Présentation des auteurs
Texte intégral
1Assia Boutaleb est professeure de science politique à l’Université de Tours. Elle est spécialiste du monde arabe, de l’autoritarisme et des transitions politiques, des processus de légitimation, des dynamiques protestataires et des restaurations autoritaires. Ses recherches actuelles portent sur les politiques sociales, l’administration hospitalière et les transformations des États-providence arabes. Elle a récemment codirigé l’ouvrage Le Maroc au présent : d’une époque à l’autre, une société en mutations (Centre Jacques-Berque / Fondation Abdul-Aziz, 2016) et, avec Marie Vannetzel et Amin Allal, Introduction aux mondes arabes en (r)évolution (de Boeck, 2018).
2Yves Buchet de Neuilly est professeur de science politique à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre du Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP, UMR 8209). Ses recherches portent principalement sur les pratiques de la politique étrangère et les interventions multilatérales. Il a récemment publié « L’Union européenne et la sécurité collective. Usages, activation, canalisation des ressources militaires expéditionnaires » (Anne Bazin-Begley & Charles Tenenbaum [dir.], L’Union européenne et la paix : l’invention d’un modèle européen de gestion des conflits, Presses de Sciences Po, 2017) et « La gestion internationale routinière des crises. Sectorisation des relations internationales et mondialisation de l’institution étatique » (Myriam Aït-Aoudia & Antoine Roger [dir.], La Logique du désordre, Presses de Sciences Po, 2015).
3Bernard Lahire est professeur de sociologie à l’École normale supérieure (ENS) de Lyon, membre senior de l’Institut universitaire de France et chercheur au Centre Max-Weber (UMR 5283). Il a travaillé sur l’échec scolaire, les pratiques culturelles, les rapports entre art et société, et les rêves. Parmi ses publications, on peut citer notamment : La Condition littéraire (La Découverte, 2006), Franz Kafka (La Découverte, 2010), Ceci n’est pas qu’un tableau (La Découverte, 2015) ou encore L’Interprétation sociologique des rêves (La Découverte, 2018).
4Michèle Lamont est professeure de sociologie et d’études africaines et afro-américaines, détentrice de la chaire Robert I. Goldman d’études européennes de l’Université de Harvard et directrice du Weatherhead Center for International Affairs. Elle a présidé l’American Sociological Association (ASA) en 2016-2017 et le Council for European Studies de 2006 à 2009. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages et articles consacrés à la culture et aux inégalités, au racisme et à la stigmatisation, au monde universitaire et au savoir, au changement social et aux sociétés prospères, dont Getting Respect: Responding to Stigma and Discrimination in the United States, Brazil and Israel (Princeton University Press, 2016), un numéro spécial du British Journal of Sociology sur « Le moment Trump / Brexit : causes et conséquences » (2017) et son discours présidentiel de l’ASA intitulé « Addressing the Recognition Gap: Destigmatization and the Reduction of Inequality », publié dans l’American Sociological Review (2018).
5Bleuwenn Lechaux est maîtresse de conférences en science politique à l’Université Rennes 2 et membre d’Arènes (UMR 6051). Elle a récemment publié « “Ma petite célébrité au service de grandes causes”. Les engagements de professionnels du théâtre consacrés en France et aux États-Unis » (Daniel Sabbagh & Maud Simonnet [dir.], De l’autre côté du miroir : comparaisons franco-américaines, Presses universitaires de Rennes, 2018) et « How Activist Plays Do Politics » (Anurima Banerji & Violaine Roussel [dir.], How to Do Politics with Art, Routledge, 2017). Elle a coécrit cinq chapitres de l’ouvrage Changer le monde, changer sa vie : enquête sur les militantes et les militants des années 1968 en France (Olivier Fillieule et al. [dir.], Actes Sud, 2018).
6Audrey Mariette est maîtresse de conférences à l’Université Paris 8-Saint-Denis et membre du Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CRESPPA, UMR 7217), équipe Cultures et sociétés urbaines (CSU). Ses recherches ont notamment porté sur la question des liens entre art et engagement à partir de la catégorie de « cinéma social » en France dans les années 1990-2000. Elle a publié sur ces questions « Scénariser le “social” pour le filmer : la mise en scène cinématographique des classes populaires entre art et politique » (Raisons politiques, nº 39, 2010), « “Commitment Through the Work of Art”, “Commitment Through the Name”: The Case of French Directors of “Social Films” in the 1990s-2000s » (International Journal of Politics, Culture, and Society, vol. 23, nº 2-3, 2010), et « “Social Cinema” and “Civic Debates”: The Politicization of Films through Festivals in France » (Violaine Roussel & Anurima Banerji [dir.], How to Do Politics with Art, Routledge, 2016). Elle s’intéresse désormais aux politiques locales de santé en territoires populaires.
7Lilian Mathieu est directeur de recherche au CNRS (Centre Max-Weber / ENS de Lyon). Il se consacre d’une part à l’étude du monde de la prostitution ainsi qu’aux politiques publiques, mobilisations et controverses dont celle-ci est l’objet. Son dernier ouvrage sur ce thème est Prostitution, quel est le problème ? (Textuel, 2017). Il s’est d’autre part spécialisé dans l’étude des mouvements sociaux (Mai 68, lutte contre le sida, mobilisations en faveur des immigrés, altermondialisme, extrême droite groupusculaire, etc.). Il a publié dans ce domaine La Démocratie protestataire (Presses de Sciences Po, 2011) et L’Espace des mouvements sociaux (Le Croquant, 2012), et a récemment coordonné Lyon en luttes dans les années 68 (Collectif de la Grande Côte, Presses universitaires de Lyon, 2018).
8Georges Meyer est docteur en science politique de l’Université Paris 8-Saint-Denis et membre du CRESPPA, équipe Laboratoire Théories du Politique (LabToP). Il est professeur au lycée René Cassin de Gonesse et enseigne la science politique à l’Université Paris 8-Saint-Denis, au Nouveau Collège d’études politiques et à l’IUT de Bobigny. Son ouvrage De la censure : cinéma, mœurs et politique dans les années 1968 est publié aux Presses universitaires de Vincennes (2019).
9Francesca Quercia est docteure en science politique, membre du Centre Max-Weber et ATER en science politique à l’Université Lumière Lyon 2. Elle a soutenu en décembre 2018 sa thèse intitulée Les Mondes de l’action théâtrale : une comparaison dans les quartiers populaires en France et en Italie, sous la direction de Lilian Mathieu et de Camille Hamidi. Ses travaux se situent au croisement de plusieurs domaines : sociologie des professions artistiques, sociologie du travail associatif et sociologie de l’action publique.
10Violaine Roussel est professeure de sociologie à l’Université Paris 8-Saint-Denis, membre du LabToP au CRESPPA et professeure associée à l’Université de Californie du Sud. Son travail explore les relations entre art et politique et les logiques de production de la « culture populaire ». Parmi ses publications récentes, on trouve notamment Art versus War : les artistes américains contre la guerre en Irak (Presses de Sciences Po, 2011), How to Do Politics with Art (en codirection avec Anurima Banerji, Routledge, 2016) et Representing Talent: Hollywood Agents and the Making of Movies (University of Chicago Press, 2017). Elle a également dirigé Art et contestation aux États-Unis (Presses universitaires de France, 2019).
11Clemens Zobel est maître de conférences au département de science politique de l’Université Paris 8-Saint-Denis et membre du LabToP au CRESPPA. Depuis les années 1990, il s’est intéressé à la formation des institutions politiques à l’échelle locale au Mali et à leur articulation avec les politiques de décentralisation. Ses recherches actuelles portent sur le rôle des pratiques de mutualisation dans l’engagement associatif et entrepreneurial des migrants d’origine ouest-africaine. Il a notamment publié « Décentralisation, espaces politiques et représentation dans les monts Mandingues et la haute vallée du Niger » (Claude Fay [dir.], Décentralisation et pouvoirs en Afrique : en contrepoint, modèles territoriaux français, Éditions de l’IRD, 2006).
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Penser les frontières sociales
Enquêtes sur la culture, l’engagement et la politique
Lilian Mathieu et Violaine Roussel (dir.)
2019
Lutter pour ne pas chômer
Le mouvement des diplômés chômeurs au Maroc
Montserrat Emperador Badimon
2020
Sur le terrain avec les Gilets jaunes
Approche interdisciplinaire du mouvement en France et en Belgique
Sophie Béroud, Anne Dufresne, Corinne Gobin et al. (dir.)
2022
Le genre en révolution
Maghreb et Moyen-Orient, 2010-2020
Sarah Barrières, Abir Kréfa et Saba Le Renard (dir.)
2023