1 John Merriman, Aux marges de la ville : faubourgs et banlieues en France (1815-1870), Paris, Éditions du Seuil, 1994, p. 41.
2 Victor Hugo, Les Misérables [1862], Paris, Éditions du Seuil, 2012, p. 193.
3 Yves Lequin, Les Ouvriers de la région lyonnaise (1848-1914), Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1977, vol. 1, p. 111.
4 Loi du 21 mars 1831, article 18 : « Nul ne peut être membre de deux conseils municipaux. »
5 AML, 4 W P 61_1, Acte de nomination de Thomas Leguillier comme maire de la Guillotière, 14 décembre 1832.
6 AML, 3 W P 138 et 3 W P 139, La Croix-Rousse, nominations et élections.
7 Il est notamment membre du Comité mixte d’instruction primaire à la Guillotière, membre fondateur puis président de la Société de patronage des enfants pauvres de la ville de Lyon, franc-maçon, conseiller d’arrondissement puis conseiller municipal à Collonges-au-Mont-d’Or sous la Deuxième République. Sa fortune à son décès en 1878 est supérieure à 600 000 francs (soit environ 4 500 000 euros).
8 Loi du 21 mars 1831, article 15.
9 Nous pouvons ici évoquer la notion de capital d’autochtonie telle qu’elle est définie en sociologie : « ressources que procure l’appartenance à des réseaux de relations localisées », dans Nicolas Renahy, « Classes populaires et capital d’autochtonie : genèse et usages d’une notion », Regards sociologiques, no 40, 2010, p. 9 ; voir aussi Jean-Noël Retière, « Autour de l’autochtonie : réflexions sur la notion de capital social populaire », Politix, no 63, 2003, p. 121-141 ; et Sylvie Tissot « De l’usage de la notion de capital d’autochtonie dans l’étude des catégories supérieures », Regards sociologiques, no 40, 2010, p. 99-109.
10 ADR, 3 Q 34/342, Déclaration de mutation après décès, Jean Antoine Jourdan, 8 janvier 1877.
11 ADR, 3 Q 31/911, Déclaration de mutation après décès, Jean Claude Jules Simonnet, 2 décembre 1852.
12 Gérard Jacquemet, Belleville au xixe siècle : du faubourg à la ville, Paris, Éditions de l’EHESS, 1984, p. 146.
13 Nous obtenons précisément une fortune moyenne de 275 135 francs pour les 125 conseillers dont nous disposons des fortunes au décès et 427 823 francs pour les 18 maires et adjoints du faubourg, soit environ 2 millions et 3 208 000euros.
14 Adeline Daumard, Les Bourgeois et la bourgeoisie en France depuis 1815, Paris, Aubier, 1987, p. 83.
15 Cent quatre-vingt-un conseillers municipaux ont des biens à la campagne (allant du simple pré au vaste domaine châtelain).
16 Suzanne Fiette, La Noblesse française des Lumières à la Belle Époque : psychologies d’une adaptation, Paris, Perrin, 1997, p. 185.
17 Trois cent dix des 575 conseillers municipaux laissent un bien immobilier à leur décès. Parmi eux, 145 laissent des biens uniquement urbains, 54 uniquement des biens ruraux et 111 des biens urbains et ruraux. Sur ces 111 propriétaires, les biens urbains représentent au total 35 323 261,96 francs et les biens ruraux 11 524 534,42 francs, soit environ 265 millions et 86 millions d’euros.
18 ADR, 52 Q 87, Déclaration de mutation, Clément Reyre, 6 juillet 1869.
19 ADR, 3 Q 31/902, Déclaration de mutation, Joseph Marie Estienne, Lyon, 12 juillet 1850.
20 Déclarations de mutation, Antoine Gabriel Jars : ADR, 302 Q 33, Commune d’Écully, bureau de Saint-Cyr, 25 mai 1857 ; ADA, 3 Q 69, Bureau d’Ambérieu, 3 juin 1857 et 3 Q 22, Bureau de Poncin, 5 juin 1857.
21 ADR, 4 E 7899, Acte de décès, Adrien Marie Devienne, commune de Chaponost, 9 juillet 1883.
22 Claude-Isabelle Brelot, La Noblesse réinventée : nobles de Franche-Comté de 1814 à 1870, Paris, Les Belles Lettres, 1992, p. 748.
23 Futurs Louis XVIII et Charles X.
24 Gustave-Louis Chaix d’Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du xixe siècle, Évreux, Hérissey, 1904, vol. 2.
25 Tiphaine Barthélémy, « Noms patronymiques et noms de terres dans la noblesse française », dans Guy Brunet, Pierre Darlu & Gianna Zei, Le Patronyme : histoire, anthropologie, société, Paris, CNRS Éditions, 2001, p. 61-79.
26 Le mariage nécessite alors une ordonnance royale. AML, 2 E 1582, Acte de mariage, Antoine Tacussiaux, 11 octobre 1834.
27 AML, 2 E 1419, Acte de mariage, Antoine Tacussiaux, 2 février 1837.
28 ADI, 3 Q 30/219, Déclaration de mutation, Antoine Tacussiaux, commune de Sérézin-du-Rhône, bureau de Saint-Symphorien-d’Ozon, 19 avril 1877.
29 AML, 2 E 185, Acte de mariage, Pierre Gros, 27 floréal an III [16 mai 1795].
30 Soit environ 90 000 euros. AML, 4 W P 62_1, La Guillotière, élections municipales.
31 ADR, 3 E 3479, Liquidation, Pierre Gros, enregistré devant Berloty, 27 décembre 1861.
32 Soit environ 450 000 euros.
33 ADI, 3 Q 7/294, Déclaration de mutation, Pierre Gros, bureau de Crémieux, 25 février 1862.
34 Notice « Aubertier », dans Jean Maitron (dir.), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, en ligne : https://maitron.fr/spip.php?article25357 (octobre 2022). Nous trouvons majoritairement l’orthographe « Auberthier » dans les sources, notamment d’état civil, mais il est également nommé « Aubertier ».
35 AML, 2 E 1575, Acte de mariage, Pierre Auberthier, 18 novembre 1824.
36 AML, 3 W P 138, La Croix-Rousse, élections municipales.
37 Soit environ 180 000 euros. Sa succession à Lyon se compose d’une moitié de maison place des Tapis, à laquelle s’ajoutent une partie de maison jointe et une partie d’une maison rue de la Terrasse, mais aussi une maison rue des Capucins. ADR, 3 Q 31/968, Déclaration de mutation, Pierre Auberthier, 25 février 1871 et 3 Q 43/347, Déclaration de mutation, Pierre Auberthier, commune de Saint-Rambert, bureau de Saint-Cyr, 27 février 1871.
38 Pierre Lévêque, Une société provinciale : la Bourgogne sous la monarchie de Juillet, Paris, Éditions de l’EHESS, 1983, p. 277.
39 Pour classer les propriétés, nous reprenons ici à la fois la hiérarchisation en fonction de la côte foncière et du revenu effectuée par Gilbert Garrier (les domaines sont classés en fonction de leur valeur foncière et du revenu que rapportent les terres) et celle de Richard Sceau, qui classe les domaines en fonction de leur superficie. Gilbert Garrier, Paysans du Beaujolais et du Lyonnais : 1800-1970, 2 vol., Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 1973 ; et Richard Sceau, Lyon et ses campagnes : héritages historiques et mutations contemporaines, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1995.
40 Dans les successions, les valeurs des biens sont estimées en fonction des revenus : la loi multiplie par 20 le revenu réel ou estimé d’un bien. Soit environ 30 000 et 1 500 euros.
41 Soit environ 7 500 euros.
42 ADA, 3 Q 83, Déclaration de mutation, Joseph Jean Acher, commune de Miribel, bureau de Montluel, 23 août 1861.
43 Soit environ 4 500 euros. ADA, 3 Q Chalamont MPD 16, Déclaration de mutation, Louis Paul Émile Bruneau, bureau de Chalamont, 4 décembre 1874.
44 Soit environ 6 900 euros. ADR, 317 Q 36, Déclaration de mutation, Jean Baptiste Dumas, bureau de Saint-Genis, 19 octobre 1861.
45 ADR, 3 Q 56/233, Déclaration de mutation, Jean Payet, 14 septembre 1882 et 3 E 23160, Inventaire, André Matagotte, enregistré devant Coste, 25 février 1858.
46 ADA, 3 Q Nantua MPD 65 et 3 Q Nantua MPD 66, Déclarations de mutation, Jean Marie Thevenin, 19 décembre 1861 et 6 avril 1863 ; ADR, 3 Q 32/1171, Déclaration de mutation, Antoine Aubert, 29 novembre 1865 ; ADR, 3 Q 32/1209, Déclaration de mutation, Joseph Bargel, 16 février 1872 ; ADA, 3 Q LHUIS MPD 17, Déclaration de mutation, Auguste Gratien Nicolas, 20 octobre 1866 ; et ADR, 3 E 27919, Acte de partage, enregistré devant Ferrouillat, 12 mai 1866.
47 ADR, 3 Q 7/342, Déclaration de mutation, Louis Benoît Brossette, commune de Chessy, bureau du Bois-d’Oingt, 23 août 1854.
48 Soit environ 300 000 euros. ADR, 3 Q 41/300, Déclaration de mutation, Jean Baptiste Sauvignet, commune de Rontalon, bureau de Mornant, 6 juin 1854.
49 ADR, 3 Q 31/960, Déclaration de mutation, Jean François Regnier, 26 octobre 1869.
50 Aujourd’hui commune d’Yzeron. ADR, 3 Q 33/392, Déclaration de mutation, Jean Antoine Modérat, 19 mai 1880.
51 Soit environ 150 000 euros.
52 Soit environ 105 000 euros. ADI, 3 Q 14/202, Déclaration de mutation, Jacques François Boissat, commune de Villeurbanne, bureau de Meyzieu, 12 août 1851.
53 Soit environ 88 000 euros. ADR, 3 Q 9/512, Déclaration de mutation, Claude Ponson, commune de Millery, bureau de Givors, 13 juin 1884.
54 ADR, 3 E 24254, Testament, Jean Louis Margerand, enregistré devant Ressicaud, 3 novembre 1885.
55 Soit environ 98 000 euros. ADR, 3 Q 5/476, Déclaration de mutation, Jean Louis Margerand, commune de Juliénas, bureau de Beaujeu, 16 avril 1886.
56 Soit environ 6 000 euros. ADR, 3 Q 43/344, Déclaration de mutation, Louis Augustin Cottin, Saint-Cyr, 27 septembre 1866.
57 ADR, 3 Q 53/354, Déclaration de mutation, François Guillaume Barrillon, commune de Lacenas, bureau de Villefranche, 17 mars 1886.
58 100 000 francs équivaut à 750 000 euros et 500 000 francs à 3 750 000 euros.
59 Soit environ 2 680 000 euros. ADSL, 3 Q 9123, Déclaration de mutation, Jean Baptiste Guimet, commune de Demigny, bureau de Chagny, 24 novembre 1871.
60 Soit environ 675 000 euros. ADR, 3 Q 42/390, Déclaration de mutation, Jean Baptiste Guimet, bureau de Neuville, 23 novembre 1871.
61 Soit environ 360 000 euros. ADR, 3 E 24645, Inventaire après décès, Louis Coignet, enregistré devant Lombard, 10 mai 1872.
62 Soit environ 995 000 euros. Ibid.
63 Ibid. et ADA, 3 Q Treffort MPD 92, Déclaration de mutation, Louis Coignet, 2 septembre 1872.
64 Émile Salomon, Les Châteaux historiques du Lyonnais et du Beaujolais, Marseille, Laffitte, 1979, vol. 2, p. 14.
65 Ibid.
66 60 000 francs équivaut à 450 000 euros, tandis que 90 000 francs correspond à environ 675 000 euros.
67 Émile Salomon, Les Châteaux historiques du Lyonnais et du Beaujolais, op. cit., vol. 2, p. 14.
68 Soit environ 1,5 million d’euros. ADR, 3 Q 6/460, Déclaration de mutation, Pierre Seriziat-Carrichon, bureau de Belleville, 22 novembre 1872.
69 Construit au départ comme prieuré par les abbés d’Ainay, le château de Cuire est acquis par Simon Claude Boulard de Gatelier en 1566. Voir Émile Salomon, Les Châteaux historiques du Lyonnais et du Beaujolais, op. cit.
70 ADR, 3 E 27690, Testament, Vital Boulard de Gatelier, enregistré devant Chardennet, 25 octobre 1884.
71 ADR, 53 Q 103, Déclaration de mutation, Vital Boulard de Gatelier, 11 avril 1884.
72 L’inventaire après décès de Vital Boulard de Gatelier comprend en effet la succession de François Boulard. L’ensemble des propriétés étaient alors évaluées à 583 000 francs, soit environ 4, 3 millions d’euros. ADR, 3 E 27691, Inventaire après décès, Vital Boulard de Gatelier, enregistré devant Chardennet, 6 novembre 1884.
73 ADL, 3 Q 1490, Déclaration de mutation, Vital Boulard de Gatelier, commune de Charlieu, Loire, 8 avril 1885.
74 ADR, 3 E 27691, Inventaire après décès, Vital Boulard de Gatelier, enregistré devant Chardennet, 6 novembre 1884.
75 En effet, à partir de 1867, il transforme son patronyme par la mise en évidence d’une particule, inexistante jusqu’alors. Sur son dossier de Légion d’honneur datant de 1864, il signe encore sous le nom de « Lefebvre », mais sur le faire-part annonçant son décès, il est désormais appelé « Le Febvre », comme sa parentèle. ANF, LH 1546/92, Dossier de Légion d’honneur, Laurent Léon Lefebvre.
76 ADAll, Acte de décès, Yzeure, 9 juin 1877, en ligne : https://archives.allier.fr/archives-en-ligne/genealogie-histoire-des-familles/etat-civil-en-ligne (octobre 2022). Voir aussi Henri Jougla de Morenas & Raoul de Warren, Grand armorial de France, Paris, Berger-Levrault, 1975, vol. 4.
77 L’ordre de Saint-Grégoire est une distinction pontificale pour les civils ou les militaires qui ont agi en faveur du Saint-Siège. L’ordre de Saint-Maurice-et-Lazare est un ordre de chevalerie italien remontant au xvie siècle.
78 ADR, 3 E 25152, Testament, Laurent Louis Lefebvre, enregistré devant Messimy, 10 octobre 1877.
79 Soit environ 1 950 000 euros.
80 Soit environ 3 millions d’euros. ADR, 3 E 25152, Partage, Laurent Léon Lefebvre, enregistré devant Messimy, 10 octobre 1877.
81 Soit environ 4 185 000 euros. ADR, 3 Q 41/326, Déclaration de mutation, Jean Antoine Marie Thevenet, bureau de Mornant, 23 mai 1893.
82 Soit environ 5 millions d’euros. ADR, 3 Q 32/1340, Déclaration de mutation, Mathieu Thomasset, 4 novembre 1905.
83 ANF, LH/1918/43, Dossier de Légion d’honneur, Amédée Monterrad.
84 ADR, 3 Q 43/350, Déclaration de mutation, Jean Marie Amédée Monterrad, communes de Civrieux et de Marcilly, bureau de Saint-Cyr, 27 janvier 1876.
85 Environ 487 000 euros.
86 ADR, 3 E 10689, Mariage, Monterrad, enregistré devant Casati, 23 février 1835.
87 Soit environ 5,8 millions d’euros. Sur les biens laissés par Jean Marie Amédée Monterrad, voir ADR, 3 Q 43/350, Déclaration de mutation, Civrieux et Marcilly (Saint-Cyr), 27 janvier 1876 ; 3 Q 12/433, Déclaration de mutation, La Tour-de-Salvagny (L’Arbresle), 2 février 1876 ; 3 Q 53/336, Déclaration de mutation, Saint-Julien (Villefranche), 2 février 1876 ; 3 Q 50/356, Déclaration de mutation, Tassin (Vaugneray), 28 janvier 1876 ; 3 Q 32/1223, 21 décembre 1875 ; 3 E 10689, Mariage, enregistré devant Casati, 23 février 1835 ; 3 E 11294, Partage, enregistré devant Mestrallet, 17 décembre 1875 ; ADA, 3 Q Montuel MPD 93, Déclaration de mutation, 7 février 1876 ; 3 Q SaintTrivierdeCourtes MPD 32, Déclaration de mutation, 29 décembre 1860.
88 L’annexe 2 présente cinq cartes des lieux de localisation des propriétés rurales des conseillers municipaux, dans le Rhône et les départements limitrophes.
89 La notion de « rayon foncier » est définie et mesurée par Roger Brunet comme la zone d’achat des citadins à la campagne : « On pourrait ainsi classer les villes d’après la longueur de leur rayon foncier », dans Roger Brunet, « Les recherches sur la propriété rurale des citadins : l’exemple de Toulouse », Bulletin de l’Association des géographes français, no 269-270, 1957, p. 70.
90 ADR, 3 Q 56/335, Déclaration de mutation, David Vidier, bureau de Villeurbanne, 9 novembre 1883.
91 ADI, 3 Q 14/202, Déclaration de mutation, Jean François Boissat, commune de Villeurbanne, bureau de Meyzieu, 12 août 1851.
92 Marqués par une très forte hausse sous le Premier Empire puis par un marasme économique dans la période suivante. Voir Gilbert Garrier, Paysans du Beaujolais et du Lyonnais, 1800-1970, op. cit., vol. 1, p. 255.
93 ADR, 3 Q 43/350, Déclaration de mutation, Jean Marie Amédée Monterrad, communes de Civrieux et Marcilly-d’Azergues, bureau de Saint-Cyr, 27 janvier1876.
94 Soit environ 1 500 000 euros.
95 Gilbert Garrier, « Deux siècles de rivalités entre ruraux et citadins pour la maîtrise de l’espace rural (1789-1980) », Bulletin du Centre Pierre Léon, no 1, 1980, p. 61-89.
96 ADR, 2 E 1503, Acte de mariage, Benoît Clavel, 3 mars 1832.
97 ADR, 3 Q 4/233, Déclaration de mutation, Benoît Chavel, commune de Liergues, bureau d’Anse, 22 avril 1876.
98 ADR, 3 Q 6/460, Déclaration de mutation, Pierre Seriziat, bureau de Belleville, 22 novembre 1872.
99 ADR, 67 Q 17, Déclaration de mutation, Étienne Evesque, bureau de Fleurie, 7 mai 1840. Il est en effet précisé, dans les déclarations de mutation, que les biens ne sont pas affermés, mais exploités par 7 cultivateurs.
100 Gilbert Garrier, Paysans du Beaujolais et du Lyonnais, 1800-1970, op. cit., vol. 1, p. 302.
101 Richard Sceau, Lyon et ses campagnes : héritages historiques et mutations contemporaines, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1995, p. 220.
102 ADL, 3 Q 5202 et 3 Q 9973, Déclarations de mutation, Simon Antoine Marie Verne de Bachelard, 3 et 17 février 1869.
103 ADD, 2 E 23914, Inventaire, Melchior André Bodin, enregistré devant Brès, notaire à Loriol, 9-12 mars 1846.
104 Estimé 206 687 francs à la mort de Victor Frerejean en 1886, soit environ 1 550 000 euros. Voir Serge Chassagne, Les Patrons du Second Empire, 9. Lyon et le Lyonnais, Paris, Picard, 2007.
105 AML, 3 W P 139, Délibérations du conseil municipal de la Croix-Rousse, séance du 24 février 1834.
106 ADR, 3 E 23175, Inventaire, Jean Baptiste Berger, enregistré devant Coste, 30 août 1860.
107 ADR, 3 Q 7/349, Déclaration de mutation, Joseph Goujon, commune de Bagnols, canton du Bois-d’Oingt, 11 juillet 1864.
108 ANF, LH/1668/41, Dossier de Légion d’honneur, Jean Symphorien Louvier.
109 C’est sous cette dénomination qu’il est désigné dans son contrat de mariage. ADI, 3 E 12829, Contrat de mariage, Jean Symphorien Louvier, enregistré devant Picot, Saint-Symphorien, 21 août 1816.
110 Nous pouvons déduire leur modestie du fait que, dans le contrat de mariage, il est indiqué qu’aucun des deux parents du futur époux ne sait alors signer. La future mariée, quant à elle, n’apporte que le montant de son trousseau (estimé à 500 francs) et une somme de 400 francs, « provenant de ses travaux et industries », soit environ 3 750 et 3 000 euros.
111 Soit environ 30 000 euros.
112 Soit environ 45 000 euros. AML, 4 W P 62_1, La Guillotière, élections municipales.
113 ADI, 3 Q 30/208, Déclaration de mutation, Jean Symphorien Louvier, bureau de Saint-Symphorien, 10 octobre 1860.
114 ADI, 3 E 12917, Partage, Louvier, enregistré devant Rambaud, acte du 29 juin 1860, enregistré le 7 juillet 1860.
115 ADI, 3 E 12930, Testament, Louvier, enregistré devant Fornier, 20 août 1866. Le testament fait état de la volonté de soutenir des « vieillard[s] pauvre[s] habitant à Saint-Symphorien-d’Ozon » et d’un legs de 200 francs (environ 1 500 euros) au conseil de fabrique de la paroisse de Saint-Symphorien.
116 ADR, 3 E 28813, Testament, Jacques Bernard, enregistré devant Lavirotte, 28 mai 1890.
117 ADR, 3 E 18806, Testament, Frédéric Benoît, enregistré devant Ducruet, 5 avril1876.
118 ADR, 3 E 9661, Testament, Claude François Dunod, enregistré devant Quantin, 22 octobre 1841.
119 ADR, 3 E 27690, Testament, Vital Boulard de Gatelier, enregistré devant Char-dennet, 25 octobre 1884.
120 ADR, 3 E 12394, Inventaire, Clément Reyre, enregistré devant Duguyest, 20 janvier 1869. Dans la cave se trouvent 14 fûts vides, mais aussi 14 hectolitres de vin rouge et 289 bouteilles.
121 Henri Burdet est successivement domicilié au 1, au 3 puis au 8 de la place. Jean Jacques Ricard vit lui au numéro 8.
122 ADR, 4 E 4163, Acte de décès, Henri Burdet, commune de Saint-Didier, 18 juillet 1856.
123 Alain Frerejean & Emmanuel Haymann, Les Maîtres de forges : la saga d’une dynastie lyonnaise, 1736-1886, Paris, Albin Michel, 1996, p. 237.
124 Ibid., p. 341-342.
125 Jean-Claude Bonnet et al., Histoire des paysans français du xviiie siècle à nos jours, Roanne, Éditions Horvath, 1976, p. 179.
126 L’annexe 2 montre une représentation cartographique des responsabilités des conseillers municipaux dans les campagnes.
127 Claude-Isabelle Brelot, « Le château face au vote paysan (1800-1882) », Politix, no 15, 1991, p. 53.
128 ADR, 1 N 6 à 1 N 34, Procès-verbaux des délibérations du conseil général du Rhône.
129 Soit environ 9 750 000 euros.
130 ADR, 3 M 1569, Dossier commune Limonest.
131 Archives municipales de Saint-Didier-au-Mont-d’Or, Délibérations du conseil municipal.
132 Son petit-fils, Charles Ennemond Mouterde, est à son tour maire de la commune entre 1935 et 1945.
133 Archives municipales de Saint-Genis-Laval, Délibérations municipales.
134 Ibid.
135 À Écully, les plus gros propriétaires sont appelés à se prononcer sur les questions budgétaires. Joseph et Antoine Gabriel Jars en font partie, jusqu’au milieu du siècle.
136 Guillaume François Fayolle entre 1790 et 1792 et à nouveau entre 1821 et 1822, et Martin Fayolle en 1834.
137 Antoine Jean de Lacroix-Laval est le frère de Jean de Lacroix-Laval, maire de Lyon sous la Restauration, conseiller municipal sous la monarchie de Juillet et brièvement sous le Second Empire. ADR, 3 M 1533, dossier commune Charbonnières-les-Bains.
138 Il est élu en 1892 et occupe cette fonction jusqu’en 1909.
139 Alain Faure, « Les maires ruraux : de la gestion des symboles à la symbolique gestionnaire », Politix, no 15, 1991, p. 69.
140 L’expression, d’Alp Yücel Kaya, est utilisée pour désigner les juges de paix dans les campagnes, voir Alp Yücel Kaya, « Les conciliateurs de l’enquête agricole de 1852 : les juges de paix dans les commissions cantonales de statistique », dans Annie Antoine & Julian Mischi (dir.), Sociabilité et politique en milieu rural, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2008, p. 106.
141 ADR, 3 GC 375, Acte de naissance, paroisse d’Ainay, 18 mai 1782.
142 Sa mère s’appelle en effet Catherine Élisabeth Robin d’Orliénas.
143 Le Censeur, 19 août 1848, en ligne : http://collections.bm-lyon.fr/BML_01PER0030222645/ISSUE_PDF (octobre 2022).
144 Il a cependant gardé à Lyon plusieurs propriétés et semble avoir pratiqué l’itinérance jusqu’à la fin de sa vie, sa déclaration de mutation mentionnant qu’il « demeur[ait] alternativement rue de la Charité et dans son château d’Orliénas ». ADR, 3 Q 12/412, Déclaration de mutation, Jean de Lacroix-Laval, bureau de L’Arbresle, 19 octobre 1861.
145 Maurice Agulhon, La République au village, les populations du Var de la Révolution à la Seconde République [1970], Paris, Éditions du Seuil, 1992.
146 Il est en effet conseiller municipal à Lyon entre 1838 et 1848, puis élu à la Guillotière en 1850.
147 Voir Julian Mischi & Nicolas Renahy, « Pour une sociologie politique des mondes ruraux », Politix, no 83, 2008, p. 9-21 ; et Eugen Weber, La Fin des terroirs : la modernisation de la France rurale, 1870-1914 [1976], Paris, Fayard, 2011.
148 Le Précurseur rapporte ainsi une lettre d’un électeur de campagne qui fait mention de pressions sur le vote dans le but de le « royaliser » : « Vous dire qu’il a été promis plus de perceptions qu’il n’y en aura de vacantes d’ici à cinquante ans, que M. le préfet s’est montré d’une politesse parfaite, que tous les griefs ont été écoutés, que des réparations, des ponts, des chemins ont été offerts à foison, ce serait vous présenter un tableau trop connu. Une tournée électorale a été mille fois décrite avec tous ces petits incidents, tous ces traits mélangés de ruse et de ridicule qui sont du ressort de la comédie de mœurs. Mais c’est précisément parce que cela est trop vieux que cela ne fait plus d’effet. » ADR, PER 703_2, Le Précurseur, 20 juin 1830.
149 Cité dans l’annuaire des sociétés savantes du Comité des travaux historiques et scientifiques, en ligne : https://cths.fr/an/annuaire.php (octobre 2022).
150 Nadine Vivier, « Le rôle des élites françaises en faveur du progrès agricole : réalités et construction d’une image », dans Nadine Vivier (dir.), Élites et progrès agricole, xvie-xxe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2009, p. 204.
151 Jacques Mathevon, César Michel, Ivan Monnier, Emmanuel Mouterde, Édouard Réveil et Émile Sain Rousset de Vauxonne.
152 « Francisque Bouillier (1813-1899), historien de la philosophie », en ligne : www.textesrares.com/pages/philo-du-xixe-en-france-articles/Francisque-Bouillier-1813-1899-historien-de-la-philosophie-bibliographie.html (octobre 2022).
153 Bibliothèque nationale de France, notice no FRBNF36503290 (Tolbiac, LN27-30915).
154 Éric Phélippeau, L’Invention de l’homme politique moderne : Mackau, l’Orne et la République, Paris, Belin, 2002, p. 155.
155 Philippe Hamman, « La notabilité dans tous ses états ? », Revue historique, no 622, 2002, p. 338.
156 Le saint-simonisme est un courant issu des idées de Claude Henri de Rouvroy (1760-1825), comte de Saint-Simon, mouvement socio-économique libéral et religieux qui prône le progrès industriel comme moyen d’atteindre le bonheur universel.
157 ADA-M, Acte de décès, François Barthélemy Arlès-Dufour, commune de Vallauris, 21 janvier 1872.
158 Notice « Arlès-Dufour », dans Serge Chassagne, Les Patrons du Second Empire, 9. Lyon et le Lyonnais, op. cit.
159 ADR, 317 Q 47, Déclaration de mutation, François Barthélemy Arlès-Dufour, bureau d’Oullins, 19 juillet 1872.
160 Soit environ 4 500 000 euros.
161 ADR, 3 E 19933, Testament, Joseph Bergier, enregistré devant Vachez, 13 mai 1878.
162 Adolphe Vachet, Nos Lyonnais d’hier, 1831-1910, Lyon, Adolphe Vachet, 1912.
163 Sa déclaration de mutation fait état « d’une propriété au quartier de Faventine commune de Valence, composée de maison, bâtiment, fabrique à soie, canal, cour, jardin, pré et terre de 9 ha environ, non affermé, et déclarée d’un revenu de 2 250 francs, capital = 45 000 ». ADD, 3 Q 2587, Déclaration de mutation, Rémy Charrin, bureau de Valence, 23 juillet 1865.
164 Ce qui équivaut environ à 5 250 000 euros. Notice « Guimet », dans Serge Chassagne, Les Patrons du Second Empire, 9. Lyon et le Lyonnais, op. cit., p. 284 ; ADR, 3 Q 42/390, Déclaration de mutation, Jean Baptiste Guimet, commune de Fleurieu, bureau de Neuville, 23 novembre 1871 ; 3 E 19895, Testament, Jean Baptiste Guimet, enregistré devant Vachez, 14 avril 1871.
165 ANF, L 0842080, Dossier de Légion d’honneur, Jean Baptiste Dumas-Richoud, état des services.
166 Émile Salomon, Les Châteaux historiques du Lyonnais et du Beaujolais, Marseille, Laffitte, 1979, vol. 2, p. 122.
167 ADR, 3 E 18809, Testament, Pierre Blanchard, enregistré devant Ducruet, 17 juillet 1875.
168 Soit environ 15 000 euros. ADR, 3 E 26803, Testament, Claude Vachez, enregistré devant Renoux, 30 mars 1889.
169 Ce qui équivaut à 150 000 euros.
170 ADR, 3 E 19879, Testament, Jean Jacques Ricard, enregistré devant Vachez, 6 mai 1868.