Conclusions
p. 145-150
Note de l’auteur
Je conserve volontairement un caractère général à mon propos, car il me paraît superflu de fournir à nouveau des précisions biliographiques qui figurent en grand nombre à la fin de cet ouvrage.
Texte intégral
1Il n’est pas nécessaire ici de souligner à nouveau l’intérêt que suscite actuellement, parmi les historiens, les traités sur les bains et les nombreuses questions aussi bien anthropologiques, sociales, économiques que doctrinales, liées à la balnéothérapie médiévale et moderne, qu’ils soulèvent. L’introduction à ce volume rend compte, de manière exhaustive, des résultats les plus récents de la recherche dans ce domaine. L’attention appuyée pour un thème qui n’a, du reste, pas toujours été considéré comme digne d’approfondissement, trouve sa légitimité dans la richesse même de son objet d’étude.
2L’essor des bains et de la balnéothérapie est un phénomène qui a connu partout, mais de façon différente, un très rapide développement, tout particulièrement au XVe siècle. Il suffit de parcourir l’Europe pour s’en convaincre, même si, à l’échelle du continent, il est possible d’observer des décalages aussi bien dans la découverte de sources thermales nouvelles que dans l’apparition d’une production intellectuelle les concernant. Selon les régions, les raisons de ce mouvement dépendent d’un faisceau de valeurs et d’intérêts (épistémologiques, sociaux, éthiques), diversement agencés entre eux comme le montrent les articles de ce volume. En outre, le « bain thermal », dans les différentes acceptions que revêt ce terme, est un lieu où les doctrines et les pratiques sociales se rejoignent et où s’incarne, en premier lieu, et de façon évidente, presque macroscopique, le lien, toujours problématique, au sein de la médecine scolastique, entre théorie et pratique.
3Il faut ajouter encore que le « bain » se situe à l’articulation entre religiosité et thérapie (les deux dimensions pouvant se retrouver présentes parfois, mais pas toujours, à propos d’une même source ou fontaine, comme l’a souligné Odile Redon dans la discussion). Il met aussi en relation des lieux différents : la ville (où résident la plupart des usagers) et le contado-campagne où la source a souvent été découverte. Il peut être à l’origine de nouvelles agglomérations à caractère urbain et thérapeutique. De cette manière, les théories relatives aux bains et leurs usages pratiques permettent d’observer les rapports changeants (de domination et, plus souvent encore, de domestication et de collaboration) entre le naturel et l’artificiel, entre la nature et la technique, c’est-à-dire entre ce qu’offre la nature et ce qui relève de son utilisation sociale. Le « bain » se prête aussi à d’importants échanges de langages (entre latin, langues vulgaires et textes de tradition mixte) et il se situe au croisement de cultures : entre le « haut » et le « bas », en tant qu’il rend possible la rencontre entre des informateurs (plus ou moins « populaires »), ceux qui récoltent les informations et constituent des dossiers et ceux, enfin, qui fournissent les explications théoriques des vertus du bain et en proposent des règles pour un meilleur usage.
4La balnéothérapie a un passé (également doctrinal) non négligeable et ne naît donc pas au Moyen Âge. Aussi la tradition médiévale, et plus encore humaniste, rend-elle nécessaire une confrontation avec les auteurs classiques, qui conduit ainsi à une rencontre fertile entre passé et présent, entre histoire et progrès. De cette confrontation, il ressort des résultats appréciables, porteurs de nouveauté. Pour finir, le bain peut apparaître comme une sorte de point focal où se perçoit un rapport dialectique entre soin, santé, bien-être, plaisir, recreatio (et péchés associés2), que soulignent les observations convergentes des médecins et des moralistes. D’évidence, le bain, ses doctrines et ses pratiques ne peuvent donc que faire l’objet d’approches multiples et de regards croisés : ce n’est que de cette manière qu’on peut les étudier. Aussi, dans ce volume, les articles proposés parcourent-ils différents champs : ils croisent aussi bien la littérature et l’économie, l’éthique du plaisir (celui physique et psychologique de la recreatio) et la doctrine, en passant par la tradition textuelle.
5Au sein de cet ensemble de disciplines, le médecin, en tant que spécialiste mais aussi encyclopédiste3, paraît en mesure de coordonner (à défaut de toujours contrôler) tous ces aspects, de la dimension économique à la dimension éthique. En premier lieu, il sert de médiateur entre, d’un côté, le pouvoir politique et les intérêts économiques des seigneurs et des puissants dont il est souvent le praticien personnel ou l’employé4, et les ressources du contado, de l’autre, qu’il convient d’identifier et d’exploiter. Sa tâche est de canaliser et avant tout d’évaluer les données fournies par les informateurs locaux, les usagers ignorants (qui peuvent aussi être des animaux qui se soignent par les eaux), tombés sur un trésor dont ils profitent mais dont ils ne savent expliquer les effets (à l’image du très vieux paysan de Sicile dont la charrue s’était prise dans un récipient enterré et qui en avait bu le contenu, bénéficiant ainsi de ses admirables effets rajeunissants5) : le médecin doit donner une forme doctrinale à ces informations et à ces découvertes fortuites tout en les contrôlant6.
6Il a aussi le devoir de redistribuer ces informations en les réélaborant, sous la forme de textes qui, de manière ordonnée, font connaître les mérites de la balnéothérapie (et de chacun des bains en particulier), les pathologies qu’ils peuvent soigner et les vertus de ces eaux, attirant ainsi des usagers, qui, dès lors, ne seront plus ignorants, mais au contraire guidés par la doctrine du médecin, par ses conseils, quand ce n’est pas par sa présence sur les lieux. On assiste presque, dans ce processus, à la genèse d’un besoin de bien-être nouveau et donc à l’invention d’un nouvel instrument thérapeutique et, par voie de conséquence, à la promotion d’un nouveau spécialiste (peritus) des bains qui peut être le médecin lui-même, en raison de ses multiples et vastes compétences dont l’unité tient à son objet même : le corps humain en ce qu’il est susceptible d’être soigné.
7Cette opération et cette « invention » ne sont en rien évidentes ou simples à entreprendre sous le plan doctrinal. Le chemin parcouru par les médecins semble suivre la trajectoire suivante. Le bain, sous toutes ses formes, entre dans l’une des catégories des six « choses non naturelles » (et plus particulièrement celle relative à l’exercice), qui constituent l’objet principal des régimes de santé. Ces paramètres font l’objet, pour le patient, de choix authentiques (notamment en matière de styles de vie) et, pour le médecin, de conseils (non dénués de considérations éthiques). Dans l’évolution complexe que connaît la médecine pratique entre la fin du Moyen Âge et le premier âge moderne, on assiste à une progressive autonomisation de certaines de ces res, marquée par l’élaboration de discours singuliers ou d’approfondissements de chacune d’entre elles, allant même jusqu’à une hypertrophie, lorsqu’ils donnent lieu à des traités monographiques consacrés à un seul de ces paramètres diététiques.
8Je pense, par exemple, à l’augmentation progressive non seulement des traités relatifs aux aliments et aux boissons (au sens strict du mot diététique), mais aussi, dans cette même catégorie – qui s’autonomisa et devint une sorte de complément aux écrits culinaires traditionnels – à la présence de textes dédiés à des types d’aliments bien particuliers (tels les pâtes, les poissons, les produits laitiers ou encore les fruits), analysés sous différents aspects : leur provenance, leur utilité thérapeutique, leur mode de cuisson, leur apparence et souvent aussi, leur mention dans les textes classiques. Le même discours peut être tenu pour d’autres « choses non naturelles » comme « l’air » qui intègre les questions liés à l’habillement ou comme les « passions de l’âme » allant jusqu’à traiter de la maladie d’amour.
9On assiste à un phénomène semblable dans le cas du bain : le discours sur l’exercice, entendu comme les mouvements physiques qu’il convient de faire, la gymnastique et plus largement les pratique sportives, s’autonomise également. Il s’agit d’une évolution épistémologique importante qui tient, en même temps, du développement d’études toujours plus spécialisées et complexes, et d’une attention et d’un intérêt soutenu (qui prend la forme de descriptions d’expériences racontées) pour les phénomènes particuliers, les détails, leur identification et leur description exacte. Ces domaines de recherches, à l’évidence neufs, s’appuient sur des pratiques bien spécifiques : l’habitude de recueillir des faits, l’usage aiguisé de tous les sens, la capacité de produire sur certaines données des explications – qui suscitent donc une forme de spécialisation, en même temps que la mobilisation d’un ensemble de connaissances diverses de type encyclopédique dans lesquels les insérer –, sans oublier l’aptitude à produire des descriptions soignées et des prescriptions précises (indispensables à la transformation de l’organisme).
10C’est la raison pour laquelle, y compris dans les traités sur les bains, on constate souvent une forme d’interdisciplinarité qui peut associer la médecine – en particulier la science du diagnostic et la diététique – à l’astrologie, la minérologie et la géographie, mais aussi à l’alchimie. On observe aussi des croisements, des combinaisons nouvelles (y compris des « genres littéraires ») : ainsi, par exemple, le régime de santé introduit dans son propos un discours sur les bains, mais, à leur tour, les bains et plus particulièrement l’usage des sources thermales nécessitent un régime spécial : une diète adaptée, des modalités particulières pour le repos et le mouvement, des distractions et des conseils pour la réfection du corps et de l’âme.
11Les « choses non naturelles », qui sont les seuls éléments soumis à des choix individuels – à la différence des « choses naturelles », à savoir la structure de l’organisme propre à chaque individu à sa naissance, et « des choses contre nature » ou maladies auxquelles il est exposé –, constituent le lieu où structurellement l’organisme d’un individu se lie au milieu qui l’entoure et aux relations sociales dans lesquels il se trouve immergé. L’autonomisation aussi nette de certaines de ces « choses non naturelles » offre, donc, pour l’historien, la possibilité de documenter et d’éclaircir au mieux le contexte social dans lequel ces traités ont été produits et ont circulé, y compris pour ceux qui parlent des bains thermaux. Cette production offre ainsi une grande richesse d’informations, aussi bien d’un point de vue social que géographique ou anthropologique, informations qui ne sont certes pas faciles à étudier, surtout parce que les auteurs peuvent également manipuler de diverses manières (de manière inconsciente ou pas) les données sur lesquelles l’historien se fonde pour son étude. Les diverses contributions de ce volume ont su, au mieux, exploiter les opportunités offertes par la documentation à disposition.
12Toujours sur le plan doctrinal, il a été souligné dans des études désormais classiques (celles de K. Park, M. Nicoud, D. S. Chambers, D. Boisseuil, R. Gualdo et d’autres encore), le rôle que les traités sur les bains et les thermes revêtent dans le développement d’une orientation7 nette de la médecine tardo-médiévale vers la valorisation d’une expérience contrôlée et d’une efficacité pratique. Cette orientation implique, comme je l’ai souligné, la capacité à constituer des dossiers détaillés, recueillant des séries de faits ponctuels, de données et de particularia8. Elle s’affirme avec évidence dans la littérature sur les bains, aussi bien dans la définition des caractéristiques naturelles et thérapeutiques des sources nouvellement découvertes et mises en valeur, que dans la description (comme dans une sorte de journal) des séquences de la journée-type que passe le patient qui séjourne aux bains. On la retrouve aussi toutefois dans d’autres types de documents, comme dans les correspondances relatives aux malades dans les cours princières du Quattrocento, dans les descriptions climatiques et géographiques… Souvent, cette attention pratique s’accompagne (et c’est certainement le cas des traités sur les bains qui sont étudiés ici) d’un intérêt pour les merveilles et pour leurs liens (plus ou moins contestés) avec les miracles9. Elle s’attache aussi à une présentation toujours plus dense des vertus thérapeutiques, rend compte de l’efficacité des eaux presque contre tous les maux, souligne l’exigence d’une intervention médicale et de transformations, et vise le succès thérapeutique.
13De semblables phénomènes se vérifient, aussi, dans les textes contemporains d’alchimie (dont les liens avec la médecine, entre les XIVe et XVe siècles sont très étroits10), portés vers la recherche d’un médicament « universel », valable pour toutes les complexions. Certains de ces écrits sont du reste très attentifs aux prérogatives et aux vertus des eaux médicinales. Sans vouloir forcer ici le discours vers un parallèle entre la recherche de l’elixir de longue vie et la tradition séculaire des « fontaines de jouvences11 » (et donc des sources qui rajeunissent), on ne peut nier l’existence d’un lien (du fait des méthodes suivies et des objectifs affichés) entre la balnéothérapie et certains courants de l’alchimie du XVe siècle, assez pour pouvoir proposer, en conclusion, une hypothèse (peut être encore trop allusive) de recherche possible que cet ensemble de contributions, en tous cas, suscite.
14Il y a donc des eaux minérales et médicales dans lesquelles on peut se baigner et que l’on peut boire, des eaux qui agissent à l’intérieur du corps et d’autres qui opèrent à l’extérieur, quand le corps y est immergé. Ne serait-il alors possible de considérer le « patient » qui se rend au bain comme un « ingrédient » dans une espèce de processus alchimique qui deviendrait actif quand ce dernier, avec ses caractéristiques individuelles propres, interagit avec les vertus spécifique des bains ? Il ne s’agit pas d’une image si fantaisiste somme toute (même s’il reste ici à articuler la réflexion et à vérifier l’hypothèse), si l’on pense aux processus alchimiques qui se produisaient dans l’organisme en général (et, par exemple, à propos du phénomène de la digestion) et, en particulier, lorsque le patient se trouve aux bains ; si l’on pense aussi à l’importance attribuée à la chaleur dans le processus thermal et, de la même manière, dans les procédés alchimiques ; si l’on pense aussi au rôle prépondérant que jouent les caractéristiques spécifiquement minérales dans la manière de déterminer l’efficacité des différentes sources, à l’autorité des textes aristotéliciens (les Metéores surtout) que le médecin-spécialiste des bains devait posséder et dont disposait aussi l’alchimiste.
15Le prix d’études semblables à celles rassemblées ici est justement de susciter des questions et d’ouvrir de nouvelles pistes de recherches.
Notes de bas de page
2 Les finalités plaisantes et utiles des bains, décidément nouvelles, peuvent être opposées aux instructions monastiques les concernant, à la fois sobres et hygiéniques, telles qu’elles apparaissent dans les nombreuses et détaillées Constitutiones, à partir de la règle de saint Benoît, désormais analysées dans une vaste littérature.
3 J’entends par ce terme faire référence aux nombreuses compétences issues de diverses disciplines que le médecin doit posséder, dans la mesure où son savoir spécifique concerne un subiectum, le corps humain, qui est inséré dans un réseau de relations nombreuses naturelles et sociales. Depuis Isidore de Séville, nombreux sont ceux qui ont souligné le caractère nécessaire des différentes artes subservientes du savoir médical.
4 On touche ici le thème, encore peu étudié, du patronage scientifique au XVe siècle. La littérature sur les bains et les rapports entre médecins et princes est, de ce point de vue, un élément fondamental. Cf. en particulier les travaux fondamentaux de M. Nicoud et, dans un autre registre, Azzolini, 2004 ; Crisciani, 2008, spéc. p. 448-457.
5 Je me réfère à l’anecdote rapportée par le pseudo Roger Bacon, De retardatione accidentium senectutis (cum aliis opusculis de rebus medicinalibus), éd. A. G. Little et E. Withington, Opera hactenus inedita Rogeri Baconi, IX, Oxford, 1928, p. 45-46 et reprise dans d’autres textes sur le prolongement de la vie. Des anecdotes analogues se retrouvent aussi dans les œuvres authentiques de Bacon.
6 Une recherche possible et intéressante consisterait à voir quand, dans la constitution des « dossiers » décrivant les vertus de chacune des sources ou des bains, les auteurs suivent des instructions à caractère aussi anthropologique, en recueillant des faits empiriques, des informations venues du « bas » comme le préconisait Arnaud de Villeneuve pour la pharmacologie dans son commentaire du Explicatio super canonem “Vita brevis” (Arnaldi Villanovani Opera omnia, Bâle, 1585, col. 1678-1684).
7 Toujours en des termes généraux, mais suggestifs, il est possible de noter comment la situation critique dans laquelle se trouve la médecine scolastique au XVe siècle, la pousse vers des formes de renouvellement, notamment le recours à la philologie, à l’étude des textes principalement classiques, à l’approfondissement méthodologique comme à Padoue ou à la valorisation de la practica et de l’empirisme. Voir en particulier Jacquart, 1990 ; Crisciani, 2004b, sans oublier certains des articles publiés dans Pomata-Siraisi, 2005.
8 Je rappelle ici les études de Daston-Pomata-Cerruti, 2001.
9 Sur ce point, voir dans ce volume la contribution de D. Boisseuil et M. Nicoud, p. 76 et pour l’usage multiple des sources p. 84 sq. Il y est question des trop nombreuses vertus attribuées aux eaux de Porretta, au point que les médecins furent accusés d’être des “fabricants de réputation” et presque de miracles.
10 En général Crisciani-Paravicini-Bagliani, 2003.
11 C’est un lien cependant difficile à documenter et je rapporte ici l’exemple « ordinaire » et peu « miraculeux » des eaux (dotées évidemment de vertus aurifères) du Rhône et du lac de Vérone, ainsi décrites par l’anonyme Solemnis medicus dans le Tractatus inédit sur l’or potable (qui date des premières décennies du XVe siècle : Tractatus de investigatione auri potabilis editus a quodam Solemni Medico, Bologne, Biblioteca Universitaria (Fondo Caprara), ms. lat. 104, fol. 282v-283r : « Hoc autem exemplis patentis clarum videmus. Nam pisces utentes cum suo nutrimento auro (ut carpiones qui in lacu de Verona nutriuntur), ipsi mortui longo tempore conservantur sine corruptione, quamvis pisces de se sunt cito putrefactiles quia humidi superflue... Videmus etiam per experientiam aquam Rodani longissimo tempore incorruptam conservari et esse sanissimam, quod sibi inest ex suo lapsu supra arenam auream, quia eius plurimi rivuli et flumina illum subintrantes per mineras auri labuntur, qualis est fluvius de Cedre ( ?) qui fluit prope Balneolas, cuius aurum mundissimum et finissimum est. Dicunt marinarii experti de aqua Rodani quod illam defferunt in suis manibus usque ad Rodum aut Cyprum eundo et redeundo fere per spatium unius anni. »
Auteurs
Université de Tours
École française de Rome – ENS de Lyon
Università degli studi di Pavia
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