Géographie historique et archéologie religieuse d'un territoire castral valencien : Corbera de Alcira
p. 433-442
Texte intégral
1Bien que n'ayant que très peu travaillé sur les problèmes touchant à l'histoire religieuse — et encore moins chrétienne — de la région Valencienne, nous espérons, en présentant ces quelques notes historico-archéologiques sur la mise en place de l'une des toutes premières paroisses qui y furent fondées par les Chrétiens au lendemain de la Reconquête, ne pas apporter une touche par trop exotique et insolite à cet ensemble de contributions sur « les églises locales ».
2Dans divers travaux, nous avons à plusieurs reprises insisté sur les traits non seigneuriaux et non féodaux de la société hispano-musulmane antérieurement à la Reconquête, et en particulier sur la force des communautés rurales ou aljamas qui peuplaient les territoires castraux qui couvraient de façon dense et continue les zones rurales de l'Espagne musulmane. En plus des données apportées par les textes chrétiens contemporains, nous avons tiré argument des structures particulières des « châteaux ruraux » d'origine musulmane que l'on peut encore étudier, par exemple, dans les campagnes d'Andalousie et de la région levantine. Beaucoup d’entre eux ne sont, en effet, que de vastes enceintes vides de constructions de type résidentiell, mais où ont pu s'implanter des installations provisoires ou collectives. Cela nous a semblé significatif d'une organisation socio-politique où le château avait une fonction de refuge bien plutôt que de domination1. Cette interprétation s'est vue plutôt renforcée par la publication récente de consultations juridiques (fatwa/s) d'époque musulmane dont certaines éclairent remarquablement le fonctionnement de ces communautés2.
3L'un des plus caractéristiques de ces châteaux musulmans dans la région valencienne est celui, très connu, de Corbera, dans le centre de la province de Valence, à une cinquantaine de kilomètres au sud de la capitale. Corbera est actuellement une commune de quelque 4 000 habitants située dans la plaine du Júcar, à cinq kilomètres du cours du fleuve, sur sa rive droite, et à mi-chemin entre la ville moyenne d'Alcira et la mer, situées l'une et l'autre à une dizaine de kilomètres. La ville se trouve au pied d'une des premières hauteurs des monts de Corbera qui ferment la vallée vers le sud. Elle est dominée par le vaste château qui lui a donné son nom ; celui-ci, bien visible depuis l’autoroute de Valence à Alicante, n’occupe pas les sommets les plus élevés qui bordent la plaine au sud, mais est installé sur une colline allongée, haute seulement de 80 m. Entre celle-ci et le Júcar s'étend une bande de terres basses inondables, autrefois marécageuses et aujourd'hui occupées par des rizières.
4Archéologiquement, le château de Corbera est l'un des plus intéressants des châteaux d'origine musulmane de la province. C'est un exemple presque parfait de grande enceinte qui semble avoir été destinée à abriter temporairement des armées ou des populations. Si des constructions permanentes y ont existé, elles devaient être de consistance médiocre et ne se sont pas conservées, sauf dans la partie sommitale où subsistent des vestiges de bâtiments dont la nature est incertaine. On peut supposer que l'ensemble a rempli la fonction de refuge que nous attribuons aux grandes « enceintes vides » musulmanes. Mais la taille de l’enceinte (160 x 40 m) et sa situation stratégique amènent à penser que ce château a eu aussi une fonction administrative et militaire, qui explique peut-être l'importance relative de la construction sommitale3.
5Celle-ci, de plan rectangulaire, paraît avoir été constituée de plusieurs compartiments adossés les uns aux autres. L'un d'entre eux seulement, assez élevé et pourvu d'une voûte en plein cintre est conservé partiellement : s'agit-il de greniers collectifs ? Une autre particularité architecturale de ce château est de posséder une tour dite albarrana, c'est-à-dire « projetée » en avant de la muraille pour atteindre, dans ce cas, la ligne des sources, et permettre ainsi un accès permanent et protégé à l'eau. L'existence de cette tour, ainsi que celle du bâtiment sommital, laisse entendre que ce château avait plus d'importance (en raison de sa situation stratégique) qu'un simple « château royal ». La ville de Corbera n'apparaît, semble-t-il, qu'à l'époque chrétienne. Il ne semble pas en effet avoir existé, au moment de la conquête du royaume de Valence par les Chrétiens, dans les années 1233-1245, d'agglomération de quelque importance à proximité du château de Corbera. Alors que la documentation relative à ce château et à son territoire est relativement abondante, on ne trouve que de très rares mentions d'une villa4 ou d'un « faubourg » (ravallo) annexé au château5 ; ces références sont, au surplus, vagues, peu explicites ou même confuses6. On peut penser qu'il y avait quelques maisons auprès de l'enceinte, mais certainement pas de localité d'une certaine ampleur.
6Le peuplement du territoire qui dépendait du castrum de Corbera était en fait constitué, comme en d'autres lieux de la région valencienne, par des villages ou hameaux ruraux dispersés auxquels les textes chrétiens dorment le nom d'alquerías. Ces petits groupements de maisons, dont une quinzaine apparaissent dans la documentation chrétienne7, étaient situés sur de légères éminences dominant de quelques mètres la rive droite du Júcar, et par là protégées des inondations, ou au pied des premières pentes des monts de Corbera. Si nous pouvons penser que l'ancien territoire castrai de Corbera, qui correspondait à ceux de six communes actuelles, soit 66 km2, était occupé par une aljama (ou communauté) particulière, ce n'est que par référence au schéma général communauté-château que nous pouvons imaginer le fonctionnement concret de l'ensemble. L'une des fatwa/s traduites par Vincent Lagardère, évoque une des ces communautés de l'Espagne orientale, géographiquement dispersée en qura (pluriel de qarya, terme arabe dont les Chrétiens feront alquería), dont les habitants se sont entendus pour construire une mosquée commune à l'ensemble des villages. Le texte indique aussi qu'en cas de danger ils se réfugient dans un château où se trouve également une mosquée8.
7A Corbera, quelques indices textuels laissent supposer une réalité un peu différente, puisque les documents chrétiens indiquent l’existence de mosquées dans plusieurs des anciennes alquerías musulmanes9. On peut penser qu'il s'agissait de simples « mosquées paroissiales », n'empêchant pas l'existence d'une mosquée principale — la « mosquée du vendredi » — située dans l'un des villages, ou en un point central du territoire ou encore dans le château lui-même, situation qui est attestée en d'autres lieux de la région Valencienne.
8A l'exception de deux ou trois petits noyaux résiduels de population musulmane, le territoire de Corbera fut, comme l'ensemble de la Ribera du Júcar, presque totalement repeuplé par les Chrétiens dès les premières années de la conquête. Dans certaines des anciennes alquerías qui reçurent un peuplement chrétien, sont attestées ultérieurement des églises paroissiales dont on ne connaît pas la date d'apparition, et dont on ne sait pas si, comme cela se passa dans d'autres lieux, elles prirent la place d’anciennes mosquées. A Fortaleny, par exemple, alqueria dont une partie importante avait été donnée au noble montpelliérain Raymond de Rocafull, alcaid du château dans les premiers temps de la conquête, ce dernier avait fondé une chapelle attestée en 1276, qui doit être à l’origine de l'actuelle église paroissiale. D'après le Nomenclator de Sanchis Sivera, cette église de Fortaleny ne fut jusqu'en 1621 qu'une annexe de la paroisse établie dans l'ancienne alqueria voisine de Riola10.
9Celle-ci était la plus importante de l’ancien territoire castrai de Corbera. Elle existait au début du XIVe siècle, et sans doute bien avant : dans un document du 6 avril 1321, le roi Jacques II évoque en effet des problèmes survenus entre les habitants de la villa de Corbera et de son territoire relativement à la tenue des conseils et assemblées destinés à répondre aux demandes fiscales du roi. Certains d'entre eux contestent la coutume de tenir ces conseils dans l'église paroissiale édifiée dans l'alqueria de Riola, sous l'invocation de la Vierge Marie. Le roi confirme cette coutume et ordonne de la respecter11. Ce texte paraît indiquer que l'église de l'alquería de Riola avait été choisie au XIIIe siècle comme lieu de rassemblement des populatores du territoire de Corbera.
10Ce choix s'explique sans doute par le fait que le plus grand nombre de colons chrétiens résidaient à Riola ou à proximité, ce qui semble confirmer qu'il n'existait pas primitivement de noyau de peuplement de quelque importance près du château. Un autre indice de cette absence d'une localité jouxtant l'enceinte ou occupant le pied de la colline du château se trouve dans un autre document intéressant l'histoire ecclésiastique du territoire de Corbera, qui fait état d'une tentative, précoce mais avortée semble-t-il, pour lui donner un centre religieux. Il s'agit d'une charte royale de Jacques Ier de 1276, accordant au « recteur de l'église de Corbera » Bernard Oller confirmation d’un document de juillet 1248 par lequel le même roi avait concédé à un certain frère Bertrand une hauteur (puig) située en face du château de Corbera pour y édifier une église et avait doté celle-ci de maisons et de terres dans des alquerías du territoire dont l'identité n'est pas précisée12. Nous reviendrons plus loin sur ce point ; notons pour l'instant que le texte ne précise pas davantage la fonction de cette église mais le fait que ce soit le « recteur » de Corbera qui en demande ultérieurement la confirmation indique qu'il s'agissait d'une construction destinée à servir d'église paroissiale aux populatores que l'on établissait au même moment sur le territoire castrai de Corbera. Le texte n'indique pas non plus si l'église avait été construite ou non en 1276. On pourrait a priori supposer que ce recteur en était le desservant, et faisait alors confirmer à son église les biens fonciers qui lui avaient été accordés en 1248. Cette dernière date correspond à la première colonisation chrétienne massive dans la région, occupée vers 1242, mais peuplée de colons seulement après la grande révolte et expulsion des Musulmans qui eut lieu précisément au début de la même année 1248.
11L'édification d'une ville à proximité du château ne devait se faire qu'à une date un peu plus tardive. C'est en effet le 8 décembre 1280 que Pierre le Grand ordonne à Pedro Lopez de Corito d'assigner et donner aux habitants de Corbera des lots pour édifier des maisons. Le lieu qu'il a assigné « pro facienda villa » est proche du château et sur le flanc de la colline où est édifié ce dernier13. Le 14 juillet 1281, ordre est donné au justicia de Corbera Jean Panicer d'obliger les populatores de Corbera à construire des maisons dans l'albacar du château, c'est-à-dire à l'intérieur de la grande enceinte et à y résider effectivement14.
12Ces hésitations quant à l'emplacement de la villa que le roi voulait établir pour des raisons de sécurité et peut-être d'ordre public duraient encore au début du XIVe siècle. De nombreux documents de décembre 1304/janvier 1305 font en effet allusion à un ordre du roi aux habitants de Corbera d'avoir à transférer leurs maisons en un nouveau lieu destiné à la construction d'une villa. Le roi autorise ceux qui possédaient des fours dans leurs alquerías à en édifier dans la nouvelle villa, il accorde des exemptions d'impôts, et donne un privilège de marché hebdomadaire le lundi, avec les franchises et sauvegardes habituelles. Il autorise aussi ceux qui possédaient des constructions dans la villa (ancienne) à en utiliser le bois pour construire les nouvelles maisons au lieu qu'il a assigné pour cela. Il promet aussi de faire édifier à ses frais un édifice apte à servir de curia et de carcellagium15. Deux autres documents du même registre, en accordant aux habitants de Corbera une franchise de péages dans tout le royaume, font état de la volonté du roi de voir le lieu de Corbera suscipere incrementum et chargent le baile de Valence Bernard de Libia et celui de la reine Blanche Ponce de Soler de distribuer les lots à construire et les terres non encore attribués16.
13Les documents connus n’indiquent pas ce qu’il advint à cette époque de la première église de Corbera. En 1451, Riola était encore la localité la plus importante de ce qui devient au bas Moyen Age la « Baronnie de Corbera », puisqu'elle paye 48 morabatis dans la contribution de cette année, alors que Corbera même n'en paye que 2617. D'après le Nomenclator de Sanchis Sivera, le principal ouvrage de référence sur l’histoire des paroisses Valenciennes, Corbera, dont la population était au bas Moyen Age en partie constituée de « nouveaux chrétiens », fut érigée en rectoría morisque en 1534, et seulement alors détachée de Riola, dont elle dépendait jusqu'à cette date. La même notice nous apporte une précision utile en signalant que l'église actuelle de Corbera conserve une vierge dite « du château », qui fut, d'après la tradition, conservée d'abord dans ce dernier, puis dans une ermita dédiée à saint Michel ; celle-ci menaçant ruine, elle fut transférée d'abord dans l'église de Riola, puis dans celle de Corbera18. Cette indication est très intéressante car l'ermita de San Miguel est fort bien connue et présente un ensemble de vestiges archéologiques qui, pour partie, remontent peut-être à l'époque islamique.
14Cette ermita correspond à une église ou chapelle en ruines située sur une petite hauteur isolée à quelques centaines de mètres de la ville actuelle et face au château. Il s'agit donc bien de l'église édifiée sur le podium dont parle le document de 1248 renouvelé en 1276. Dans son état actuel, l'édifice est constitué de deux bâtiments rectangulaires s'appuyant l'un sur l'autre (voir le plan) et manifestant, à travers leurs appareils constructifs, de notables différences attestant plusieurs époques d'édification. L'ermita proprement dite présente une nef unique orientée au nord-est, longue de 15 mètres et large de 7 dans son état actuel : la façade ouest est percée d'une porte en plein cintre dont les jambages et l'arc sont en belle pierre de taille. Au-dessus de l’entrée, cinq corbeaux de pierre devaient soutenir une avancée couverte, sorte de porche sans piliers de soutien que l'on rencontre sur plusieurs édifices chrétiens de haute époque de la région de Castellón19. Les angles de la bâtisse sont particulièrement soignés, édifiés en appareil régulier moyen ; à l'angle ouest, cet appareil s'élargit au niveau de la toiture et constitue l'assise d'un petit campanile.
15Ces éléments architecturaux s'inscrivent assez bien dans un contexte qui couvrirait la seconde moitié du XIIIe siècle et peuvent parfaitement correspondre à un édifice construit après 1248 ; ils font cependant penser, à l'examen de leurs caractères architectoniques, plus à une réfection qu'à une construction a novo : ils apparaissent en effet insérés dans des maçonneries déjà existantes, faites de ce tâbiya ou mélange de terre et cailloux à faible teneur en mortier de chaux, bien connu en époque musulmane20 ; une partie des murs (principalement les parties hautes, au sud-ouest) a été construite selon la technique du tâbiya mais en époque chrétienne, ainsi que le montre la hauteur des caissons de ce pisé de tradition antérieure ; en revanche, la base des murs présente une métrologie des banchées de tâbiya qui nous indique assez clairement une construction remontant à l'époque islamique. Ainsi, après 1248, on aurait édifié cette ermita de Saint Michel de Corbera en réutilisant des structures existantes.
16La question se pose alors de savoir si celles-ci pouvaient avoir ou non une fonction religieuse. Au-delà de l’examen des appareils, il faut revenir un instant à l'organisation spatiale de l'ensemble de la construction. La nef de l’ermita (A) est, en effet, adossée à un bâtiment plus ancien (B) construit en tâbiya grossier sur solin de pierre ; la chapelle chrétienne aurait donc réutilisé un cadre de murs islamiques, eux-mêmes postérieurs à une base de plan carré (9 m sur 9 m) que divise un mur médian tardif. Cette construction islamique n’est pas intégrée dans un habitat et ne présente aucun caractère défensif ; sa position sur cette colline isolée ne correspond pas au schéma habituel de localisation des maisons d'habitation. Trois indices laissent penser que l'on se trouve en présence d'un édifice religieux. C'est d'une part l'orientation d'ensemble des bâtiments, que reprend par force la nef chrétienne, d’autre part la présence, à peu près au milieu de la façade sud-est du bâtiment B, de traces d'une construction extérieure de plan hémi-circulaire, qui pourrait être un simple contrefort, mais qui appartient plus vraisemblablement à la base d’un mihrab ; c’est enfin l’existence sur la petite plate-forme sub-horizontale qui porte l'ermita de structures hydrauliques notables : une petite citerne à enduit rouge occupe curieusement l’angle nord du bâtiment A, tandis qu’une citerne plus vaste est à la fois creusée et construite en arrière du mur de soutènement de la plate-forme.
17Outre l'intérêt qu'elle présente si elle est bien, comme la documentation et les vestiges conservés semblent l'indiquer, l'une des premières églises édifiées par les Chrétiens dans le royaume de Valence après sa conquête, San Miguel de Corbera pourrait donc bien aussi recouvrir un petit oratoire islamique en partie réutilisé dans la bâtisse actuelle. Il s'agirait alors d'une nouvelle vérification de ce que l'on a appelé la « loi de permanence des lieux de culte », dont on pourrait se demander si elle est fortuite ou volontaire. Mais seul un travail archéologique plus approfondi et incluant une fouille pourrait confirmer ou infirmer les hypothèses proposées ci-dessus.
Notes de bas de page
1 A. Bazzana, P. Cressier, P. Guichard, Les châteaux ruraux d'al-Andalus, Madrid, 1988.
2 Voir en particulier un texte très intéressant traduit par V. Lagardere dans les Mélanges de la Casa de Velâzquez, XXVI-I, 1990, p. 219-220 ; on y voit en effet comment la forteresse (hisn) est utilisée pendant une période troublée jusqu'à ce qu'une trêve de longue durée permette de rejoindre les villages (qarya/s).
3 Les châteaux ruraux, pp. 88-89 et 111. La construction sommitale semble correspondre à la partie appelée celoquia par certains documents.
4 Archivo Histórico Nacional, Clero, Valldigna, Carp. 3360, perg. no 13, du 13 kal. mai 1255.
5 Rep. Val., II, no 300, de 1249.
6 Un document de 1263 désigne comme faisant partie du ravallo de Corbera des terres et non des maisons : A.C.A., Reg. 12, fol. 131 r.
7 P. Guichard, « Structures féodales dans la société d'al-Andalus », dans Structures féodales et féodalisme dans l'Occident méditerranéen, École Française de Rome, 1980, p. 723, et Les Musulmans de Valence et la Reconquête, I, Damas, 1990, document no 43.
8 Supra, note 2.
9 Archives de la Cathédrale de Valence, père. no 1524 et 1526, des années 1254 et 1256 ; E. Olmos Canalda, Pergaminos de la Catedral de Valencia, no 236 et 260.
10 A.H.N., Códices, no 929 B, Valldigna, pp. 143-152 ; l'église paroissiale est encore dédiée à saint Antoine, car la chapelle fut donnée par les Rocafull à l'Hôpital de Saint-Antoine de Valence : J. Sanchis Sivera, Nomenclator geográfico-ecclesiástico de la diócesis de Valencia, Valence, 1922, p. 282.
11 A.C.A., Reg. Canc. no 219, fol. 275 v., du 8 id. avr. AD 1321.
12 A.C.A., Reg. Canc. no 22, fol. 50 v. ; M.F., I, no 2041.
13 A.C.A., Reg. Canc. no 48, fol. 193 ; M.F., II, no 1233 ;
14 A.C.A., Reg. Cane. no 50, fol. 120 v. du 2 id. juill. 1281 ; M.F. II, no 1358.
15 A.C.A., Reg. Canc. no 202, fol. 188 v. à 189 v., plusieurs documents de décembre 1304.
16 A.C.A., Reg. Canc. no 202 v. et 202 r., du 7 id. déc. 1304.
17 A.R.V., Real Patrimonio, Rg. no 10874, fol. 11 rv.-12 rv.
18 J. Sanchis Sivera, Nomenclator geográfico-eclesiástico de los pueblos de la diócesis de Valencia, Valence, 1922, pp. 197-198.
19 Voir par exemple l'ermita de Santa Ana de Catí (Castellón de la Plana).
20 Sur le tâbiya dans l'architecture islamique d'Espagne voir la communication présentée par A. Bazzana et P. Guichard au colloque de Vaux-en-Velin de mars 1987 sur Le patrimoine européen construit en terre et sa réhabilitation. Voir aussi A. Bazzana, Maisons d'alAndalus. Habitat médiéval et structures du peuplement dans l’Espagne orientale, sous presse, p. 69-80.
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