Présentation des auteurs
p. 231-234
Texte intégral
1Françoise Lantheaume, qui a dirigé l’enquête internationale sur les récits de l’histoire nationale par les élèves, est professeur des universités en sciences de l’éducation à l’Université Lumière Lyon 2 et directrice du laboratoire Éducation, cultures, politiques. Ses objets d’étude sont l’enseignement de questions sensibles en histoire, la définition du curriculum et le travail des enseignants. Elle a récemment coordonné un numéro de la revue Histoire, monde et cultures religieuses sur le thème « Les religions à l’école » (2015).
2Jocelyn Létourneau est chercheur au CELAT et professeur d’histoire à l’Université Laval, à Québec. Membre de la Société royale du Canada, il a été boursier de l’Institute for Advanced Study (Princeton), boursier Fulbright à UC-Berkeley, boursier du Collegium de Lyon et chercheur invité à l’Institut d’éducation de University College London. Ses travaux portent sur la conscience historique des jeunes et sur les rapports entre histoire, mémoire et identité.
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3Peter Carrier est chercheur à l’Institut Georg Eckert, centre de recherche internationale sur les manuels scolaires, à Braunschweig, en Allemagne. Il a enseigné aux universités de Tübingen, de Paris VII, de Berlin et de Queen’s, ainsi qu’à l’Université centre-européenne de Budapest. Ses recherches portent sur l’historiographie de la Shoah, sur les manuels d’histoire et sur les théories de la mémoire. Auteur de plusieurs études sur les monuments de la Shoah de même que sur l’historiographie et la mémoire nationale en France et en Allemagne, il est membre de l’équipe de rédaction des revues National Identities (Londres), Studies in Contemporary History (Potsdam) et Journal for Educational Media, Memory and Society (Braunschweig).
4Vincent Chambarlhac est historien, maître de conférences à l’Université de Bourgogne et membre du Centre Georges-Chevrier (UMR 7366). Il s’intéresse à l’histoire des gauches et à l’histoire de l’enseignement. Avec Amélie Lavin et Bernard Tillier, il a publié Les Malassis : une coopérative de peintres toxiques, 1968-1981 (Montreuil, L’Échappée, 2014) et, avec Thierry Hohl, 1934-1936, un moment antifasciste (Montreuil, La ville brûle, 2014).
5Stéphane Clerc est professeur en lettres et en histoire et enseignant associé à l’IFE-ENS. Il a soutenu un mémoire de recherche en sciences de l’éducation sur les rapports entre le récit national chez les lycéens de l’enseignement professionnel et le sentiment d’identité nationale.
6Laurence de Cock est professeur agrégée d’histoire-géographie en lycée à Paris et chargée de cours en didactique de l’histoire et en sociologie du curriculum à l’Université Paris-Diderot. Enseignante associée à l’IFE, elle est l’auteur d’articles sur l’enseignement de l’histoire. Elle a notamment codirigé, avec Emmanuelle Picard, La Fabrique scolaire de l’histoire (Marseille, Agone, 2009). Elle a soutenu une thèse à l’Université Lumière Lyon 2 en 2016 sur l’enseignement du fait colonial en France depuis les années 1980.
7Benoît Falaize est professeur agrégé et docteur en histoire. Chargé de la formation des maîtres du premier et second degré à l’Université de Cergy-Pontoise, il est spécialiste de l’histoire de l’enseignement de l’histoire et des sujets controversés de l’histoire nationale. Avec Charles Heimberg et Olivier Louves, il a dirigé l’ouvrage L’École et la nation : actes du séminaire scientifique international, Lyon, Barcelone, Paris (Lyon, ENS éditions, 2013).
8Valérie Fontanieu est statisticienne spécialisée dans les méthodes orientées vers les sciences humaines et sociales. Collaborant avec les équipes de recherche de l’Institut français d’éducation, elle contribue à la réalisation de travaux d’études et d’enquêtes traitant de thématiques centrées sur les enjeux de l’enseignement et des apprentissages.
9Bruno Garnier est professeur des universités en sciences de l’éducation à l’Université de Corse (ESPE), où il forme notamment les futurs professeurs des écoles et les conseillers principaux d’éducation. À l’UMR Éducation & Politiques (Université Lumière Lyon 2, INRP), il s’est intéressé à l’histoire des rhétoriques politiques en éducation (2005-2009). Au sein de l’UMR CNRS LISA 6240, dont il est directeur adjoint, il poursuit ses recherches sur le droit à l’éducation et sur la diversité culturelle dans l’enseignement.
10Neus González-Monfort est professeur en didactique des sciences sociales à l’Université autonome de Barcelone. Elle y coordonne le programme d’éducation primaire. Membre du Groupe de recherche en didactique des sciences sociales (GREDICS), elle a publié dans le domaine de la didactique des sciences sociales et de l’histoire, de l’éducation patrimoniale et de la formation des enseignants.
11Stéphane Guesnet est doctorant en sciences de l’éducation à l’Université de La Réunion et membre du laboratoire Oracle. Il détient un poste de chargé d’études au programme de recherche « Histoire et mémoire de l’école à La Réunion ».
12Charles Heimberg est professeur de didactique de l’histoire à l’Université de Genève (équipe de didactique de l’histoire et de la citoyenneté, EDHICE). Historien, il a soutenu une thèse sur l’histoire du mouvement ouvrier. Il a enseigné l’histoire à l’école secondaire et formé des enseignants d’histoire. Il a été cofondateur et responsable de la rédaction de la revue Le cartable de Clio (2001-2013). Il est rédacteur en chef adjoint de la revue En jeu. Histoire et mémoires vivantes. Ses travaux relèvent de l’enseignement de l’histoire, de la muséohistoire, des enjeux mémoriels, de l’histoire de l’éducation et de l’histoire sociale.
13Raoul Lucas est maître de conférences à l’Université de La Réunion et membre du laboratoire Oracle. Ses travaux portent sur les politiques scolaires coloniales dans une démarche sociohistorique. Il est responsable scientifique du programme de recherche « Histoire et mémoire de l’école à La Réunion ».
14Angelina Ogier-Cesari est docteur qualifié en sciences de l’éducation et formatrice en histoire-géographie à l’ESPE de Lyon. Membre du laboratoire Éducation, cultures, politiques de l’Université Lumière Lyon 2, elle s’intéresse à l’histoire de l’enseignement de l’histoire et à la didactique de l’histoire.
15Valérie Opériol est membre de l’EDHICE et chargée d’enseignement en didactique de l’histoire à l’Université de Genève. Elle a enseigné l’histoire durant 20 ans aux secondaires I et II. Elle a participé à l’élaboration d’un plan d’études, de séquences d’apprentissage et de cours de formation continue pour des enseignants d’histoire. Elle prépare actuellement une thèse sur le thème de l’introduction de l’histoire des femmes et du genre dans l’enseignement.
16Joan Pagès-Blanch est professeur en didactique des sciences sociales à l’Université autonome de Barcelone. Il y coordonne le programme de doctorat en didactique des sciences sociales. Auteur de plusieurs livres et responsable du Groupe de recherche en didactique des sciences sociales (GREDICS), ses sujets de prédilection touchent la didactique des sciences sociales et de l’histoire, l’éducation à la citoyenneté et la formation des enseignants.
17Alexia Panagiotounakos est assistante au sein de l’EDHICE depuis 2011. Dans le cadre de sa thèse, elle collabore avec des enseignants du secondaire I, dans le canton de Genève, à la mise sur pied d’un enseignement portant sur l’histoire de l’immigration en Suisse. Son projet touche à l’analyse des interactions entre les élèves en classe et interroge le lien entre l’appropriation de nouveaux contenus disciplinaires et la transformation de stéréotypes sociaux.
18Edda Sant-Obiols est maître de conférences en sciences de l’éducation à la Manchester Metropolitan University. Elle participe à la coordination du baccalauréat en sciences de l’éducation. Ses travaux portent sur l’éducation à la citoyenneté, la didactique de l’histoire et la formation des enseignants.
19Antoni Santisteban-Fernández est professeur à l’Université autonome de Barcelone, où il coordonne le Master de recherche en didactique des sciences sociales. Membre du Groupe de recherche en didactique des sciences sociales (GREDICS), il est l’auteur de plusieurs livres dans le domaine de la didactique des sciences sociales et de l’histoire, de l’éducation à la citoyenneté et de la formation des enseignants.
20Mario Serviable est inspecteur de la jeunesse et des sports, docteur en géographie, chercheur associé au laboratoire Oracle et chargé de cours à l’Université de La Réunion. Il s’intéresse à l’éducation populaire et aux espaces insulaires indianocéaniques.
21Sébastien Urbanski, maître de conférences à l’Université de Nantes, a été post-doctorant à l’Université Lumière Lyon 2 (laboratoire Éducation, cultures, politiques) et chargé de cours à l’Institut des sciences et pratiques d’éducation et de formation (ISPEF, Lyon 2). Ses recherches portent sur les croyances collectives et la laïcité scolaire.
22Églantine Wuillot est enseignante associée à l’IFE-ENS depuis 2008 et professeur d’histoire-géographie en lycée. Actuellement en Master 2 recherche en sciences de l’éducation, son mémoire est orienté sur la réception des savoirs historiques par les élèves.
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