Le système d’information ritualisée de l’absolutisme français
Lettres royales et mandements épiscopaux ordonnant le Te Deum pour les victoires et la paix (xviie-xviiie siècles)
p. 141-149
Texte intégral
1Intervenir dans un colloque sur la Presse d’Ancien Régime pour analyser le système d’information ritualisée que s’est donné la monarchie, c’est prendre dès l’abord le point de vue de l’absolutisme sur deux des questions fondamentales que soulève toute étude de l’information : L’événement : ce n’est pas une coupure, mais une confirmation : un point de repère posé de façon répétitive sur la courbe fermée d’une histoire créée par le Roi. En ce sens, la victoire est l’événement par excellence : elle ajoute un nouvel épisode, un « exemple » au sens rhétorique, au plus ancien récit de l’alliance de Dieu et des rois.
2Sa diffusion : il ne s’agit pas de gaver de nouvelles un public avide, avant tout urbain, mais d’in-former les peuples pour qu’ils admirent et obéissent. Les questions de diffusion et de réception ne se posent donc pas ici en termes de niveaux sociaux ni de niveaux culturels, mais en termes de perfectionnement d’un appareil propre à couvrir l’étendue du royaume, à se ramifier dans ses profondeurs.
3Ces partis pris de simplification et d’unification ne sont, comme toujours avec l’absolutisme, que les trompe l’œil nécessaires et insuffisants pour rendre compte d’un système construit et maintenu dans le temps et les luttes.
Mise en place du système
41) Multiplication des célébrations de la guerre. - Célébration des Te Deum à Paris de 1509 à 1659 : 1509 1620 : 9 Te Deum pour les victoires ; 7 pour les paix.
1621- 1642 : 18 | et 1 |
1643- 1659 : 22 | et 1 |
5- Le recours au Te Deum est un choix dans le rituel qui jusque là était multiple : Brescia en 1509 donne lieu à des processions à Notre-Dame et Saint-Denis, forme que l’on ne retrouve plus par la suite. Il semble lié à l’accent mis désormais dans le culte catholique sur ce qui se passe à l’intérieur de l’église, devant l’autel (réaffirmation du mystère de l’Eucharistie).
6- Le recours au Te Deum gagne en homogénéité après 1560 : l’auteur de la lettre annonçant la victoire n’est plus que le roi : en 1552, le connétable de Montmorency avait averti la Ville de Paris de la prise de Metz, Ivroy et Montmédy ; le lieu de la célébration pouvait être concurremment les églises des paroisses, ainsi St-Jean-de-Grève, paroisse de l’Hôtel de Ville ; c’est à Notre-Dame que se rendent les corps constitués, ensemble.
7- Le recours au Te Deum gagne en extension : bien que l’on soit gêné par le manque de dépouillement des registres de parlements ou de municipalités de province, on suit les traces de cette extension : dans la multiplication, à partir de 1620, des lettres parallèles du roi aux gouverneurs, corps de ville, cours souveraines, prélats de Paris et de province, dans une affirmation de lettre de 1622 annonçant la défaite de l’armée de Soubise ; « Nous avons ordonné par toutes les Églises Cathédrales de ce royaume, un TE DEUM »1 dans les papiers du département de Le Tellier en 16582
8- Le recours au Te Deum est une arme politique : à court terme, sur 5 Te Deum en 1645, au lendemain d’une année troublée, le jeune roi assiste à 3 d’entre eux à Notre-Dame ; à long terme, il affirme l’unité de la nature et de la fonction du souverain, chef de guerre, parce que premier des nobles et maître de l’État. Il entre dans la volonté de mise en scène du pouvoir que Louis XIV a résumé plus tard à l’intention du Dauphin3
9A lui seul, il ne constitue pas un système d’information.
102) Des occasionnels d’un type particulier : les lettres du roi. On sait depuis le travail de J.P. Seguin comment la monarchie française a utilisé l’imprimerie depuis le début du XVIème siècle4. Pendant les années 1620-1660 coexitent deux types de lettres royales imprimées et vendues sous privilège par les fournisseurs attitrés des autorités laïques et ecclésiastiques.
11- celles qui contiennent des relations de campagnes et de batailles et qui sont adressées aux gouverneurs, aux municipalités ou aux cours souveraines ; présentées comme un effet de la bonne volonté du roi qui a tenu à informer ses serviteurs, elles donnent souvent aux gouverneurs l’ordre de répandre les nouvelles sur le territoire dont ils sont chargés ;
12- celles qui, avec le récit de l’événement, enjoignent aux autorités religieuses de faire célébrer un Te Deum, aux autres d’y assister.
13La coexistence d’une catégorie déjà ancienne d’imprimés et d’une nouvelle appuyée sur la systématisation du recours au rituel, s’accompagne de l’hétérogénéité des récits, différents suivant les destinataires, de la multiplication des pièces fournies par l’imprimeur bon commerçant ou peut-être poussé par la Cour : pour la prise de Saint-Jean-d’Angély (juin 1621), la lettre du roi au duc de Montbazon, gouverneur de l’Ile-de-France, est précédée d’un discours anonyme qui rappelle les précédents sièges ; en 1635, P. Rocolet, « Imprimeur et Libraire ordinaire du Roy et de la Maison de Ville », ajoute un commentaire à l’annonce d’une victoire sur les Espagnols56.
14Cependant, le caractère hybride de l’information officielle laisse la monarchie à découvert sur plusieurs fronts : en écrivant des lettres différentes suivant les destinataires, le Roi reconnaît des statuts et des pouvoirs différents ; en laissant aux imprimeurs-libraires le soin de répandre les nouvelles, le Roi reconnaît la puissance d’une production qu’il tente justement de contrôler7 ; enfin le Roi abandonne les campagnes à l’ignorance de sa puissance hors les moments où il doit y envoyer ses soldats.
Régularisation du système
151) La recherche d’un ordre de préséance et ses enjeux. Trois types de documents datant des années 1640-1670 témoignent du souci monarchique de rassembler des éléments de connaissance pour établir une norme, tant dans la pratique des cérémonies que dans le jeu d’écriture qui les provoque : le Cérémonial françois8les lettres royales transcrites par M. de Sainctot, Maître puis Grand Maître des cérémonies en 1654, et qui couvrent la période 1509-16689les registres du secrétariat de la Maison du roi10En 1672, l’ordre dans lequel ces derniers consignent les lettres de Te Deum hésite encore entre les autorités ecclésiastiques, civiles et militaires ; l’année suivante, il est fixé pour ne plus varier jusqu’à la fin de l’Ancien Régime : la lettre aux prélats précède les autres et sert de modèle, il n’y a plus qu’un seul corps entouré de formules protocolaires qui désignent gouverneurs, cours souveraines, corps de ville, puis les intendants à partir de 1719.
16Ces hésitations, puis ces choix des écritures au plus secret du fonctionnement de la monarchie, signalent les difficultés de l’absolutisme ; la législation des célébrations les explicite : la Déclaration de 1657 donnait aux évêques, au reçu de la lettre royale, mission de fixer la date du Te Deum dans leur église cathédrale et d’y inviter les autorités militaires et civiles présentes dans la ville : elle n’a pas été enregistrée par les parlements, ni en 1657, ni lors d’une deuxième présentation en 1666. Un compromis a été glissé dans le grand Edit de 1695, où, parmi les règlements concernant la discipline ecclésiastique, un article ordonne « l’accommodement » réciproque à l’initiative de l’évêque sur le choix de la date11.
17Volonté unificatrice et centralisatrice, tentatives d’abaisser gouverneurs et cours souveraines, et leur échec partiel : le système d’information ritualisée n’y échappe pas, même dans ce qu’on pourrait appeler sa mauvaise foi puisque les écritures prétendent montrer une régularisation qui n’a jamais été réalisée.
18La lettre d’information aux gouverneurs a donc disparu, sauf au moment bien connu et dramatique du refus de la trêve de 1709 : si Louis XIV adresse une lettre pathétique aux gouverneurs, c’est qu’il vient de décider de refuser la convocation des Etats-Généraux réclamée par le duc du Maine, et qu’il veut rassurer l’aristocratie12La lettre de 1709 ne crée pas de précédent : la publication de la guerre dont les gouverneurs restent chargés ne relève pas de l’information mais de décisions royales entraînant des mesures pratiques (contrôle des passeports, levée des troupes par les intendants).
192) Le système d’information ritualisé et l’Église française. A la fin du XVIIè siècle, ce système s’articule sur les derniers développements de la Réforme catholique : efforts de conquête chrétienne des populations rurales par un clergé instruit au séminaire ; régularisation du culte où fêtes religieuses et fêtes monarchiques se répondent ; soumission renforcée du clergé paroissial à la hiérarchie épiscopale, soumission que le roi favorise à la demande des Assemblées du clergé : en 1695, les seuls textes que les desservants de paroisses soient de droit tenus de lire sont les mandements épiscopaux13 ; en 1710, « que les mandements... qui seront purement de police extérieure ecclésiastique comme les sonneries générales, processions & prières pour les nécessités publiques... soient exécutés par toutes les églises & communautés ecclésiastiques, séculières et régulières, exemptes & non exemptes »14 Si l’on ajoute à cela que la répression des Protestants et des Jansénistes a rendu l’espace religieux homogène, on voit enfin constitué ce sys tème d’information ritualisé.
Le fonctionnement du système à son apogée : la guerre de Succession d’Autriche (1744-1748)
20- 1667-1715 : guerres du règne personnel de Louis XIV :
21Te Deum de victoire : 5 + 29 + 22 + 33 = 89
22- Régence et première partie du règne de Louis XV :
23célébration de la guerre : 2 + 5 + 32 = 39
24Pour les quatre années de campagne de la guerre de Succession d’Autriche, une fréquence des Te Deum jamais atteinte chez le bisaïeul «Semper Victor » ; et un raffinement supplémentaire : les débuts de campagne sont marqués par la célébration de prières particulières pour la prospérité des armes du roi.
25La richesse des archives permet de suivre le cheminement de l’information : lieu du fait militaire, décision royale de célébration, rédaction de la lettre du roi (Archives de la guerre), expédition de la lettre (Archives de la Guerre, Maison du Roi), publication de la lettre accompagnée du mandement épiscopal qui commente, annonce la date du Te Deum dans l’église cathédrale, ordonne lecture et affichage du mandement ainsi que l’exécution du Te Deum dans toutes les paroisses et communautés ecclésiastiques du diocèse « le premier dimanche qui suivra la réception du présent mandement » (485 mandements retrouvés sur les 4290 possibles, en comprenant ceux de la paix célébrée en 1749, et sous toutes les formes : manuscrits des registres des secrétariats épiscopaux, imprimés in-4°, placards).
261) La création de l’événement. Pas de mise en relation simple des victoires et des Te Deum.
27- La décision n’appartient qu’au roi : s’il est malade, l’annonce est suspendue (août 1744, septembre 1745) ; les généraux en chef n’ont rien à suggérer, et si le Maréchal de Noailles le fait, c’est en tant que ministre d’Etat proche de Louis XV, d’ailleurs sans résultat.
28- Les critères de la décision : l’évidence militaire (capitulations, champs de bataille abandonnés) joue moins que l’évidence monarchique : la présence royale fait l’événement (7 sur l’ensemble), mais aussi le précédent qui délimite à la fois la conduite des opérations et leur célébration : le duc de Luynes témoigne de cet appel à la mémoire monarchique15Ce qui peut conduire à l’aveuglement et au silence : la chute de Madras (septembre 1746) n’est pas prise en compte dans le système d’information ritualisée. Si en apparence le roi s’adresse à ses peuples, il arrive souvent que le Te Deum soit un élément du langage diplomatique : manifestation d’alliance, il peut fêter une victoire remportée sans le concours des troupes françaises (Velletri, victoire du roi de Naples, août 1744) ; au contraire, la conquête de la Flandre hollandaise est tue pendant 2 mois (1747), la chute de Maestricht jamais publiée parce qu’elle coincide avec le début des négociations d’Aix-la-Chapelle (10 mai 1748). Le rituel lui-même peut imposer des limites : la prise d’Asti et de Casai, but de la fin de campagne 1745 en Italie, n’est pas célébrée : elle arrive trop tard, fin novembre-début décembre, dans une année lourdement chargée de 12 Te Deum.
29Ainsi le mode de fonctionnement de l’État monarchique limite-t-il de lui-même le nombre d’événements à publier : cette information ritualisée ne repose pas sur la quantité des faits, elle ne semble destinée ni à répondre à la curiosité des peuples, ni à leur angoisse éventuelle : 1747 : 2 Te Deum, 1748 : rien, et le Te Deum de la paix ordonné 4 mois après la signature du traité.
302) La différence des temps.
31- du lieu de la guerre au roi : c’est le temps du créateur d’histoire ; c’est le temps le plus rapide, annulé si le roi est présent, pressé comme le cavalier qui porte la nouvelle et va chercher sa promotion ; c’est le temps déjà bien connu 2,3 jours de la frontière de Flandres à Versailles, 8 de la bordure montagneuse du Piémont.
32- du roi aux secrétaires d’Etat : c’est le temps suspendu de la décision, immédiate au soir de la bataille ou dès réception d’une nouvelle très attendue (5 cas certains, 4 probables), 1,2 jours dans 6 cas ; retardée au contraire par les maladies du roi, son retour de campagne (1744), des mobiles diplomatiques. Mais c’est aussi le temps scriptural et mystificateur de la rédaction de la lettre et de son expédition : pour cette période, c’est le secrétaire d’État à la guerre, le comte d’Argenson, et ses commis qui en sont chargés : en même temps qu’ils expédient des lettres dans les provinces qui relèvent de leur département, ils en envoient des exemplaires aux autres secrétaires d’État pour le reste du royaume. Le décalage est forcément important lorsque d’Argenson suit le roi en campagne, mais il est effacé par un jeu d’écriture : à partir de la 3ème célébration de 1745, toutes les lettres royales portent la même date. Ce scrupule dans la deuxième année de guerre, une autre manière de dire la lutte perpétuelle de la monarchie pour paraître absolue,
33- du roi aux évêques : le temps de l’obéissance. A comparer les temps de parcours de la poste et les temps de publication des mandements sur un échantillon restreint aux débuts de campagne, à la première et à la dernière victoire de chaque année, et à la publication de la paix (185 textes), on peut voir : l’avance de diocèses tels que Besançon et Strasbourg sur d’autres plus proches de Paris, Blois ou Auxerre, effet de la division des expéditions entre les départements ministériels ; une indifférence relative quant à la qualité de la victoire, à l’exception de Fontenoy, première bataille royale du règne ; les délais de réponse les plus courts concernent non l’annonce des victoires proprement dites, mais des débuts de campagne, avec la célébration des prières de Quarante-Heures, exposition du Saint-Sacrement, voire de processions et de distribution d’indulgences, indices de l’autonomie relative de l’Église ; les délais les plus longs marquent les fins de campagne et le milieu de la guerre (1746), avec un redressement en 1747. Les différences entre les diocèses à délai court, Paris, tenu dans un statut spécial par les ordres précis du Grand Maître des Cérémonies (délai moyen inférieur à 10 jours), Strasbourg (12), Grenoble, Blois, Auxerre (15), puis plus long, Rouen (17), Limoges (19), Arles (20), ou très irréguliers, Laon, Reims, Metz, ne peuvent être interprétés comme une réponse à une opinion plus ou moins avide, sauf peut-être aux provinces frontières, mais comme l’effet des difficultés matérielles en une période où les routes royales commencent tout justes d’être entreprises, comme aussi l’effet des préoccupations des prélats, celui d’Auxerre, dernier janséniste, irréprochable dans l’accomplissement de ses tâches, ceux de Rouen ou de Soissons intéressés à la vie de la Cour.
34- de l’événement aux peuples : le temps du rituel. 6 jours au moins, 27 au plus séparent l’événement de sa célébration à Paris, 10-15 jours sont les délais moyens de la moitié des diocèses étudiés, quelques exemples de délais très longs, 26 à 72 jours, dans un diocèse immobilisé par l’hiver (Saint-Claude), ou abandonné par son évêque parti en mission diplomatique (Rennes). Ce ne sont là que les temps de célébration dans l’église cathédrale, il faudrait y ajouter 1 à 2 semaines pour faire le tour de toutes les paroisses du diocèse.
35Ainsi, la rapidité, signe nécessaire de l’obéissance au roi, ne joue pas un rôle continu dans ce système d’information ritualisée : elle est entravée par l’absence de maîtrise de l’espace, mais aussi par le système lui-même qui lie publication et célébration.
363) Information-célébration.
37Pour aller plus loin, en particulier sur la question de la vérité sur les faits, il faut analyser le contenu des lettres royales et des mandements. J’indique ici quelques éléments : les conditions de lecture, à la fois collective et inégalitaire, construisent une sorte de théâtre de l’information, où les faits sont représentés ; l’utilisation d’un code du langage, la rhétorique, sépare de façon radicale informateurs et informés.
Remarques et questions
38Le système d’information ritualisée porte bien la marque de l’Ancien Régime : hétérogénéité du temps et de l’espace, orientation vers les corps sociaux et politiques, et non vers les individus. La marque de l’absolutisme français aussi : reconnaissance d’une demande manifeste jusqu’au milieu du XVIIè siècle, mystifiée ensuite par l’ordonnancement des célébrations, mais peut-être aussi développée par leur systématisation. Ce dont témoignerait la chute du nombre des Te Deum pendant la guerre de 7 Ans, 8, paix comprise, et pendant la guerre d’Amérique, 3, cependant que le secrétaire d’État à la Maison du Roi donne des signes d’inquiétude devant « des éclats de joye auxquels le peuple ne sait point mettre de bornes »16.).
39Mais dans la mesure où, le recours au Te Deum n’est pas l’unique mode d’information de la France d’Ancien Régime, il faudrait étudier les relations entre ce système ritualisé et tout ce qui circule d’imprimés officiels ou non : pour cela, on pourrait se placer d’une part au niveau des sources, soit en ce qui concerne la guerre, la correspondance de la Cour et des généraux et officiers, d’autre part, au niveau des récits, en essayant de construire une grille convenable à tous les types de textes.
Notes de bas de page
1 Bibliothèque Nationale, Imprimés, Lb36 1934.
2 Ibid., Manuscrits Fds Fr. 4193, fol. 146.
3 J. Thireau, Les idées politiques de Louis XIV, Paris, 1970.
4 J.P. Seguin, L’information en France de Louis XII à Henri II, Genève, 1961, pp. 41 et suiv.
5 B.N., Lb36 1671.
6 B.N., Lb36 3055.
7 H.J Martin, Livre, pouvoir et société à Paris au XVIIè siècle, Genève, 1969, 2 Vol. ; H. Duccini, « Regard sur la production pamphlétaire au XVIIè siècle », Revue Historique, 1978, no 4
8 T. et D. Godefroy, Paris, 1649, 2 vol in-fol.
9 Archives des Affaires étrangères, M.D France 196 et 1833.
10 Archives nationales, O 11 à O 112 « pour servir de modèle à l’expédition des pièces » ; O 113 et suiv. : expéditions par année à partir de 1669.
11 Durand de Maillanne, Dictionnaire de droit canonique, Paris, 1761, T. II p. 548 et 135
12 J. Klaits, Printed propaganda under Louis XIV, Princeton, 1976, pp. 212 et suiv.
13 Durand de Maillanne, op.cit., p. 135 et suiv.
14 Isambert, Recueil général des anciennes lois françaises, T. XX, p. 554.
15 Mémoires du duc de Luynes sur la cour de Louis XIV Paris 1860 t VI p. 28.
16 Archives nationales, O1 475, fol. 385.
Auteur
Université de Paris X
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