Les pouvoirs vus par le prieur de saint-Médard-de-Soissons
p. 291-299
Texte intégral
1Gautier de Coinci avait une vingtaine d'années lorsque Innocent III monta sur le trône pontifical et 37 ans l'année de Bouvines. Il devint prieur de Vic-sur-Aisne au moment où se tint le IVe Concile du Latran. Lorsqu'il mourut en 1236 à Soissons1, la royauté française et la papauté avaient atteint toutes deux une force et un prestige que l’on n'aurait osé imaginer au moment où naquit le célèbre poète (1177-78).
2Le chantre de Notre-Dame, qui avait reçu une solide instruction, se tenait au courant, semble-t-il, des événements, et parfois donnait son avis, sans ménagement. Ainsi, après avoir loué la victoire de « Philippon » sur Otton et les Anglais, il s'étonne que le roi tolère « decha la mer » une telle quantité de ces « coués » qui boivent tous les bons vins de France2.
« Li rois de France est faus nais
Qui tant en laist en cest pais ».
t. IV, p. 108 (v. 69-70).
3Ce poète ardent, qui passe sans transition de la colère à l’attendrissement, de l’injure à la prière, eut un succès considérable. V. F. Koenig a recensé 80 manuscrits de son œuvre. On ne connaît, en revanche, qu'un seul exemplaire des Miracles de N.D de Chartres de Jean le Marchant, rimeur habile et pondéré, mais sans génie3.
4Puisque Gautier de Coinci eut une telle audience, on peut légitimement se demander quelle image du pouvoir il donne à ses lecteurs-auditeurs, Lui qui a vécu le formidable bond en avant accompli par la monarchie pontificale, quelle impression transmet-il ? « Plus d'Etat ou moins d'Etat » ?
5Il va de soi que l’œuvre volumineuse et pleine de contrastes laissée par le prieur de Saint Médard donnerait matière à des investigations beaucoup plus approfondies. Ces quelques pages serviront simplement à poser quelques jalons.
6Bien qu'il loue fort l'humilité, Gautier de Coinci préfère mettre en scène les grands de ce monde.
« Chacuns an par s'arceveschié
Semonoit li sainz archevesques
Contes et dus, abbés, avesques... »
« Tant i eut princes, contes, dus,
Que grands anuis seroit doudire ».
I Mir 11, v. 26-28 — 54-55.
7C'est une humanité chamarrée, mitrée, couronnée, très éloignée de la foule des humbles que l'on trouve par exemple dans les Miracles de Saint Louis4 écris moins d'un siècle plus tard. Les deux premières fonctions duméziliennes sont donc fortement présentes dans les Miracles de Coinci.
8Il n'est guère question de rois. Le pouvoir laïque est avant tout celui de l'empereur. Qu'il soit païen et voué à l'exécration comme Julien5, ou chrétien et couvert de louanges6, l'empereur trône à Rome. Le second, qui fait respecter le bon droit, n’empiète pas sur les prérogatives du pape, purement spirituelles.
9Des divers officiers du pouvoir princier, aucun ne retient particulièrement l'attention du poète, à l'exception du « provost » qui rendait la justice à Rome, et la rendait souvent mal7. Ce qui nous vaut une tirade contre les prévôts en général, qui abusent de leurs pouvoirs et font tort à maintes gens.
« Si com provost qui tout acrappent... »
II Mir, 19, v., 63 (IV, p. 136)
10Patience, conclut l'auteur, ils iront en enfer.
11Les prévôts, mais pas les baillis. Le mot ne figure nulle part. C'est peut-être prudence ; même dans les tirades les plus incendiaires, Coinci ne nomme jamais personne et lorsqu'il met en scène de grands personnages, il les choisit en des temps et des lieux suffisamment éloignés pour ne porter ombrage à quiconque. C'est un peu la faute de ses sources : aux auteurs du XIIe siècle comme Hugues Farsit8 et Herman de Laon9, Coinci ajoute en abondance des légendes d'origine orientale. C'est sans doute également le reflet d'un conservatisme assez répandu, qui persiste à voir dans le prévôt l'incarnation du pouvoir princier et seigneurial, de préférence au bailli, plus loin de la foule et surtout plus récent10.
12Vivant au monastère, Gautier s'intéresse évidemment davantage à l'Eglise, au pouvoir spirituel et à ses divers rouages. Sur les 52 bénéficiaires des miracles qu'il choisit de raconter en vers, 19 sont des membres du clergé et 7 des objets du culte. La scène est donc souvent le cloître ou la cathédrale.
13Telle qu’il la présente, la hiérarchie des pouvoirs spirituels présente des traits singuliers. Le pape joue un rôle relativement effacé. En revanche, l'évêque fait figure d'empereur en son diocèse.
14Dans le miracle du jeune homme voué au diable, le héros ne trouve en son pays personne capable de le conseiller. Il s'adresse au pape à Rome, dans l'espoir d'être par lui réconcilié avec Dieu, mais en vain :
« A Rome en vient à l'apostolle ;
Tout li conte, rien ne li çoile.
L’apoisteles n’en seit que dire »
I Mir 22, v. 163-165 (. II, p. 211).
15Le pape, embarrassé, l’envoie au patriarche de Jérusalem. L’excommunié du Miracle no 37 entreprend un pèlerinage du même genre. Le prêtre qui a prononcé la sentence est mort ; son successeur n'ose l'absoudre et l'envoie à l'évêque, qui l'envoie au pape. Dans les deux contes, le salut viendra finalement d'un ermite (cf. plus loin). Dans cette quête du salut qui contraint le pèlerin à remonter les échelons de la hiérarchie, on est évidemment très loin de la « monarchie pontificale » dont les contemporains du poète avaient vu la prodigieuse ascension.
16En revanche, le personnage de l’évêque est volontairement grandi. C'est à ce niveau que Gautier de Coinci place la réalité du pouvoir, un pouvoir que l'on peut qualifier d'absolu. On s'en aperçoit en confrontant la source latine et les versions rimées en français qui s'en sont inspirées.
17Gautier de Coinci, pour donner plus de relief au personnage de l'évêque, supprime l'échelon intermédiaire. Dans le miracle de l'abbesse qui accoucha d'un fils et fut sauvée par la Vierge, les moniales, qui détestent cette supérieure appliquant la règle avec trop de rigueur, la dénoncent quand elles la soupçonnent d'être enceinte.
«Factum est per earn notum archidiacono,
per archidiaconum episcospo»11
18Le poète anonyme de la 2e collection anglo-normande suit fidèlement le texte latin. Gautier de Coinci, en revanche, supprime l'archidiacre12. Le contexte interdit de voir là une négligence, encore moins le souci d’abréger, préoccupation étrangère à ce prolixe auteur.
19Bon ou mauvais, l'évêque montré dans l'exercice de ses fonctions est un personnage aux traits accusés, voire outrés. Comme au théâtre qui lui doit tant, Coinci gomme les nuances, grossit les oppositions, et campe un monde en noir et blanc. L'évêque qui n’est pas d'emblée catalogué comme saint doit être « tout à fait méchant » jusqu'au jour où il est touché par la grâce.
20Prenons comme exemple l'histoire du prêtre qui ne connaissait qu'une seule messe (Salve sancta parens)13 et la disait chaque jour de l’année. Dans la 2e collection, son évêque le convoque, l'interroge, puis lui annonce qu'il est suspendu et lui ordonne de retourner à l'école compléter sa formation liturgique. Le chapelain effondré le supplie de ne pas l'envoyer, à son âge, avec les enfants.
« L’esveske respunt cum homme irrez »
« Bons hom, pur nent parlerez ».
(v. 61-62).
21Sobriété étrangère à Gautier de Coinci. Dans sa version, l'évêque profère des menaces disproportionnées à la faute commise et insulte son subordonné en des termes scandaleux14. Il n'est pas question d'envoyer le prêtre ignorant s'instruire, mais de le chasser du diocèse.
« L'esvesques dist qu'en en un fu
Le deist on per droit jeter
Et comme on orz batre et beter »
v. 21-24.
« L'esvesques luez lefist demetre
De sa paroisse et de sa cure.
Mout durement affice et jure,
S'il ne wide sa diochese
Qu'escorchiee li eut et reze
Et la corone et tuit li doit,
Car sur autel chanter ne doit ».
I Mir. 14, v. 21-24, 32-38 (T. II, p. 106).
22L'histoire de l'abbesse enceinte offre un cas analogue. Dans la version latine, l'évêque se contente de jeter un regard sur l’accusée miraculeusement délivrée par la Vierge.
« et videns earn alacrem,
sanam et omnino ab omni pondéré liberam ».
23La 2e collection allonge quelque peu le récit. L'évêque confie à de « vieilles nonaines » le soin d'examiner l'abbesse. Comme elles déclarent n’avoir trouvé sur elle aucun signe de grossesse, l'évêque se rend auprès d'elle et la voyant « joiuse et lée », se déclare convaincu. La mise en scène de Gautier de Coinci est autrement dramatique. L'évêque, bien entendu, est enragé de colère :
« Mais Levesques qui toz boloit
De mautalent, d'ardeur et d'ire
Assez honte li prist a dire ».
I Mir. 20, v. 244-246 (t. II, p. 190).
24Il ne se charge pas de l’examen des nonnes âgées, mais « deux clercs meürs » qui obligent l’abbesse à se dévêtir et la tâtent. Comme si l'offense n'était pas suffisante, l'évêque en personne renouvelle la scène.
25Certes, les prélats ne sont pas les seuls à jouer un rôle antipathique. L'empereur Julien, le vidame dans le miracle de la femme qui devait être brûlée, sont également présentés comme des monstres de cruauté et de sadisme. L'important est de remarquer qu'au pouvoir tyrannique, aucun contrepoids n'est opposé15. Il n'est jamais question de faire appel d’une sentence de l'évêque à l'archevêque. On ne voit jamais de conseillers qui pourraient inciter le prélat à la patience. Le pouvoir épiscopal, dès lors que son dépositaire n'est pas un saint, est une force d'autant plus terrifiante qu’elle est aveugle et sans limite.
26La victoire des puissances spirituelles sur le tyran n'en est que plus édifiante.
27On sait que la Vierge apparaît, au besoin plusieurs fois de suite, pour permettre à ceux qui ont mérité par leur dévotion d'échapper à la mort subite, à la damnation, au châtiment, etc. Les circonstances sont des plus variées ; le seul trait à retenir ici est que les pouvoirs terrestres qui ont maltraité un fidèle de la Vierge, même coupable, sont vaincus, prosternés, humiliés. L'auteur exagère leur défaite comme il avait grossi leurs abus. Comparons encore une fois la source latine et le tableau haut en couleurs qu'en tire G. de Coinci :
« Post haec vice dominus
mulierem ad domum suam ducit,
ciboque ac potu copiosa refecit, orans ut s ibi
indulgeat, quod in earn crudeliter saevierat ».
Herman de Laon, P. L., t. CLVI, col. 1010.
« Li vidames jus dou cheval
Est tost saillis et dou grant mal
Qu'il li a fait merci li crie
Et asses piez mout s'umelie.
Tout em plorant la lasse fame
De terre lieve le vidame ;
Tout li pardone doucement ».
II Mir. 26, v. 535-541, t. IV, p. 286.
28L'image du pouvoir que l'on retire de ces contes merveilleux est celle d'une force organisée, stable, hiérarchisée, mais sans garantie de compétence ni d'équité, et sans frein, si celui qui exerce le pouvoir est mauvais, aucun contre-pouvoir ne lui est opposé. La tyrannie, l’abus, l'erreur, n'ont d'autre remède qu'une intervention de l'Au-delà.
29Cependant la Vierge n'intervient pas dans chacun des récits sélectionnés et rimés par Gautier de Coinci. Il est des cas où les pouvoirs officiels s'avèrent simplement incompétents. Ils sont alors relayés par les « pouvoirs informels », en l'occurence des ermites16.
30Les ermites des deux contes évoqués ci-dessus, (l'excommunié et le jeune homme voué au diable) ont une double aura : la sainteté et l'exotisme (l'un vit en Palestine et l'autre en Egypte). Au besoin s'ajoute celle du martyr : le « fol » qui constitue le dernier recours a l'allure d'un insensé et la foule le persécute.
31Ces pouvoirs informels ne sont ni suspects ni clandestins. Ce sont les autorités ecclésiastiques elles-mêmes qui leur adressent les cas embarrassants, tels le patriarche de Jérusalem :
« Biaus fius, fait il, a une hermite
En cui Sainz Esperis habite
Par mon conseil tost t'en iras ».
I Mir 22, v. 207-209 (t. II, p. 213).
32Le solitaire inspiré et le prélat investi d'une charge collaborent au salut des fidèles. L'ermite au besoin prouve qu'il connaît le droit canon et les sacramentaires mieux que certains clercs chargés d'âmes et dont Coinci blâme l'ignorance.
« Quant cil est mors qui te loia
Te noviaus prestres petit soit
Ce m'est avis, quant ne t'asolt
Et tes evesques ensement ».
I Mir 37, v. 126-129 (t. III, p. 79).
33La dévotion à la Vierge l'emporte sur tout, sur l'accomplissement du devoir d'état, sur le respect des lois civiles et religieuses. Homicide, inceste, vol, fornification, pacte avec le diable, tout est cancelé par la prière et les gestes de la dévotion à Marie :
« ... » A genoillons, teste inclinée
Quant dit avoit le doz salii
Qui tantes gens a tant valu,
Mout doucement ses mains joignoit
Et de rechief s'agenoilloit
Contre terre devotement... »
I Mir 17, v. 18-23 (t. II, p. 122-123).
34Gautier de Coinci n’est pas l'inventeur de ces pieuses légendes. Mais ses outrances verbales, la manière théâtrale dont U accentue les oppositions, aboutit parfois à un renversement complet des valeurs morales. Par exemple, il n'a pas de termes assez durs, assez infamants pour blâmer le vidame qui a condamné à mort la femme qui avoue avoir fait assassiner son gendre, mais ne dit pas un mot de compassion pour l'innocent jeune homme égorgé. Les pouvoirs chargés de faire respecter les lois divines et humaines se trouveraient « déstabilisés », comme on dit de nos jours, si la poésie avait la force de remuer les foules...
35Cette entreprise de « subversion » s'étend, et ce sont les passages les plus divertissants, à la cour céleste. La Vierge a toujours le dernier mot à l'issue des débats menés entre extra-terrestres. Elle polémique avec les démons, elle harangue les anges, elle assiège son Fils de demandes en faveurs de ses protégés. Comment Jésus pourrait-il refuser ?
« Li poirs Dieu est touz sa mere :
Com a seignor et corn a pere
Sovent li deprie et demande
Et a celui qu'ele norri ».
I, prol., v. 57-67.
36La Vierge exerce au paradis un contre-pouvoir dont on ne saurait surestimer l'importance, et qui permet de blanchir sur terre les comportements les plus répréhensibles. Tel voleur exerce son industrie après avoir invoqué la Vierge.
« La douce mere au roi de gloire
Avoit en si tres grant memoire
toutes les fois qu'embler aloit
En sa garde secommandoit ».
I Mir 30, v. 7-11 (t. II, p. 285).
37Tel chevalier qui ne se découvre point devant le crucifix salue dévotement toute image de Marie, car :
« Dieu haoit et amoit samere ».
I Mir 28, v. 30, (t. II, p. 262).
38On pourrait bien entendu disserter longuement sur le sens que Gautier de Coinci donnait au mot haïr, qui revient si souvent sous sa plume17.
39Quoi qu'il en soit, l'image que donne du pouvoir le fameux poète est à la fois archaïque et ambiguë. Archaïque parce que la matière des récits est en partie puisée dans des légendes d'origine ancienne et souvent orientale. Ambiguë parce qu'il montre l'évêque jouissant d'un pouvoir pratiquement absolu et dont il abuse souvent. La tyrannie ou l'incapacité des pouvoirs établis ne peuvent être corrigés que par des pouvoirs informels : Termite ou la Vierge en personne. Le succès remporté par les poèmes de Coinci18 montre que ces histoires (parfois si peu édifiantes) conservaient un charme certain à l'époque qui vit mettre en place les baillis et l'Inquisition.
Notes de bas de page
1 « Gautier de Coinci : le texte du miracle », dans Médiévales, no 2, mai 1982.
2 Les miracles de Nostre Dame par Gautier de Coinci publiés par V.F. Koenig, Droz, 1966-1970, 4 vol. Toutes les citations sont tirées de cette édition. La tirade contre les Anglais se trouve au t. IV, p. 106-109.
3 Jean Le Marchant, Miracles de N.D. de Chartres, publiés par P. Kuntsmann, Chartres, 1973.
4 Guillaume De Saint-Pathus, Les miracles de Saint Louis, éd. par P.B. Fay, Paris, Champion, 1932.
5 De Saint Basile, t. IV, p. 1-30.
6 De une noble fame de Rome, t. II, p. 130-157.
7 De deus freres, Perron et Estienne, t. IV, p. 134-153.
8 H. Farsit, P.L., t. CLXXIX, col. 1778 sq.
9 Hermann de Laon, P.L., t. CLVI, col. 975 sq.
10 Les fabliaux évoquent eux aussi des prévôts, jamais un seul bailli.
11 H. Kjellmann : La deuxième collection anglo-normande des Miracles de la Sainte Vierge et son original latin, Paris-Uppsala, 1922, p. 60.
12 De l'abesse que Nostre Dame délivra de grant angoisse, t. II, p. 181-196.
13 De un provoire qui tos jors chantoit Salve, la messe de Nostre Dame, t. II, p. 105-108.
14 M.-T. Lorcin : « Les miracles de N.D. de Chartres : du latin au français », dans Mélanges Alice Planche, Annales de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Nice, no 48,1984, p. 319-236.
15 R. Fossier : « Les pouvoirs de commandement sur les personnes et sur les biens », 105e Congrès national des Sociétés Savantes, Caen, 1980, t. I, p. 7-16 (rapport général).
16 A. Vauchez : « Les pouvoirs informels dans l'Eglise aux derniers siècles du Moyen Age : visionnaires, prophètes et mystiques », dans M.E.F.R.M., 1984, p. 282, et 1986, p. 7-11.
17 M-C. Pouchelle : « Les fêtes orales de la mystique chez Gautier de Coinci », Annales E.S.C., Sept.-Oct. 1987.
18 G. De Coinci n'est pas dupe lui-même de cette apologie de la sainte ignorance, de l'humilité, de la supériorité de la dévotion à Marie sur les œuvres. Les allusions littéraires éparses dans ses poèmes, la sévérité dont il fait preuve à l'égard des prêtres ignorants et négligeants, laissent entendre qu'il devrait être, dans la vie de tous les jours, très soucieux de respecter les règles de la liturgie et du droit. Ses fonctions de prieur de Vic, puis de Saint-Médard, lui en faisaient une obligation. Dans l'histoire du moine ivre qui ne parvient pas à trouver sa cellule et que la Vierge vient guider, (t. I, p. 114-121) Marie ordonne au moine de se confesser le lendemain. Il n'est pas question du sacrement de pénitence dans la version du même miracle contenu dans la 2e collection, op. cit., ni dans l'original latin.
Auteur
Université Lumière-Lyon II
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