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Instantanés

p. 159-168


Texte intégral

1À l’issue de cette analyse sociologique, nous présentons quelques instantanés de gestes chorégraphiés, pris par Cyrille Sabatier entre 1995 et 2000 à l’Esplanade de Saint-Étienne.

2Nous avons invité les artistes à dédicacer le cliché. Ainsi, certaines photographies sont accompagnées d’une « dédicace » du chorégraphe ou d’un commentateur averti ; d’autres ont préféré laisser parler l’image.

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Photo : Cyrille Sabatier
Dominique Boivin, Compagnie Beau Geste,
« La danse, une histoire à ma façon », novembre 1995.

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Photo : Cyrille Sabatier
Lionel Hoche, Compagnie Mémé Banjo,
« Mirabilis Volubilis », mars 1995.
« Charnière » (Lionel Hoche)

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Photo : Cyrille Sabatier
Mourad Merzouki, Compagnie Käfig,
« Récital », avril 2000.
« Instant d’une vague (smurf) qui représente une danse, la danse...non ? ».
(Mourad Merzouki)

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Photo : Cyrille Sabatier
Joëlle Bouvier et Régis Obadia, C.N.D.C. L’Esquisse,
« L’effraction du silence », 1996.
« Leur croisement de solitudes est une pulsion de vie ».
(Joëlle Bouvier et Régis Obadia)

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Photo : Cyrille Sabatier
Florence Girardon, Compagnie Zelid,
« Mirabile Visu », janvier 1999.
« La question n’est que celle du mélange. L’aventure est du côté de l’assemblage de formes hétéroclites dont la seule contrainte est justement le mode d’assemblage. Prendre le risque de faire se côtoyer la disparité ».
(Florence Girardon)

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Photo : Cyrille Sabatier
Delphine Gaud, La Trisande,
« Le secret de Hsi-Ling », avril 2000.
« C’est un solo crée en préambule du quatuor Bombyx Mori (sept. 2000). Je commençais alors à explorer mon thème et ma matière chorégraphique, seule dans ce laboratoire désordonné, où il faut tout ranger afin de transmettre. La contrainte était « la danse en appartement ». Qu’est-ce que la danse de proximité ? Alors au milieu des casseroles et du mobilier quotidien de ma cuisine de dix mètres carré, ce portrait de femme est né. »
(Delphine Gaud)

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Photo : Cyrille Sabatier
Maguy Marin, CCN de Rillieux-La-Pape,
« Waterzooï », mars 1997.
« (...) L’âme trouve ici son prolongement dans le moindre regard, dans le mouvement d’un bras, le murmure d’un harmonica, le roulement d’un tambour, l’enlacement de deux corps (...). »
(Extrait de l’article de Jean-Marc Wynants - Le Soir de Bruxelles.)

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Photo : Cyrille Sabatier
Répétition de « Bal-Solitude »,
Thierry Malandain, Centre National Chorégraphique – Ballet Biarritz.
(ex. Compagnie Temps Présent), Mars 1996.

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Photo : Cyrille Sabatier
Mathilde Monnier, C.C.N de Montpellier/Languedoc-Roussillon.
Herman Diephuis et Eszter Salamon de dos, dans, « Nuit », février 1996.
« Le vide pur somme leur œil de se dire aveugle, et un perpétuel alibi entre la nuit du dehors et la nuit du dedans, leur permet toute la vie l’illusion du jour ».
(Maurice BLanchot).

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