Le personnel d’encadrement de l’éphébie athénienne, 229-861
p. 385-419
Texte intégral
Les jeunes gens n’ont pas besoin de maîtres à penser, mais de maîtres à se conduire.
Montherlant
1À l’époque hellénistique, les décrets honorifiques en l’honneur des éphèbes et de leurs maîtres, ainsi que les dédicaces consacrées par les jeunes gens, constituent une source de renseignements irremplaçable pour l’étude d’une institution qui a longtemps occupé une place centrale dans la vie de la cité1. De plus en plus nombreux et de plus en plus développés au fur et à mesure que l’on descend dans la chronologie, tous ces documents nous font connaître un certain nombre de magistrats et de maîtres qui encadraient l’institution, alors que notre documentation est beaucoup moins riche sur ce point pour les périodes antérieures2. Ils fournissent ainsi la matière à une riche prosopographie qui permet de cerner la place de ceux qui avaient, dans la cité, la charge d’encadrer la formation des futurs notables.
2La période retenue (229-86) est à bien des égards centrale et exceptionnelle pour l’histoire de la cité à l’époque hellénistique : entre la fin de la domination macédonienne et la prise de la ville par Sylla, Athènes est libre de ses mouvements3. Mais cette période est également centrale dans l’histoire pluriséculaire de l’éphébie attique : elle voit en effet la renaissance d’une institution qui avait souffert d’une grande désaffection depuis le début du iiie siècle et qui fournit à nouveau une ample documentation, mettant notamment en avant de profondes modifications dans son esprit et dans son fonctionnement, ainsi que son ouverture à des étrangers à partir du milieu du iie siècle4.
3Si l’on veut raisonner sur des individus ou sur des groupes, il faut, comme toujours en bonne méthode, commencer par un long et ingrat détour prosopographique dont on trouvera ici les résultats en annexe. La prosopographie fait ensuite ressortir un groupe cohérent et conscient de son existence, solidaire et remarquablement intégré dans la cité. Si l’on peut véritablement parler de groupe, c’est parce que tous les individus correspondent à un même profil, appartiennent à un même milieu, adoptent les mêmes types de comportements et témoignent du même degré d’attachement à l’institution — au delà de psychologies individuelles qui sont pour nous insaisissables et qui, au fond, demeurent sans grand intérêt. On comprendra pourquoi, dans la perspective de ce colloque, ce groupe, au premier abord assez marginal, m’est apparu comme assez significatif et représentatif d’une époque.
4Un premier point est à signaler : si, dans un premier temps, on exclut les cosmètes, qui sont parmi tous ceux qui encadrent les jeunes gens les seuls à être des magistrats au sens strict du tenue, le groupe des maîtres apparaît, en premier lieu, comme un groupe de professionnels relativement fermé.
5Malgré les énormes lacunes de notre documentation, on sait que nombre d’entre eux ont été en fonction plusieurs années de suite, parfois sur de très longues périodes : ainsi, parmi les pédotribes, Néôn d’Aphidna (19) est-il connu pour au moins trois années. 111/0, 106/5 et 104/3, mais deux autres noms viennent s’intercaler entre ces années ; avant lui, c’est une véritable dynastie de pédotribes, où alternent les noms d’Héortios (15) et d’Hermodôros (16) d’Acharnes, qui semble en charge des jeunes gens de 267/6 (c’est à dire avant même le début de la période considérée ici) et 177/6, soit presque un siècle, dans lequel ne vient s’intercaler qu’un seul nom, celui de Dôrothéos des Hybades (14) en 196/5 — encore faut-il souligner que l’inscription qui le mentionne voit sa date très disputée5. Dans les spécialités plus techniques, plusieurs autres personnages sont également restés longtemps en place : les hoplomaques, Persaios de Kikynna (29), du début du iie siècle à 177/6, et Hérodotos d’Eitéa (27), de 117/6 à 102/1 ; les professeurs de javelot, Nikomachos d’Aphidna (37), de 186/5 à 172/1, et Nikandros d’Euônymon (36), de 128/7 à 117/6 (avec une interruption en 119/86) ; celui de tir à l’arc, Sôsos de Sphettos (44), de 186/5 à 177/6 ; ceux de catapulte, Kalchédôn des Périthoïdes (46), de 123/2 à 119/8, et Kallias d’Aigilia (45), de 117/6 à 102/1. Dans cette dernière fonction, on retrouve ici aussi une véritable dynastie où alternent de 215/4 à 128/7 sur quatre générations les noms de Pédieus (49-50) et Néandros (47-48) des Kérameis. Autant dire que l’on a bien affaire à des professionnels qui font des carrières longues ; ce phénomène est perceptible à Athènes dès le milieu du iiie siècle7, mais la nouveauté est que les maîtres sont désormais soucieux de conserver le poste dans la famille et de le transmettre à leur enfant -souci qui s’accompagne d’un respect scrupuleux de la papponymie dans ces familles8. On a ainsi parfois le sentiment d’une confiscation de ces fonctions au profit de quelques familles.
6Ce sentiment sort renforcé de l’étude des liens familiaux que l’on peut établir entre plusieurs personnages du catalogue : le professeur de catapulte Kalchédôn des Périthoïdes (46) est ainsi apparenté à un paideutès homonyme (75), qui accompagne les éphèbes à Delphes lors de la Pythaïde de 106/5. Le secrétaire des éphèbes de 177/6, Olympiodôros de Pallène (56), est le frère d’un autre maître des éphèbes pour 172/1, Kromachos (65), dont il n’est malheureusement pas possible de préciser la fonction (pédotribe, professeur de tir à l’arc ou secrétaire)9.
7Ces pratiques — ce népotisme ? — perdurent dans la période suivante, puisqu’à l’hoplomaque de 119/8, Nikadas de Mélitè (28), succède dans la même fonction au milieu du ier siècle un personnage homonyme10. Simone Follet, dans un article récent, présente un tableau des pédotribes et hypopédotribes des iers siècles av. et ap. J.-C. où l’on retrouve les mêmes comportements11. Mais notons qu’avant que n’apparaissent de jure les fonctions « à vie » dans notre documentation — phénomène qui s’est produit très tard à Athènes -, l’époque hellénistique fournit nombre d’exemples de facto de cette pratique12.
8Il est clair que le caractère essentiellement technique et spécialisé des enseignements dispensés explique que les cosmètes aient volontiers eu recours à des professionnels, et l’on comprend que, d’une année sur l’autre, la tentation ait été grande d’utiliser les services d’une même personne, pour peu qu’elle ait donné satisfaction, mais le caractère, dans nombre de cas, héréditaire du recrutement mérite d’être signalé. De même faut-il noter que lorsque l’un des maîtres était empêché d’exercer sa fonction, on préférait recruter un remplaçant au sein des équipes déjà habituées à travailler ensemble. On en a une belle illustration lorsqu’en 119/8, le professeur de javelot Nikandros d’Euônymon (36), déjà en place depuis 128/7, n’est pas en mesure, pour une année, d’entraîner les jeunes gens ; on ignore la raison de cette « absence ». — on peut penser à une maladie ou à une blessure. Mais l’important est qu’en cette circonstance difficile, on se soit contenté, pour le suppléer, de recourir à celui qui était à son côté comme serviteur des éphèbes en 128/7 et 123/2, Hiérôn d’Anagyronte (35=62). Deux ans après, le décret en l’honneur des éphèbes de l’année 117/6 nous assure qu’à cette date Hiérôn a rendu sa place à Nikandros. Il semble bien au total que l’on ait affaire à un tout petit monde très solidaire, à l’image de celui que formaient les jeunes gens qui fréquentaient l’institution à l’époque hellénistique13.
9Sur ce point, le recrutement des maîtres athéniens semble se singulariser par rapport à d’autres exemples connus pour l’époque hellénistique, par exemple à Téos, où les maîtres d’école étaient désignés lors d’une ἀρχαιρέσια14, ou à Milet, où le règlement voté suite à la donation d’Eudémos (206/5 av. J.-C), fait connaître une procédure extrêmement lourde :
« que ceux qui désirent devenir pédotribes ou maîtres de lettres se fassent inscrire auprès des magistrats pour l’enfance désignés pour l’année suivante ; cette inscription se fera chaque année au mois d’Artémision, depuis le jour de la pleine lune jusqu’au 20 : que les responsables affichent les noms sous le portique d’Antiochos ; le 28 du même mois, lors de la réunion de l’assemblée, on installera au théâtre une table et un autel à encens ; le prêtre d’Hermès Enagônios affecté à la palestre des enfants, celui des Muses, le héraut sacré, les magistrats pour l’enfance, et, tant qu’il vivra, Eudémos. ensuite le plus âgé de ses descendants, feront brûler l’encens pour Hennés, les Muses et Apollon Mouségétès ; le héraut demandera aux citoyens assemblés d’élire pour pédotribes et maîtres de lettres ceux qu’ils considéreront les meilleurs pour s’occuper des enfants et de ne pas laisser la partialité troubler la justice de leur décision ; si tel est le cas, le meilleur en adviendra, sinon le contraire les menace ; après cela, les pédonomes transmettront au secrétaire du Conseil le nom de ceux qui se sont fait inscrire et introduiront chacun d’eux un par un ; les prêtres et le héraut feront prononcer à chacun de ceux qui se présenteront le serment suivant : “je jure par Hermès que je n’ai sollicité le vote d’aucun des Milésiens ni demandé à quiconque de le faire pour moi ; je prie pour que celui qui respecte son serment reçoive du bien et que le contraire arrive à celui qui ne le fait pas” ; les maîtres de lettres jureront avec les mêmes formules adressées à Apollon et aux Muses ; que soient désignés par un vote quatre pédotribes et quatre maîtres de lettres »15.
10Pour en revenir à Athènes, on constate que l’époque de la Constitution des Athéniens semble également tout à fait révolue : alors, les maîtres étaient élus par l’assemblée16 ; ils sont désormais nommés dans un tout petit cercle par le cosmète, comme le rappellent les décrets en l’honneur des jeunes gens17.
11On notera également que les cosmètes, qui demeurent pourtant, quant à eux, des magistrats élus par le peuple18, se recrutent volontiers chez des descendants de professeurs : le cosmète de 123/2, Dionysios de Phylè (5), est le fils d’un pédotribe en fonction vers 150/49, Sokratès (22). Le cosmète de 102/1, Timôn, fils de Timarchidès des Boutades (11), porte le même nom et le même patronyme que le pédotribe de 123/2 (24) : soit on a affaire à deux personnages d’une même famille, soit on a affaire au même individu qui a fait une véritable carrière au service de l’institution. Pour deux autres, on peut également mettre en relation leur élection avec une « spécialisation » sportive ou militaire : le cosmète de 160/59, Rallias de Phlyè (9), était un pancratiaste célèbre, connu de Polybe, plusieurs fois vainqueur aux Panathénées ; un de ses successeurs en 119/8, Eudoxos d’Acherdonte (6), peut être identifié avec un vainqueur aux Théseia dans l’épreuve de l’hoplomachie. Bien que les modalités de leur recrutement diffèrent, cosmètes et maîtres des éphèbes, appartiennent bien au même milieu.
12Une brèche toutefois dans ce bloc relativement homogène mérite de retenir notre attention : elle touche au recrutement de quelques étrangers parmi les maîtres des éphèbes. On les rencontre parmi les professeurs spécialisés, en 128/7, avec l’hoplomaque Sôtadès de Soloi (31) et l’hypohoplomaque Artémidôros de Tarse (25) ; mais la même année, le pédotribe était également un étranger, Nikôn de Bérytos (20). On peut expliquer ces choix par la recherche des meilleurs maîtres pour les éphèbes ou par des difficultés pour recruter, mais l’explication paraît un peu courte, dans la mesure où on n’a aucune preuve par ailleurs de ce que les cosmètes aient eu du mal à trouver un personnel compétent au sein de la population civique. Il me semble qu’à cette date, il faut plutôt mettre ces recrutements en relation avec l’ouverture de l’institution éphébique aux étrangers, d’une manière générale, le recrutement des maîtres commençant à refléter celui des élèves. On relèvera d’ailleurs la très faible proportion que représentent encore ces étrangers, tant chez les maîtres que chez les élèves, tout en soulignant qu’ils étaient remarquablement intégrés dans la société athénienne : ces maîtres sont les seuls étrangers admis à accompagner les Athéniens lors des Pythaïdes à Delphes, si l’on en juge par les listes gravées sur les murs du Trésor des Athéniens ; d’autre part, leur comportement ressemble beaucoup à celui de leurs collègues athéniens19.
13De ce « petit monde », il ressort également un attachement certain pour une institution, qui se présente pour les maîtres bien plus que comme un simple « gagne-pain ». En témoigne en premier lieu le nombre de maîtres dont les hasards de notre documentation nous font connaître qu’ils ont d’abord été eux-mêmes éphèbes avant d’exercer une responsabilité dans l’institution : ainsi retrouve-t-on Héortios (Π) d’Acharnés (15), éphèbe en 246/5, comme pédotribe quinze ans plus tard, vers 232/1, et il semble avoir conservé le poste pendant au moins vingt-cinq années, puisqu’il exerce encore cette fonction en 205/4 : deux des παιδευταϊ présents à Delphes avec les éphèbes de 106/5, Onèsiphilos, fils de Philôn (78), et Spartokos, fils de Spartokos (81), apparaissent déjà dans le catalogue des jeunes gens qui avaient déjà fait le voyage comme éphèbes-pythaïstes en 128/720 ; le διδάσκαλος de 94/3, Dionysios de Lamptres (71) est également sans doute à identifier avec un éphèbe homonyme de 102/1, fils de Dionysios.
14Plusieurs autres de nos personnages se sont en outre signalés, dans leur jeunesse ou à l’âge adulte, dans les épreuves des grands concours civiques : on a vu plus haut le cas des cosmètes Kallias de Phlyè (9 ; 160/59) et Eudoxos d’Acherdonte (6 ; 119/8) ; il faut ajouter à ces exemples, celui du professeur de javelot Nikandros d’Euônymon (36 ; 128/7-117/6), vainqueur à la lutte lors des Théseia dans la catégorie des « enfants »21.
15On signalera enfui, comme preuve d’attachement à l’institution, l’attention scrupuleuse avec laquelle les cosmètes inscrivent leurs propres enfants dans l’institution, le plus souvent l’année où eux-mêmes dirigent l’éphébie. Deux des dix cosmètes recensés pour la période sont dans ce cas, le premier de la liste Nikoboulos d’Oè (1 ; 205/4), ainsi qu’Aiantidès de Péania (10 ; 177/6). Les autres maîtres ne sont pas en reste : le fils du professeur de tir à l’arc de 123/2, Asklépiadès de Marathon (38) est éphèbe en 107/6 : le serviteur des éphèbes de la même année, Satyros d’Halimonte (63) compte un proche parent, un frère ou un neveu, dans le contingent de 117/6 ; le professeur de tir à l’arc de 117/6, Diogénès d’Érikeia (39) est parent avec un éphèbe-pythaïste de 128/7 ; un des παιδευταῖ qui accompagne la Pythaïde à Delphes en 106/5, Méniskos, fils d’Eikadios (76), a sous sa responsabilité son propre frère, Eikadios ΙΙ. Même le pédotribe étranger de 128/7, le Syrien Nikôn (20), a un parent éphèbe à Délos en 119/8.
16Mais le plus remarquable est que dans le cas des cosmètes Nikoboulos d’Oè et Aiantidès de Péania, tous deux aient choisi d’inscrire deux de leurs enfants l’année même où ils étaient en charge de l’éphébie, et à moins d’admettre qu’il y ait un taux de gémellité dans les familles de cosmètes quarante fois supérieur à celui recensé dans les sociétés contemporaines, on ne saurait mettre en doute qu’il y a là une volonté exceptionnelle d’affichage familial dans l’institution, le cosmète ayant vraisemblablement attendu l’opportunité qui lui était offerte pour faire admettre ses deux enfants en même temps. Sur ce point, les maîtres ont une pratique similaire à celles des autres familles qui fréquentent l’éphébie, où l’on note cette même tendance à inscrire deux, voire trois enfants la même année. Ces comportements se développent considérablement à l’époque impériale, où ces mises en scènes familiales se lisent même sur les décorations des stèles22.
17Il est donc clair qu’à une époque où la participation à l’éphébie est facultative, celle-ci relève désormais de véritables traditions familiales, témoignant d’un attachement spécifique pour une institution qui, dans le contexte social et politique athénien de la période hellénistique, apparaît davantage comme le conservatoire anachronique des valeurs civiques à destination des fils de notables que comme un lieu d’entraînement physique et militaire.
18Dans la perspective de ce colloque, reste un dernier point à aborder : le lien avec la politique, la grande politique, la conduite des affaires de la cité. Dans ce domaine également, on peut affirmer que les maîtres des éphèbes constituent de bons élèves, car le groupe de professionnels spécialisés qu’ils forment — groupe qui s’individualise en raison de sa spécialité — s’intègre parfaitement dans un ensemble plus vaste, celui des notables de la cité.
19Il n’est pas étonnant de retrouver les cosmètes, qui sont des magistrats élus et qui en exerçant leur fonction témoignent déjà de leur intérêt pour la vie politique, dans d’autres magistratures, et ce, avant même leur année passée dans l’éphébie : Rallias de Phlyè, cosmète en 160/59 (9) avait d’abord servi sa patrie, nous dit Polybe, comme ambassadeur et chef d’une panégyrie auprès de Ptolémée VI, puis d’Antiochos IV ; Apollonios de Sounion (3 ; 128/7) avait été trésorier du Conseil trois ans auparavant ; Démétrios d’Alopékè (4 : 117/6) apparaissait déjà sur une émission monétaire de 132/1 comme troisième magistrat monétaire. D’autres, poursuivent leur carrière après avoir été cosmète : ainsi Théocharès des Kérameis (8 ; 107/6) devient-il préposé à la gestion du sanctuaire apollinien à Délos, participant à ce titre au financement de la Pythaïde de 98/7.
20Même si on laisse de côté les cosmètes, qui demeurent des « politiques », force est de constater que tous les autres, qui n’ont pas le même statut, partagent avec eux cet intérêt pour les affaires de la cité : le pédotribe Hermodôros d’Acharnes (16 ; 185/4-177/6) est prytane, une année alors qu’il est en fonction dans l’éphébie ; on retrouve le secrétaire des éphèbes de 177/6, Olympiodôros de Pallène (56), comme devin à Délos en 158/7, alors que celui de 119/8. Dioklès de Colone (40), est magistrat monétaire en 100/99. Enfin, l’ύπηρέτης de 107/6, Epigonos du Pirée (61), est aussi le rogator du décret honorant les jeunes gens l’année suivante. Tous ces signes ne trompent pas, les maîtres comme les cosmètes appartiennent aux familles les plus impliquées dans la gestion de la cité.
21Dans leurs familles respectives, c’est d’ailleurs une tradition, car nombre de parents proches se signalent également au service de la cité : si l’on peut laisser de côté ceux dont on retrouve un parent proche comme prytane23, on notera toutefois que le père du cosmète de 160/59, Rallias de Phlyè (9). a conduit une ambassade à Delphes, que l’hoplomaque de 123/2, Satyros de Képhisia (30), est un proche parent de l’un des premiers gymnasiarques de Délos, que beaucoup d’autres, encore, ont pour père ou oncle, frère ou cousin, fils ou neveu, qui un hiérope des Ptolémaia, qui un théore à Delphes, qui un prêtre, qui un archonte24. Et dans certains cas, on peut même remonter jusqu’au dernier tiers du ive siècle25.
22S’il en est ainsi c’est d’abord parce que tous font partie du même milieu, aristocratique et fortuné, que les jeunes gens qu’ils forment, comme l’attestent deux exemples parmi d’autres, celui du pédotribe de 119/8, Lysikratès de Képhalè (17), dont le nom est également mentionné sur un catalogue contemporain de membres des génè aristocratiques, ou celui de Hiéron d’Anagyronte, serviteur des éphèbes entre 128/7 et 123/2, mais aussi professeur de javelot en cas de besoin, comme on l’a vu (35=62), dont un parent apparaît parmi les hippeis.
23Les maîtres des éphèbes ne sont donc pas que de simples « techniciens », des professionnels recrutés en fonction de leurs compétences. Il s’agit de notables fort bien intégrés dans la bonne société athénienne. L’étude prosopographique nous oblige ainsi à modifier le regard que nous devons porter sur l’univers des maîtres du gymnase, en nous gardant de toute lecture misérabiliste : depuis l’étude ancienne de Clarence Forbes, reprise et vulgarisée par Henri-Irénée Marrou dans son Histoire de l’éducation dans l’Antiquité, les pédotribes et autres personnels d’encadrement de l’éphébie était présentés comme de pauvres hères peu considérés et obligés de travailler pour un salaire misérable, moindre encore que celui des grammatistes26. On l’a vu, en étudiant le personnel athénien, nous aboutissons à un tableau tout autre. Ce résultat s’explique sans doute par le caractère particulier de l’éphébie attique à l’époque hellénistique, mais il apparaît surtout au grand jour dès lors que l’on accepte l’exercice exigeant de relecture des sources qu’impose la constitution de toute prosopographie.
24On peut alors conclure : l’étude du personnel d’encadrement de l’éphébie confirme la nature et la place de l’institution dans la cité athénienne à l’époque hellénistique : lieu de formation des notables, celle-ci est confisquée par un petit groupe d’individus, qui contrôle et gère l’éphébie — où il envoie ses enfants — au mieux de ses intérêts. Commence ainsi un processus de privatisation d’une institution publique, dont on mesure pleinement les effets sous l’Empire27.
Le personnel d’encadrement de l’éphébie athénienne, 229-86
Appendice prosopographique
251 Αἰαντίδης Αἰαντίδου Παιανιεύς
26Cosmète en 177/629.
27Ses deux fils. Αἰαντίδης Αἰαντίδου Παιανιεύς et Πολύξενος Αἰαντίδου Παιανιεύς, sont éphèbes l’année où leur père est cosmète30. Le premier est prytane à Athènes en 155/431 ; le second est installé à Délos, où un décret des clérouques le choisit comme l’un des ambassadeurs chargés de faire ratifier par la métropole les décisions votées sur l’île en 147/632.
282 Ἀπολλώνιος Ἀπολλο[-- -----] (LGPN 19/—)
29Cosmète en 162/133.
303 Ἀπολλώνιος Ἀπολλωνίου Σουνιεύς (LGPN 363/362)
31Cosmète en 128/734, il accompagne la Pythaïde35.
32Il faut sans doute l’identifier avec le personnage de même nom, trésorier du conseil en 131/036.
334 Δημήτριος Ούλιάδου Ἀλωπεκῆθεν (ΡΑ 3377/11495, LGPN 158/4)
34Cosmète en 117/637.
35Démétrios a d’abord été troisième magistrat monétaire en 132/138. Son père avait été prytane vers 150/4939.
36De très nombreux autres Δημήτριος sont connus dans ce dème, mais il est impossible de dire s’ils appartiennent à la même famille que le cosmète de 117/640.
375 Διονύσιος Σωκράτου Φυλάσιος (ΡΑ 4266/13125, LGPN 677/115)
38Cosmète en 123/241.
39Son père n’est autre que Σωκράτης Φυλάσιος, pédotribe vers 150/49 (voir ci-dessous. n° 22).
406 Εὔδοξος Εὐδόξου Ἀχερδούσιος (ΡΑ 5435, LGPN 10/9)
41Cosmète en 119/842.
42Le même, ou son fils, est vainqueur, à plusieurs reprises lors des Théseia dans les épreuves de maniement des armes43. Un ascendant. Εὔδοξος Ἀχερδούσιος est prytane vers 176/5-169/844.
437 Θεόβουλος Θεοδούλου Ἐλευσίνιος (ΡΑ 6676, LGPN 5/4)
44Cosmète en 185/445.
45Même famille que Θεόβουλος Θεοβούλου Ἐλευσίνιος, rogator d’un décret en l’honneur d’un démarque vers 30046.
468 Θεόχαρις Ἐστιαίου Κεραμεύς (ΡΑ 7188/5201, LGPN 2/19)
47Cosmète en 107/647.
48Peu après (99/8), il est préposé à la gestion du sanctuaire à Délos48 ; à ce titre il verse 100 drachmes pour la Pythaïde de 98/749. Son fils, ou son cousin, Εστιαῖος Θεοχάριδος Κεραμεύς, est stratège des hoplites en 100/99 et verse également une contribution de 200 drachmes pour la Pythaïde de 98/750.
49Un ascendant, Ἐστιαῖος Κεραμεύς. figure dans la liste des prytanes de 223/251.
509 Καλλίας Σωσικράτου Φλυεύς (LGPN 175/31)
51Cosmète en 160/5952.
52Pancratiaste, vainqueur aux Panathénées en 182/1 et en 178/753. Chef d’une panégyrie chargé d’annoncer cette fête en 169, puis mandaté par Ptolémée VI auprès d’Antiochos IV54. Son père est sans doute Σωσικράτης Ἀλκαμένους δήμου Φλυέων, honoré avec deux autres Athéniens dans un décret de Delphes à une date mal définie entre 225/4 et 213/2 : il est fait proxène et évergète, et reçoit la panoplie des honneurs delphiques55.
5310 Νικόβουλος Ἐργοχάρου Ὀῆθεν (LGPN 158/4)
54Cosmète en 205/456.
55Ses deux fils, Ἐργοχάρης Νικοβούλου Ὀῆθεν et Στησίλεως Νικοβούλου Ὀῆθεν, sont éphèbes l’aimée où leur père est cosmète57. Appartient sans doute à la même famille : [--]ης Ἐργοχάρου Ἀκαμαντίδος, vainqueur à l’épreuve du stade vers 130 lors des Théseia58.
5611 Τίμων Τιμαρχίδου Βουτάδης (ΡΑ 13842/13617, LGPN 17/6)
57Cosmète en 102/159.
58Le cosmète fait une consécration vers 100/9960 Il appartient à la même famille que le pédotribe de 123/2, Τίμων Τιμάρχου Βουτάδης (voir ci-dessous, n° 24). Peut-être le même personnage en fin de carrière.
5912 Ἀπολλόδοτος Ἀλιμούσιος (PA 1368, LGPN 4)
60Pédotribe en 127/661.
6113 Ἄρεστoς Μαραθώνιος (ΡΑ 1605, LGPN 4)
62Pédotribe en 117/662.
63Cf. Ἄρεστός Μαραθώνιος, hiérope des Ptolémaia vers 148/763.
6414 Δωρόθεος Ὑβάδης (LGPN 80)
65Pédotribe en 196/564.
66Il pourrait être à identifier avec Δωρόθεος Δωροθέου Ὑβάδης, mentionné sur une inscription funéraire (iie siècle)65. Un personnage de même nom est cité sur une autre épitaphe (ii/ier siècle)66.
6715 Ἑόρτιος Ἑρμοδώρου Ἀχαρνεύς (PA 4741/5138, LGPN 5/9)
68Pédotribe entre ca. 232/1 et 205/467.
69Éphèbe en 246/568, il appartient à une famille bien connue, dont on peut reconstituer le stemma69 : voir ci-dessous, n° 16.
7016 Ἑρμόδωρος Ἑορτίου Ἀχαρνεύς (ΡΑ —/4741, LGPN 10/5)
71Pédotribe entre 185/4 et 177/670.
72Fils du précédent. Stemma :
7317 Λυσικράτης Κλειτομάχου Κεφαλῆθεν (ΡΑ 9460/8541, LGPN 25/7)
74Pédotribe en 119/879.
75Le pédotribe est mentionné sur un catalogue d’aristocrates vers 125/480. Un ancêtre, Λυσικράτης Λυσιθέου Κεφαλῆθεν, est prytane en 305/481.
7618 Μικύλιος Κοπρεῖος (ΡΑ 10198, LGPN 1)
77Pédotribe en 108/7 (?)82.
78Seul personnage de ce nom connu à Athènes.
7919 Νέων ’Αφιδναίος (Λ4 10661, LGPN 8)
80Pédotribe en 111/0. 106/5 et 104/383.
8120 Νίκων Αλέξιδος Βηρύτιος
82Pédotribe en 128/784, il accompagne la Pythaïde85.
83La famille est installée à Athènes. Un parent, Νίκων Βήρυτιος, est éphèbe à Délos en 119/886.
8421 Σπουδίας Καφισίου Ὀῆθεν (ΡΑ 12869/8262, LGPN 19/1)
85Pédotribe en 107/687.
86Voir peut-être Σπουδίας Ὀῆθεν, garant (milieu du ive siècle)88.
8722 Σωκράτης Φυλάσιος (PA = 13125, LGPN 114=115)
88Pédotribe vers 150/4989.
89Son fils, Διονύσιος Σωκράτου Φυλάσιος, est cosmète en 123/2 (voir ci-dessus, n°5). Voir aussi Σωκράτης Φυλάσιος, éphèbe vers 33090.
90La famille est encore connue aux deux premiers siècles de notre ère91.
9123 Τιμοκράτης Ἁλιμούσιος (ΡΑ 13763, LGPN 53)
92Pédotribe en 102/192.
93Un ancêtre, Τιμοκράτης Τελέσωνος Ἁλιμούσιος, est prytane en 335/493.
9424 Τίμων Τιμάρχου Βουτάδης (ΡΑ 13843/13629, LGPN 16/18)
95Pédotribe en 123/294.
96Il appartient à la même famille que le cosmète de 102/1, Τίμων Τιμαρχίδου Βουτάδης (voir ci-dessus, n° 11).
9725 Ἀρτεμίδωρος Νέωνος Ταρσεύς
98Hypohoplomaque en 128/7, il accompagne la Pythaïde95.
9926 Ἑστιόδωρος Προβαλίσιος (LGPN 7)
100Hoplomaque en 172/196.
10127 Ἡρόδοτος Εἰτεαῖος (ΡΑ 6523, LGPN 10)
102Hoplomaque en 117/6, en 107/6 et en 102/197.
10328 Νικάδας Νικάδου Μελιτεύς (ΡΑ 10675, LGPN 1/2)
104Hoplomaque en 119/898.
105Un de ses descendants, Ἀντιφάνης Νικάδου Μελιτεύς, est également hoplomaque des éphèbes en 39/899. Le père de ce dernier, ou un autre parent, Νικάδας Μελιτεύς, est prytane vers 30/29100.
10629 Περσαῖος Συμμάχου Κικυννεύς (ΡΑ 11814, LGPN 1/14) Hoplomaque entre le début du iie siècle et 177/6101.
10730 Σάτυρος Ἡρακλείδου Κηφισιεύς (ΡΑ 12559/6768, LGPN 55/95)
108Hoplomaque en 123/2102.
109Appartient à la même famille que :
Ἀρίστιον Σατύρου Κηφισίου, mentionnée sur une inscription funéraire du ier siècle103.
Σάτυρος Ἀριστίωνος Κηφισιεύς, mentionné sur une inscription funéraire du iie siècle104. Il a été gymnasiarque à Délos en 166/5105, puis chargé de la gestion du sanctuaire d’Apollon en 156/5 : il fait plusieurs dédicaces sur l’île106.
110L’hoplomaque et les personnages ci-dessus pourraient descendre de Σάτυρος Κηφισιεύς, ardent partisan des Trente107. On leur connaît des descendants à l’époque impériale108.
11131 Σωτάδης Σωτέλου Σολεύς
112Hoplomaque en 128/7109, il accompagne la Pythaïde110.
11332 Ἀριστοφά[νης ---- -----] (PA 2079, LGPN 8)
114Professeur de javelot en 97/6111.
11533 Δημόστρατος Συπαλλήττιος (ΡΑ 3630, LGPN 70)
116Professeur de javelot en 102/1112.
11734 Διονύσιος Σφαίρου Ἀζηνιεύς (ΡΑ 4135/13043, LGPN 243/2)
118Professeur de javelot en 107/6113.
119Deux parents sont connus comme prytanes au milieu du ier siècle : Διονύσιος Διονυσίου Ἀζηνιεύς, et [—] γένης Διονυσίου Ἀζηνιεύς114.
120La famille est encore connue aux trois premiers siècles de notre ère115.
12135 Ἱέρων Ἡρακλείδου Ἀναγυράσιος (PA 7535/6458, LGPN 34/60)
122Professeur de javelot en 119/8116.
123Le même est serviteur des éphèbes en 128/7, en 123/2117 (voir ci-dessous. n° 62).
124Plusieurs parents connus :
Ἡρακλείδης Ἐπινίκου Ἀναγυράσιος, mentionné sur une inscription funéraire (s. d.)118.
Ἡρακλείδης Ἀναγυράσιος, prytane (iiie siècle ?)119.
Ἱέρων Ἀναγυράσιος, proèdre en 229/8120 et mentionné sur des tablettes de la cavalerie121.
125La famille est encore connue au iie siècle de notre ère122.
12636 Νίκανδρος Δημητρίου Εὐωνυμεύς (ΡΑ 10683/3402, LGPN 20/250)
127Professeur de javelot en 128/7, en 123/2 et en 117/6123.
128Vainqueur à la lutte (catégorie des enfants) lors des Théseia, de 148/7124.
129Plusieurs parents sont connus par des inscriptions funéraires ou comme prytanes au iiie siècle125.
13037 Νικόμαχος Νικoμάχου Ἀφιδναίος (LGPN 35/34)
131Professeur de javelot entre 186/5 et 172/1126.
132À identifier avec Νικόμαχος Ἀφιδναῖος, mentionné sur une inscription funéraire (iie/ier siècle)127.
13338 Ἀσκληπιάδης Ἀριστοκράτους Μαραθώνιος (ΡΑ 2606, LGPN 129/67)
134Professeur de tir à l’arc en 123/2128.
135Son fils, Τιμόξενος Ἀσκληπιάδου Μαραθώνιος, est éphèbe à Athènes en 107/6129. Appartiennent également à la famille Χαρίας Ἀσκληπιάδου Μαραθώνιος, cleidouque à Délos en 131/0130, et Ἰάσων Χαρίου Μαραθώνιος, archonte-roi en 56/5131.
13639 Διογένης Ἐρικεεύς (ΡΑ 3822, LGPN 76)
137Professeur de tir à l’arc en 117/6132.
138Parent de Μηνόδωρος Διογένου Ἐρικεεύς, éphèbe-pythaïste à Delphes en 128/7133.
13940 Διοκλής Ξενοπείθου Κολωνῆθεν (ΡΑ 4034/11259, LGPN 117/6)
140Professeur de tir à l’arc en 119/8134.
141Appartiennent à la même famille :
Θεοφάνης Διοκλέους Κολωνῆθεν, prytane à deux reprises entre 281/0 et 250/49135.
Διοκλῆς Ξενοπείθου Κολωνῆθεν, sur une inscription funéraire du iie siècle136.
Ξενοπείθης Φανοστράτου Κολωνῆθεν, sur une inscription funéraire du iie siècle.137
Διοκλῆς Κολωνῆθεν, éraniste de Sabazios en 102/1138. = Le professeur de 119/8 ?
14241 Ζώπυρος Ἀξιωνεύς (ΡΑ 6259, LGPN 26)
143Professeur de tir à l’arc en 102/1139.
14442 Μενέστρατος Ἀσκληπιάδου Τρικορύσιος (ΡΑ 10017/2613, LGPN 50/212)
145Professeur de tir à l’arc en 107/6140.
146Deux parents connus :
Ἀσκληπίας Ἀσκληπιάδου Τρικορύσιος, sur une inscription funéraire du iiie siècle141.
Ἀσκληπιάδης Τρικορύσιος, honoré par le conseil de l’Aréopage au ier siècle avant J.-C.142
14743 Πύστιλος Νικίδος Ὀῆθεν (LGPN 1/4)
148Professeur de tir à l’arc en 128/7143, il accompagne la Pythaïde144.
149Seul personnage de ce nom connu à Athènes.
15044 Σώσος Προξένου Σφήττιος (LGPN 23/33)
151Professeur de tir à l’arc en 186/5, en 185/4 et en 177/6145.
15245 Καλλίας Αἰγιλιεύς (ΡΑ 7847, LGPN 74)
153Professeur de catapulte en 117/6, 107/6 et 102/1146.
154Trois parents connus :
Καλλίας Καλλιάδου Αἰγιλιεύς, honoré de toute la panoplie des honneurs delphiques dans la deuxième moitié du iiie siècle (archonte delphien Hérakleidas)147.
Καλλιάδης Αἰγιλιεύς, prêtre d’Asclépios vers 254/3148.
Καλλιάδης Αίγιλιεύς, prêtre du héros éponyme de sa tribu vers 180/79149.
15546 Καλχηδὼν Καλχηδόνος Περιθοίδης (ΡΑ 8205, LGPN 3/2)
156Professeur de catapulte en 123/2 et en 119/8150.
157Un parent proche, Καλχηδὼν Ἡρακλείδου [Περιθοίδης], est παιδευτής et accompagne les éphèbes de la Pythaïde de 106/5151 (voir ci-dessous, n° 75).
15847 Νέανδρος I Πεδιέως I έκ Κεραμέων (LGPN 3/14)
159Professeur de catapulte en 215/4 et en 205/4152.
160Famille de professeurs de catapulte qui semble avoir exercé cette fonction au sein de l’éphébie athénienne sans interruption entre 215/4 et 128/7 au moins. Le stemma est le suivant :
16148 Νέανδρος II Πεδιέως II έκ Κεραμέων (LGPN 4/15)
162Professeur de catapulte en 172/1153.
163Même famille que le précédent.
16449 Πεδιεὺς II Νεάνδρου I έκ Κεραμέων (LGPN 15/3)
165Professeur de catapulte en 186/5, en 185/4, vers 185/4, vers 180/79 et en 177/6154.
166Même famille que le précédent.
16750 Πεδιεὺς III [Νεάνδρου II] έκ Κεραμέων (ΡΑ 11753, LGPN 16)
168Professeur de catapulte en 128/7155.
169Même famille que le précédent.
17051 Ἀντίδοτος Ἀγγελῆθεν (ΡΑ 1018, LGPN 10)
171Secrétaire des éphèbes en 117/6156.
17252 Ἐπίστρατος Ἐπιστράτου Περιθοίδης (ΡΑ = 4950/4951, LGPN 6/5)
173Secrétaire des éphèbes en 102/1157.
174Il est magistrat monétaire avec son frère, Ἀμφικράτης, en 100/99158. Ce dernier est le responsable du financement de la Pythaïde de 106/5 : c’est également lui qui s’occupe de rassembler les fonds pour la Pythaïde suivante (98/7)159.
17553 Θαρρῖνος Θαρρίκου Λαμπτρεύς (LGPN 1)
176Professeur de tir à l’arc en 128/7160, il accompagne la Pythaïde de 128/7161.
177Seul personnage de ce nom connu à Athènes.
17854 Καλλιάδης Ἑρμαγόρου Στειριεύς (ΡΑ 7802/5088, LGPN 58/13).
179Secrétaire des éphèbes en 107/6.162
180Plusieurs parents connus :
Καλλιάδης Στειριεύς, phylarque en 282/1163.
Ἑρμαγόρας Στειριεύς, sur une inscription funéraire du iie siècle164.
Ἑρμαγόρας Ἡγημάχου Στειριεύς, sur une inscription funéraire du iie siècle165.
18155 Μενεκλῆς Ἀπολλωνίου Κυδαντίδης (ΡΑ 9923/1540, LGPN 37/234)
182Secrétaire des éphèbes en 119/8166.
18356 Ὀλυμπιόδωρος Κρωμάχου Παλληνεύς
184Secrétaire des éphèbes en 177/6167.
185Sa famille est connue depuis le ive siècle, où un certain Κρώμαχος Ὀλυμπιοδώρου Παλληνεύς se voit honoré dans un décret de sa tribu168.
186Son père ou, plus vraisemblablement son frère, Κρώμαχος Παλληνεύς est honoré dans un décret éphébique en 172/1 comme un des maîtres des éphèbes169 (voir ci-dessous, n° 65).
187En 158/7, on retrouve un devin du nom d’Ὀλυμπιόδωρος Κρωμάχου Παλληνεύς à Délos : il s’agit sans doute de notre secrétaire des éphèbes170.
18857 Ἀθηναίος Ἰσιδώρου Ἁλαιεύς (ΡΑ 228/7705, LGPN 45/56)
189Serviteur des éphèbes en 123/2171.
190Son tombeau a été retrouvé172. La famille est encore connue à l’époque impériale173.
19158 Ἀριστοκράτης Ἀχερδούσιος (ΡΑ 1860, LGPN 23)
192Serviteur des éphèbes en 117/6174.
193Cf. Ἀριστοκράτης Ἀχερδούσιος, prytane vers 176/5 et vers 169/8175.
19459 Διόδωρος Ἀτηνεύς (ΡΑ 3980, LGPN 60)
195Serviteur des éphèbes en 102/1176.
19660 Διονύσιος θεοτείχου Εὐπυρίδης (ΡΑ 4173/7046, LGPN 321/1)
197Serviteur des éphèbes en 119/8177.
198De très nombreux personnages du nom de Διονύσιος sont connus dans ce dème. Mais il est impossible de les mettre en relation directe avec le serviteur des éphèbes.
19961 Ἐπίγονος Δημητρίου Πειραιεύς (ΡΑ 4827/3436, LGPN 58/435)
200Serviteur des éphèbes en 107/6178.
201Rogator, en 106/5, du décret honorant les éphèbes179
202De très nombreux Δημήτριος sont connus dans ce dème, mais il est impossible de dire s’ils appartiennent à la même famille que le serviteur des éphèbes.
20362 Ἱέρων Ἡρακλείδου Ἀναγυράσιος (ΡΑ 7535/6458, LGPN 34/60)
204Serviteur des éphèbes en 128/7, en 123/2180.
205Le même est professeur de javelot en 119/8 (voir ci-dessus, n° 35).
20663 Σάτυρος Ἀπολλώνιου Ἁλιμούσιος (ΡΑ 12589, LGPN 48/193)
207Serviteur des éphèbes en 123/2181.
208Un parent, Ἀπολλώνιος Ἀπολλώνιου Ἁλιμούσιος, est éphèbe à Athènes en 117/6182. Une inscription funéraire du ier siècle mentionne sans doute un autre membre de la famille : Θεόδοτος Ἀπολλώνιου Ἁλιμούσιος183.
209Fonction inconnue
21064 Ἄλεξις Χολαργεύς (LGPN 8)
211Honoré dans un décret éphébique en 172/1184. Un des maîtres des éphèbes (pédotribe, tir à l’arc ou secrétaire)185.
21265 Κρώμαχος Παλληνεύς (LGPN 2)
213Honoré dans un décret éphébique en 172/1186. Un des maîtres des éphèbes (pédotribe, tir à l’arc ou secrétaire)187.
214Même famille qu’Ὀλυμπιόδωρος Κρωμάχου Παλληνεύς, secrétaire des éphèbes en 177/6 (voir ci-dessus, n° 56).
215Διδάσκαλοι et ταιδευταῖ188
21667 Ἀμεινιάδη[ς----] (LGPN 6)
217Παιδευτής en 98/7, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde189.
21868 Ἀντίλοχος Ἀντιμάχου (LGPN 4/26)
219Παιδευτής en 106/5, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde190.
22069 Ἀρτέμων θημακεύς (LGPN 85)
221Διδάσκαλος des mélléphèbes en 95/4 ( ?)191.
22270 Διονύσιος [---] (LGPN 96)
223Παιδευτής en 98/7, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde192.
22471 Διονύσιος Λαμπτρεύς (LGPN 458)
225Διδάσκαλος des mélléphèbes en 94/3193.
226Peut-être à identifier avec l’éphèbe de 102/1 Διονύσιος Διονυσίου Λαμπτρεύς194. De très nombreux personnages portent le nom de Διονύσιος dans le dème ; les apparentements sont impossibles à assurer.
22772 Διονύσιος Εὐβ[ο]ύλ[ου (Σουνιεύς)] (LGPN 75/17)
228Παιδευτής en 106/5, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde195.
229Parent de Διονύσιος Εὐβούλου, Εὔβουλος Εὐβούλου et Πτολεμαῖος Εὐβούλου, théores à Delphes en 128/7196, ainsi que de Διονύσιος Εὐβ[ο]ύλ[ου (Σουνιεύς)], hiérope des Apollonia à Délos en 144/3197.
23073 Ἡρόδοτος B[---] (LGPN 50)
231Παιδευτής en 98/7, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde198.
23274 Καλλίας Κρι[---] (LGPN 66)
233Παιδευτής en 98/7, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde199.
23475 Καλχηδών Ἡρακλείδου (Περιθοίδης) (LGPN 1/29)
235Παιδευτής en 106/5, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde200.
236Proche parent de Καλχηδών Καλχηδόνος Περιθοίδης, professeur de catapulte (voir ci-dessus, n° 46).
23776 Μενίσκος Εἰκαδίου (LGPN 2/3=1)
238Παιδευτής en 106/5, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde201.
239Sans doute le frère d’Eἰκάδιου Εἰκαδίου, éphèbe-pythaïste la même année202.
24077 Ὀμολώιχος [---] (LGPN 1)
241Παιδευτής en 98/7, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde203.
24278 Ὀνησίφιλος Φίλωνος (LGPN 1/43)
243Παιδευτής en 106/5, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde204.
244Était déjà venu à Delphes comme éphèbe-pythaïste en 128/7205.
24579 Πάτρων Τιμ[---] (LGPN 7)
246Παιδευτής en 98/7, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde206.
24780 Ποσειδώνιος Ἀγαθοκλέους (LGPN 9/16)
248Παιδευτής en 106/5, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde207.
24981 Σπάρτοκος Σπαρτάκου (LGPN 2/1)
250Παιδευτής en 106/5, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde208.
251Était déjà venu à Delphes comme éphèbe-pythaïste en 128/7209.
25282 Φιλοκλῆς Θ[---] (LGPN 30)
253Παιδευτής en 98/7, il accompagne les éphèbes de la Pythaïde210.
Notes de bas de page
1 Étude de l’éphébie attique dans Pélékidis (Chr.), Histoire de l’éphébie attique, des origines à 31 av. J.-C., Paris (Travaux et mémoires des anciens membres étrangers de l’É.F.A. et de divers savants, 13), 1962.
2 Pour la liste des principales inscriptions éphébiques (décrets), voir déjà Pélékidis. Ephébie attique, p. 120 (ive siècle), 165 (du iiie siècle à 166), 184 (166-31). Pour le iiie siècle (jusqu’à 230), voir la mise à jour récente de Bardant (B.N.) dans Horos, 10-16 (2000-2003), p. 65-66 ; pour la période étudiée ici (229-86), catalogue complet dans Perrjn-Saminadayar (É.), Les acteurs de la vie culturelle athénienne, de la « Libération » d’Athènes à la crise mithridatique (229-88), thèse de Doctorat, Toulouse, 1996, p. 6-29 (229-167) et p. 326-243 (167-86) [version microfilmée ; une édition remaniée est à paraître chez de Boccard. Tous les renvois à ce travail dans la présente étude correspondent à la pagination de la version microfilmée]. La présente prosopographie s’appuie sur ces listes, dont on a toutefois exclu l’inscription Hesperia, 51 (1982), p. 58-60, n° 2 (ca. 185/4), où tous les noms sont restitués d’après IG II2 900.
3 Pour le contexte voir, Habicht (Chr.), Athènes hellénistique, Histoire de la cité d’Alexandre le Grand à Marc Antoine, Les Belles Lettres, Paris, 1999 [trad. fr. de l’édition allemande, Beck, Munich, 1995], p. 193-325.
4 Sur tous ces points, voir Pélékidis, Éphébie attique et Perrin-Saminadayar, Les acteurs de la vie culturelle athéneienne.
5 La dédicace qui mentionne le pédotribe, IG II2 2981 A, est datée de l’archontat de Tychandros ; celui-ci, longtemps fixé en 160/59, a été déplacé en 196/5 par Tracy (St.V.), MDAI(A), 107 (1992), p. 303-314 après étude de la gravure du texte. Cette nouvelle datation a été acceptée par Habicht, Athènes hellénistique, p. 250, mais Follet (S.), Bull. Epigr., 1995. 44 a exprimé de sérieuses réserves sur cette attribution. La prosopographie des éphèbes mentionnés dans cette dédicace semble toutefois confirmer l’hypothèse de Tracy.
6 Il semble que cette année là, c’est le serviteur des éphèbes Hiérôn d’Anagyronte (62=35) qui ait suppléé une défaillance (maladie ?) de Nikandros. Cf. infra.
7 À l’exemple du pédotribe Hermodôros II, fils d’Héortios d’Acharnes (références ci-dessous, sous le n° 16), on peut ajouter celui de l’akontiste Lysiklès, fils d’Antipatros de Sypalettos, en fonction en 258/7, 244/3 et 232/1 (IG II2 700, 28-29 ; 766, 9 et 46-48 ; Hesperia, 2 (1933), p. 159, n° 6, 1-4) ; son nom apparaît également dans SEG 14, 61 + Horos, 14-16 (2000-2003), p. 67 (date impossible à préciser).
8 Sur ce phénomène, voir Perrin-Saminadayar (É.), « Anthroponymie, modes onomastiques et stratégies familiales chez les familles de notables athéniens de la basse époque hellénistique », à paraître dans les actes du Colloque international d’onomastique Nommer les hommes : anthroponymie et histoire dans l’Antiquité gréco-romaine, organisé par Pierre Brûlé et Jacques Ouhlen (CRESCAM, Rennes-II) à l’École Française d’Athènes, 18-21 décembre 2002 (à paraître aux Presses Universitaires de Rennes).
9 On est tenté de penser qu’Olympiodôros a transmis à son frère la fonction de secrétaire, mais il est impossible de le prouver.
10 Perrin-Saminadayar (É.), « L’éphébie attique, de la crise mithridatique à Hadrien : miroir de la société athénienne ? », dans Follet (S.), éd., L’hellénisme d’époque romaine : nouveaux documents, nouvelles approches, De Boccard, Paris, 2004, p. 87-103.
11 Follet (S.), « Deux inscriptions attiques inédites copiées par l’Abbé Michel Fourmont (Parisinus Suppl. Gr. 854) », REG, 118 (2005), p. 1-14 (tableau, p. 12-14) [Je remercie Mlle Simone Follet de m’avoir aimablement communiqué ce travail avant sa parution].
12 Sur le sens de l’expression διὰ βίου, voir Follet (S.), Athènes au iie et au iiie siècle. Études chronologiques et prosopographiques, Paris, 1976, p. 145-147. Sur les pédotribes et les magistrats éphébiques au iie et au iiie siècles et leur utilisation pour l’établissement d’une chronologie des inscriptions, ibid., p. 201-246.
13 Perrin-Saminadayar (É.), Les acteurs de la vie cultuelle athénienne, p. 589-595.
14 Syll.3 578, 7-10 : ἀποδείκνυσθαι καθ’ ἕκαστον ἔτος ἐν ἀρχ[αι]Ιρεσίαις μετὰ τὴν τῶν γραμματέων αἵρεσιν γραμματοδιδασκ[ά]Ιλους τρεῖς οἵτινες διδάξουσιν τοὺς παῖδας καὶ τὰς παρθέινους.
15 Syll.3 577, 25-50. (trad. J.-M. Bertrand, L’hellénisme (323-31 av.J-C). Rois, cités et peuples, Paris, 1992, p. 209-211, modifiée) : τοὺς δὲ βουλομένους παιδοτριβεῖν ἢ γράματα | διδάσκειν ἀπογράφεσθαι πρòς τοὺς καθισταμένους παιδονόμους εἰς | τòν έπιόντα ἐνιαυτόν. εἶναι δὲ τὴν ἀπογραφὴν καθ’ ἔκαστον ἔτος ἀπò | τῆς διχομηνίας ἔως τῆς είκάδος τοῦ Ἀρτεμισιῶνος μηνός, τοὺς δὲ ἐκίτιθέναι τὰ ὀνόματα αὐτῶν εἰς τὴν Ἀντιόχεον στοάν τῆι δὲ ὀγδό|ηι ἀνομένου τοῦ αὐτοῦ μηνός, ἐπειτὰν ή ἐκκλησία συναχθῆι. τίθεσίθαι ἐν τῆι ὀρχήστραι τρίποδα καὶ θυμίατρου. τοὺς δὲ ίερεῖς τόν τε | τοῦ Ἐρμοῦ Ἐναγωνίου τοῦ ὲν τῆι παλίστραι τῶν παίδων καὶ τòν τῶν Μου|σῶν καὶ τòν ίεροκήρκα καὶ τοὺς κεχειρτονηένους καὶ μέλλ[ν]|τας ἄρχειν παιδονόμους καὶ μέχρι μὲν ζωιῆς Εὔδημον. μετὰ δὲ ταῦτα | τῶν ἀπò Εὐδήμου τòν πρεσβύτατον ἐπιθυμᾶσαι λιβανωτòν τῶι τε Ἐρ|μ[ῆ]ι καὶ ταῖς Μούσαις καὶ Ἀπόλλωνι Μουσηγέτηι΄ τòν δὲ ίεροκήρυκα ἐπεύ|ζασθαι τοῖς ἐκκλησιάζουσιν, ὄστις χειροτονοίηι παιδοτίηι παιδοτρίβας καὶ |τοὺς τὰ γράμματα διδάξοντας, οὒς ἄριστα νομίζει τῶν παίδων ἐπις|τατήσειν καὶ μηδεμιᾶι φιλοτιμίαι παρὰ τò δίκαιον προσνέμοι τὴν | αὐτοῦ γνώμην, ἄμεινον αὐτῶι εἶναι, ἐ[ά]ν δὲ μή, τοὐναντίον’ μετὰ δὲ| τοῦτο οί μὲν παιδονόμοι παραδότωσαν τῶι γραμματεί τῆς βουλῆς τὰ | ὀνόματα τῶν ἀπογραψαμένων ὀ δ’ ἐπαγέτω κατὰ ἕνα τῶν δ’ ἐπιπορευομέ|νων ἕκαστον όρκισάτωσαν οἴ τε ιερεῖς καὶ ὀ ίεροκῆρυξ’ ὀ δὲ ὅρκος ἔστω | τοῖς μὲν παιδοτρίβαις ὅδε’ ὀμνύω τòν Έρμῆ μὴ παρακεκληκέναι μη|θένα Μιλησίων. ὅπως με χειροτονῆι. μηδ’ ἐτέρωι προστεταχέναι παρα|καλέσαι ὐπέρ ἐμοῦ’ καὶ ἐπαράσθω εὐορκοῦντι μὲν ἄμεινον εἶνα[ι] | έφιορκούντι δὲ τἀναντία’ τοῖς δὲ γραμματοδιδασκάλοις τὰ μὲν ἅλ[λα] | κατὰ ταὐτά, ὀμνύτωσαν δὲ τ<ò>ν Ἀ<πό>λλων<α> καὶ τὰς Μούσας χε<ι>ροτο|νεῖσθαι δὲ καὶ ἀποδείκνυσθαι ἐκ τῶν ἐπελθόντων παιδοτρίβας | τέσσαρας καὶ γραμματοδιδασκάλους τέσσαρας.
16 Constitution des Athéniens, 42, 3 : χειροτονεῖν δὲ καὶ παιδοτρίβας αὐτοῖς δύο καὶ διδασκάλους, οἵτινες ὁπλομαχεῖν καὶ τοξεύειν καὶ ἀκοντίζειν καὶ καταπάλτην ἀφιέναι διδάσκουσιν. Cf. Pélékidis, Éphébie, p. 104-109.
17 Le décret IG II2 1011, 20-21, rappelle ainsi que les éphèbes « ont aussi obéi au cosmète ainsi qu’aux maîtres qu’il leur avait donnés » (έγένοντο δὲ καὶ κατήκο|οι τοῦ τε κοσμητοῦ καὶ τῶν κατασταθέντων ύφ’ ἐαυτοῦ διδασκάλων).
18 Tous les décrets insistent sur ce point (cf. e. g. IG II2 1008, 52-53 : ἐπειδὴ Θεόχαρις Ἐστιαίου ἐκ Κεραμέων χειροτονηθεὶς κοσμη|τὴς ἐπὶ τοὺς ἐφήβους εἰς τòν ἐπὶ Ἰππάρχου ἄρχοντος ἐνιαυτòν, κτλ.).
19 Infra.
20 Dans les deux cas, le démotique est perdu mais l’extrême rareté des noms dans la prosopographie athénienne ne nous fait guère hésiter sur l’identification
21 Voir aussi le cas du cosmète Nikoboulos d’Oè (10 ; 205/4), dont un descendant apparaît vers 130 av. J.-C. connue vainqueur lors des Théseia à l’épreuve du stade dans la catégorie des « enfants ».
22 Perrin-Saminadayar(é.), « L’éphébie attique... ». p. 93-96.
23 Démétrios d’Alopékè (4 ; cosmète, 117/6), Eudoxos d’Acherdonte (6 ; cosmète, 119/8). Théocharis des Kérameis (8 ; cosmète, 107/6), Hiérôn d’Anagyronte (35.javelot, 119/8), Dioklès de Colone (40 ; arc, 119/8). Aristocrates d’Acherdonte (58 ; secrétaire, 117/6).
24 Hiérope : Arestos de Marathon (13 ; pédotribe, 117/6) ; Dionysios de Sounion (72 ; paideutès, 106/5). Phylarque : Kalliadès de Steiria (54 ; secrétaire, 107/6). Archonte : Asklepiadès de Marathon (38 ; arc, 123/2). Théore : Dionysios de Sounion (72 ; paideutès, 106/5). Cleidouque : Asklepiadès de Marathon (38 ; arc, 123/2). Prêtre : Kallias d’Aigilia (45 ; catapulte, 117/6-102/1). Responsable du financement de la Pythaïde : Épistratos des Périthoïdes (52 ; secrétaire, 102/1).
25 Voir Théoboulos d’Éleusis (7 ; cosmète, 185/4), Lysikratos de Képhalè (17 ; pédotribe, 119/8), Spoudias d’Oè (21 ; pédotribe, 107/6), Timokratès d’Halimonte (23 ; pédotribe, 102/1), Olympiodôros de Pallène (56 ; secrétaire, 177/6).
26 Forbes (C.A.), Teacher’s Pay in Ancient Greece, University of Nebraska Studies (Studies in the Humanities, 2), 1942. Marrou (H.-I.), Histoire de l’éducation dans l’Antiquité, 7e éd., Paris, Seuil. 1981, p. 219-221. Pour une autre interprétation du salaire des maîtres mentionné dans les inscriptions, je renvoie à ma contribution « À chacun son dû. La rémunération des maîtres dans le inonde grec aux époques classique et hellénistique », dans Pailler (j.-m.) et Payen (P.), éd. Que reste-t-il de l’éducation classique ? Relire « le Marrou », Histoire de l’Éducation dans l’Antiquité, Toulouse, 2004. p. 307-318.
27 Voir en dernier lieu, Perrin-Saminadayar. « L’éphébie attique... ».
28 On a exclu de la liste [---]ν Πίνακος Ἀνα[---], longtemps présenté comme le cosmète de 215/4 (Hesperia, 48 [1979], p. 174-178, n° 1, 32 ; LGPN 1), dont Christian Habicht a récemment montré qu’il s’agissait d’un « ghost name », en raison d’une mauvaise lecture de la pierre (ZPE, 137 (2001), p. 117-118).
29 Agora I 7529 (inédite).
30 Ibid.
31 Agora XV, 225, 81. LGPN 4.
32 ID 1505, 38 et 56. PA 12064. LGPN15.
33 Hesperia, 2 (1933), p. 503-505, n° 5, 3.
34 Hesperia, 24 (1955), p. 220-239, 49, etc.
35 FD, III, 2, 24. 9.
36 Agora XV. 246 + 232 = SEG 28, 88, 39 et 45. LGPN 361/360.
37 IG II2 1009, 2, etc.
38 Chiron, 21 (1991). p. 20.
39 Agora XV. 236, I, 15.
40 LGPN 154-157 et 159-161.
41 IG II2 1006, 56, etc.
42 IG II2 1011,33, ect.
43 IG II2 957, Π, 49 et 958, II, 76. LGPN 8/7.
44 Agora XV, 205, 53. LGPN 6.
45 IG II2 900 + Hesperia, 15 (1946), p. 197, 19. Le nom a été restitué dans Hesperia, 30 (1961), n° 8 (vers 180), mais on n’en voit pas la raison : aucun cosmète ne semble avoir exercé cette charge à plusieurs reprises.
46 IG II2 1194 + 1274 = Hesperia, 8 (1939), p. 177 sqq., 1. PA 6675, LGPN 3/2.
47 IG II2 1008, passim.
48 ID 1709, 10.
49 Tracy, IG II2 2336..., 1. 203.
50 Tracy, IG II2 2336..., 1. 139. PA 5202/7187, LGPN 20/1.
51 Agora XV, 228,102. LGPN 18.
52 IG II2 1027, 11, etc.
53 IG II2 2314, I, 33 et II, 65. ΡA 7830, LGPN 175.
54 Polybe, 28, 19-20. Sur ce personnage et cette ambassade, voir maintenant Perrin-Saminadayar (É), « Du bon usage de la diplomatie. Ambassades athéniennes auprès de Ptolémée VI et Antiochos IV », dans Ἐν κοινωνία πᾶσα φιλία. Mélanges en l’honneur de Bernard Jacquinod, Saint-Étienne, 2006 (s. pr).
55 FD, III, 2, 76.
56 IG II2 944b + Hesperia, 45 (1976), p. 296-303, 53, etc.
57 IG II2 944b + Hesperia. 45 (1976), p. 296-303, 85-86 = Hesperia Suppl., 19 (1982), p. 157-161, 92-93. Respectivement LGPN 11/15 et 5/15.
58 IG II2 964,10. ΡA 5071, LGPN 18.
59 IG II2 1028, 61, etc.
60 IG II2 3880.
61 IG II2 2982, 5.
62 IG II2 1009, 20, etc.
63 IG II2 1938, 14. PA 1604, LGPN 3.
64 IG II2 2981, A, 9.
65 IG II2 7587. PA 4622, LGPN 78/77.
66 IG II2 6657. LGPN 79.
67 Hesperia, 2 (1933), p. 158-159, n° 6, 1-4 ; 29 (1960), p. 53-54, n° 72, 3-4 ; 16 (1947), p. 168-169, n° 65, 5. IG II2 944b, 113-115.
68 IG II2 766, 28.
69 Ce stemma est en grande partie tributaire de celui présenté par Tracy (St.V.), Hesperia Suppl. 19 (1982), p. 160.
70 IG II2 900, 21-22 et 901, I, 8-9 ; Agora I 7529 (inédit).
71 IG II2 1631, 439. PA 5137, LGPN 8.
72 PA 4740, LGPN 4.
73 IG II2 665, 27-26, etc. ; 700, 28 ; 681, ΠΙ, 4-5 ; 766, ΠΙ, 40-43. Hesperia, 23 (1954), p. 235-236, n° 5, 3 (SEG 14, 61) + Horos, 14-16 (2000-2003), p. 67. PA 5138, LGPN 9.
74 PA 4740, LGPN 4.
75 IG II2 766, 28.
76 Hesperia, 2 (1933), p. 158-159, n° 6, 1-4 ; 29 (1960), p. 53-54, n° 72, 3-4 ; 16 (1947), p. 168-169, n° 65, 5. IG II2 944b, 113-115.
77 Hesperia, 15 (1946), p. 193-197, n° 38 ; IG II2 900, 21-22 et 901, I, 8-9. PA —, LGPN 10.
78 Agora XV, 190, 5-6.
79 IG II2 1011,38, etc.
80 IG II2 2452, 16.
81 Agora XV, 58, 58. LGPN 24/16.
82 IG II2 2981, Β, 16.
83 IG II2 2983, 13 ; 2984, 11 ; 2985, A, 4.
84 Hesperia, 24 (1955), p. 220-239, passim.
85 FD, III, 2, 24, 11.
86 ID 2598, I, 9.
87 IG II2 1011, 27, etc.
88 IG II2 1593, 7. LGPN 18.
89 SEG 21, 460, 3.
90 Reinmuth (O.W.), The Ephebic Inscriptions of the Fourth Century BC (Mnemosyne Suppl. 14), Leiden, 1971, n° 12, I, 16. LGPN 113.
91 LGPN, s. ν. Διονύσιος 679-685 et Σωκράτης 116.
92 IG II2 1011, 38, etc.
93 Agora XV, 43, 83. LGPN 52/3.
94 IG II2 1006, 44, etc.
95 FD, III, 2, 24, 114-15.
96 Hesperia, 15 (1946), p. 198-201, n° 40, III, 118-120.
97 IG II2 1009, 2, etc. ; 1011, 28, etc. : 1028, 52, etc.
98 IG II2 1008, 39, etc.
99 IG II2 1043, 57, etc. = PA 1240, LGPN 56/3.
100 Agora XV, 288, 23. LGPN 4.
101 Hesperia, 15 (1946), p. 193, n° 38, 15 ; 30 (1961), p. 12-15, n° 8, 9. IG II2 900, 21 ; 901. II, 8-9. Agora I 7529 (inédit).
102 IG II2 1006, 44, etc.
103 IG II2 6404. LGPN 5/56.
104 IG II2 6438. LGPN 54/37.
105 ID 2589, 7.
106 ID 1417, A, I. 137 et 1838, 1
107 Lysias, Contre Nicomachos (XXX), 10, 12 et 14. PA 12598, LGPN 53.
108 LGPN, s.v. Σάτυρος 57.
109 Hesperia, 24 (1955), p. 220-239, passim.
110 FD, III, 2, 24, 11.
111 IG II2 1029, 34.
112 IG II2 1028, 52, etc.
113 IG II2 1011. 28, etc.
114 Respectivement, Agora XV. 278, 35 et 280, 12. LGPN 245/244 et —/246.
115 LGPN. s. ν. Διονύσιος 247-262.
116 IG II2 1008, 85, etc.
117 Hesperia, 24 (1955), p. 220-239, passim. IG II2 1006, 47, etc.
118 IG II2 5630. LGPN 59/6.
119 Agora XV, 141, III, 7. LGPN 58.
120 IG II2 832, 7. PA 7534, LGPN 33.
121 MDAI(A), 85 (1970), p. 217, n° 234-236 et 244-247. Hesperia, 46 (1977), p. 112, n° 30 et p. 118, n°43.
122 LGPN, s. v. Ἡρακλείδης 61.
123 Hesperia, 24 (1955), p. 220-239, passim. IG Π2 1006, 45, etc., 1009, 21, etc.
124 IG II2 958, I, 95-96.
125 Inscriptions funéraires : IG II2 6162-6163 (LGPN 245-247). Prytanes : Agora XV, 107, 9 et 137, 22 (LGPN 248-249). À l’époque impériale, voir LGPN 251-252.
126 IG II2 900, 22 ; Hesperia, 15 (1946), p. 193-17, n°38, 16, et p. 198-201, n° 40, II, 118-121.
127 IG II2 5763, LGPN 33.
128 IG II2 1006,45, etc.
129 IG II2 1011, IV, 99. PA 13806/2606, LGPN 4/129.
130 ID 2601, 2. LGPN 57/128.
131 IG II2 1717, 5. LGPN 26/58.
132 IG II2 1009, 22, etc.
133 Hesperia, 24 (1955), p. 231-232, 155. FD, ΠΙ, 2, 24, II, 32. LGPN 28/75.
134 IG II2 1011, 39, etc.
135 Agora XV, 72, 218 et 88. 63. LGPN 16/115.
136 IG II2 6517. LGPN 116/4.
137 IG II2 6527. PA 11260/14109, LGPN 116/4.
138 IG II2 1335, 18. LGPN 118.
139 IG II2 1028, 53, etc.
140 IG II2 1011, 60, etc.
141 IG II2 7546. ΡA 2620/2612, LGPN 8/211.
142 IG II2 4010. LGPN 210.
143 Hesperia, 24 (1955), p. 220-239, passim.
144 FD, III, 2, 24, 12.
145 IG II2 900, 23 ; Hesperia, 15 (1946), p. 193-197, n° 38, 17. Agora I 7529 (inédit).
146 IG II2 1009, 22, etc. ; 1011, 28, etc. ; 1028, 53, etc.
147 FD, III, 2, 74, 2. LGPN 73/20.
148 IG II2 1534, Β, V, 101 (Aleshire). LGPN 19.
149 Agora XV, 169, 12. LGPN 21.
150 IG II2 1006, 46, etc. ; 1008, 40, etc.
151 FD, III, 2, 25, III, 27. LGPN 1/29.
152 Hesperia, 48 (1979), p. 174-178, n° 1, 34 ; Hesperia Suppl., 19 (1982), p. 157-161, 121-124.
153 Hesperia, 15 (1946), p. 198-201, n° 40, II, 124-126.
154 Hesperia, 15 (1946), p. 193-197, n° 38, 17 ; IG II2 900, 23 ; Hesperia, 51 (1982), p. 50-60, 19-20 ; Hesperia, 30 (1961), p. 12-15, n° 8, 11. Agora I 7529 (inédit).
155 Hesperia, 24 (1955), p. 220-239, 40. etc.
156 IG II2 1009, 23, etc.
157 IG II2 1028, 54, etc.
158 Chiron, 21 (1991), p.10.
159 FD, II, 2, 13, 20 et 54, 12 + BCH, 99 (1975), p. 195. Tracy, IG II2 2336..., 1. 2. PA 774/4950, LGPN 9/5.
160 Hesperia, 24 (1955), p. 220-239, passim.
161 FD, III, 2, 24, 13.
162 IG II2 1011, 29, etc.
163 SEG 21, 525, 30. LGPN 56.
164 IG II2 9968. LGPN 11.
165 IG II2 7460 = SEG 35, 184. LGPN 12.
166 IG II2 1008, 40.
167 Agora I 7529 (inédit).
168 IG II2 2374, II, 6-8. ΡΑ —/l 1406, LGPN 1/39.
169 Hesperia, 15 (1946), p. 198-201, n° 40, III, 124-126. LGPN 2.
170 ID 2605,31. LGPN 60/3 (erreur de date).
171 IG II2 1006,47, etc.
172 IG II2 7481. = LGPN44.
173 LGPN, s. ν. Ἱσίδωρος 57-58, κτλ.
174 IG II2 1009, 23, etc.
175 Agora XV, 194, II. 69 et n° 205, III, 54. LGPN22.
176 IG II2 1028, 54, etc.
177 IG II2 1008, 40.
178 IG II2 1011, 29, etc.
179 Ibid., 65.
180 Hesperia, 24, 1955, p. 220-239, passim. IG II2 1006, 47, etc.
181 IG II2 1006,46, etc.
182 IG II2 1009, II, 76. PA 1519, LGPN 195/194.
183 IG II2 5532. LGPN46/196.
184 Hesperia, 15 (1946), p. 198-201, n° 40, I, 124-126.
185 Les autres maîtres sont connus pour cette année-là. Si l’on s’en tient à l’ordre des couronnes, Alexis était sans doute le pédotribe.
186 Hesperia, 15 (1946), p. 198-201, n° 40, III, 124-126.
187 Les autres maîtres sont connus pour cette année-là. Si l’on s’en tient à l’ordre des couronnes, Kromachos était sans doute le secrétaire des éphèbes, fonction qu’exerçait déjà en 177/6 un de ses proches parents (ci-dessus, n° 56).
188 Sont regroupés dans cette rubrique tous les maîtres sans affectation particulière qui semblent graviter autour de l’éphébie. Ils n’apparaissent pas dans les décrets, mais sont mentionnés dans les dédicaces ou dans les listes de pythaïstes. Sur les παιδευταί, voir Colin (G.), Études sur le culte d’Apollon pythien à Athènes, Paris, 1905, p. 79.
189 FD, IIΙ, 2, 26, IV. 9.
190 FD, III, 2, 25, III, 26.
191 IG II2 2986, 15.
192 FD, IIΙ, 2, 26. IV, 5.
193 IG II2 2991, 152.
194 IG II2 1028 = Hesperia Suppl., 15 (1975), p. 32-48, n° 6, 1, 137. ΡΑ -/4204, LGPN 457/456.
195 FD, III, 2, 25, III, 25.
196 FD, III, 2, 8,1, 10-11. Respectivement LGPN 61=714/14=68,15/14=68 et 4/14=68.
197 ID 2593, 10. LGPN 714/68.
198 FD, IIΙ, 2, 26, IV, 7.
199 FD, III, 2, 26, IV, 10.
200 FD, III, 2, 25, III, 27.
201 FD, III, 2, 25, III, 21.
202 FD, III, 2, 25, II, 10. LGPN 2/1.
203 FD, III, 2, 26, IV, 4.
204 FD, III, 2, 25, III, 22.
205 FD, III, 2, 24, II, 42.
206 FD, III, 2, 26, IV, 6.
207 FD, III, 2, 25, ΠΙ, 20.
208 FD, III, 2, 25, III, 23.
209 FD, III, 2, 24, 1, 45.
210 FD, III, 2, 26, IV, 8.
Notes de fin
1 En plus des abréviations courantes de L’Année philologique, on a également eu recours aux abréviations suivantes : Ath. Ag. = The Athenian Agora. FD = Fouilles de Delphes. ID = Inscriptions de Délos. IG = Inscriptiones Graecae. LGPN= Osborne (M.J.) et Byrne (S.G.), A Lexicon of Greek Personal Names, II, Attica (Fraser (P.M.) et Matthews (E.) éd.), Oxford, 1994. PA= Kirchner (J.), Prosopographia Attica, 2 vol. Berlin, 1901-1903. SEG = Supplementum Epigraphicum Graecum. Syll.3 = Dittenberger (W.) (éd.), Sylloge Inscriptionum Graecarum. 3e éd., Leipzig. 1915-1924. Tracy (St.V.), IG II2 2336... = Tracy (St.V.), IG. II2. 2336. Contributors of First Fruits for the Pythaïs (Beiträge zur klassischen Philologie, 139), Meisenheim am Glan, 1982.
Les nombres en gras et entre parenthèses renvoient aux numéros de l’appendice prosopographique, où l’on trouvera les références correspondantes.
Auteur
Université Jean-Monnet, Saint-Etienne
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