Mértola
Société et vie matérielle à l’époque almohade dans le Gharb al-andalus
p. 29-38
Texte intégral
1Des raisons d’ordre idéologique – et notamment la difficulté du fascisme portugais à accepter les racines islamiques d’une partie de l’histoire du pays – ont rendu très difficile, pendant plusieurs années, toute tentative de recherche sur cette période. L’Islam était pour notre éducation nationale (même au niveau supérieur) le péché originel, un épisode à oublier et à effacer. Il est remarquable qu’on ait dû attendre jusqu’à la fin des années 70 pour que les premiers travaux archéologiques avec le passé islamique comme thème central puissent commencer. Le détachement officiel a contribué à ce que ce domaine d’études reste dans l’ombre. Cette situation s’est compliquée pour trois raisons principales. D’abord l’absence au Portugal, pendant plusieurs décennies, d’une école d’arabisants ; il a fallu attendre que les efforts assez récents des Universités de Lisbonne, Évora et Faro produisent des résultats ; ajoutons que l’on ne dispose encore que de deux recueils de textes arabes sur le Gharb : Os árabes nas obras de Alexandre Herculano, écrit en 19101 et Portugal na Espanha Árabe, très important travail d’un nonarabisant publié entre 1972 et 19752. Ensuite l’absence, jusqu’à une époque récente, d’une école d’archéologues et d’historiens d’art travaillant sur l’époque islamique : c’étaient principalement les chercheurs étrangers qui s’occupaient de cette région et c’est ainsi que la majeure partie de l’épigraphie fut publiée par l’américain Nykl3, tandis que la mosquée de Mértola, l’un des principaux monuments du Gharb al-Andalus, était étudiée par Christian Ewert4. Enfin, il faut considérer la relative pauvreté des sources écrites concernant la région occidentale de la péninsule Ibérique : nous ne disposons d’aucun texte original en arabe et les textes portugais post-reconquête n’éclaircissent que partiellement (et d’une façon indirecte et souvent incomplète) les thèmes concernant l’histoire et la société andalouses. C’est dans le domaine archéologique – sans oublier les recherches récentes de Christophe Picard et Stéphane Boisselier5 – que l’on peut chercher et trouver les réponses qui manquent par ailleurs, et ce sont donc les données de l’archéologie qui seront mobilisées pour une approche de la société et de la vie matérielle dans une ville du Gharb al-Andalus almohade.
Une ville dans le Gharb al-Andalus almohade
2Le Gharb al-Andalus almohade se limite à la ville d’Alcácer do Sal et aux deux territoires de Beja-Mértola et Faro-Silves. Dans ces deux territoires, nous pouvons constater un déplacement du centre du pouvoir qui est, chaque fois plus évident. Les anciennes capitales (Ossónoba et Pax Iulia) cèdent la place, en termes de notoriété, à des localités telles que Mértola et Silves. Cette dernière ville a commencé à devenir un centre régional important à partir du XIe siècle.
3Dans le cas de Mértola, il y eut apparemment une inversion de l’ordre établi avec la ville de Beja qui jusqu’alors l’emportait sur Mértola, ville qui a connu un plus grand essor tout au long de la période almohade, en profitant de l’effacement progressif et de la décadence de Beja. Comme l’a souligné Pierre Guichard dans une étude récente, Mértola est toujours mentioné comme hisn et jamais comme madina. Il est d’ailleurs probable que Mértola a été, comme celui-ci l’a suggéré, une sorte de chef-lieu d’un immense espace rural. Malheureusement, l’absence d’études sur l’occupation rurale de cette région à l’époque almohade nous empêche d’avancer des hypothèses sûres à propos de cette forme d’occupation6.
4Dans ce cadre, où seules quelques rares références dans les sources écrites pouvaient servir de base de travail, l’histoire de Mértola a principalement été écrite, depuis vingt ans, avec l’aide de l’archéologie. C’est ainsi que nous avons pu reconstruire une partie importante de l’histoire et du quotidien de cette ville, un site presque inexistant dans les textes des géographes arabes et qui a été mis en valeur par les fouilles commencées en 1978. Si l’on peut choisir Mértola comme exemple de localité almohade, c’est peut-être en partie parce que son histoire est mal connue pour la période pré-almohade. L’importante richesse des matériaux archéologiques (surtout l’étonnante collection de corda seca et les productions céramiques dont l’origine probable est l’Ifriqiya et le Sharq al-Andalus) n’a aucun rapport avec les structures archéologiques ou même avec les sources écrites, toujours très limitées sur ce sujet. En revanche, on connaît assez bien la topographie de la ville à l’époque almohade grâce aux interventions archéologiques7. Elle est marquée par divers vestiges de cette période, en particulier une vaste zone d’habitations et des traces de l’ancienne mosquée, bâtie un peu après le milieu du XIIe siècle.
5Grâce au site exceptionnel de l’éperon rocheux qui sépare le cours du Guadiana de celui d’un affluent (fig. 1), la ville ancienne de Mértola était célèbre chez les géographes de l’Antiquité par l’importance de ses fortifications. À l’époque pré-romaine, Mértola était déjà un important foyer commercial, car il s’agissait du port intérieur le plus septentrional sur le cours du grand fleuve. C’est ici qu’arrivaient et s’installaient les gens et que circulaient les produits provenant des contrées les plus lointaines du monde méditerranéen antique. C’est également ici que se croisaient le fleuve et les routes qui amenaient le pain et l’huile d’olive des terrains argileux de Beja et les minéraux d’Aljustrel et de São Domingos. La combinaison de tous ces facteurs a valu à Mértola dans le passé une importance historique que Ton peut à peine deviner dans le petit bourg actuel, oublieux des statuts jadis affichés de ville romaine et pré-romaine, de capitale d’un royaume musulman et de siège des chevaliers de l’Ordre de Saint Jacques. Toutefois, les monuments et d’autres témoins de ce passé sont parsemés un peu partout dans la ville, toujours ceinturée par l’ancienne muraille, longue d’un kilomètre. La topographie islamique de Mértola commence à être connue. Nous nous concentrerons sur trois points principaux : le quartier de la alcáçova, la mosquée et la nécropole, ou maqbara (fig. 2).
Le quartier islamique
6L’un des plus importants vestiges de la Mértola almohade est, certainement, le quartier bâti pendant le XIIe siècle (dans sa seconde moitié, plus vraisemblablement) et qui est devenu l’objet principal des travaux archéologiques en cours dans la ville. Ce quartier islamique s’est développé sur une plateforme délimitée par un ensemble de structures d’époque byzantine, qui se superposent et qui ont été, en grande partie, réutilisées. Son réseau de voies publiques s’organisait, dans la zone connue jusqu’à ce moment, selon un schéma orthogonal défini d’une façon assez grossière mais où les axes perpendiculaires sont encore parfaitement visibles (fig. 3). Le pavement des rues était fait selon un seul modèle (toujours en terre battue), qu’il s’agisse d’une rue principale ou d’un petit darb. Un point est à noter dans le cas de ce quartier : le système si bien organisé de conduites, de fosses, de rues et d’habitations n’aurait pas existé sans un pouvoir capable d’imposer de façon rigoureuse ce qu’il voulait. L’implantation des maisons n’a pas été faite au hasard et ne se conforme pas à l’habitude qui était plutôt de placer des habitations en profitant les espaces vides. Les faibles variations modulaires qui existent, çà et là, n’effacent pas l’image d’un modèle commun – présent aussi dans d’autres sites andalous – correspondant à des maisons appartenant à des personnes de la même couche sociale. Abandonné après la “Reconquête”, le quartier a été remplacé par le cimetière chrétien, nécropole qui a, de manière paradoxale, à la fois détruit mais aussi permis de conserver ce quartier.
7Le schéma d’organisation des maisons est bien connu et je n’entrerai pas dans le détail. Toutes les maisons étaient des espaces fermés sur eux mêmes, tournés vers l’intérieur et avec de rares ouvertures à l’extérieur, de façon à préserver l’intimité des habitants (fig. 4). Les entrées des maisons étaient presque toujours ornées de fragments de fûts et de frises romaines, réutilisés comme seuils de portes ou comme jambages. Les patios intérieurs étaient, à la fois, le cœur de la maison et sa pièce principale. Ils en occupaient la plus grande surface et ils permettaient l’éclairage et la ventilation. Étant donné les caractéristiques climatiques de la région, il est probable que le patio jouait un rôle important dans le quotidien de la population, en particulier comme lieu de travail des femmes de la maison et comme espace pour la préparation des repas. Cet espace avait, dans les maisons méditerranéennes, le rôle qui était réservé aux foyers dans les habitations du Nord. La zone centrale des patios a pu être utilisée, dans certains cas, comme petit carré de jardin où la menthe, le persil, la coriandre, étaient plantés.
8Les maisons avaient une salle principale, qui était la zone la plus utilisée. Les salons étaient généralement enduits avec du mortier et peints avec de l’almagre (oxyde de fer). Ils avaient, au moins sur une extrémité, une petite alcôve, toujours surélevée par rapport au pavement. C’était dans ces salons que l'on vivait, que les repas étaient pris et que les travaux de tissage étaient réalisés, vue la quantité de tones de roca, cossoiros et aiguilles qui ont été trouvées. La zone réservée au stockage et à la conservation de la nourriture était un espace d’une grande importance dans les maisons méridionales. Cette zone était toujours en liaison directe avec le patio et permettait probablement de garder les récipients destinés à la conservation. Sans moyens de garder les aliments frais, les populations ont développé des méthodes sophistiquées – les salaisons, le fumage, la préparation de conserves dans le vinaigre ou dans le miel, les séchages, ainsi que les différentes façons d’enterrer les fruits secs – qui prolongeaient la période de conservation des denrées pendant plusieurs mois après leur préparation8. Les procédures à suivre pour conserver un grand nombre de produits, mis en jarres ou accrochés aux murs ou à des solives du plafond, sont assez fréquentes dans les Traités d’agriculture de l’époque9. La protection des aliments était aussi faite par des fumigations ou par le recours à la magie.
9Dans la plupart de ces maisons, la cuisine était un espace indépendant dont l'utilisation était exclusive. Cette tradition a perduré jusqu’à la Reconquête, sauf dans les maisons plus riches, où la cuisine est toujours restée un espace spécifique, relativement petit, où l’on trouve parfois une nette séparation entre les espaces de stockage et la zone du foyer. La zone intérieure des cuisines était réservée aux foyers, normalement posés sur le sol ou creusés et délimités par des alignements de pierre bien organisés. Ces structures de combustion sont un dispositif assez archaïque, rencontré sur plusieurs sites ruraux andalous et encore attesté à l’époque contemporaine, dans la “Serra Algarvia” et, au début du siècle dernier, chez les tribus berbères du Maroc. La présence de ces éléments sur des sites urbains (Charles Redman a signalé une structure identique à Qsar es-Seghir, dans le Nord du Maroc) peut indiquer la présence d’une population d’origine rurale encore attachée à ses coutumes ancestrales10. Je signalerai aussi une certaine préoccupation de propreté urbaine, qui commençait dès l’intérieur de la maison : chacune disposait d’une latrine, reliée à un réseau d’égouts ou, plus fréquemment, à une fosse ouverte dans la rue, à côté de la maison. Le sens nord-sud donné aux trous allongés pratiqués dans le sol des latrines respecte apparemment le hadith bien connu qui défendait l’usage de cet espace en regardant la qibla11.
10Les techniques constructives utilisées sont identiques dans toutes les maisons. Les parois extérieures ont une base en maçonnerie sur laquelle sont érigés des murs en pisé (taipa) d’un demi-mètre d’épaisseur. Des cloisons étroites en adobe séparent parfois les espaces intérieurs. L’époque de la “Reconquête” et le nouveau système d’organisation sociale associé semblent avoir mis un terme à ce modèle de maison. Dans le Sud du Portugal, certains palais du XVe et du XVIe siècles se sont nettement inspirés des modèles palatins andalous. Mais, d’une façon générale le modèle de la maison méditerranéenne a été remplacé par un nouveau modèle, reflétant une structure familiale de type nucléaire.
La mosquée
11À côté du quartier islamique se situait la mosquée, qui est à présent l’église de la ville. Bien qu’il existe des vestiges d’une occupation d’époque romaine, ce sont les éléments almohades de la construction qui sont les plus importants. On peut avoir une idée de l’aspect de la mosquée du XIIe siècle à partir d’un dessin fait 350 ans plus tard, avant la reconstruction qui l’a ensuite transformée radicalement. Nous devons une part importante de notre connaissance du monument aux études de Lepolodo Torres Balbás12 et, surtout, de Christian Ewert, qui ont établi les origines du monument et les parallèles existant dans l’Andalus. Car il est évident que Mértola a eu Tinmal comme modèle ; cela répond à la logique d’une diffusion de l’art almohade à partir du moment où cette dynastie s’est affirmée comme détentrice du pouvoir. La plan et l’organisation internes de la mosquée de Mértola suivent les canons de la mosquée marocaine, à une échelle beaucoup plus modeste. La construction est postérieure à 1153-1154, date de l’édification de Tinmal. La reconstitution du plan de la mosquée de Mértola a été achevée très récemment, après la publication d’un important ensemble de textes de l’Ordre de Saint Jacques, réalisée par Joaquim Boiça. Contrairement à ce que l’on a cru pendant longtemps, le plan de l’église actuelle ne suit pas la distribution spatiale de la mosquée. Le texte de la visite de 1515 ne laisse aucun doute : « l’église a cinq nefs reposant sur des arcs et des colonnes en pierre et chaque nef a six arcs13. » Cette description a été confirmée par d’autres textes de la décennie suivante.
12Un petit ensemble de vingt colonnes donnait à l’intérieur un aspect assez différent de celui que nous voyons actuellement, avec seulement douze colonnes (fig. 5). Chaque nef était couverte par un toit à deux versants, bien visible sur le dessin du XVIe siècle. L’existence de deux nefs de plus grandes dimensions (la transversale et la centrale) créait une zone nettement marquée à l’intérieur de l’édifice, bien identifiable par son plan “en T”. Cette conception de l’espace se retrouve aussi à Kairouan, Alger, Cordoue, Tinmal et Marrakech, ce qui place le monument de Mértola dans le contexte de l’art islamique occidental. Les modifications du plan de l’édifice ainsi que de sa structure sont le résultat de son état de ruine. La reconstruction, faite dans les années 30 du XVIe siècle, a remplacé l’ancienne toiture, dont la charpente était en bois, par un système de voûtes qui a changé l’aspect intérieur de cette mosquée-église et qui a, en même temps, obligé à remonter les murs de huit empans (environ 1,60 m). Cela est confirmé par un texte de 1535 et encore vérifiable sur place. La construction des voûtes a obligé à un renforcement général des murs : les anciens contreforts almohades ont presque disparu, enveloppés par d’autres plus puissants, capables de soutenir les lourdes voûtes manuélines.
13Le minaret était encore parfaitement visible au moment où Duarte Darmas a réalisé son dessin. C’était une tour extérieure à l’édifice, dont la structure et l’organisation internes nous sont inconnues. Le minaret était au centre de la nef centrale, comme par exemple dans la mosquée Hassan. Même si aucun vestige n’en a été retrouvé jusqu’à ce jour, la justification de l’emplacement s’appuie sur le dessin de Duarte Darmas et sur les vestiges d’une chapelle qui, par ses dimensions, ses proportions et sa logique d’insertion dans l’église, semble avoir repris la base du minaret (cette chapelle a disparu pendant la restauration des années 50). Le mihrab, bien conservé jusqu’à aujourd’hui, est un travail en stuc avec des motifs caractéristiques de l’époque almohade. Les portes ont aussi été mises en valeur par la restauration des années 50.
La nécropole
14Pour terminer, ajoutons une brève référence à la maqbara de Mértola, qui était située entre les murs de la ville et la zone, abandonnée entre temps, de la basilique et du cimetière de l’Antiquité tardive. Cette nécropole occupait la pente à côté de la route de Béja et la plateforme rocheuse du Rossio do Carmo, soit une surface d’approximativement deux hectares. Les résultats de notre recherche ont été limités car la plupart des sépultures, en particulier celles d’époque islamique, de chronologie plus récente, étaient très proches de la surface actuelle. La pression exercée par des véhicules de grande dimension (des camions, par exemple) et les travaux antérieurs aux années 70 ont réduit de façon considérable la possibilité d’une étude anthropologique à grande échelle. C’est pourquoi l’information obtenue à partir de la fouille de cette nécropole est relativement réduite. Il est peu probable que la zone du Rossio do Carmo ait été abandonnée entre l’Antiquité tardive et la période islamique. Malgré la présence d’une couche d’abandon de l’église (abondants vestiges de tuiles sur les pavements), il est probable que, dès le début de la période islamique, cet espace ait servi comme nécropole musulmane.
15Les fouilles de la basilique nous ont permis d’identifier un ensemble considérable d’inscriptions funéraires du Haut Moyen Âge, la situation étant complètement différente pour la maqbara. Nous disposons seulement de six pierres tombales de l’époque islamique, ainsi que de la référence d’une autre, aujourd’hui en endroit inconnu. Aucune de ces pièces n’a été trouvée pendant nos fouilles. Cette situation est identique à celle que d’autres archéologues constatent dans les nécropoles de l’Andalus et qui nous montrent une double situation. D’une part, la découverte des stèles, faite par hasard, permet de localiser des nécropoles ; d’autre part, il est très fréquent que l’on trouve pendant les fouilles des sépultures correspondant de manière certaine au rite funéraire islamique et auxquelles ne sont jamais associées des inscriptions. Dans le cas de Mértola, on peut avancer deux hypothèses.
16• D’abord, la destruction globale de la maqbara (pour les raisons que j’ai mentionnées auparavant : travaux publics et proximité de la nécropole par rapport à la surface) a pu rendre impossible la récupération d’épigraphies, qui ont peut-être disparu à cette occasion.
17• Plus importante peut-être – et plus logique – l’existence de différents secteurs dans la maqbara, qui auraient reflété de façon claire la différenciation sociale entre les habitants de Mértola, paraît probable. Les sépultures extrêmement pauvres du Rossio do Carmo n’appartenaient pas aux personnes les plus importantes ; des structures plus complexes, peut être une sorte de rawda, étaient destinées à ces derniers. Des rawdas de taille assez modeste ont été trouvés au Gibralfaro14 (Málaga), qui témoignent d’une forme de tradition funéraire qui ne serait pas exclusive des grands palais des califes. Toujours dans le domaine des hypothèses, on peut donc considérer que la pauvreté de cette zone (la plus éloignée des murailles de la ville) correspondrait à une population disposant de faibles ressources.
Notes de bas de page
1 D. Lopes, Os árabes nas obras de Alexandre Herculano, sép. de Boletim da Segunda Classe da Academia das Sciencias de Lisboa, vols. III et IV, Lisbonne, 1911 (Imprensa National).
2 A.B. Coelho (org. et introd.), Portugal na Espanha Árabe, Lisbonne, 1972-1975 (Imprensa National), 4 vols.
3 A.R. Nykl, « Algunas inscripciones árabes de Portugal », Al-Andalus, V, 1940, p. 399-411 ; ID., « Inscriçôes arabes existentes no Museu Arqueológico do Carmo », Trabalhos da Associação dos Arqueólogos Portugueses, 7e série, V, 1941, p. 11-12 ; Id., « As inscriçôes arabes no Museu Etnológico do Dr. José Leite de Vasconcelos », Ethnos, II, 1942, p. 2331 ; Id., « Arabic inscriptions in Portugal », Ars Islamica, XI, 1946, p. 167-187.
4 Chr. Ewert, « La mezquita de Mértola (Portugal) », Cuadernos de la Alhambra, 9, 1973.
5 Chr. Picard, L’océan Atlantique musulman. De la conquête arabe à l’époque almohade, Paris, 1997 (Maisonneuve et Larose/Éditions Unesco) ; St. Boissellier, Naissance d’une identité portugaise. La vie rurale entre Tage et Guadiana de l’Islam à la Reconquête (Xe-XVe siècles), Lisbonne (Imprensa Nacional-Casa da Moeda), 1998.
6 P. Guichard, « La société d’al-Andalus à l’époque de la Reconquête », Arqueologia medieval, 7, Porto (Ediçōes Afrontamento), 2001, p. 15-22.
7 Le Centre Archéologique de Mértola a réalisé des fouilles de façon continue depuis 1979. Ces travaux ont été en partie publiés ; voir S. Macías, Mértola islâmica. Estudo histómoarqueológico do baino da alcàçova (séculos XII-XIII), Mértola (Campo Arqueológico de Mértola), 1996.
8 Ma J. A. Santos, « O mais antigo livro de cozinha português. Eeceitas e sabores », Revista Portuguesa de História (Coimbra), XXVII, 1992, p. 63-101 (p. 87-88).
9 Abu 1-Jayr, Tratado de agricultura (trad. introd. et notes par Julia Carabaza), Madrid (Instituto de Cooperacion con el Mundo Árabe), 1991 ; Ibn al-Awwam, Libro de apicultura (trad. par Josef Antonio Banqueri), 2 vols. Madrid (Imprenta Real), 1802 ; Ibn Luyun, Tratado de apicultura (trad. et notes par Joaquina Eguaras Ibañez), Grenade (Patronato de la Alhambra y Generalife), 1988.
10 Ch. Redman, Qsar es-Seghir. An archaeological view of medieval life, Orlando, Academic Press Inc. 1986, p. 87 et fig. 3.31.
11 El-bokhari, Les traditions islamiques (trad. et index par O. Houdas et W. Marçais), Paris (Librairie d’Amérique et d’Orient), 1984, I, p. 69.
12 L. Torres Balbás, « El mihrab almohade de Mértola », Al-Andalus, XX, 1955, p. 188-195 ; Chr. Ewert, « La mezquita... ».
13 Joaquim (Barros, Maria de Fátima et Gabriel, Celeste) Boiça, As comendas de Mértola e Alcaria Ruiva. As visitações e os tombes da Ordem de Santiago (1482-1607), Mértola (Campo Arqueológico de Mértola), 1996, p. 68.
14 I. Fernández Guirado, 1995, « La necropolis musulmana de Yabal Faruh (Málaga). Nuevas aportaciones »,Ma P. Torres Palomo & M. Acién Almansa (éds.), Estudios sobre cementerios islámicos andalusíes, Malaga (Universidad de Málaga), p. 37-68 (p. 46-48).
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