour pénétrer le sens de cette planche, savoir ce que symbolise le personnage de Robert Macaire dans l’imaginaire de l’époque. Avant d’entrer dans l’univers de la caricature, cet archétype du scélérat avait élu domicile sur les planches de l’Ambigu-Comique, des Folies Dramatiques et du Théâtre de la Porte Saint-Martin, où il devait son succès au talent du comédien Frédérick Lemaître, le créateur du rôle dans un mélodrame de 1823 intitulé L’Auberge des Adrets. Par son choix d’un jeu franchement parodique, Lemaître faisait déjà de ce personnage un instrument de subversion du code mélodramatique, autrement dit du code culturel bourgeois. Initialement, L’Auberge des Adrets se situait sur le terrain de la critique des mœurs, mais il était déjà clair que c’était la mise en scène, avec ses moyens spécifiques de traiter de l’actualité, bien plus que les dialogues théâtraux eux-mêmes, qui pouvaient inspirer le journalisme satirique illustré. À partir de 1834, dans la nouvelle mise en scène de Frédérick Lemaître, réalisée en collaboration avec Lacoste, Antier et Alhoy, Robert Macaire n’est plus un bandit en haillons qui s’amuse à bafouer les gardiens de la loi et de l’ordre, mais un escroc de haute volée, un représentant des « Justes Millionnaires ». Du coup, c’est l’aristocratie financière parvenue au pouvoir en Juillet qui est visée par la nouvelle version, dont la première a lieu le 14 juin 1834, aux Folies-Dramatiques, sous le titre de Robert Macaire3. Il est vrai qu’en comparaison de la caricature, le théâtre reste modéré. Quatre mois auparavant, en effet, Le Charivari avait publié une caricature de Grandville où Robert Macaire était incarné par... le roi-citoyen en personne, alors même que les comparses n’étaient autres que ses ministres, d’Argout, Soult, Thiers, Barthes et Persil (ill. 145). La bande conserve dans des sacs et dans des caisses le butin des « amendes », des « saisies » et des « fonds secrets ». A l’arrière-plan, la presse populaire gît en piteux état. L’auberge du mélodrame fonctionne ici comme une métaphore de la France, elle est le repaire de la bande qui met le pays à sac. Le raccourci du langage iconographique va droit au but : la collusion entre Juste Milieu et affairisme. On peut penser que ce précédent ne fut pas sans effet sur la réception de la pièce et ne contribua pas peu à en renforcer le sens politique.
4La cible des lois de septembre 1835, c’est précisément cette complicité entre la presse satirique et ces petits théâtres du boulevard qui pratiquent une sorte de journalisme scénique. Les débats parlementaires qui précèdent le vote le disent expressément. Selon les orateurs, les écrits, quels qu’ils soient, exprimeraient des opinions librement formées, s’adresseraient à l’entendement et ne produiraient leurs effets que sur des individus ou de petits groupes. Les caricatures, elles, ne seraient pas des opinions réfléchies, mais des actes. Montrant des gestes et des comportements, s’adressant aux sens et aux émotions, et touchant d’un coup un public beaucoup plus large, elles provoquent les masses, disent-ils, à des réactions collectives incontrôlables. Pour le gouvernement et ses partisans, en somme, la satire à voir – qu’il s’agisse du théâtre ou des images diffusées par les journaux et les feuilles volantes – représente dans son ensemble une menace infiniment plus inquiétante que la satire à lire. D’où la spécificité des mesures répressives qui la visent. En même temps que le cautionnement des journaux politiques est porté à 100 000 F, la loi dispose désormais qu’« aucun dessin, aucune gravure, lithographie, médaille et estampe, aucun emblème, de quelque nature et espèce qu’ils soient, ne pourront être publiés, exposés ou mis en vente sans l’autorisation préalable du ministre de l’Intérieur à Paris, et du préfet dans les départemens ». Plus généralement, telles qu’elles sont définies, les interdictions visent toute expression, de quelque nature qu’elle soit, susceptible d’être interprétée comme une attaque contre l’autorité royale, les membres de la famille royale ou le régime, comme une atteinte à la morale publique et religieuse ou au principe de propriété, ou encore comme une incitation à la haine entre les classes sociales4.
5C’est dire que toute satire relative à l’actualité politique se trouvait par avance prohibée. La presse satirique était touchée au cœur. Dès le mois d’octobre, Le Charivari proteste dans son sous-titre contre les restrictions qui lui sont imposées : « Journal publiant chaque jour un nouveau dessin... (quand la censure le permet) ». De la promesse d’un dessin par jour, le quotidien, à partir du mois de novembre suivant, doit passer à la promesse d’un dessin au moins par semaine. À partir de février 1836, il remonte néanmoins à trois dessins hebdomadaires au moins, et, un an plus tard, en février 1837, il est à nouveau en mesure de publier un dessin par jour, comme à ses débuts. La lenteur de ce rétablissement donne une idée des difficultés rencontrées. Encore faut-il bien considérer qu’il s’opère au prix d’un abandon du terrain politique pour le terrain des mœurs. Philipon s’en justifie en lançant la série Caricaturana le 20 août 1836 :
« Robert-Macaire a disparu du théâtre […]. Mais ce type est resté comme la personnification la plus complète de l’époque. [...] À la Bourse, en politique, en industrie, en littérature et même en philantropie, partout on retrouve le Robert-Macaire et le Bertrand [...] Mais comme la censure, instituée pour protéger la vertu et la morale, nous interdit de stygmatiser [sic] les Robert-Macaires politiques, force nous est de nous rejeter sur les Robert-Macaires industriels. »
6La remémoration de ce contexte permet d’interpréter comme son commentaire exact la caricature de Daumier sur laquelle nous nous étions initialement interrogés. Marx aboutit à des conclusions et à une image très voisines lorsqu’il résume son analyse de la nature sociale du régime institué après 1830 :
« La Monarchie de Juillet n’était qu’une société par actions fondée pour l’exploitation de la richesse nationale française, dont les dividendes étaient partagés entre les ministres, les Chambres, 240 000 électeurs et leur séquelle. Louis-Philippe était le directeur de cette société : Robert Macaire sur le trône5. »
7Le redressement et la réorientation de Philipon se traduisent également par la création, ou plutôt, la re-création sur de nouvelles bases, le 1er novembre 1838, du titre hebdomadaire qui avait sombré trois ans plus tôt : La Caricature provisoire, laquelle, à partir du 7 juillet 1839, se consolide sous l’appellation de La Caricature, Revue morale, judiciaire, littéraire, artistique, fashionable et scénique. Ce périodique dure jusqu’au 25 décembre 1842 et accueille en particulier des dessins de Traviès, de Daumier et de Gavarni. Elle procède le plus souvent par séries qui redoublent ou complètent les dessins donnés par Le Charivari.
8La façon dont les dessins de cette seconde époque de Philipon traitent le thème de la femme met toutefois en évidence non seulement les ressources de la satire, mais aussi ses limites – en l’occurrence son incapacité à sortir des stéréotypes du regard masculin sur la femme.
9Voici, en train de s’habiller, une jeune personne bien faite, aux formes appétissantes (ill. 146). Le regard détourné exprime une certaine coquetterie naïve, mais le pantalon déjà enfilé trahit la rondeur des hanches et des cuisses féminines. C’est Gavarni, l’un des artistes-vedettes du Charivari, et un ancien dessinateur de mode, qui a revêtu cette beauté d’« habits d’homme ». La composition du dessin focalise l’attention sur le vêtement qui symbolise la virilité6 et qui se trouve ici drapé de telle sorte qu’il exhibe le corps bien plus qu’il ne l’habille. Le spectateur ne peut qu’apprécier le charmant résultat de cette « lutte pour le pantalon », alors que Daumier, lorsqu’il montre un Bas-Bleu déchaîné jetant un pantalon à la tête de son mari (ill. 192), donne une tout autre image de la lutte des sexes.
10« La lutte pour le pantalon », autrement dit la lutte des sexes pour le pouvoir, est certes un motif satirique qui remonte au Moyen Âge. Mais sous la monarchie de Juillet, ce topos devient central dans la mesure où il renvoie très concrètement aux efforts déployés par les femmes pour obtenir des droits politiques et sociaux à égalité avec les hommes7. « Étudier le rôle de la femme dans la caricature française [...] revient presque à écrire une histoire de la caricature française [...] Les caricaturistes français [...] ont toujours combattu contre deux sortes d’ennemis : les rois et les femmes8 ». Ces remarques de G. Kahn dans son introduction à Das Weib in der Karikatur Frankreichs [La Femme dans la caricature française] se justifient par l’abondance de l’imagerie consacrée à la femme entre 1835 et 1848. Il s’agit là, d’une certaine manière, d’un thème substitutif commode en des circonstances où la lutte contre les rois se voyait singulièrement entravée par la censure9. Mais la censure n’est sans doute pas le facteur déterminant dans cette évolution. On a bien plutôt l’impression, comme l’affirme Kahn, que la femme était effectivement un des sujets préférés de la caricature. De plus, les caricatures dites de mœurs ne sont pas une innovation consécutive aux lois sur la presse de 1835 : le genre est bien antérieur. La nouveauté frappante, c’est, en réaction à la censure, la part prépondérante prise par ces séries relatives aux mœurs.
11Sous ce rapport, le terme de « diversification » que nous employons dans notre titre a un sens purement quantitatif : il désigne le considérable élargissement du champ de la satire, l’habitude qu’elle prend de perpétuellement refléter l’homme bourgeois dans ses manies caractéristiques. Ainsi les séries que Gavarni, dès 1837, consacre à la vie des Parisiennes : Fourberies des femmes (1837), Les petits bonheurs des demoiselles (1837), Le Carnaval (1838), Les Actrices (1839), Les Étudiants de Paris (1839), Les Débardeurs (1840), Fourberies des femmes (deuxième série, 1840), Les Lorettes (1841), Politiques des femmes (1843)... Il n’est toutefois pas sûr que ces différentes typologies du féminin développent un discours d’opposition véritable. La belle au pantalon présentée plus haut (ill. 146) est en quelque sorte le tableau, selon Gavarni, de La Liberté guidant l’homme. Mais en regard de sa sœur, la célèbre allégorie de la Liberté de Delacroix10, la Liberté de Gavarni symbolise une liberté singulièrement étroite : la liberté pour l’homme, pour le bourgeois plus précisément, de choisir l’objet de ses désirs. Ce n’est ni une allégorie, ni la caricature d’un anti-idéal : une femme de chair et de sang, offerte à un regard d’homme, et d’homme riche. Le fait que les séries de Gavarni ont considérablement contribué à augmenter les tirages du Charivari11 inciterait plutôt à s’interroger sur les motivations de ce genre de succès. « Gavarni et son époque partageaient, dit-on, les mêmes nostalgies12. »Soit. Mais le même auteur qui énonce ce constat en fait un autre qui conviendrait d’être rapporté au premier :
« Chacune de ses images et chacune de ses légendes s’en prend à la femme, car elles sont toutes dirigées contre la femme et jamais contre l’homme. (...) La méthode de Gavarni est la suivante : il rabaisse la femme au rang de simple objet de plaisir tout en ayant l’air de l’élever ; car ce qu’il élève n’est en fait que la dimension érotique de la femme. Il répartit les femmes selon une échelle dont le seul critère consiste en leur aptitude à être l’objet du désir de l’homme, à ne pas l’être encore, ou à ne plus l’être en raison de leur âge. C’est cette forme de rabaissement de la femme, ouvertement ou secrètement approuvée par de très nombreux hommes, et profondément inscrite dans l’âme humaine, qui a contribué au développement de la gloire de Gavarni13. »
12C’est au point qu’il n’est pas illégitime de poser une autre question fondamentale : de telles représentations relèvent-elles encore de la satire ? Quoique publiées dans un journal satirique, ce sont plutôt de simples tableaux de mœurs rendus un peu plus piquants et ambigus qu’ailleurs du seul fait que Le Charivari offre à ses lecteurs, friands de la chose, de les voir par le trou de la serrure et dans l’intimité de la chambre à coucher.
13Regardons cette assemblée houleuse de femmes vue par Daumier (ill. 147). Il n’y manque aucun cliché sur le prétendu manque de discipline, sur la verbosité et sur l’hystérie des femmes. Et pourtant, il est visible que ce brouhaha a lieu dans un espace public. Même sous ce jour négatif, Daumier donne à voir ce que Gavarni s’abstient absolument de laisser deviner : l’aspiration des femmes à avoir une existence publique. Cette caricature ne repose pas sur une fiction. En témoigne, par exemple et notamment, La Femme libre, un journal rédigé exclusivement par des femmes et pour les femmes, de 1832 à 1834. Fondé et écrit principalement par des saint-simoniennes qui se retrouveront par la suite au premier rang des débats féminins de 1848, ce petit périodique constitue une source inépuisable de documentation sur les réflexions et l’action engagées dans les années 1830 par un groupe de femmes pour s’émanciper et émanciper l’ensemble des femmes, à une époque où le code civil réserve tous les droits et toute l’autorité aux hommes, où le divorce même demeure impossible en quelque circonstance que ce soit. Les relations entre les sexes sont elles aussi l’un des points où les contradictions de la société capitaliste et bourgeoise menacent d’exploser durant la monarchie de Juillet. Charles Fourier est le plus clair sur le sujet : « Les progrès sociaux et changements de période, estime-t-il, s’opèrent en raison du progrès des femmes vers la liberté ; et les décadences d’ordre social s’opèrent en raison du décroissement de la liberté des femmes. [...] L’extension des privilèges des femmes est le principe général de tous progrès sociaux14 ». Le Charivari, tout républicain qu’il est, reste très en-deçà sur ce point capital : jusqu’en 1844, les lecteurs de ce journal n’y trouvent pratiquement aucune information relative aux combats féminins. C’est bien ce qui fait la nouveauté et l’originalité de l’ample série de Daumier intitulée Les Bas-Bleus, une quarantaine de dessins destinés à évoquer les femmes assez instruites et assez indépendantes pour prétendre, à l’imitation de George Sand, rivaliser intellectuellement avec les hommes. Daumier avait abordé le thème une première fois en 1839, avec sa série Les mœurs conjugales, mais de façon éparse, et en se limitant à l’espace familial. Dans Les Bas-Bleus, il condamne, certes, les femmes qui s’aventurent en dehors du cercle de famille, mais le seul fait de les représenter est en soi bien plus subversif que l’érotisme malveillant de Gavarni. Il y a dans cet effet de réel une positivité, une ambivalence par rapport à l’intention explicite, qu’E. Fuchs a excellemment résumé en ces termes :
« La femme en tant que telle, dans l’Histoire, nous la rencontrons incontestablement souvent dans la caricature, à toutes les époques, mais toujours d’un point de vue purement sexuel, et comme occasion de gloses satiriques. [...] À présent, il en va autrement, et c’est cela qui donne à ces caricatures leur valeur particulière. Au fond, les caricatures portant sur l’émancipation des femmes sont ni plus ni moins des documents enregistrés dans la perspective de la victoire finale de la femme ; elles sont la reconnaissance, même ironique, de leurs efforts : la femme a conquis le droit d’être un objet de caricature15... »
14R. J./R. R./B. W.
Notes de bas de page
1 Voir à ce propos Heinz Thoma, Die öffentliche Muse. Studien zur Versdichtung und zum Lied in Frankreich, 1815-1851, Munich 1986.
2 Ainsi « Le Prolétaire », le 27 octobre 1833, et « Le Peuple a faim », le 12 janvier 1834.
3 Sur ces deux pièces de théâtre, voir Odile Krakovitch, « Robert Macaire ou la grande peur des censeurs », et Philippe Vigier, « Le mélodrame social dans les années 1840 » Europe no 703-704, novembre-décembre 1987.
4 Article XVIII des lois de septembre, typographiquement composé en forme de poire dans La Caricature du 27 août 1835. Voir Goldstein, 1989, p. 9, et Krakovitch, dans Catalogue de Paris 1987, p. 58 et suiv.
5 Les luttes de classe en France 1848-1850, Éditions sociales, 1946, rééd. 1981, p. 41.
6 Voir Wolter 1988.
7 Voir Kind 1930, vol. I, chap xi, « Die Frau und die Hosen », et Helga Grubitzsch/Loretta Lagpacan, « Freiheit für die Frauen – Freiheit für das Volk ! ». Sozialistische Frauen in Frankreich 1830-1848, Frankfurt, 1980.
8 Kahn 1907, p. v.
9 Voir par exemple Armingeat/Parturier 1974.
10 Voir. ill. 105, La Liberté guidant le peuple
11 Le succès de vente des 66 dessins de la série Les Débardeurs, publiée en 1840, a même dépassé celui de la série Robert-Macaire (voir Fuchs 1925, p. 15).
12 Fuchs 1925, p. 15.
13 Ibid., p. 18.
14 Charles Fourier, Théorie des quatre mouvements et des destinées générales, réédition Jean-Jacques Pauvert Paris 1967 p. 147.
15 Fuchs 1901-1903 vol. I, p. 384
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Biographie & Politique
Vie publique, vie privée, de l'Ancien Régime à la Restauration
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2014