Le Cuirassé Potemkine (Sergueï M. Eisenstein, 1925)
p. 134-140
Extrait
1Dans l’un de ses tout derniers textes destinés au projet d’une Histoire du cinéma soviétique, Eisenstein consigne cette courte réflexion censée éclairer son deuxième long métrage : « L’intention du Potemkine : comment s’est passé le soulèvement concret de 1905 ; mais le résultat a été une généralisation dans l’emphase révolutionnaire1. » Quelque trente ans après ses premiers essais sur les formes du pathétique cinématographique, il confirme le lien théorique qui devait unir dès le début des années 1920 les objectifs politiques – célébrer la révolution – et les finalités esthétiques de l’œuvre – atteindre « la forme la plus haute de l’organique, le pathétique2 ». Entre 1925 et 1948, ce sont ainsi quelque quatre-vingts articles et entretiens que publie Eisenstein sur Le Potemkine, témoignant des évolutions théoriques de sa pensée esthétique. De « Constantza. Où s’en va Le Cuirassé Potemkine ? » (1926) qui marque son intérêt pour la question du pathos à La Non-Indifférente Natur
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Dictionnaire d'iconologie filmique
Emmanuelle André, Jean-Michel Durafour et Luc Vancheri (dir.)
2022