Les suites d’un débat du xviiie siècle : espaces de la prose poétique chez Montesquieu et Rousseau
p. 121-137
Extrait
1L’historien de la littérature, lorsqu’il se penche sur les débuts de la prose poétique au xviiie siècle, peut penser (et évaluer) son objet de deux manières : la première consiste à confronter cette production littéraire à un ensemble de textes théoriques, produits ou bien par leur auteur lui-même, ou par le « courant » intellectuel et poétique auquel il se rattache ; la seconde – téléologique – consiste à resituer cette production dans un temps plus long pour y percevoir un cheminement en cours, dépassant le cadre des discours conjoncturels pour s’intéresser simplement à une pratique et y déceler ce qui s’y épanouit (ou s’y épanouira). Ces deux manières ont, pour les premiers textes français considérés par la tradition comme relevant d’une prose poétique quelque chose de déceptif : peut-être parce La Crise de la conscience européenne (1935) de Paul Hazard a définitivement surimprimé l’imaginaire d’une crise sur cette production poétique, imaginaire que l’ouvrage de Robert Fi
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Les écritures de la douleur dans l’épistolaire de l’Antiquité à nos jours
Patrick Laurence et François Guillaumont (dir.)
2010