1 Edgar Wind, « Einleitung », dans Hans Meier, Richard Newald & Edgar Wind (dir.), Kulturwissenschaftliche Bibliographie zum Nachleben der Antike. Erster Band die Erscheinungen des Jahres 1931, Leipzig / Berlin, B. G. Teuner, 1934, p. V.
2 « Dans l’agencement de la bibliothèque de Warburg, un principe muséal a été transféré à une bibliothèque : l’agencement des livres est destiné à exposer à ses usagers le problème dans ses diverses ramifications, pour ainsi dire ad oculos. » (Ibid., p. XII)
3 Ernst Cassirer, « Der Begriff der Symbolischen Form im Aufbau des Geisteswissenschaften », dans Vorträge der Bibliothek Warburg, 1. 1921-1922, Leipzig / Berlin, 1923, p. 11-39, cité et traduit par Édouard Mehl, « D’Aby Warburg à Éric Weil : le rêve d’une bibliothèque humaniste au 20e siècle », La Revue de la BNU, 2015, nº 12, p. 60-69.
4 Ernst Gombrich, « Aby Warburg. M., Die Erneuerung der heidnischen Antike. Kulturwissenschaftliche Beiträge zur Geschichte der europaïschen Renaissance », dans Kulturwissenschaftliche Bibliographie zum Nachleben der Antike. Band II – A Bibliography of the Survival of the Classics. Second Volume. Publications of 1932-1933, Londres, The Warburg Institute, 1938, p. 3-5.
5 Aby Warburg, « Art italien et astrologie internationale au Palazzo di Schifanoia à Ferrare », dans EF, p. 216.
6 Dans son étude consacrée aux peintures murales du Palazzo di Schifanoia à Ferrare (1912), Warburg en appelle à une « psychologie historique de l’expression humaine », là où dans son journal romain (1928-1929) il se déclare « psychohistorien » de la « schizophrénie de l’Occident ». L’introduction à son Atlas Mnémosyne a posé les bases d’un projet pour « une science de la culture dévolue à l’histoire psychologique illustrée de l’intervalle séparant l’impulsion de l’action. » (Aby Warburg, MF, p. 140)
7 « Pour lui, le sort de notre culture dépend logiquement de la survivance de l’Antiquité. » (Ibid., p. 4)
8 Aby Warburg, « Art italien et astrologie internationale au Palazzo di Schifanoia à Ferrare », dans EF, p. 205.
9 Aby Warburg, Gesammelte Schriften, 2 vol., Gertrud Bing & Friz Rougemont (éd.), Leipzig / Berlin, B. G. Teubner, 1932.
10 Aby Warburg, MF, p. 112.
11 C’est Ernst Gombrich, dans Aby Warburg : une biographie intellectuelle (AWBI, p. 244), qui imposera le mot « Leitfossil », forme modernisée du « Leitmuschel », avant que Georges Didi-Huberman ne lui consacre un chapitre de son livre sur Warburg, L’Image survivante (IS).
12 Anton Springer, « Das Nachleben der Antike in Mittelalter », dans Bilder aus der Neueren Kunstgeschichte, Bonn, Adolph Marcus, 1886, vol. 1, p. 1-40.
13 Aby Warburg, « La divination païenne et antique dans les écrits et les images à l’époque de Luther » [1920], dans EF, p. 286.
14 Aby Warburg, Tagebuch, cité dans Roland Recht, « L’Atlas Mnémosyne d’Aby Warburg », dans Aby Warburg, AM, p. 16.
15 « Nous sommes à l’ère de Faust où le scientifique moderne – entre pratique magique et mathématiques cosmologiques – a essayé d’occuper l’espace de pensée entre l’objet et lui. » (Aby Warburg, « La divination païenne et antique dans les écrits et les images à l’époque de Luther », dans EF, p. 285)
16 « La logique construit l’espace de la pensée – distance entre le sujet et l’objet – au moyen de la conceptualisation qui établit des distinctions ; la magie vient précisément détruire cet espace, en rapprochant et reliant l’homme et l’objet, sur le plan des idées et sur le plan pratique. » (Ibid., p. 250-251)
17 Aby Warburg, « Introduction à l’Atlas Mnémosyne », dans MF, p. 140.
18 Mentionnée dans une note datée du 11 avril 1929, l’idée d’intervalle désigne autant l’espace qui sépare « l’impulsion de l’action » dans la création artistique que celui qui oppose le sujet et le monde (ibid., p. 113).
19 Edward Burnett Tylor, Primitive Culture: Researches into the Development of Mythology, Philosophy, Religion, Language, Art and Custom [1871], Londres, John Murray, 1873, p. 17.
20 Ibid., p. 16.
21 Ibid.
22 Voir Aby Warburg, « De l’arsenal au laboratoire » [1927], dans Fragments sur l’expression [1901], Paris, L’Écarquillé, 2015, p. 291.
23 Edward Burnett Tylor, Primitive Culture, op. cit., p. 16-17. C’est Tylor qui souligne.
24 « Quoi qu’il en soit, pour l’ethnographe, il est souhaitable d’introduire un terme tel que “survivance” afin d’indiquer que le mot “superstition” est désormais historiquement dévalué. De plus, pour que son origine soit reconnaissable, il faut inclure comme survivances partielles la masse des cas où d’anciennes habitudes sont conservées, bien qu’en prenant une nouvelle forme, elles se sont tellement bien adaptées aux nouvelles circonstances qu’elles peuvent encore tenir leur rôle. » (Ibid., p. 72)
25 Ibid., p. 75.
26 Jean Seznec, La Survivance des dieux antiques [1940], Paris, Flammarion, 2011, p. 12.
27 Marie Tchernia-Blanchard, « Résonances warburgiennes en France dans les années 1930 », Images re-vues, hors-série nº 4, 2013, en ligne : https://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/imagesrevues/2917?gathStatIcon=true&lang=frPrimitive Culture (octobre 2021).
28 « À la même époque pourtant, dans d’autres zones et là même où le droit s’est institué, nous voyons qu’il trouve quelquefois appui sur une morale qui lui est antérieure. [...] Il y a donc des survivances, à cette époque, qui nous amènent au seuil même du droit. » (Louis Gernet, Droit et institutions en Grèce antique, Paris, Flammarion, 1982, p. 18-19)