Le clergé forezien au xve siècle vu par les fidèles
p. 503-509
Texte intégral
1Après bien des lustres passés à scruter d'austères originaux du Moyen Age — XIIe-XIIIe siècle — la lecture de textes du XVe siècle moins solennels permet de voir le clergé de cette époque autrement. Autrement : à travers ce qu'en disent les testateurs foréziens1 qui eurent besoin de la présence d'un prêtre au moment de la rédaction de leurs dernières volontés ; ou à travers les dépositions de témoins lors de procès de délinquances2.
2Le prêtre est toujours désigné par « presbyter », mais pouvait être, dans la paroisse, vicaire, « vicarius », voire « convicarius » : en 1407 « J. Gascoins, « vicarius Torziaci (Tourzy) et J. Jorelli, convicarius », sous la direction d'un curé « curatus, cura », mais aussi « incuratus, incura »3 ; à Lyon, la forme est attestée au XIVe siècle. Rien ne distingue, dans ces textes, le curé du « capellanus, chapellan »4. En 1383, P. Fontanel a appelé Mathie « chapelan, bastarda ! filli de moyno et de chapellan ». L'ensemble des prêtres d’une église était, soit « collegium », soit « processio ». Lorsque le prêtre arrivait pour confesser le testateur, il était précédé de son clerc « clericus, clericulus, clerius, clers, cher » et « clergion » à Lyon. Les prêtres choriers sont très souvent cités en Forez, sous des graphies parfois mal adroites « charrerius » en 1431, « corrarius », 1417, « correarius » ; les actes lyonnais ne font pas de telles bévues et citent en outre « badellus », bedeau de St. Just de Lyon en 1439, personnage important bien que non ordonné. En 1421, une femme teste « in domo manecanterie » dont le recteur est cité : « it. voluit sattiffieri (sic) manicanto de locatione domus » en laquelle elle habite5. On distinguait bien les moines du prêtre « monachus », mais parfois « moyno » dans les registres audienciers et les testaments lyonnais (4 G 56, 29 v.). Les chartreux chartrosser et la chartreuse « chastroci » ont laissé beaucoup de traces comme lieux-dits en Forez6. Les cordeliers « cordiger » s'étaient installés très tôt à Montbrison. Prieur est correctement transcrit à par « priogre » ; une novice est « filia » par opposition à l'abbesse et à la prieure « domina » : en 1405 « ... dominas et filias S. Thome ; ... dat dominabus duos albos, filiabus, unum album ». Le novice est dit en 1412 « ... sex clericis seu novisses galice ». Un clerc tonsuré est tondu, sans dérision semble-t-il ; « donatus » est la forme normale pour oblat.
3Quels titres portaient prêtres ou moines dans ces textes qui n'ont pas l'apparat des actes solennels ? Comment s'adressait-on à eux en leur présence ? « Dominus » désigne en Forez : l'archevêque de Lyon, un évêque, un abbé, un précepteur, un prieur ou un sous-prieur, un sacriste, un religieux — « domina » pour une religieuse —, le doyen d’un chapitre, un chanoine, un prêtre chorier, un curé, tout comme en Lyonnais. « Domina Nostra » remplace « beata Maria » dès 1372 à St. Symphorien sur Coise et en Lyonnais, dès 1416 en Forez : « ante ymaginem Domina Nostra la bella » de Montbrison en 1442. Il est plus rare — trente-cinq fois en Forez, jamais en Lyonnais — de voir qualifier un simple prêtre « dominus ». Nombreuses graphies « dus » dans chaque acte forézien ou lyonnais : mais comment développer l'abréviation, alors que prêtre est deux cent trente-cinq fois « dompnus » en Forez, cinq fois en Lyonnais7 tout aussi bien que « domnus » qu'on trouve neuf fois en Forez, une seule fois en Lyonnais pour désigner un chapelain ? Il serait vain de gloser : le scribe écrivait selon son humeur et « Dieu reconnaîtra les siens » dans ces à-peu-près.
4Les testateurs n'interpellent que deux fois le prêtre en Forez ; en 1445 « hoc, seigner, hoc » et, en 1429, salutation à ce confesseur « Dieu vuos gart de mal, senechal » : respect ou plaisanterie ? Mais ce sont les registres audienciers qui donnent une idée plus précise des rapports entre des paroissiens rustauds et des prêtres qui le sont presque autant. A St. Appolinard, en 1360, deux hommes entrèrent en la maison du vicaire, l'assaillant à coup de pierre « sic dicendo fil de puta ! batart chapellan ! sal aplau ! » (sale outil !). En 1361, le même vicaire est traité d’» oro vil truant merdos, chapellan d'etrangi terra » et frappé avec une fourche que portaient les visiteurs « timore luporum » (sic) ; le fait d’être « d'etrangi terra » — le village voisin peut-être — aggravait sûrement le cas du vicaire. En 1413, le curé de Bully, ne reconnaissant pas un passant, lui demanda : « tu quis ? Id. eidem respondit que na tu a fer, falx, tretre, ribaut pretre merdoux ? » et il le lapida. Les mœurs du clergé, vraies ou supposées, étaient un répertoire inépuisable d'insultes. Une femme est appelée « ruphiana de clers, de moynos et de chapellos » ; une autre, lors de son mariage « puta de chapellan ! » ; une autre encore « bastarda, filli de moyno et de chapellan ! Et probare non potuit » (sic !). Accusations plus rares : un paroissien accuse son curé « vous m'avez segu (suivi) de nuyt » et « tu a mort un moyno ».
5En 1356, on entre par effraction dans la maison du prieur à Charnas et on le vole. Les habitudes de ces temps de guerre surprennent malgré tout : en 1363, le curé de Véranne se trouvait à St. Sabin (lieu de pèlerinage) « videlicet in ecclesia dicti loci, ibidem potando cum quibusdam aliis,... crata sive copa vino repletum ad os potando teneret » qu'un paroissien fit tomber exprès. Il est vrai que les mœurs étaient brutales : en 1362, noble Henri de Barges, donzeau « veniendo de Valvineri, suos porcos ducendo » (sic) croisa A. Chantron, qui frappa à mort un de ces porcs, disant « a mal avenament vinant votri puercz, vostre ostals et vos avoy ! », à mauvaise fin adviennent vos porcs, votre maison et vous avec ! Une servante de curé, la Jeannette, s'adresse en ces termes à sa voisine « ora vil putan ! laronessa, goytrossa ! iu mingirez tant de chauros, de cayos et d'aneus que tut t'en avortares » ! sale vile p.... ! voleuse, goitreuse ! Je mangerai tant de chevreaux, de porcs et d'agneaux que tu en avorteras (de dépit). Nous sommes loin des « vénérable messire, messire... » et autres formules fleuries. Il est certain que les prêtres, dans les villages surtout, vivaient comme leurs paroissiens, labourant, menant la vache au pré, taillant la vigne, et se vêtant comme eux. Ils portaient tunique courte : en 1409, un prêtre lègue « raupam suam quam cotidie portat, coloris perdei (bleu vert) panni, foderatam (fourrée) parmi coloris albi » à une femme ; en 1421, un prêtre donne à sa servante « tunicam suam nigram foderatam panni albo et tunicam nigram foderatam parmi persi » à un ami. Inversement, en 1438, une femme laisse à un prêtre « unam vestem suam rubeam ». L'hiver, sur la tunique, on passait « aupallandra, opelanda, aupallandre sive opop-pitogis » (sic), épitoge, mot savant aussi peu connu en Lyonnais qu'en Forez ; en 1406, un prêtre lègue à une fille « meliorem opilandram suam » ; en 1439 un prêtre veut que son frère, laïque, porte « suos mantellum et patepate-lot ». Certains prêtres de haut rang étaient vêtus plus richement, ceignant leur tunique d'une ceinture ; en 1420, un chanoine donne à sa soeur « corrigeam suam argenteam » et, en 1432, un prêtre chorier a « duos corrigias argento clavellatas quarum una est ponderis quinque unziarium ». Un autre chanoine demande : « quod fiat una capa sive chasuble... de caffatan quod habeo. It. robam in qua subtus est dictum caffatan et de quo est forrata, je te sorori meo do ». Un autre chanoine demande. Le mot « gamachia » manteau est cité dans sept testaments de prêtres riches ; il était connu en Forez dès 1268, que le doyen de Montbrison lègue « galnachiam meam ».
6A l'église, lors des offices et cérémonies, chaque prêtre revêtait « alba », l'aube : « albam seu changium » dans quatre actes lyonnais et sans doute une fois en Forez au XIVe siècle « chariro », cacographie pour « chanio »8. L'amict est cité deux fois correctement en Forez, mais sous des formes approximatives en Lyonnais : « amiz, admis, admict ». L'aumusse est-elle uniquement « la fourrure que les chanoines et les chantres portaient sur le bras en allant à l'office » ? En 1439, un prêtre « almausam existens in domo sua dat » à un clerc ; les graphies sont « amucia sua grisa » (de gris), « omussa » en Forez, « armucia, amido, armicia forrata » en Lyonnais. L'étole « stola » n'est citée que deux fois, en Forez comme en Lyonnais. Seule mention en 1435, un prêtre lègue à un autre « berretam suam nono-vam » sa barrette. « Capa, chapa » sont partout connues ; en 1410, un prêtre forézien a « capam suam factam de bordo (sic : biodio ?) rubeam operatam cum paucis avibus, que capa serviat die dominicis quando aqua benedicta conficietur ». La cape était ornée de broderies, d'orfroi, « gallice offres, orfrey ». Les moines de Savigneux, près de Montbrison, étaient les seuls à revêtir « capa palenchia » : les deux mots étant synonymes, il est difficile d'imaginer l'apparence de ce vêtement. La chasuble « chasula, casule, chassublia, chausula, chezuble » était parfois taillée dans un drap d'or, dont on avait couvert le corps d’un défunt pendant les funérailles ; en 1421, la veuve d'un chevalier lègue le drap d'or de ce mari « pro faciendo unam casulam sive chezuble » ; le synonyme « infula » est cinq fois transformé en « insula » ; en 1388, un prêtre enseignant aux écoles de Villerest sera enseveli « in parvo vestimento sacerdotali cum insula alba ». Le surplis est soit « flochia, frochia », soit « suppellitum, superpellicium » ; en 1420 « ...flochiam sive supellitum suum de cirico ». Il n'est fait mention que quatre fois de « vela », voile d'une religieuse, dans les testaments lyonnais.
7Si la garde-robe était partout convenable semble-t-il, qu'en était-il de la « libreria », la bibliothèque des prêtres ? Les livres sont peu ou pas cités par les prêtres de village, bien que l'église fût sans doute pourvue au moins d'un missel et d'un calendrier. « Liber » est le nécrologe en 1414 en Forez. En Lyonnais, les livres apparaissent vingt-sept fois dans des testaments de prêtres de Forez ou de Lyonnais (enregistrés en l'Officialité, obligatoirement). Quelle était la composition de ces bibliothèques ? En 1432, un licencié en lois clerc lègue ses livres de droit canon, civil, de théologie pour en faire « una libreria in ecclesia » de Montbrison ; 1409 : les « ...libros ecclesiasticos » ne sont pas énumérés. Un clerc a « ...librum priscrentonum (sic) imprescatum et non integrum » (sans date ; Arch. Rhône 4 G 39, 57). Un chapelain de Lyon précise : « it. volo quod decretales..., summa de casibus et sextus liber decretalium vendantur,... alii vero libri, breviarium, offic. responsoria et liber de theologia dividantur,... ego vendidi in vita mea quoddam digestum vetus et codicem », car il n'a personne de sa famille qui se soit intéressé au droit. Un chanoine de Montbrison « do biblam meant » ; un docteur en lois « ... omnes libros suos, tam jure canonici quam civilis et theologie » ; le curé de Cerdon « ... quedam responsoria quam emi et refici propriis manibus meis.. It. quendam quaternum de Corpore Xpi notatum cum parvo libro aque benedicte quos feci manu mea... » ; le curé de Loyes, 1360 « quosd. responsarias suas notatas et duo gradualia notata et quendum librum parvum de sacrant (sic). It parvum breviarium » ; un prêtre de Lyon, 1360 « grossum breviarium suum notatum » ; un prêtre chorier de Montbrison « librum suum parvum copertum de rubeo, vocatum Pater Noster,... librum vocatum floris sanctorum,... breviarium suum » ; un laïc a « in custodiam graduale et responsorium » d'un prêtre ; un autre prêtre de Beaujolais « librum exponitionum Euvangeliorum et epistolarum » ; un chanoine de St. Paul de Lyon, 1360 « ...speculum meum juris do. It. quoddam Innocentium (sic)... it. breviarium meum » ; le curé de Feurs, 1361 « quoddam salterium completum, videlicet calenderio et agenda mortu um et hunius (sic) ferialibus et quoddam uffis bonos et notatos,... it. quoddam salterium et omnes alios libros » ; un prêtre de St. Nizier en 1400 « quendam librum vocatum prosier et unum psalterium » ; le curé de St. Martin la Plaine, en 1413, « librum vocatum epistole Clementis » ; le curé d'Anse en 1424 « tres libros suos, videlicet uum breviarum, unum psalterium in quo sunt plura officia et suffragia Sanctorum » ; un chanoine de Vienne, chantre de St. Nizier et chanoine de S. Just en 1403... « missale... psalterium suum glosatum, breviarium notatum, epistolas s. Pauli et Euvangelia glosata, necnon librum vocatum de secretorum continentem sex libras, videlicet de dictis catholicorum nostrorum, de nature et gracia, de occulo morali, de conditione vilitatis humane, de libello Vincencii ad regem franchorum, librum suum vocatum scutillari (sic) intitulatum actores suos grammaticalis, librum antiquum omeliarum Gregorii Ambrosii et sermonum b. Augustini et Leonis pape, librum omni summam Reymondinam,... libros suos prosarum Rogationum et librum Thomam » ; un prêtre, en 1482 « ...archa... supra tribunali eiusdem ecclesie in qua reponantur...missale, graduale et le prosier,... breviarium notatum ». Les testateurs foréziens citent aussi « responsoyres antiphona » en 1402, et sept autres mentions ; en 1427, un prêtre possède « unum parvum citarnum novissime in quo sunt officia Corporis Xpi, Ascencion., s. Michaelis et sancte Trinitatis, collectarium,... colleta ; emmanuel (pour « manuel » d'un prêtre), matutinas » citées quatre fois. Ces livres, précieux, étaient souvent enchaînés à l'église. En 1342, le prévôt de Fourvière donne à l'église de St. Just « breviarium meum in duobus voluminibus, ita quod breviarium... versus magnum altare a parte dextra cum duabus bonis cathenis ferreis apponatur, quodlibet volumen cum una cathena » et un chapelain de St. Just veut que son psautier soit placé dans le choeur « cum cathenis ferreis » ; en 1412 « ita quod incathenetur et remaneat semper eytachies cum una cathena ».
8Les gens de loi possédaient eux aussi des livres de droit civil et canon, voire de théologie. Un notaire de Lyon9 « matutinas suas mortuorum et b. Marie, in quibus sunt hore canonice et pluria alia que sunt in magno volumen, et incipiunt post calendarium Levavi occulos meos et finiunt Salve Regina ; it. quoddam parvum missale suum sine nota, in quo sunt officia Rogationum et Corporis Xpi, quod sic incipit ad te leva vi et finit in secula seculorum. Amen ; it. quoddam volumen Euvangeliarum quod sic incipit Matheus : ex Juda, sicut in ordine primus ponitur ita Euvangelium, etc. et finit aut salutationes dicens ; it. quoddam volumen de confessionibus (sic) in quo etiam est speculum ecclesie, quod incipit Quoniam circa confession. animarum pericula sunt et difficultat. etc. et finit surgite et ascendit ; it. quoddam volumen de concepte mondi (sic), de sermonibus et de pluribus aliis, quod incipit Domino, patri cariss. P. Portuensi et Sancte Ruphine episcopo et finit quam aliis suffragiis in vinculo caritatis, explicit summa de confessione ; it. summam de casibus que sic incipit quoniam ut ait Jeronimus secunda tabula etc. et finit sed benigne corrigat et emendet ; it. summam magistri J. Velelt (sic) que incipit in primitiva ecclesia prohibitum erat nequis et finit et quinque XXX dies imponiretur. It. breviarium suum ». Barth. « de Montebrisone, legum doctor » à Lyon a des livres dans un coffre « videlicet decreta, sextus liber decretalium, codes et speculum » que son héritier rendra à un emprunteur contre 70 florins. Un notaire de moins haute volée lègue « codicem meum » à un autre clerc.
9Dans chaque église on tenait à jour le nécrologe annualia,... annunciarium et un livre de cantiques : en 1412, les prêtres veillant un mort liront spalterium (sic) et canticas ou letama, litanies.
10Certains testateurs précisent que les livres sont reliés en peau (supra p. 517, le prêtre chorier de Montbrison) « in quadam papiro sua longa, cohoperta pelle rubei » de 107 folios ; un clerc « ... librum logice copertum pelle viridi ».
11Il y avait une grande différence entre le « bastart chapelan » de St. Appolinard, le « pretre merdoux » curé de Bully et le chanoine de Vienne, chantre de St. Nizier et chanoine de St. Just, ou plus simplement le curé de Feurs : l'intérêt des pages ci-dessus, si minime soit-il, est de montrer combien selon les sources, dans une même province, la vision des gens et des choses est diverse : « venerabilis vir dominus, dominus H. de Villeta, canonicus ecclesie S. Pauli Lugd. » ou le curé de Véranne buvant pot avec des amis dans l'église ? La vérité dans les textes médiévaux — et contemporains — n'est jamais totalement nue, sans contestation possible : pauvres historiens ! Mais passionnante histoire.
Notes de bas de page
1 2 700 testaments environ pour le XVe siècle (Archives départementales de la Loire), qui ont permis la rédaction d'un Glossaire forézien du XVe siècle d’après les testaments (documents et mémoire de l'institut de linguistique romane de Lyon, t. I-III, 1965). Il est possible de comparer avec le contenu des 4 316 testaments lyonnais (de 1301 à 1545) qui ont été étudiés dans La vie quotidienne en Lyonnais d'après les testaments XIVe-XVIe siècle.
2 M. Gonon, « La langue forézienne dans les registres audienciers du XIVe siècle » dans Revue de linguistique romane, t. XXIV, 1960, p. 30-68.
3 Revue de linguistique romane, t. XXIX, 1965.
4 Les mots de franco-provençal sont indiqués en italique.
5 Au XIIIe siècle (cf. M. Gonon, « Essai d'un glossaire forézien d'après les testaments des XIIIe et XIVe siècles » dans A.L.M.A., Bulletin Du Cange, t. XXVI, 1956, p. 121, 124-125) sont connus en Forez : badel, camarlencus, camerarius, capellanus et chapellan, clericus, correrius, curatus et incuratus, processici ; aux XIVe-XVe siècle, dans les reg. audienciers : chapellan, pretre, vicarius.
6 Certains de ces noms ont disparu : v. J.E. Dufour, Dict. topographique... de la Loire, Mâcon, Protat frères, 1947 : Chartres, la Chartra, Pra Chartrain, Chartre, la Chartre, la Charty, la Chastre, Chatro, la Chotra, Châtre (déguisé pudiquement en Chartre), la Châtre, Châtres, les Châtres.
7 Pas d'abréviation : « dompnus » désigne aussi bien un curé qu'un chanoine, un doyen, un moine, un sous-diacre en Forez ; et, en Lyonnais, un curé, un moine.
8 Cf. glossaire dans M. Gonon, La vie familiale en Forez et son vocabulaire au XIVe siècle d'après les testaments, Paris, 1961.
9 Sûrement prêtre car il lègue son calice avec la patène.
Auteur
C.N.R.S., I.R.H.T.
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