Moniales bénédictines et œuvres hospitalières
Les « Dames » de Saint-Pierre de Lyon et l'hôpital Sainte-Catherine
p. 755-762
Texte intégral
1Le 16 mai 1249 Bérard d’Acre, panetier de l’Église de Lyon, ajoute un codicille à son testament du 10 août 1247 : il fait un legs de soixante sous viennois « au nouvel hôpital Sainte Catherine »1. Ainsi, un nouvel hôpital vient s'ajouter à bien d'autres2.
2Bérard d'Acre appartient à la famille de Brienne, bien implantée dans le Forez, il est de bonne noblesse : son oncle Thierry de Brienne n'a-t-il pas été chamarier du chapitre entre 1209 et 12273 ? Le chamarier doit s'occuper de toute la gestion administrative. C'est une tâche lourde et absorbante. Gaudemar de Jarez, chamarier de 1239 à 1255, éprouve le besoin de prendre un coadjuteur ! En décembre 1244 le pape Innocent IV arrive à Lyon où il réunit le concile. Bérard d'Acre, de noble famille, apparenté à des chanoines, est un adjoint tout à fait apte. Son titre de panetier donna la prééminence à ses fonctions spirituelles : la répartition des hosties lors des cérémonies cultuelles ; il doit en outre veiller au bon entretien des cloches, des portes et au nettoyage de la cathédrale où le concile se réunit4.
3Arrivé à Lyon en décembre 1244, Innocent IV est accompagné de toute la cour pontificale : les cardinaux, leurs secrétaires, leurs serviteurs. Nombreux sont, pendant plusieurs années, les visiteurs du pape. Ils ne viennent pas seuls mais avec toute une suite. Dans une ville de quinze à vingt mille habitants alors, le fait de devenir « la capitale de la chrétienté»5 bouleverse la vie quotidienne : le luxe des uns paraît plus éclatant face à la pauvreté de certains ; une population nouvelle afflue des campagnes environnantes, souhaitant trouver de meilleures conditions de vie. Tout ceci sans doute n'est pas sans influence sur la décision de l’archevêque Aymeric. Elu en 1236, il se retire dans un monastère ; pour remplacer ce saint prélat les chanoines ont une préférence pour Hugues de Saint-Cher « érudit dominicain, diplomate, digne prêtre que, deux siècles plus tard, le doux Fra Angelico devait représenter avec les rayons du bienheureux »6. Mais Innocent IV choisit, pour succéder à Aymeric, Philippe de Savoie, fils du comte Thomas, c'est un choix politique : grâce à la Savoie, Innocent IV a pu réunir le concile à Lyon. Cette désignation a parfois été sévèrement jugée, mais un historien ne peut qu'entériner les faits. Il semble que l'on ne puisse rien reprocher à Philippe dans son comportement, sauf qu'il n'a jamais reçu les ordres sacrés. C'est en quelque sorte « un commanditaire des dignités ecclésiastiques » : Innocent IV permet à Philippe « par dispense de demeurer dans la position de Prélat élu et de jouir des revenus en dépendant »7.
4Ainsi, à Lyon, la richesse et la pauvreté se côtoient ; le clergé est pieux, dévot, charitable et son archevêque, choisi par le Pape, ne fait pas, semble-t-il, opposition à son clergé. On construit alors la cathédrale Saint-Jean dont la somptuosité pourrait sembler une offense aux pauvres. Mais les Lyonnais fondent aussi un hôpital, Sainte-Catherine.
5Ce patronage n’a rien d'étonnant à Lyon ; Catherine d'Alexandrie, martyrisée au IVe siècle, est l'objet d'une grande vénération. Au moment même où l’hôpital est établi, dans la cathédrale Saint-Jean en construction, une chapelle est dédiée conjointement à la Vierge, à saint Etienne et à sainte Catherine8. Cette vénération pour sainte Catherine n'est pas une mode éphémère : pendant longtemps « les filles s'appellent Catherine ou Marguerite »9.
6Nous ne savons toujours pas où se trouve l'hôpital. Il faut attendre le 9 mars 1259 pour avoir une première indication. « Après avoir considéré la somptuosité et la stérilité du clos Saint-Pierre » l’abbesse Brune de Grammont accorde, en bail emphytéotique, une pie de terre sise dans ce clos au recteur administrant l'hôpital. Cette pie jouxtant l'établissement hospitalier, celui-ci se trouve donc dans le clos Saint-Pierre10.
7Quelle est cette abbaye qui, d'un seul coup, intervient dans l'histoire de cette fondation charitable ? Un « puellare » de pieuses laïques établies près de la demeure de l'évêque est son origine. Déplacée au milieu du VIIe siècle sur les terres, alors inhabitées, situées entre le Rhône et la Saône, ayant adopté, probablement à l'époque carolingienne, la règle bénédictine, l'abbaye Saint-Pierre participe activement à la vie religieuse de la cité. En outre, elle est très riche : des domaines à l'extérieur dans le « plat pays » sont gérés par des prieures. Dans la ville de nombreuses maisons se sont édifiées car la population franchit la Saône, faisant de cette abbaye, établie dans un lieu désert, un établissement urbain. Autour de l'abbaye, au nord et à l'est des bâtiments conventuels, subsiste un espace non bâti : « le clos Saint-Pierre »11.
8Dans quelle partie du clos se trouve cet hôpital ? Il faut attendre plus d'un siècle après sa fondation pour connaître son emplacement exact. Il faut, pour obtenir ces précisions, les bouleversements provoqués par la « mortalité » de 1348, causée par la Peste Noire. L'abbaye de Saint-Pierre éprouve la nécessité de faire le point précis de ses occupants avec les servis dûs, localisation précise des immeubles et des jardins avec indication des rues. Nous voyons ainsi que l'hôpital Sainte-Catherine se trouve le long d'une petite rue, au nord du clos. Jadis sans dénomination, ce chemin a pris, sans doute, au moment de la fondation de l'hôpital, le nom de rue Sainte-Catherine qu'il a toujours actuellement. Une chapelle, citée dans une transaction de 1310 mais que l'on peut supposer avoir existé dès l'origine, se trouve à l'angle de la rue Sainte-Catherine et d'une ruelle étroite, « la petite rue Sainte-Catherine » (élargie en 1859, elle est devenue la rue Terme). Dans le quadrilatère limité par les rues actuelles Sainte-Marie des Terreaux, Sainte-Catherine, Terme et d'Algérie, d'autres occupants qui doivent des servis à l'abbaye possèdent des jardins et des maisons12. L'hôpital est bien modeste : une maison avec la chapelle, un jardin.
9Cet emplacement est tout à fait conforme à celui des hôpitaux médiévaux : dans le « plat pays » ils sont établis le long des chemins pour accueillir les itinérants, les « pieds poudreux » ; dans les villes, ils sont souvent à la périphérie et reçoivent les « passants ». Ceux qui ne sont pas en bonne santé peuvent être hébergés avant d'entrer dans la cité ; en contrepartie les habitants pauvres des villes qui ne peuvent être soignés chez eux ne sont pas hébergés dans des rues étroites, sombres, parfois insalubres13.
10L'hôpital Sainte-Catherine est donc à la périphérie de la ville, le long d'un chemin unissant deux sorties de Lyon. La rue Sainte-Catherine aboutit, près du Rhône, à la porte du Grifon qui par la côte Saint-Sébastien (le nom n'a pas changé) mène vers le plateau de Bresse. A l'autre extrémité de la rue c'est la porte Saint-Marcel d'où part « la grande côte Saint-Sébastien » (actuellement « La Grande-Côte ») qui conduit aussi vers le plateau. Du haut de ces « côtes » partent des chemins vers l'Helvétie et les pays rhénans14.
11L'hôpital Sainte-Catherine a été fondé pour « auberger et recueillir les pauvres »15. Peut-être, à une époque indéterminée, ses attributions ont été étendues pour « recevoir les pauvres femmes en gésine » et en faire, en quelque sorte, une maternité. Aucun texte médiéval ne permet de l'affirmer.
12Ainsi, au Moyen Age, est fondé à Lyon, en un lieu tout à fait idoine et adéquat, un hôpital dédié à sainte Catherine. Il se trouve dans le clos d’une abbaye bénédictine et, avec celle-ci, les relations ont dû rester étroites.
13Le 9 mars 1259, l'abbesse Brune de Grammont cède, en bail emphytéotique, une pièce de terre16. Par définition un bail emphytéotique est de longue durée. Celui-ci paraît être de durée indéterminée, s'étendant sur plusieurs siècles. Outres les servis annuels à la Saint-Martin, outre la clause interdisant à l’occupant d’aliéner — clause normale puisqu'il n'est pas propriétaire — une autre clause s'ajoute méritant un examen approfondi.
14A chaque mutation de l'abbesse ou du recteur administrant l'hôpital doit être payé à l’abbaye un besant d'or en « recognitio ». C'est un mot important et le besant en est l'expression concrète et tangible. Monnaie de compte d'origine byzantine — d'où son nom — que les Croisades ont fait connaître, le besant a été officialisé par le roi Louis VII : très pieux et très respectueux du clergé il a, le premier, lors de son sacre, donné des besants d'or à l'archevêque de Reims. C'est un signe de dépendance pour celui qui le donne, de suzeraineté pour celui qui le reçoit17. Un lien étroit, quasi vassalique, existe donc dès l'origine entre l'abbaye et l'hôpital.
15Par la suite d'autres transactions ont lieu, toujours conservées scrupuleusement dans les archives de l'abbaye Saint-Pierre. Une maison en 1262, une autre en 1322, une autre encore en 1330. La clause de « recognitio » mentionnée en 1259 est soigneusement observée. En 1310 Jocerand de Vinie, en 1330 Thomas de Fuer, en 1349 Jacquemet de l'Arbent s'y conforment18.
16Les recteurs dont nous avons connaissance par tous les textes depuis 1259 sont nommés par l'archevêque de Lyon, preuve de l'intérêt porté par le chapitre à cet hôpital. Ces recteurs sont des bourgeois. Nous ne savons rien des premiers : Jean Perollier, Jocerand de Vinie. Par contre « frère » Jean Fabry, Thomas de Fuer, Jacquemet de l'Arbent sont issus de familles bourgeoises, riches, influentes, souvent citées dans les obituaires et les cartulaires (religieux ou municipal)19. Par leur origine plus modeste ils font contraste avec les abbesses toujours nobles. Celles-ci appartiennent d'abord à des familles vassales des comtes de Savoie ; après le rattachement du comté de Lyon au Royaume en 1312 elles proviennent de familles beaujolaises dévouées aux Capétiens.
17Il n'est pas question de retracer ici l'histoire de l’hôpital. Elle reste d'ailleurs à écrire, ayant peu tenté les spécialistes de l'histoire hospitalière et médicale20. Cette lacune provient sans doute de la pauvreté des documents médiévaux : nous ne possédons que quelques manuscrits dans le fonds de l'abbaye Saint-Pierre. Plus tard, lorsque Sainte-Catherine dépend de l'Aumône générale, les documents sont plus nombreux.
18Nous pouvons cependant faire le point un peu plus d'un siècle après sa fondation, aux alentours de 1350, grâce aux archives de l'abbaye. Nous savons déjà qu'abbesses et recteurs ont observé les usages. Nous connaissons maintenant, grâce au terrier San Giorgio établi entre 1351 et 1353, l'emplacement exact de cet hôpital. Mais nous sommes moins renseignés sur les ressources financières permettant son fonctionnement. Certes, comme toutes les œuvres de charité, de bienfaisance, d’hospitalisation, il n'est pas oublié dans les testaments. Peut-être même peut-on noter une certaine bienveillance à son égard21. Ces apports d'argent donnent à l'hôpital des moyens financiers lui dormant une certaine autonomie. Le 8 mai 1350 Jacquemet de l'Arbent achète des terres à Margnolles et aux Condamines de Cuire22. Nous savons aussi qu'en 1357 l'hôpital possède deux maisons rue Vendrant ou de la Poulaillerie Saint-Nizier23. Il semble que l'hôpital est financièrement indépendant de l'abbaye. Nous sommes loin des premiers accroissements, toujours dans le clos Saint-Pierre, toujours enregistrés dans les archives de l'abbaye. En est-il de même pour cette sorte de reconnaissance de suzeraineté se traduisant par la « recognitio » ? Il faut attendre plusieurs siècles pour obtenir quelques renseignements supplémentaires.
19Le XVIe siècle est dur pour tous. L'abbaye éprouve des ennuis en 1562 lorsque le baron des Adrets fait la loi à Lyon. Mais bien avant ces troubles d'origine religieuse la région lyonnaise connut une affreuse sécheresse : les pauvres gens du « plat pays », mourant de faim, affluent en ville, venant grossir la cohorte urbaine des miséreux. Il s'ensuit qu'en 1534, après plusieurs efforts des bourgeois lyonnais pour venir en aide aux malheureux, on décide de créer « l’Aumône générale ».
20Elle regroupe un certain nombre d'hôpitaux. Parmi eux Sainte-Catherine dont, désormais, le recteur sera choisi parmi ceux de l'Aumône24.
21Précisément un désaccord entre un de ces recteurs et l'abbesse de Saint-Pierre va nous fournir d’utiles précisions. La lettre de l'abbesse n'est ni datée, ni signée ; elle est envoyée à un correspondant anonyme. Heureusement une indication donnée au destinataire — inconnu — de la missive nous permet d'identifier la personne en désaccord avec l'abbaye. Elle se nomme Chappuis et demeure rue Longue25.
22La famille Chappuis appartient à la « bonne » bourgeoisie : plusieurs échevins, plusieurs recteurs de l'Aumône générale en sont issus. Celui qui demeure rue Longue est François Chappuis. Il a été échevin. Recteur en 1654 il fait, en 1657, un don important à l'institution charitable et, pour ce motif, se trouve inscrit sur le registre des bienfaiteurs. En 1662 il a acheté à François de Bié une maison rue Longue, jouxtant sa demeure26.
23Nous pouvons, par conséquent, connaître l'abbesse qui écrit (ou dicte) cette lettre. Anne d'Albert de Chaulnes appartient à une grande famille proche de la cour. Abbesse en 1649, installée le 24 avril 1656, elle fait commencer en 1659 par La Valfenière le « palais Saint-Pierre » qui est un des ornements, à Lyon, de la place des Terreaux27. Elle fait connaître les « prétentions » de l'abbaye en écrivant : « notre hôpital Sainte-Catherine que mes devancières ont donné de notre ancien clos ». Ainsi on ne sait toujours pas qui a fondé l'hôpital, mais on apprend qu'il fut établi en ce lieu, grâce à un don de l’abbaye. Ce don explique l’octroi du besant d'or, symbole d'allégeance du bénéficiaire au donateur.
24Du reste ce don semble être reconnu par tous. Écrivant à cette époque une « Histoire de Lyon », le jésuite Jean de Saint-Aubin note : « auprès des Terreaux est une maison nommée Sainte-Catherine. C'était autrefois l'hôpital des Passants que l'abbaye de Saint-Pierre donna pour les pauvres»28.
25Petit à petit les recteurs de l'Aumône générale ont acquis aux occupants cités par le terrier San Giorgio — ou à leur successeurs — les biens situés dans la quadrilatère des quatre rues entourant Sainte-Catherine. Mais ce territoire fait toujours partie du domaine de l'abbaye. En 1767, celle-ci fait établir un terrier complet de ses biens, document précieux car il précède le grand bouleversement provoqué par la Révolution de 1789. L'hôpital Sainte-Catherine est mentionné29.
26Depuis l'origine jusqu'à la Révolution l'abbaye a toujours eu des liens étroits avec l'hôpital. Les moniales de Saint-Pierre ont toujours participé à la vie lyonnaise. Par leur rôle dans cette fondation hospitalière, elles ont montré qu'elles mettaient en valeur les préceptes de charité qui sont une des bases de l'observance bénédictine.
Notes de bas de page
1 Arch. départ. du Rhône, 10 G 1002. M.C. Guigue, Cartulaire lyonnais, Lyon, 1883, t. II, p. 519.
2 N. Gonthier, Lyon et ses pauvres au moyen âge (1350-1500), Lyon, 1978, p. 139.
3 A. Steyert, Armorial général du Lyonnais, Forez et Beaujolais, Lyon, 1960, p. 3. J. Tricou, Armorial et répertoire lyonnais, Paris, 1965, t. I, p. 7. J. Beyssac, Les chanoines de l'Église de Lyon, Lyon, 1914, p. 50.
4 J. Beyssac, op. cit., p. XXX. Dans la vie quotidienne un panetier est un boulanger (M. Gonon, La vie quotidienne dans le Lyonnais d'après les testaments, XIVe-XVIe siècles, Mâcon, 1969, p. 551).
5 R. Fedou, Les Papes du Moyen Age à Lyon, Lyon, 1988, p. 54.
6 G. Guigue, « Une lettre du cardinal Hugues de Saint-Cher du 4 juin 1248 » dans Bulletin historique et philologique (1904), Paris, 1905.
7 J. Beyssac, Les membres de la maison de Savoie au chapitre de Lyon, Lyon, 1914, p. 13. P. Pouzet, « Le pape Innocent IV à Lyon : le concile de 1245 » dans Revue d’histoire de l'Église de France, 1929, p. 281-318. H. Arminjon, « Les archevêques de Lyon originaires de la Savoie au moyen âge » dans Mémoires de l'Académie de Lyon, 1988, p. 105. J.-M. De La Mure, Histoire ecclésiastique du diocèse de Lyon, Lyon, 1671, p. 174.
8 L. Begule, Monographie de la cathédrale de Lyon, Lyon, 1880, p. 25.
9 J. Deniau, Vie privée des Lyonnais au temps de Charles VII, Lyon, 1935, p. 35.
10 Arch. départ. Rhône 27 H 432.
11 J. Picot, L'abbaye de Saint-Pierre de Lyon (Bibliothèque de la Faculté des Lettres de Lyon, XXIV), Paris, 1970.
12 Arch. départ. Rhône 27 H 161 A. Carte no 9 bis.
13 M.-C. Guigue, Les voies antiques du Lyonnais, Forez, Beaujolais, Dombes déterminées par les hôpitaux du moyen âge, Lyon 1877. J.P. Gutton, La société et les pauvres. L'exemple de la généralité de Lyon (1534-1789), Paris, 1971, p. 222.
14 M. Vanario, Les rues de Lyon à travers les siècles (XIVe au XXe siècles), Lyon, 1990.
15 Arch. départ. Rhône 27 H 431.
16 Arch. départ. Rhône 27 H 432.
17 Du Cange, Glossarium mediae et infimae latinitatis, rééd. Niort, 1883-1887, t. IV, p. 215 (Hominium) ; t. VI, p. 49 (recognitio 4 et recognitio 8). Pour la piété de Louis VII voir A. Luchaire (Histoire de France, sous la dir. d'E. Lavisse, t. III, Paris, 1902).
18 Arch. départ. Rhône 27 H 432.
19 G. De Valous, Le patriciat lyonnais aux XIIIe et XIVe siècles, Paris, 1973 (familles Fabry, de Fuer, de l'Arbent).
20 De 1902 à 1914 le docteur J. Drivon a publié des études dans « Lyon médical » (rien sur Sainte-Catherine). Le docteur C. Petouraud a étudié « La médecine à Lyon au moyen âge » dans Lyon et la médecine publié en 1958 par la Revue Lyonnaise de médecine (rien sur Sainte-Catherine). Deux articles concernent Sainte-Catherine : E. Perret De La Menue, « L'hôpital des Catherines à Lyon » dans Revue du Lyonnais, 1878, p. 10-29 ; B. Gonnet, « L'histoire et la légende des hôpitaux de la Chana et de Sainte-Catherine de Lyon » dans Bulletin de la Société d'histoire de la médecine, Paris, 1935, p. 11-23.
21 N. Gonthier, Lyon et ses pauvres au moyen-âge..., p. 141.
22 Archives hospitalières, La Charité B 5 (pièces 14 et 15). M.C. Guigue et comte Charpin-Feugerolles, Grand cartulaire d'Ainay, t. I. p. 142. Les acquisitions sont dans la commune actuelle de Caluire-et-Cuire.
23 Arch. hospitalières La Charité B 5 (pièce 104).
24 Arch. hospitalières La Charité E 86. Chap. I.
25 Arch. départ. Rhône 27 H 431.
26 Arch. départ. Rhône. Fonds Frécon (dossiers « rouges »), Fonds Galle D 117, p. 87. Arch. hospitalières Lyon, no 206, p. 33. Arch. hospitalières La Charité B 115 (pièce 11). Arch. départ. Rhône 3 E 2754, p. 126.
27 M.C. Guigue, Obituaire de Saint-Pierre de Lyon du IXe au XVe siècles, Lyon, 1880, p. XLI.
28 J. De Saint-Aubin, Histoire de la ville de Lyon ancienne et moderne, Lyon, 1666, p. 347.
29 Arch. départ. Rhône 27 H 155 plan no 19.
Auteur
Service éducatif des Archives départementales du Rhône
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