1 Titre d’une exposition organisée par Georges Didi-Huberman et Arno Gisinger au Palais de Tokyo de Paris, du 13 février 2014 au 6 septembre 2014.
2 Hélène Vally, « Ce que les morts ont à dire », Éclipses, nº 52, « Arnaud Desplechin, l’intimité romanesque », 2013, p. 86-92 et Youri Deschamps, « D’entre les morts », Éclipses, nº 52, « Arnaud Desplechin, l’intimité romanesque », 2013, p. 104-114.
3 Arnaud Desplechin, « À propos de Un conte de Noël : entretien avec Élise Domenach et Yann Tobin », Positif, nº 568, juin 2008, p. 10.
4 Dans le même entretien, le cinéaste révèle ainsi qu’une situation dramatique dans Un conte de Noël (2008) n’a trouvé son dénouement qu’en remployant l’effervescence que dégageait une scène du film de Renoir Le Carrosse d’or (1952).
5 La recension de toutes les images et de toutes les phrases, nombreuses, s’avérerait fastidieuse et on laissera la subjectivité de chaque spectateur / lecteur élaborer son propre parcours visuel sur ces « planches » dont le dispositif se retrouve aussi dans Roubaix, une lumière.
6 Georges Didi-Huberman, IS, p. 457.
7 Ibid., p. 461.
8 C’est souvent Paul Dedalus qui est donné à voir et à comprendre par le truchement de ces / ses images exposées.
9 Georges Didi-Huberman, IS, p. 310.
10 Maud Hagelstein, « L’histoire des images selon Aby Warburg : Mnémosyne et ses opérations de cadrage », dans Thierry Lenain & Rudy Steinmetz (dir.), Cadre, seuil, limite : la question de la frontière dans la théorie de l’art, Bruxelles, Éditions de la lettre volée, 2011, p. 264.
11 Aby Warburg, MF, p. 108.
12 Aby Warburg, MF, p. 108-109.
13 Un conte de Noël (2008). On sait que ces paroles prononcées par Jean-Paul Roussillon ont été inspirées par le poème Experience, de Ralph Waldo Emerson. Pour une mise au point de la relation du cinéaste avec le penseur américain, voir Élise Domenach, « Un conte de Noël : la nouvelle Arcadie d’Arnaud Desplechin », Esprit, nº 8-9, août-septembre 2008, p. 191-207.
14 Georges Didi-Huberman, Devant le temps : histoire de l’art et anachronisme des images, Paris, Éditions de Minuit, 2002, p. 126.
15 Maud Hagelstein, « L’histoire des images selon Aby Warburg : Mnémosyne et ses opérations de cadrage », art. cité, p. 264.
16 Georges Didi-Huberman, Devant le temps, op. cit., p. 309.
17 Ibid., p. 221.
18 Raphaël Oesterlé, « Ambiguïté du documentaire : la figure du double dans L’Aimée », Décadrages, nº 28, 2014, p. 75.
19 Ibid., p. 76.
20 Jean-Luc Nancy, « L’image : mimesis et methexis », dans Emmanuel Alloa (dir.), Penser l’image, Dijon, Les presses du réel, 2010, p. 73.
21 Georges Didi-Huberman, IS, p. 41.
22 Sur l’usage du tableau, Desplechin concède en avoir eu l’idée à la lecture de l’étude de Lacan sur l’anamorphose. Voir Jacques Lacan, Le Séminaire XI : les quatre concepts de la psychanalyse, Paris, Éditions du Seuil, 1964. Pour un récit de cette rencontre inspirante, Amélie Cazanove & Kalyane Fejtö, « Entretien avec Arnaud Desplechin », Revue française de psychanalyse, vol. 83, nº 4, 2019, p. 1189-1202.
23 Jurgis Baltrušaitis, Anamorphoses ou perspectives curieuses, Paris, Olivier Perrin, 1955.
24 Pour un développement des perspectives métaphysiques et, dans une moindre mesure, psychanalytiques, on suivra les analyses d’Olivier Douville, « D’un au-delà de la métaphore, ou lorsque l’anamorphose brise l’allégorie », Figures de la psychanalyse, nº 11, 2005, p. 105-130.
25 Pierre Jailloux, « Loin de moi », Éclipses, nº 52, « Arnaud Desplechin, l’intimité romanesque », 2013, p. 48.
26 La Sentinelle, quatrième carton à 1 heure 6 minutes.
27 À la 56e minute, Claude, étudiante en histoire de l’art, présente à Mathias des schémas de la vision et lui explique que, pour se voir, les regards doivent se couper dans un axe à mi-distance des deux individus. C’est une véritable leçon de montage : se voir, c’est monter sa vision dans l’axe, se décentrer, instituer sa propre ubiquité en inventant un raccord d’images par rapport à cet axe abstrait, afin qu’il y ait contact puis rencontre.
28 François Bovier & Cédric Fluckiger, « Le clivage du sujet, ou les exercices de style d’Arnaud Desplechin », Décadrages, nº 28, 2014, p. 8-21.
29 Giorgio Agamben, « Qu’est-ce que le contemporain ? » [2008], dans Nudités, Paris, Payot & Rivages, 2012, p. 40.
30 Pierre Legendre, La Fabrique de l’homme occidental, Paris, Mille et une nuits, 1997, p. 9.