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Conclusion

Une contribution à l’étude des mobilisations associatives en temps d’épidémies en France

p. 215-220


Extrait

1Au sein d’AIDES, la plasticité du terme « communautaire », que l’on voit se décliner différemment selon les époques et les contextes, constitue sans aucun doute un des principaux ressorts de la réinvention militante de l’association1. Cette plasticité permet de gérer la tension, présente en continu depuis le début et source récurrente de conflits mais aussi de renouvellements, entre l’approche des origines, qui insiste sur la centralité d’une communauté d’expérience et de destin des personnes infectées ou affectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH)/sida, et celle, plus récente, qui revendique une prise en compte différenciée des caractéristiques de groupes minorisés en raison de leur origine, de leur genre, de leur orientation sexuelle, de leur classe, de leur religion ou de tout autre trait identitaire.

2On observe néanmoins un glissement, avec le temps, d’une domination de la première approche vers l’influence de plus en plus prégnante de la seconde, sous l’effet

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