Des moines scythes et l'Eglise de Rome aux ive-viie siècles
p. 311-317
Texte intégral
1Dans l'actuelle Dobroudja, l'ancienne Scythie Mineure, les origines du monachisme sont apparues de bonne heure, plus exactement dès la première moitié du IVe siècle paléochrétien selon l'attestation de certaines sources. En fait, un moine natif de Mésopotamie, Audius, fut exilé en Scythie Mineure par Constantin le Grand — ou par le fils de celui-ci, Constance — parce qu'il était entré en conflit ouvert avec l'Eglise officielle sur des problèmes de doctrine théologique et de culte (notamment au sujet du dogme de l'Incarnation et de l'indiction fixée par le Concile de Nicée pour la commémoration de Pâques, date à laquelle Audius ne se conformait pas selon le respect dû aux décisions conciliaires). Après une période passé en Scythie Mineure, Audius franchit le Danube et s’établit au nord du fleuve en « Gothie ». Il y recruta de nombreuses conversions au christianisme et, amenant à la vie monacale beaucoup d'autochtones des régions nord-danubiennes, il institua quelques premiers foyers monastiques relevant de sa secte. Des rangs de ces moines audiens sortirent même quelques évêques, dont Uranios et Silvanus1.
2Très rapidement le monachisme prit de l'essor en Scythie Mineure, chose du reste fort normale et en parfait accord avec les progrès enregistrés à l'époque par l'Eglise qui, à la seconde moitié du IVe siècle, avait déjà à sa tête des évêques prestigeux dont l'activité se manifestait non seulement sur un plan local, mais international également. Parmi ceux-là, un des plus remarquables par le rôle particulièrement important joué dans la vie monacale occidentale, fut un autochtone de la Dobroudja : il s'agit de Jean Cassien, né dans le vicus Casii (Cassiani), un village des zones septentrionales de la Scythie Mineure, à une date qu'il est possible de fixer entre 360 et 365 et mort en 435 à Marseille. Après des études dans l'une des cités gréco-romaines du littoral pontique occidental (probablement à Histria), il se rend dans un couvent isolé des montagnes boisées du pays pour s'initier à la vie monastique2. Ensuite, pour connaître l'expérience ascétique des anachorètes du Proche-Orient, il gagne la Palestine et l'Egypte, accompagné de son ami Germanus et de sa sœur Maria ; ils y passent plusieurs années, dans le contact des grands Pères du désert. Vers la fin du IVe siècle, voire aux premières années du Ve, Cassien part à Constantinople où il séjourne un temps, vivant dans le proche entourage de saint Jean Chrysostome qui, par ailleurs, l'ordonnera comme diacre. Le drame vécu à l'époque par le patriarche de Constantinople à la suite de son conflit avec le pouvoir impérial, dont le dénouement malheureux fut sa condamnation et son départ en exil, décide Cassien et son ami à se rendre à Rome en 405 afin de déterminer le pape Innocent 1er à plaider la cause du patriarche. A Rome, Cassien et Germanus se lient d'amitié avec le diacre Léon, le futur pape Léon Ier, le même qui, plus tard, priera Cassien d'écrire le traité en 7 livres De incarnatione Domini contra Nestorium. On ignore si Cassien et Germanus restèrent longtemps à Rome ou s'ils revinrent à Constantinople pour partir ensuite, de nouveau, en Terre Sainte. Ce n'est qu'en 415 qu'on retrouvera Cassien à Marseille. De même ignore-t-on s’il a été ordonné prêtre par Innocent Ier ou bien par l'évêque de Gaule Procule seulement lors de son arrivée à Marseille. Quant à Germanus, les informations le concernant disparaissent après 415.
3A Marseille, Cassien fonde deux monastères — l'un pour hommes, l'autre pour les femmes (ce dernier, probablement à l'intention de sa sœur Maria) — auxquels il prescrit la règle de saint Pacôme qu'il avait connue en Egypte. Avec sagesse et compétence, Cassien dirigea les deux monastères et c'est pour ses religieux qu'il a, probablement, écrit son ouvrage De institutis coenobiorum (en 12 livres) ainsi que ses Conlationes (24 livres), un recueil de ses entretiens avec les Pères anachorètes.
4Il ressort de la préface de sa première œuvre, que Cassien avait été poussé à l'écrire par l'évêque d'Apta Iulia, Castor, qui souhaitait connaître le mode d'organisation des couvents de l'Orient chrétien et l'expérience de vie spirituelle des pères perfectionnés par l'ascèse, expérience qu'il désirait introduire aussi en Occident. Le titre complet de cet ouvrage — De institutis coenobiorum et de octo principalium vitiorum remediis — indique sa structure en deux parties distinctes, la première ayant un caractère plutôt administratif, soit d'organisation monastique, la seconde, purement spirituelle, notamment le présentation et le commentaire des huit péchés capitaux, mais étroitement liée à la première puisque dans un monastère il s'agit surtout de lutter contre la tentation et ses suites, les péchés. Cassien y traite les problèmes selon la conception acquise auprès des moines connus en Palestine et Egypte tout en l'adaptant à la zone géographique où il se trouvait maintenant. Le fait est que les établissements monastiques de saint Jean Cassien ont joué un rôle décisif dans l'orientation et l'organisation du monachisme occidental à l'époque patristique. Sans eux, ne sauraient être concevables la règle bénédictine de saint Benoît de Nursie et, par la suite, l'apport des autres grands fondateurs d'abbayes de l'Occident. L'importance de la pensée monastique de saint Jean Cassien est équivalente à celle contenue dans les « Règles » de saint Basile le Grand appliquées à l'Orient.
5Le second ouvrage, Collationes (« Entretiens avec les Pères »), structuré en 24 livres selon le nombre des 24 anciens de l’Apocalypse, a, probablement, été écrit entre 420 et 429. Ces Collationes représentent la plus étendue et significative œuvre de saint Jean Cassien. Il y rend les causeries que lui et son ami Germanus avaient entretenues pendant les derniers 15 ans du IVe siècle avec les plus fameux ermites de l'Egypte. Le premier groupe, écrit peu après 420, sur la prière de l'évêque Castor mais achevé après la mort de celui-ci, est dédié au frère de Castor, l’évêque Leontius, ainsi qu'à Helladus, un moine devenu aussi évêque ultérieurement. Le second groupe de conversations (XIe-XVIIe livres) est dédié à l'abbé Honoratus de Lérins et au moine Eucher devenu plus tard évêque de Lyon. Enfin, le troisième groupe (XVIIIe-XXIVe livres) est dédié à Jovinien, Minerve, Léonce et Théodore, tous des religieux des Iles Soenades, non loin de Marseille et Lérins. La richesse, la variété et l’exceptionnelle utilité des 24 Conlationes leur ont valu d'être lues et appliquées par des milliers de moines jusqu’à ce jour, leur étant du plus grand profit car s'y trouve une vaste gamme d'aspects de la vie monastique et morale analysés minutieusement et offrant la solution convenable.
6Le troisième ouvrage de Cassien, De incarnatione Domini contra Nestorium, comprenant 7 livres, fut écrit — comme nous l'avons déjà dit — sur la demande expresse de l'archidiacre Léon, devenu plus tard le pape Léon Ier. Il est probable qu'il date de 429-430. L'œuvre a le mérite de présenter à l'Occident, pour la première fois du reste, la doctrine hérétique de Nestorius, en la soumettant à une âpre critique sur la base des textes bibliques et patristiques3.
7Une autre grande figure de la Scythie Mineure est celle de Denys le Petit (Exiguus). Son activité, au service de l'Eglise de Rome, fut très utile. Né en Dobrougja, autour de 470 et mort en Italie vers 545-550, Denys s'initia à l'état de moine dans un des couvents de son pays natal, après quoi il s’est rendu en Orient, puis à Constantinople et finalement à Rome (probablement vers 496) où il déploiera une très vive activité sous deux papes, Anastase II puis Vigile. A Rome également il devint ami de Cassodiore (450-583), qui le décrit « totus catholicus » dans le sens de « pleinement orthodoxe », « authentiquement orthodoxe ». Denys le Petit enseigna la dialectique dans le centre religieux-culturel de Vivarium, fondé par Cassiodore sur son domaine, mais l'activité la plus importante de ce moine fut consacrée aux traductions (du grec en latin) des ouvrages des Pères de l'Eglise, des Canons des conciles œcunémiques et de quelques vies d'ascètes. Mais il fut aussi l'auteur de quelques œuvres de chronologie (Livre des Pâques, Arguments pascaux et deux épîtres intitulées De ratione paschae) et d'un choix de textes patristiques cueillis chez Augustin, Ambroise, Hilaire, Cyprien, Athanase, Grégoire de Nazianze, Basile le Grand et Grégoire de Nysse (bien qu'on ait affirmé qu'il n'a fait que traduire en latin ces textes qui auraient été recueillis, en réalité, par un autre moine scythe, Jean Maxence4). Enfin, Denys est surtout connu pour avoir été le premier à établir l'ère chrétienne en calculant la date de la nativité du Christ à partir de laquelle, depuis, on a compté les années et non à partir du règne de Dioclétien comme c'était jusqu'alors l'usage.
8De la personnalité morale et intellectuelle de Denys le Petit il nous reste une très belle description faite par son ami Cassiodore, le premier ministre du roi Théodoric le Grand : bien que Scythe, écrit Cassiodore, Denys avait des mœurs absolument romaines ; il connaissait tellement bien le grec et le latin que « n'importe quel livre grec aurait-il pris en main, il le lisait en latin sans en être nullement embarrassé et de même les livres latins les lisait-il en grec, au point de vous faire croire que l'œuvre en question était écrite dans la langue même qui lui sortait de la bouche avec une rapidité que rien n'entravait ». Ou bien, plus loin : « Se trouvait en lui beaucoup de sagesse associée à de la simplicité, son érudition se conjuguait avec l’humilité, l'art de l'éloquence avec la modération et malgré toutes ces vertus il ne s'estimait pas être davantage que le dernier des serviteurs bien que, sans aucun doute, il fût digne de la société des rois »5.
9Denys joua un rôle notable dans l'amélioration des relations entre l’Eglise de Constantinople et celle de Rome, particulièrement par sa vaste activité de traducteur qui a facilité la connaissance inaltérée, dans l'Occident de l'Europe, des œuvres dogmatiques et des canons de l'Eglise d'Orient. Ses ouvrages ont de la sorte contribué à l'achèvement du schisme acacien, éclaté en 482 à la suite de la promulgation de l'Henotikon de l’empereur Zénon. Il a traduit de l'œuvre de saint Cyrille d'Alexandrie contre Nestorius et de certains décrets du IVe concile œcuménique de Chalcédoine les textes qui, précisément, représentaient des arguments en faveur de l’orthodoxie, point de vue partagé par Rome dans les problèmes dogmatiques ; en échange, en traduisant les canons conciliaires il a omis les ajouts dûs à des copistes romains en tant qu'arguments du primat papal (par exemple, du 6e canon du Concile écuménique de Nicée il a omis le titre : « L'Eglise de Rome a toujours eu le primat», ou bien des canons entiers qui avaient créé des dissenssions entre les deux Eglises, tel le 28e canon de Chalcédoine). C'est encore Denys qui, sollicité par le pape Jean II (523-526), est intervenu dans la controverse des Orientaux et des Latins dans la question de l'indication du jour de Pâques : écrivant deux études sur ce thème (en 525 et 526), il a démontré pourquoi la célébration de Pâques devait se faire selon le calendrier alexandrin lequel avait été homologué par les Pères participant au Synode de Nicée (325), à savoir que la date de Pâques devait être calculée en raison de l'équinoxe de printemps établi par les Alexandrins au 21 mars et non au 18 mars comme c'était la pratique en Occident. Les Latins se plièrent à l'autorité du synode de Nicée et aux arguments de Denys le Petit en adoptant la pratique orientale6.
10Une autre circonstance où l'Exiguus joua un rôle d’importance pour aplanir les difficultés surgies autour de questions doctrinales fut la dispute théopaschite : des moines de Scythie Mineure, par conséquent du pays natal de Denys, étaient venus à Rome vers 519-520 pour demander l’appui du pape Hormisdas dans l'adoption par l'Eglise d'Orient de la formule de foi théopaschite que ces moines professaient, formule synthétisée dans les mots : Unus de Trinitate passus est carne. L'ajout de cette formule aux décisions conciliaires de Chalcédoine concernant le dogme christologique était censé — dans l'opinion des moines scythes — combattre avec succès les thèses de certains théologiens constantinopolitains enclins vers le nestorianisme et, de plus, contribuer à clarifier les aspects controversés découlant de l'idée d’une double nature en Jésus-Christ (divine et humaine, distinctement), en conduisant ainsi à leur unification en une seule personne du Christ. On connaît les noms de quelques-uns des moines scythes vivement engagés dans la dispute théopaschite : Jean Maxence, abbé, et auteur de traités en latin intitulés Contra nestorianos et de plusieurs libelli dont Ad epistolam Hormisdae responsio ; Léonce, un parent du général Vitalien de Zaldapa ; Pierre, diacre ; Jean, aussi diacre, et un Jean, lecteur ; Achille et Maurice7. Mais on sait vaguement combien de ceux-là se sont présentés à Rome. De toute façon, ceux qui y vinrent pour règler le litige dogmatique ont fait appel à leur confrère et compatriote Denys en vue d'obtenir son aide ; on le sait notamment parce que, pour une bonne part, l'activité de Denys dans le domaine dogmatique et canonique apparaît comme étroitement liée à la présence dans Rome de ses compatriotes scythes. Ainsi, il a traduit du grec deux épîtres de saint Cyrille d'Alexandrie adressées à Successus, l'évêque de la Diocésarée, sur la prière des sus-mentionnés Jean et Léonce auxquels, du reste, à cette occasion, il rendit éloge en termes superlatifs y associant celui de la patrie commune, la Scythie Mineure. De même, il a écrit l'Epitula synodica Cyrilli Alexandrini contra Nestorium a Dionysio Exiguo latine translata, dédiant cette traduction de Cyrille à Pierre (Domino beatissimo patri Petro epicopo), l'évêque l'ayant guidé et instruit pendant son enfance8. En plus, maintes autres de ses traductions, qu'il s'agisse de textes patristiques d'Orient ou de canons conciliaires œcuméniques, ont eu pour point de départ des querelles dogmatiques liées au nestorianisme, au monophysisme et, subsidiairement, à la doctrine théopaschite, encore que ses écrits ne fussent pas toujours dédiés aux moines scythes. L'important c'est qu’ils ont contribué à une connaissance plus profonde en Occident des disputes auxquelles était confrontée l'Eglise d'Orient sous le risque d'ébranler l'unité de l'Empire byzantin ; de ce point de vue, l'œuvre écrite de Denys a mené à des décisions et solutions dogmatiques capables de refaire l’unité de l'Eglise toute entière.
11Enfin, un dernier moment où l'on trouve des moines scythes dans la Cité Eternelle est celui du 24 mai 631, donc encore au début du VIIe siècle. Le témoignage en est fourni par l'Irlandais Cummian qui affirme que quelques-uns de ses compatriotes demeuraient à Rome dans le même établissement (hospitium) qu'un Grec, un Juif, un Scythe et un Egyptien et qu'ensemble ils ont célébré Pâques (« in uno hospitio cum Graeco et Haehraico, Scytha et Aeguptiaco in ecclesia Sancti Petri simul in Pascha... fuerunt »)9. Le texte n'est pas suffisamment concluant pour nous permettre d’affirmer nettement qu'il s'agissait de moines10 et, dans l'occurrence, d'un moine scythe ; ils auraient pu n'être que de simple pèlerins venus de Scythie Mineure, mais il y a plus de chance qu'ils fussent moines étant donné que cette contrée de l'Empire byzantin traversait alors une grave crise politique et économique qui n'aurait normalement pas permis le pèlerinage à Rome de simples gens du commun. Cependant, les deux alternatives font de l'information de Cummian un argument significatif en faveur du maintien des relations entre Rome et les zones danubiennes et pontiques dans la première moitié du VIIe siècle quand déjà tout le sud-est du continent était sur son déclin à cause des invasions slavo-avares.
Notes de bas de page
1 Epiphanius, Panarion, LXX, 1, 1 ; 14,5, éd. Karl Holls, GCS, III, 1, (37), 1931, p. 232-245 ; I. Ramureanu, « Miscarea Audienilor in Dacia Pontica si Nord-duanreana (sec. IV-V) », dans Bis. Ort. Rom., 96, 1978, 9-10, p. 1055-1070.
2 H. I. Marrou, « La patrie de Jean Cassien », Orientalia Christiana periodica, 13, 1947, 3-4, p. 588-596 ; J. Coman, « Les « Scythes » Jean Cassien et Denys le Petit et leurs relations avec e monde méditerranéen », Kleronomia, 7, 1975, 1, p. 27-58.
3 J.-C. Guy, Jean Cassien, Vie et doctrine spirituelle, Paris, 1961 ; O. Chadwick, John Cassian, Second éd., Cambridge, 1968 ; I. Coman, « Sfintul loan Cassian un mare daco-roman din Scythia Minor in secolele » dans Scriitori bisencesti din epoca stràromâna, Bucuresti, 1979, p. 217-267.
4 DR Al. L. Tautu, Dionisie Românul, o podoaba a Bisericii noastre stramosesti, Roma, Fundatia europeana Dragan, 1953, réédité 1967, 1978 (nous avons utilisé cette dernière édition) ; I. Coman, « Dionisie cel Mic, erudit daco-roman » dans Scriitori bisericesti din epoca stráromâna, p. 268-280 ; idem, Les « Scythes » Jean Cassien et Denys le Petit, p. 35-43.
5 Cassiodorus, De institutione divinarum litterarum, chap. 23, p.l. 70, col. 1137 bcd 1138 abc.
6 Dr. Al. L. Tautu, op. cit., p. 79-21.
7 Ed. Schwartz, Acta conciliorum oecumenicorum, IV, 2, p. V-XII ; V. Schurr, Die Trinitatslehre des Bœthius im Lichte der « skythischen Kontroverse », Paderborn, 1935 ; G. Sibiescu, Calugarii sciti, Sibiu, 1936 ; idem, Imparatili Iustinian si ereziile, Burcuresti, 1938, p. 66-70 ; B. Altaner, « Der griechische Theologe Leontius und Leontius der skythische Mönch » et « Zum Schriftum der skythischen (gothischen) Mönchen. Quellenkritische und literarische Untersuchungen », dans Kleine patristische Schriften, Berlin, 1967, p. 375-391,488-506.
8 P.L. 67, 9 et suiv. ; Dionysius Exiguus, dans Scriptores Illyrici Minores, Corpus Christianorum, Ser. lat. LXXXV, Turnholti, 1972, p. 59,1.
9 Cummianus, De controversie Paschali, P.L. 87, col. 977 C - 978 A ; cf. Aigrain, in Brehier-Aigrain, Grégoire le Grand, les Etats barbares et la conquête arabe (590-757), Paris, 1938, (Fliche-Martin, Histoire de l'Eglise), p. 311.
10 J.-M. Sansterre, Les moines grecs et orientaux à Rome aux époques byzantine et carolingienne (milieu du VIe s. - fin du IXe s.), vol. II, chap. I, note 110, p. 75, considère que le texte n'est pas significatif pour notre problème : « Le texte n'est toutefois guère utile pour le problème qui nous occupe, car rien ne prouve que l'Egyptien et le Grec en question aient été des réfugiés et non, par exemple, des pèlerins ou des marchands ».
Auteur
Bucarest
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