Lisières de l’autofiction
Enjeux géographiques, artistiques et politiques : Colloque de Cerisy
Voici plus de trente ans que l’autofiction nourrit les débats critiques et universitaires, et le concept va aujourd’hui bien au-delà d’un phénomène littéraire franco-français. Ce volume en est témoin, à travers ses explorations internationales. L’autofiction déjoue aussi les limites artistiques par son exposition à la photographie, au dessin ou au cinéma. Elle dépasse enfin les frontières sociopolitiques, montrant que l’écriture de soi ne peut être qu’écriture engagée avec l’autre. Un voyage, ...
Éditeur : Presses universitaires de Lyon
Lieu d’édition : Lyon
Publication sur OpenEdition Books : 26 novembre 2020
ISBN numérique : 978-2-7297-1149-8
DOI : 10.4000/books.pul.31398
Collection : Autofictions, etc. | 10
Année d’édition : 2016
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7297-0899-3
Nombre de pages : 392
Isabelle Grell
IntroductionSans frontières
Philippe Forest
Watakushi shôsetsu et autofiction : quelques notes en marge d’un texte fameux de Kobayashi HideoNajet Limam-Tnani
Double culture et autofiction chez Marguerite Duras, Assia Djebar, Taos Amrouche & Nina BouraouiKaren Ferreira-Meyers
L’autofiction africaine : du collectif à l’individuel à travers la construction mémorielleLuciana Hidalgo
L’autofiction brésilienne : une écriture limiteSe donner à voir
Véronique Montémont
(Des)saisissements : photographie, autobiographie, fictionSandrine Morsillo
Autofiction et expofiction : entre les deux, l’artiste s’exposeAnnie Pibarot
Autoportrait et autofictionJean-Pierre Boulé
La mise en fiction et l’image : Guibert et ZabatDu je au nous
Chloé Delaume
Politique et autofictionNathanaël Wadbled
Dire quelque chose de soi : la théorie du genre de Judith Butler comme autofiction philosophiqueThéorie, pratique
Anne Gorouben
Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre (les autoportraits dans la valise)Dessins des années 1980, réalisés à la mine de plomb sur papier
Mathieu Simonet
Autofiction et jeux collectifsMélikah Abdelmoumen
Mon ennemie préférée : l’autofiction jouée, déjouée, rejouéeVoici plus de trente ans que l’autofiction nourrit les débats critiques et universitaires, et le concept va aujourd’hui bien au-delà d’un phénomène littéraire franco-français. Ce volume en est témoin, à travers ses explorations internationales. L’autofiction déjoue aussi les limites artistiques par son exposition à la photographie, au dessin ou au cinéma. Elle dépasse enfin les frontières sociopolitiques, montrant que l’écriture de soi ne peut être qu’écriture engagée avec l’autre. Un voyage, donc, aux lisières de l’autofiction (ou plutôt de ses définitions les plus étroites), lors d’un colloque qui réunissait à Cerisy chercheurs, écrivains et artistes d’horizons divers, autour de discussions, de lectures et d’entretiens variés. En sont issus aussi bien des textes théoriques permettant d’actualiser notre réflexion sur l’autofiction, que des textes proprement littéraires.
Arnaud Genon est docteur en littérature française et professeur de lettres modernes à l’école européenne de Karlsruhe. Spécialiste d’Hervé Guibert et de l’autofiction en général, il a publié plusieurs articles et ouvrages sur la question, notamment Hervé Guibert, l’écriture photographique ou le miroir de soi (avec Jean-Pierre Boulé, PUL, 2015).
Isabelle Grell, spécialiste de l’autofiction, dirige le groupe « Genèses d’autofictions » à l’ITEM / CNRS / ENS. Elle a consacré plusieurs articles à l’étude des textes de Serge Doubrovsky dont elle a tout récemment édité le tapuscrit inédit intitulé Le Monstre (Grasset, 2014). Elle avait déjà dirigé le volume Autofiction(s). Colloque de Cerisy dans la présente collection (avec Claude Burgelin et Roger-Yves Roche, PUL, 2010).
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Chroniques de la foi et du doute
Une introduction à l’autobiographie religieuse (1600-1900)
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2020