Table des matières

Introduction

• L’irruption de l’épidémie et la création d’AIDES (1981-1987)
• L’apparition des associations
• 1984 : la création d’AIDES
• Une identité associative singulière
• 1987 : crise d’orientation
• Au cœur de la lutte contre le sida (1987-1996)
• Diversification du champ associatif
• Les années de cendre : la lutte contre le sida à son apogée
• Déplacer la lutte contre le sida ? (1996-2006)
• Arrivée des trithérapies et crise stratégique
• Restructurer : vers une association nationale unifiée
• Le sida : une boussole en question ?
• Les défis de la biomédicalisation de la prévention (2006-2016)
• La recherche au cœur des préoccupations
• Les réorganisations structurelles : une instabilité assumée
• Un modèle de financement entre commande publique et initiative expérimentale

• Une balade à Marseille
• Un héritage qui s’inscrit dans les gestes du présent

• Rassembler les forces, unifier les pratiques : des communautés au communautaire
• De l’apparition à la conceptualisation d’une notion clé
• Une notion floue mais opérante
• Des vécus valorisés
• Une communauté de destins
• La formation, un espace initiatique structurant
• Ressentir et produire de nouvelles intensités affectives
• L’évolution pragmatique d’un modèle
• Des vases communicants
• Les femmes : concernées, combattantes, pourvoyeuses de care ?
• Un travail d’équilibriste : défendre un modèle, l’adapter aux contraintes
• Les limites d’une utopie universaliste ?

• Occuper les frontières : se mobiliser pour les droits et la santé des « migrant.es »
• Une lutte à l’intersection du droit et de la santé
• Un « aller vers » communautaire ? Malaise face à des publics précarisés et racisés
• Un accompagnement social communautaire ? Le refus du guichet associatif
• L’implication des personnes non blanches
• La répartition raciale du travail militant
• Les justifications de l’échec
• La routine du racisme

• Adaptation au paradigme de la performance
• Une impulsion donnée par les cadres dirigeants
• La diffusion des méthodologies de projet
• De nouveaux profils sensibles à l’ethos du résultat
• Un modèle original de bureaucratie compatible avec la démarche communautaire
• La porosité des frontières entre salariat et bénévolat
• Passer du volontariat au salariat
• Rester volontaire quand on est salarié
• Tenir sur la durée à la frontière entre salariat et bénévolat
• Qui dirige ? Un processus de décision entrelacé

• Vers un déclassement des expériences communautaires ?
• Des communautaires affectés
• Management et salariat captif
• Les souffrances spécifiques au double ou triple rôle
• Quand le rythme de l’engagement fait mal : ethnographie de l’épuisement et de l’ennui
• Résister ou partir quand on est attaché : des expériences douloureuses
• Loyautés et attachements
• Des voix discrètes
• Partir triste

• La démarche communautaire : une expertise inaudible ?
• Un impossible transfert d’expérience ?
• La concrétisation d’initiatives plus modestes
• Le retour au travail ou la joie de se retrouver
• Le covid-19, révélateur d’une organisation hiérarchisée et fortement salariée
• Vaccination, pass vaccinal et revendications communautaires
• Adhésion à la vaccination et vision partagée de la santé publique
• Divergence sur la méthode
• Un casse-tête dans la gestion des ressources humaines

Conclusion

Postface