André Maurois mentor de la jeunesse
p. 333-348
Extrait
1En 1966, André Maurois fait paraître, dans la fameuse collection des éditions Albin Michel, une Lettre ouverte à un jeune homme sur la conduite de la vie. Lettre d’apprentissage, comme celle, annonce-t-il, que « Madame de Mortsauf écrit pour Félix de Vandenesse ou celle que Goethe composa pour Wilhelm Meister ». Il a quatre-vingts ans, le jeune homme (fictif) en a vingt :
J’ai quatre-vingts ans ; vous en avez vingt. Tous ceux qui vous connaissent me parlent de vos mérites. Or vous me demandez de vous donner quelques conseils sur la conduite de la vie… Je vous avoue que votre requête m’a fait plaisir.
2Bernard Pivot, alors tout jeune journaliste au Figaro littéraire, écrit le 1er septembre 1966 : « André Maurois est un octogénaire si alerte qu’il traite de l’art d’être jeune quand Hugo s’intéressait à l’art d’être grand-père. Mais en fait où est la différence ? » C’est un sage vieillard, homme d’exception et d’expérience, qui s’adresse à un jeune homme d’élite.
Je ne sais ce que
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Les écritures de la douleur dans l’épistolaire de l’Antiquité à nos jours
Patrick Laurence et François Guillaumont (dir.)
2010