2. Le dossier
p. 85-96
Texte intégral
Le déroulement de l’enquête
1Nommé procureur de Baptiste de Mantoue le 11 août 14301, Jean Chauvin a déposé sa requête auprès de l’évêque avant le 23 août. François de Metz a ordonné de procéder à l’interrogatoire des témoins proposés par le procureur le 25 août, par un acte rédigé par son secrétaire Raoul Sage2. Il a chargé de cette tâche les notaires Pierre Baud et Pierre de Vège, qui se sont mis rapidement à l’œuvre, puisqu’ils ont interrogé le samedi 26 août Mermet Lombard et Berthet du Carre dans l’église Saint-Germain. Le vendredi 1er septembre ils ont recueilli les dépositions de sept témoins : celles de Jean Jacel, dans la cour de l’officialité de Genève, de Pierre de la Combe, dans l’église Saint-Germain, de François de Veyrier, dans sa maison, d’Amédée du Vernet et de Guillaume Tavel, dans la maison du premier, de Pierre Brunet sur la place du bourg de Saint-Gervais situé de l’autre côté du Rhône et, enfin, celle de Pierre Chantaduci, de nouveau dans l’église Saint-Germain. Le samedi 2 septembre ils ont interrogé Pierre du Nant, dans l’église Sainte-Marie la Neuve, Amédée Moine, devant sa maison, et Girard Féat, devant la même l’église. Ils se sont par la suite rendus au prieuré clunisien de Saint-Victor, situé à l’extérieur de l’enceinte de la ville, où ils ont interrogé Amédée de Charansonnex dans le cloître. Les notaires sont ensuite allés au couvent de Rive pour recueillir les dépositions des frères Louis Salomon, Pierre Crotet, Jean de Vernier, Jacques Avelli et Jean Gay. Le jeudi 14 septembre, ils ont interrogé François de Versonnex dans l’église Saint-Germain et, deux jours plus tard, Michel de Fer et Giacomo Jaquerio dans l’église du couvent des franciscains3.
2Jean Chauvin avait entre-temps soumis à l’évêque trois articles additionnels qui devaient prendre place après le onzième article de la requête précédente. L’évêque, par un acte daté du 20 septembre rédigé par son secrétaire, accepta la requête. L’interrogatoire des personnes suggérées par le procureur fut confié lui aussi à Pierre Baud et à Pierre de Vège, auxquels François de Metz associa Berthet du Carre, qui avait pourtant été un des témoins interrogés auparavant. Le samedi 23 septembre, au couvent de Rive, Jean Gay et Jacques Avelli furent interrogés sur ces articles. Le lundi 25 septembre les notaires, après s’être rendus auprès de l'official épiscopal Henri Favre pour recueillir sa déposition dans sa maison, prirent note de celle de Pierre Chapuis. Les deux témoins s’exprimèrent sur l’ensemble des articles. C’est peut-être ce même jour qu’ils rencontrèrent pour la deuxième fois également Louis Salomon4. Enfin, par lettre du 3 octobre rédigée elle aussi par Raoul Sage, François de Metz ordonna la publication de l’enquête.
3Les témoins ont été interrogés de manière individuelle et en privé sur chacun des articles, mais les propos de la plupart ont été résumés. Seules les dépositions des quatre premières personnes sont à peu près complètes, les notaire s’étant par la suite limités à prendre note de manière synthétique de ce qui leur avait paru important ou susceptible de compléter les autres dépositions.
Les témoins
4Toutes les personnes qui ont été appelées à témoigner appartenaient par leur statut social, culturel ou ecclésiastique, à l’élite de la ville5. Berthet du Carre, Jean Jacel, Girard Féat, Pierre de la Combe, Pierre Brunet et Mermet Lombard étaient notaires. Berthet du Carre avait été receveur de la ville peu avant les années vingt et syndic en 1426. Il avait également été secrétaire du chapitre et en 1423 et 1426 secrétaire de l’évêché6. En 1429-30, il était conseiller de la commune et receveur7. Jean Jacel et Girard Féat étaient eux aussi en relation de travail avec les autorités communales8. Mermet Lombard, qui était également un riche marchand, était le maître des Halles en 1429-30. François de Veyrier était chevalier et avait pu acquérir une formation universitaire qui lui permettait d’arborer le titre de docteur en droit. Il avait été consul et juriste de la ville en 1429-30 et deviendra syndic en 14329. Pierre Chantaduci et Pierre Chapuis étaient maîtres ès arts et avaient suivi eux aussi des études de droit. Le premier, alors qu’il était déjà maître ès arts, licencié en droit canonique et recteur de l’église Saint-Paul d’Aranc, dans le diocèse de Lyon, avait été nommé par Martin V en 1421 chapelain du pape afin de lui donner la possibilité de poursuivre ses études10. Le deuxième était bachelier en droit civil et juriste de la ville.
5Parmi les témoins figurent également deux nobles. Amédée du Vernet, seigneur de Saint-Martin et de La Rochette, avait une maison au Bourg-de-Four11. En décembre 1429, il avait intenté un procès aux syndics de la ville qui avaient fait mettre en gage des biens lui appartenant car, prétextant sa noblesse, il avait refusé de verser sa contribution à l’occasion d’un subside levé pour le mariage de la fille du duc de Savoie12. Quant à Guillaume Tavel, seigneur de Granges en Valais, il appartenait à une des familles les plus en vue de Genève. Les Tavel entretenaient depuis le milieu du xiiie siècle des relations étroites avec la maison de Savoie13. Très proches de celle-ci étaient également Michel de Fer et le peintre Giacomo Jaquerio. Le premier avait été syndic de Genève en 1414 et était devenu trésorier général du duché en 1427, charge qu’il occupa jusqu’en 1432. Le deuxième, originaire de Turin mais qui connaissait très bien Genève pour y avoir résidé à plusieurs reprises, eut tout au long de sa vie professionnelle des relations nombreuses avec Louis d’Achaïe et Amédée VIII14. De tous les témoins, Jaquerio est celui qui paraît avoir le mieux connu et le plus admiré Baptiste de Mantoue, et c’est sans doute pour cette raison que son nom fut proposé par Jean Chauvin (fig. 6, 7 et S).
6Quatre témoins ont occupé des charges importantes dans l’administration diocésaine. Henri Favre, official de l’évêque en 1430, était bachelier en droit canon et licencié en droit civil. Les études lui permirent de faire une brillante carrière qui l’amena entre autres à occuper la fonction d’administrateur de l’évêché et à deux reprises celle de vicaire général15. Amédée Moine avait été procureur fiscal à plusieurs reprises. Il était devenu chanoine en 1424 et sera désigné chantre du chapitre en mars 143116. Amédée de Charansonnex, prieur des clunisiens de Saint-Victor, avait été lui aussi vicaire général sous l’épiscopat de Jean de Brogny. Pierre du Nant avait quant à lui obtenu le grade de bachelier en droit civil et en droit canon à Montpellier et à Avignon et avait par la suite enseigné pendant trois ans et demi. Curé d’Argonnex, il faisait sans doute partie de l’entourage de François de Metz, comme en témoigne sa présence aux réunions organisées par celui-ci.
7Le choix de faire témoigner plusieurs franciscains s’explique bien entendu par les bonnes relations que Baptiste de Mantoue avait su établir lors de son séjour au couvent de Rive et par l’appui qu’il avait pu trouver auprès de ceux-ci lorsque le conflit avec les dominicains avait éclaté. Jean de Vernier était le gardien du couvent de Rive, Jacques Avelli en était probablement devenu le vicaire en juillet 1430 et Louis Salmon était le lecteur conventuel. Le frère Jean Gay bénéficiait sans doute d’une bonne réputation, puisque c’est à lui que François de Metz aurait souhaité confier la prédication du sermon censé mettre un terme au conflit. Enfin, Pierre Crotet était le lecteur biblique du couvent de Dijon. Lors de son passage à Genève, il avait noué d’excellentes relations avec Baptiste de Mantoue, dont il paraît avoir été un des confidents.
Les documents
8Le registre relatif à l’affaire Baptiste de Mantoue est conservé à l’Archivio di Stato de Turin17. Il compte 46 feuillets, dont seulement les quarante-cinq premiers ont été numérotés. Au début et à la fin on trouve un feuillet blanc qui a été utilisé pour réunir les cahiers. Le registre est en papier, sauf la couverture qui est en parchemin18. Il pourrait s’agir de la copie qui fut amenée à Morges par le notaire Pierre Baud vers la fin du mois d’octobre 143019.
9Le registre, d’environ 22 x 31 cm (fol. 1), est composé de six cahiers :
- fol. 1/6, 2/5, 3/4
- fol 7/46, 8/45, 9/44
- fol. 10/25, 11/24, 12/23, 13/22, 14/21, 15/20, 16/19, 17/18
- fol. 26/43, 27/42
- fol. 28/35, 29/34, 30/33, 31/32
- fol. 36/41, 37/40, 38/39
10La couverture comporte plusieurs annotations. Au milieu : « Vobis venerabili et circu[m]specto viro d[omi]no ». En haut à gauche : « testes exa[m]inati xxii et iii » ; « fol[ia] sc[ri]pta xxxvii » ; « cop[ia] suppl[icatio]nis p[ro]cur[atoris]20 ». En bas au milieu : « p[ro]thocoll[is] p. balli registrat[is] + ill. ». Sur le dos de la couverture figurent d’autres annotations, comme par exemple « p[ro]cessus fr[atr]is baptiste », « po. cum Meduan.( ?) », « arfmario] vi cacia L », « .XXXIX. a », « gebennarum » et, d’une écriture plus récente, « Tune quidam Joa[nnes] Calvin erat procurator geben[nis] », etc.
11Le registre contient sept pièces différentes :
- Requête du procureur à l’évêque de faire procéder à l’interrogatoire des témoins qu’il indiquera et articles de l’interrogatoire (fol. 1r-6r).
- Acte de l’évêque François de Metz du 25 août 1430 (fol. 6r).
- Acte biffé de l’évêque François de Metz du 23 août 1430 (fol. 6v).
- Articles additionnels proposés par le procureur (fol. 7r).
- Acte de l’évêque François de Metz du 20 septembre 1430 (fol. 7v).
- Dépositions des témoins (fol. 9r-45v).
- Acte de l’évêque François de Metz du 3 octobre 1430 (fol. 46r-v).
12La copie a été exécutée par au moins six copistes différents, qui ont essayé de respecter la mise en page de l’original, tout au moins pour ce qui concerne les trente-sept folios qui contiennent les dépositions des témoins. L’écriture change parfois au milieu d’un folio, par exemple au fol. 18r et 43v. Les notaires Pierre Baud et Pierre de Vège ont souscrit de leur main chaque déposition pour en confirmer l’authenticité. Les lettres épiscopales du 23 et du 25 août comportent des restes de cire rouge à l’endroit où se trouvait le sceau rond plaqué.
13Lors de la copie des bifolios et/ou du montage des cahiers quelques erreurs ont été commises : les fol. 26-30 auraient dû se trouver après le fol. 17 et le fol. 36 aurait dû se trouver après le fol. 25, comme l’indique d’ailleurs la réclame au bas de la page (« frater Lud. »). Le bifolio 31/32, avec la déposition de Michel de Fer du 16 septembre et celle de Giacomo Jaquerio, aurait dû se trouver après la déposition de François de Versonnex, qui date du 14 septembre et se termine au fol. 38r. Au fol. 38v commence celle de Jean Gay, qui porte aussi sur les articles additionnels. Il est probable que dans l’original les articles additionnels et la lettre par laquelle l’évêque acceptait la nouvelle requête du procureur se trouvaient après la déposition de Giacomo Jaquerio. C’est le choix de réunir les deux requêtes et l’ensemble des articles soumis par Jean Chauvin ainsi que les actes de François de Metz au début du registre qui est vraisemblablement à l’origine des erreurs de montage.
14Le fol. 8v n’a pas été utilisé, alors qu’au folio 9v le copiste a commencé à recopier les premières lignes de la déposition de Mermet Lombard pour ensuite renvoyer au folio suivant21. La même chose s’est produite au folio 12v : « Berthetus de Quarro clericus testis, et cet. Vide folio infra folio proxime sequenti ».
15Le registre comporte plusieurs réclames : au fol. 25v (« frater lud[ovicus] »), au fol. 27v (« Jacel »), au fol. 28r (« Jacelli »), au fol. 28v (« fr[atru]m »), au fol. 29v (« Sup[er] x. ar[ticulo] »), au fol. 35v (« Item f[rater] lud[ovicus] salamo[n]is lector attu »), au fol. 36v (f[ranciscus] versonex »), au fol. 37v (quos no[mina]re récusât »), au fol. 38v (« fr[ater] Jo[hannes] gay ») et au fol. 42r (« vfenerabilis] p[etrus] chap[uisii] »).
16Les mots « male » et « sat bene » ont été inscrits dans la marge du fol. 3r, le mot « thema » a été écrit deux fois dans celle du fol. 34v. Dans la marge inférieure du fol. 45v on trouve cette remarque : « pu[blica]cio fuit f[ac]ta m[a]rtis t[er]cia die octobres] per d[ominum] ep[iscopu]m ad req[ui]sit[ionem] procur[atoris] d[ic]ti fr[atr]is Bap[tis]te et r[edac]ta p[er] Rod[olphum] Sapie[n]tis ei[us] secretar[iu]m ». Dans la marge gauche du même folio a été inscrit le nombre de folios que totalisent les dépositions des témoins : « fo. xxxvii ». Une main plus récente a également inscrit dans les marges quelques annotations, comme par exemple au fol. 1r « Lis pro Religione mota inter fratres Geben[nenses], 1430 » et au fol. 9r « Nota Jo[hanne]s Caluini p[rocurato]r ».
17Le texte comporte plusieurs corrections, soit parce que des mots ont été biffés et réécrits soit à cause d’oublis réparés le plus souvent par des adjonctions au-dessus de la ligne. Les oublis non réparés et les erreurs proprement dites sont en revanche assez peu nombreux. Relevons cependant que la date de la déposition de Pierre de la Combe est fausse, le copiste ayant écrit ‘octobre’ pour ‘septembre’ (fol. 28r)22.
18Notre transcription essaye de respecter autant que possible les différentes graphies utilisées par les copistes. Nous avons également tenté d’intervenir le moins possible sur le texte. Nous l’avons cependant fait lorsque nous avons estimé qu’une trop grande fidélité à celui-ci aurait pu constituer un obstacle inutile à sa compréhension. Toutes les interventions ont bien entendu été indiquées en note. Notre propos n’étant pas d’offrir une édition diplomatique des pièces présentes dans le dossier, mais uniquement de les rendre accessibles aux lecteurs sous une forme permettant d’apprécier le style à la fois redondant et savoureux des notaires genevois et de leurs interlocuteurs, nous avons par exemple renoncé à indiquer les numéros des lignes et nous avons introduit un certain nombre d’alinéas. La numérotation des articles proposés par le procureur de Baptiste de Mantoue, qui dans le document se trouve dans la marge gauche, a été placée au début de chaque article entre accolades. Enfin, nous avons écrit en lettres les numéros des articles auxquels se réfèrent les notaires même lorsque ces derniers les ont écrits en chiffres romains.
19Mutatis mutandis, la traduction que nous proposons répond au même objectif : faciliter l’accès aux pièces rédigées en latin d’un dossier qui nous a paru intéressant et en permettre une lecture aisée. C’est pour cette raison que nous avons renoncé à traduire de manière trop littérale les textes et choisi d’alléger le style bureaucratique des notaires en simplifiant certaines formules. Nous avons cependant évité de proposer une traduction trop littéraire afin de ne pas altérer de manière excessive la langue utilisée par les notaires. Pour faciliter la consultation des différentes pièces qui composent le dossier, nous avons introduit dans la traduction en français un certain nombre de titres et de sous-titres que nous avons repris entre crochets dans le texte latin.
Reconstitution du calendrier de l’enquête (1430)
vendredi 11 août | Jean Chauvin est nommé procureur de Baptiste de Mantoue |
avant le 23 août | Jean Chauvin dépose sa requête auprès de l’évêque |
mercredi 23 août | Acte biffé de l’évêque François de Metz |
vendredi 25 août | L'évêque accepte la requête du procureur et désigne comme commissaires les notaires Pierre Baud et Pierre de Vège |
samedi 26 août | Dépositions de Mermet Lombard et Berthet du Carre |
Vendredi 1er septembre | Dépositions de Jean Jacel, Pierre de la Combe, François de Veyrier, Amédée du Vernet, Guillaume Tavel, Pierre Brunet et Pierre Chantaduci |
samedi 2 septembre | Dépositions de Pierre du Nant, Amédée Moine, Girard Féat, Amédée de Charansonnex, Louis Salomon, Pierre Crotet, Jean de Vernier, Jacques Avelli et Jean Gay |
jeudi 14 septembre | déposition de François de Versonnex |
samedi 16 septembre | Déposition de Michel de Fer et Giacomo Jaquerio |
avant le 20 septembre | Jean Chauvin soumet les trois articles additionnels |
mercredi 20 septembre | François de Metz accepte la requête et désigne comme commissaires les notaires Pierre Baud, Pierre de Vège et Berthet du Carre |
samedi 23 septembre | dépositions de Jean Gay et Jacques Avelli |
lundi 25 septembre | Dépositions d’Henri Favre, Pierre Chapuis et Louis Salomon |
mardi 3 octobre | François de Metz ordonne la publication de l’enquête |
Notes de bas de page
1 La lettre de procuration, qui ne figure pas dans le dossier, a été rédigée par Raoul Sage, le secrétaire de l’évêque.
2 Sur ce personnage, cf. L. Binz, Vie religieuse, p. 139-140.
3 La déposition du peintre piémontais n’est pas datée. Mais elle fut probablement enregistrée elle aussi le 16 septembre, car elle se trouve immédiatement après celle du trésorier général et a été recueillie au même endroit.
4 La déposition du lecteur du couvent n’est pas datée, mais elle est la dernière qui figure dans les trente-sept folios qui contiennent les dépositions des témoins.
5 Sur cet aspect, cf. L. Binz, « Les prédications ‘hérétiques’ », p. 21-23.
6 L. Binz, Vie religieuse, p. 139, n. 4.
7 RCG, t. 1, p. 120-121 et 129.
8 Ainsi, par exemple, en janvier 1430 Girard Féat reçoit de la commune 3 florins « pro certis laboribus et scripturis » (RCG, t. 1, p. 130).
9 RCG, t. I, p. 135 ; AEG, Finances, P 1, n. 11.
10 Città del Vaticano, Archivio segreto, Reg. lat. 349, fol. 170r-170v et Reg. lat. 358, fol. 37r.
11 Sa maison figure sur le plan de la ville dessiné par Guillaume Bolomier (cf. fig. 3).
12 AEG, Procès criminels, 1e s., n. 52.
13 L. Blondel, « La famille des nobles Tavel », p. 251-260 ; F. Morenzoni, « Pierre II de Savoie et Genève », p. 162-164.
14 Sur Giacomo Jaquerio voir Giacomo Jaquerio e il golico internazionale, ainsi que E. Castelnuovo, T.-A. Hermanès, « La peinture », p. 537-539, avec bibliographie.
15 L. Binz, « Le diocèse de Genève », p. 131-132.
16 L. Binz, « Le diocèse de Genève », p. 156.
17 AST, Corte, Ginevra, Categoria 1, paquet 7, n. 23.
18 Pour la couverture a été utilisée une charte datée du 17 septembre 1421 qui concerne un procès relatif à des droits de pâturage et à des actes de violence.
19 Voir supra, p. 80.
20 La lecture de cette dernière annotation est incertaine.
21 Le texte ne diffère que par les deux premiers mots : « Et primo discretus... » et a été copié jusqu’aux mots : « ... ut in dicto articulo continetur, quia et cet. ». Le copiste a ensuite renvoyé au folio suivant : « vide infra proxime ».
22 Le 1er octobre 1430 tombe un dimanche, alors que la déposition a été enregistrée un vendredi, ce qui correspond au 1er septembre.
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