La Pythaïde et la socialisation des élites athéniennes aux iie et ier siècles avant notre ère*
p. 365-383
Texte intégral
1Si pendant longtemps l’intérêt des historiens s’est porté sur les « hommes illustres », le renouveau historiographique du xxe siècle a focalisé l’attention sur des personnes plus ordinaires, étudiées dans leur masse pour produire des statistiques, ou prises individuellement dans une perspective de microhistoire. La difficulté à atteindre ces individus ordinaires, collectivement ou non est accrue pour l’Antiquité. Les sources littéraires permettent quasi exclusivement de faire une histoire des grands hommes. L’apport de l’épigraphie donne un aperçu plus diversifié des hommes de l’Antiquité et la prosopographie fait connaître un plus grand nombre de ces individus qui composent les sociétés antiques. Ce n’est pas vrai pour toute région ni pour toute époque, et encore moins pour toutes les catégories sociales, mais c’est le cas pour Athènes dès le ive siècle avant notre ère. On sait depuis longtemps combien la prosopographie attique a renouvelé l’histoire de la cité. Elle permet notamment de voir vivre la société en ses diverses composantes. La prosopographie, en donnant accès à des ensembles d’individus plus communs que les grands hommes qui intéressent les auteurs antiques, apporte, par accumulation d’exemples, un tableau vivant du tissu social. C’est donc par la prosopographie que j’aborderai le thème « individus, groupes et politique à Athènes ». Je m’intéresserai au fonctionnement social de l’Athènes hellénistique par le biais de l’une de ses cérémonies religieuses les plus emblématiques, la Pythaïde.
2La Pythaïde est certes une fête un peu à part dans les cultes athéniens, puisqu’il s’agit d’une théorie envoyée célébrer Apollon à Delphes très épisodiquement ; elle n’en est pas moins très révélatrice des pratiques politiques, sociales et religieuses du moment. Cela tient avant tout à l’histoire de la fête et au dossier des sources1.
3Il ne s’agissait pas de l’une des grandes fêtes régulières du calendrier athénien, mais d’une théorie envoyée à intervalles irréguliers honorer Apollon dans son sanctuaire pythique. La Pythaïde était une fête ancienne, bien que l’on ne puisse dater avec précision ses débuts. Elle apparaît dans les sources au ive siècle ; la théorie cessa d’être envoyée au iiie siècle à cause des difficultés de la cité et reprit dans l’Athènes florissante du iie siècle. Un grand nombre d’Athéniens se rendaient à Delphes où ils honoraient le dieu. Le revirement de l’alliance athénienne lors de la guerre mithridatique qui entraîna le sac de la cité par Sylla et les difficultés du ier siècle rendirent impossible la poursuite de ces théories grandioses.
4Jusqu’à la découverte des textes du Trésor des Athéniens, la Pythaïde restait confondue avec la participation athénienne aux Pythia. Mais les fouilles françaises ont permis de mettre au jour les listes quasi complètes des participants. Les Athéniens avaient en effet pris grand soin de faire graver pour chacune des quatre cérémonies de 138/7, 128/7, 106/5 et 98/7, les noms de ceux qui avaient pris part à la fête dans l’une des catégories qui formaient le cortège. Ainsi, les textes du Trésor portent à notre connaissance plus d’un millier de noms de magistrats présents ex officio à Delphes, de cavaliers, d’éphèbes, de théores, de pythaïstes enfants et adultes, de représentants de groupes particuliers comme les génè ou la Tétrapole marathonienne, et d’artistes qui donnèrent un éclat particulier à la fête. Comme par ailleurs les sources disent peu sur la Pythaïde, c’est donc essentiellement par le catalogue des pythaïstes que nous connaissons la cérémonie.
5Or, la richesse de ce catalogue prosopographique est considérable. Cela tient bien sûr à la matière abondante de l’épigraphie athénienne hellénistique : décrets honorifiques, listes d’éphèbes, de cavaliers, de magistrats, catalogues de vainqueurs, textes déliens autorisent des recoupements. Cette documentation m’a permis de construire un catalogue prosopographique2 qui est une riche matière pour l’histoire sociale athénienne. Je voudrais donner un exemple de ce que l’étude du fonctionnement de la fête peut apporter à l’étude globale de la société athénienne hellénistique.
6La prosopographie souligne sans surprise que la Pythaïde est une fête de notables. Une partie de l’élite à la fois économique et politique se retrouve à Delphes à quatre reprises en l’espace de quarante ans. La richesse des sources permet de voir fonctionner le lien social au sein de la Pythaïde, de voir comment un individu s’agrège à un groupe qui est l’émanation de l’élite de la cité. Je voudrais par conséquent tenter de présenter le processus de socialisation qui est à l’œuvre dans la Pythaïde.
7Je m’attacherai d’abord à décrire socialement les pythaïstes avant de souligner les modalités de leur cohésion sociale. Pour finir, je tenterai d’expliquer pourquoi la fête est l’un des lieux de cette socialisation de l’élite athénienne.
I. ÉLITES MINEURES ET ÉLITES GOUVERNEMENTALES : PETITS ET GRANDS NOTABLES DANS LA FÊTE
8Je partirai de la constatation la plus évidente que l’on peut tirer de la lecture du catalogue : les familles de ceux qui se sont rendus à Delphes honorer le dieu font partie des familles riches de la cité. Ce que la prosopographie confirme n’est que la conséquence du mode de choix des pythaïstes : il s’agissait des volontaires prêts à engager les sommes nécessaires au voyage et à certaines offrandes sur place3 Certaines des catégories composant le cortège reposaient elles-mêmes sur des critères de distinction économique, comme l’appartenance au corps des cavaliers ou encore la participation à l’éphébie. Que les pythaïstes soient des notables ne fait donc aucun doute. Peut-on néanmoins préciser le paysage social de la fête.
9L’évaluation de la fortune des pythaïstes ne peut être que relative puisqu’elle se fonde sur des signes extérieurs de richesse4. Pour certaines familles néanmoins on peut déceler une fortune importante et ancienne5. A la distinction économique, s’ajoutent pour certains des marques de prestige social : les familles appartiennent à un génos puissant ou tout simplement des membres de la famille s’illustrent dans la vie de la cité depuis plusieurs générations, voire plusieurs siècles. Or, à la basse période hellénistique, les qualités des ancêtres sont la garantie de bonnes dispositions individuelles6. Un bon nombre de pythaïstes sont par ailleurs actifs dans la vie politique athénienne7. Si l’on tient compte du nombre de parents impliqués dans la vie politique, de la qualité de la charge supportée et de la durée de l’activité, on peut déterminer quelles étaient parmi les familles de pythaïstes celles qui appartenaient à l’élite politique de la cité8. On constate que les quelques dizaines de familles dirigeantes que l’on connaît à Athènes à cette époque apparaissent dans la fête.
10Cette rapide description montre que la Pythaïde est le reflet du groupe large des notables, au sein duquel il faut distinguer petits et grands notables. Encore une fois la catégorisation peut sembler imprécise, dans la mesure où elle n’est pas fondée sur des données strictement quantifiables. Il faut se contenter de l’accumulation de signes : pour autant, en suivant la méthode qui consiste à repérer les familles pour lesquelles se cumulent les signes extérieurs de richesse, les indices de prestige social et les traces de l’activité politique, on peut distinguer celles qui appartiennent à la couche supérieure des élites athéniennes. Si, pour chaque année de Pythaïde, on rapporte leur nombre à celui de l’ensemble des familles ayant pris part à la cérémonie, on voit qu’elles forment en moyenne le tiers de l’effectif9.
11On peut étudier plus précisément la composition sociale du groupe que les inscriptions appellent à proprement parler les pythaïstes, qui devaient avoir un rôle central dans la cérémonie. On distingue des enfants, des adultes et des pythaïstes tirés au sort, sans parler des pythaïstes des génè et de la Tétrapole qui apparaissent dans des listes distinctes10 ; on ne connaît dans les Pythaïdes de 138 et 128 que des enfants (pythaïstai paides). En 106, apparaissent les pythaïstes tirés au sort (pythaïstai klérotoi), auxquels s’ajoutent en 98 des Pythaïstes, sans autre précision, que l’on considère comme des adultes car la fin de la liste de 98 porte le titre de pythaïstai paides.
12Dans ces listes désignant nommément les pythaïstes, les reconstitutions prosopographiques ont donné beaucoup de résultats. Il semble que le niveau social des familles y soit particulièrement élevé : c’est l’un des groupes où le pourcentage de grands notables est toujours important et bien supérieur au pourcentage global de l’année11.
13Je voudrais prendre quelques exemples dans la liste des pythaïstes adultes et enfants de 98 pour souligner la hiérarchie sociale entre les individus12.
14Dans cette liste, on trouve beaucoup de parents, frères ou cousins. Certains appartiennent aux très grandes familles dirigeantes du moment, d’autres à celles qui vont le devenir, certains à des familles seulement assez riches pour participer à la théorie :
15Dioclès fils de Sarapiôn de Mélitè appartient à la première catégorie13 : son père, Sarapiôn fils de Sarapiôn, est au faîte de sa carrière politique dans les années 100 (il est stratège des hoplites et épimélète de Délos entre autres). Dioclès épouse la sœur de Médeios du Pirée, qui succède en quelque sorte à Sarapiôn à la tête de la cité14. Les deux familles, alliées par mariage, sont de celles qui tirent leur fortune de Délos ; elles appartiennent aussi aux grands génè de la cité15. Sarapiôn et Médeios sont les principales figures politiques des élites pro-romaines. Médeios, qui avait déjà été archonte en 101/100, l’est à nouveau pendant trois ans, entre 91 et 88, dans la période d’anarchie liée à la crise mithridatique. Son maintien au pouvoir ne peut se faire sans l’appui des Romains ; lui ou son fils font partie de l’état-major de Sylla lors du siège d’Athènes après la rupture de l’alliance romaine16 : les deux familles seront d’ailleurs encore actives au milieu du ier siècle.
16On remarque par ailleurs dans cette liste de pythaïstes de 98, la présence de plusieurs parents d’une famille de Marathon qui va connaître une ascension sociale importante dans le cours du ier siècle avant notre ère. Il s’agit de la famille de Pamménès fils de Zènôn de Marathon17. Si l’on retrouve quelques parents dans des inscriptions déliennes de la fin du iie siècle, la famille, surtout après son alliance par adoption avec celle de Théophilos d’Haies, est l’une des familles dirigeantes de la période d’Auguste, cumulant les charges politiques (comme l’archontat, la stratégie des hoplites) et religieuses notamment dans le cadre des sacerdoces gentilices (membres du génos des Érysichthonides, plusieurs personnages sont prêtres à vie d’Apollon Délien).
17Restent enfin les « inconnus » de la liste. Parmi les pythaïstes de 98 pour lesquels on ne sait rien ou presque, et en se gardant de conclure que cela renvoie toujours à un statut social inférieur, on peut néanmoins mentionner deux frères. Épigonos et Zôpyros fils de Mennéas18, dont on connaît un parent qui sera archonte entre 36 et 18 avant notre ère19. Sur eux et malgré la relative rareté du nom Mennéas (22 cas connus dans le LGPN, presque tous après le iie siècle), on ne sait rien d’autre. 11 me semble que l’on peut penser qu’il s’agit là d’une de ces familles suffisamment riches pour envoyer deux frères à Delphes, peu actives dans la vie politique de la cité, mais souhaitant participer à la Pythaïde. La question qui vient directement à l’esprit est celle de l’intérêt de cette participation pour les familles les moins en vue socialement, et sans doute un peu moins riches aussi que d’autres. Je crois que l’intérêt de leur participation réside en partie dans le lien noué dans la fête avec les familles plus influentes.
18Ce qui nous retiendra désormais, c’est de voir par quel processus la Pythaïde crée un lien effectif entre ces familles aux statuts divers.
II. LES MODALITÉS DE LA COHÉSION SOCIALE ENTRE LES PYTHAÏSTES
19Les pythaïstes ne semblent pas former à la période hellénistique une association cultuelle : ils ne font pas partie d’un groupe institutionnalisé. Le rassemblement des participants est occasionnel. Pourtant quelques indices ténus mais néanmoins suffisants permettent de penser que cette association informelle pouvait créer un lien réel.
20Le premier indice se lit dans la volonté à la fois collective et individuelle de garder la mémoire de la fête. En témoignent ces longues listes de participants qui sont notre (presque) seule source. Gravées sur le Trésor des Athéniens, par des graveurs athéniens, les listes résultent d’une décision politique. Mais les familles veillaient elles aussi à conserver la mémoire de l’événement : on a retrouvé quelques dédicaces de statues rappelant la participation à la Pythaïde20, mais surtout, il semble que des corrections aux listes antérieures aient été demandées par des parents qui revenaient à Delphes dans les Pythaïdes suivantes et qui se rendaient compte que l’aïeul(e) avait été oublié(e) dix ou vingt ans auparavant21.
21Comme toute cérémonie religieuse, la Pythaïde consiste en une pratique collective de rituels conviviaux propres à faire naître le sentiment communautaire. Le voyage que les pythaïstes entreprenaient jusqu’à Delphes accentuait encore le phénomène. La séparation du cadre civique habituel était en effet propice à renforcer la cohésion d’un groupe n’existant pourtant formellement que dans l’instant de la fête. Une partie du groupe large des notables était alors momentanément distingué de ceux qui ne partaient pas ; parmi ceux qui partaient, un tiers environ faisait partie des élites dirigeantes. Dans le temps de la fête, c’est une nouvelle société qui se recomposait mêlant les petits et les grands notables. Bien que tout rentrait dans l’ordre à Athènes, le lien informel demeurait. Par quel procédé ? Celui de la reconnaissance visuelle, de la connaissance directe, sur laquelle fonctionnent d’ailleurs les différents groupes sociaux et civiques athéniens.
22On peut ici encore s’appuyer sur le catalogue de 98 ; j’ai essayé de savoir combien d’individus pouvaient se connaître, sinon intimement, du moins de vue, et donc s’identifier comme pairs une fois à Delphes. On peut recenser dans le catalogue toutes les occasions de rencontre préalables à 98 : les principaux lieux de fréquentation sont ceux qui relèvent de l’activité politique et plus largement de l’ensemble de la vie civique. Les pythaïstes pouvaient donc se reconnaître parce qu’ils étaient parents, même éloignés, parce qu’ils avaient été magistrats ensemble, à Athènes et à Délos, parce qu’ils avaient été éphèbes, cavaliers, concurrents lors des Théseia, ou bien encore car ils appartenaient au même génos. Parmi les 293 pythaïstes identifiés en 98, certains restent des inconnus, certains n’eurent, à notre connaissance, que peu de relation avec leurs compagnons pythaïstes. Tous ceux-là sont pour nous des individus isolés. D’autres au contraire semblent avoir eu la possibilité de fréquenter avant le départ plusieurs dizaines de pythaïstes : on peut compter 111 pythaïstes qui eurent l’occasion de rencontrer au moins 20 autres de leur compagnons avant la cérémonie de 98 (ce qui équivaut à 37,9 % des participants). Comme chacune des connaissances d’un individu reconnaissait à son tour diverses personnes, c’est tout un réseau de relations complexes que l’on voit apparaître grâce au catalogue prosopographique. Les membres des grandes familles, ceux que Cicéron appelle les « premiers des Athéniens ». reconnaissaient suffisamment de semblables dans la fête pour élargir leur prestige social à l’ensemble de la cérémonie et intégrer ceux qui, à Athènes, ne faisaient pas partie de ce milieu. Les pythaïstes plus ordinaires se voyaient accomplir les mêmes actes que ceux qu’ils reconnaissaient comme les grandes figures de la cité ; par « contamination » des relations, il est possible aussi qu’une de leur connaissance fréquentât le cercle d’une grande famille. Par ce type de reconnaissance directe, visuelle, la Pythaïde permettait effectivement d’intégrer l’ensemble des individus à un groupe dont les grands notables donnaient l’identité à cause de leur visibilité dans la société.
23La conséquence pratique de cette participation peut se lire en termes de promotion sociale. Plusieurs des familles qui arrivèrent sur le devant de la scène au cours du ier siècle avaient envoyé des pythaïstes à Delphes : c’est le cas de la famille de Pamménès de Marathon dont on a parlé, mais c’est aussi le cas de celle d’Hérode Atticus22. Chacune des deux familles s’illustraient particulièrement dans le culte apollinien, et on peut se demander si cela n’avait pas joué pour leur promotion à partir d’Auguste23.
24Mais pour les élites dirigeantes, quel est l’intérêt de fréquenter assidûment ce qui pourrait leur sembler n’être qu’un lieu parmi d’autres de la sociabilité des élites ? Les éléments de réponse doivent être cherchés du côté des significations politiques et religieuses de la Pythaïde qui délimitent les valeurs symboliques autour desquelles se noue le lien social et se définit l’identité du groupe.
III. LE SENS DE LA FÊTE ET LA PLACE DES NOTABLES DANS LA CITÉ HELLÉNISTIQUE
25La fonction sociale de la fête est primordiale mais n’épuise pas, loin s’en faut, ses significations. On peut le vérifier notamment par l’absence d’une évolution mondaine entre les quatre cérémonies. En s’appuyant sur les résultats du catalogue, on s’aperçoit qu’il n’y a globalement pas plus de grands notables au fur et à mesure que la Pythaïde prend de l’importance. La fête a vu en effet grossir le nombre de participants et s’enrichir la composition du cortège ; mais jamais elle n’a été ou n’est devenue une creuse mondanité. Car la Pythaïde est porteuse d’un message à la fois politique et religieux qui dit bien l’image que les Athéniens ont de la place de leur cité dans le monde grec changeant de la fin du iie siècle avant notre ère. En s’appuyant à la fois sur la composition du cortège, sur les sources concernant la querelle entre les technites de l’Isthme et ceux d’Athènes à propos de leurs privilèges à Delphes, querelle qui a des répercussions sur la Pythaïde, en s’appuyant encore sur les hymnes composés par deux technites à l’occasion de la Pythaïde de 128, mais aussi sur les maigres sources littéraires dont on dispose, on peut étudier assez précisément ce que l’on peut appeler le discours de la fête24.
26Les représentations de la cité qui sont mises en scène avec beaucoup de soin par les Athéniens sont celles d’une démocratie aux institutions stables, d’une cité harmonieuse où peut s’épanouir la civilisation grecque dont elle se veut la meilleure représentante, d’une cité enfin qui affirme sa place prépondérante entre les deux sanctuaires d’Apollon à Délos et à Delphes. La signification de cela est bien sûr politique, et correspond à la situation diplomatique qui résulte notamment de l’alliance romaine. Mais la dimension religieuse de ce discours ne doit pas être négligée. La Pythaïde est en effet partie intégrante d’un véritable renouveau du culte apollinien dans la cité, à côté de la fête des Thargélies et de celle des Pyanepsies, renouveau qui semble reposer en particulier sur la dimension purificatrice du dieu. Pour résumer, on peut dire que la fête dit la place de la cité dans un ordre à la fois divin et humain du monde.
27Qui sont les porteurs de ce message ? Qui sont les ambassadeurs athéniens auprès des instances humaines – Delphes, l’amphictionie et derrière elle. Rome ? Qui sont les théores envoyés auprès d’Apollon ?
28Les mêmes que ceux qui occupent les charges politiques et religieuses dans la cité, qui conduisent les ambassades. Mais ici, ils sont accompagnés de tous ceux qui potentiellement ont la richesse pour le faire un jour. La richesse et doit-on ajouter, la formation intellectuelle et civique permise par le développement de l’éphébie athénienne, dans laquelle on retrouve les mêmes familles qu’à Delphes. En venant à Delphes, les pythaïstes accomplissent donc ce pour quoi les évergètes de la cité sont habituellement remerciés. La participation à la fête est donc bien l’une des pratiques identitaires des élites athéniennes qui portent les valeurs civiques.
29Le terme de socialisation est par conséquent parfaitement adapté à la Pythaïde car la fête permet de souder un ensemble d’individus autour de valeurs qui sont créatrices de leur identité au sein de la cité. Bien sûr la Pythaïde n’est qu’un des lieux de la socialisation des élites, mais sa portée symbolique est accrue par le théâtre dans lequel se joue la scène, le sanctuaire de Delphes. L’étude de la fête s’intègre par ailleurs à des problématiques plus larges de l’histoire sociale de l’Athènes hellénistique. Le rôle des notables dans la cité trouve ici un exemple important25. L’analyse de la formation du lien social dans la cérémonie permet en outre de voir précisément comment fonctionne cette micro société. Si l’on peut contester à l’échelle de la cité d’Athènes l’idée d’une société de face à face, la reconnaissance entre pairs joue pleinement son rôle au sein des élites. Les valeurs symboliques et identitaires sur lesquelles repose cette socialisation soulignent en tout état de cause le bon fonctionnement politique de la cité hellénistique mais aussi le rôle que conservent les cultes traditionnels.
Notes de bas de page
1 Sur la Pythaïde, on peut consulter Colin (G.), Le culte d’Apollon Pythien à Athènes (BEFAR, 93), Paris, De Boccard, 1905 ; Boëthtus (A.), Die Pythaïs. Studien zur Geschichte der Verbindung zwischen Athen und Delphi, Uppsala, 1918 ; Daux (G.), Delphes au iie et au ier siècle, depuis l’abaissement de l’Étoile jusqu’à la paix romaine, 191-31 av. J.-C. (BEFAR, 140), Paris, De Boccard, 1936, p. 521-583 et appendice XII, p. 708-729.
2 Le catalogue est la base de mon travail de doctorat, soutenu le 2 décembre 2003 à l’université de Paris IV-Sorbonne, sous le titre « Les pythaïstes athéniens et leurs familles. Étude sur la religion à Athènes à la basse époque hellénistique (iie-ier siècle av. J.-C.) ». Les recherches prosopographiques ont été fructueuses pour 417 pythaïstes sur les 1024 individus présents à l’une des quatre cérémonies.
3 C’est le cas des éphèbes en 128/7, comme nous l’apprend le décret éphébique athénien de 127/6 (Reinmuth (O.W.), Hesperia, 24 (1955), p. 220-239,1. 18-21 = Perrin-Saminadayar (É.), Les acteurs de la vie culturelle à Athènes de 229 à 88 av. J.-C., thèse soutenue à Toulouse, 1996, à paraître chez De Boccard, deuxième partie, chapitre I, I. « Catalogue », 1. « Les textes éphébiques athéniens » A. « Les décrets », T. 3, dont je cite la traduction : « (attendu que) lors de leur séjour à Delphes, ils se sont comportés d’une manière digne de chacune des deux cités, avec discipline et bonne tenue ; (attendu qu’) ils ont accompli à leurs frais tous les sacrifices, avec piété et générosité, sans rien négliger d’indispensable, et (qu’)ils se sont vu décerner, de même que le cosmète et que leurs maîtres, la couronne du dieu pour cela »). C’est le cas aussi des technites dionysiaques en 98/7 ; cette fois c’est le décret honorifique des Delphiens qui le mentionne (FD, III,2, 48, 1. 9-12 = le Guen (B.), Les associations de technites dionysiaques à l’époque hellénistique, Nancy, 2001, vol. I, n° 14, dont je cite la traduction « attendu qu’ils ont accompli les sacrifices ancestraux magnifiquement pour le dieu, qu’ils ont rehaussé la procession de belle manière et de façon digne du dieu, de leur patrie, de la compagnie et de leur propre renommée et mérite en toute chose, attendu qu’ils ont offert des sacrifices, des prémices et des soins plusieurs fois aussi nombreux que par le passé »).
4 Charge liturgique, donation, participation à la cavalerie, à l’éphébie, consécration… qui concernent 60,5 % des 1024 pythaïstes identifiés.
5 Les résultats s’appuient sur un catalogue qui n’est pas encore paru. Il est impossible dans le cadre de cet article de reprendre toutes les références.
6 Quab (Fr.), Die Honoratiorenschicht in den Städten des griechischen Ostens, Stuttgart, 1993, p. 40-50 et 56-76 Les considérants des décrets honorifiques disent explicitement que les qualités individuelles sont héntées des ancêtres, et ils citent désormais plusieurs générations et non plus seulement le père du personnage honoré.
7 234 sur 1024 pythaïstes.
8 Habicht (Ch.), Studien zur Geschichte Athesn in hellenistischer Zeit, Göttingen, 1982, p. 178-179 a défini les critères qui permettent de désigner une famille comme faisant partie des cercles dirigeants. À titre d’exemple, on peut mentionner la présence dans la Pythaïde des familles de :
- Dionysos fils d’Ammonios d’Anaphlvstos [LGPN 213/14=16=7 ?] (cf. Perrin-Saminadayar (É.), Les acteurs de la vie culturelle à Athènes de 229 à 88 av. J.-C., thèse soutenue à Toulouse, 1996, à paraître chez De Boccard).
- Dioclès fils de Droméas d’Erchia [LGPN 96/6] (cf. Habicht, Studien, p. 183-185).
- Euktèmôn fils de Callias de Batè [LGPN 21/105] (cf. Tréheux (J.), Charneux (P.), BCH, 122 (1998), p. 255-261).
- Zènôn fils de Zènôn de Mélitè [LGPN 85=9/84=8] (cf. Kapetanopoulos (E.), BCH, 92 (1968 ), p. 493-518 et Settipani (C.), Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l’époque impériale. Mythe et réalité, Prosopographia § genealogica, 2, Oxford, 2000, p. 377-378).
- Thémistocle fils de Théophraste d’Hagnonte [LGPN 16/20] (cf. Clinton, Sacred Officials, p. 58).
- Kichèsias fils de Léon d’Aixonè [LGPN 4/23] (cf. Habicht (Ch.), Studien, p. 194-197).
- Médeios fils de Médeios du Pirée [LGPN 8/6=7] (cf. Tracy (S.V.), IG II2 2336. Contributors of First Fruits for the Pythaïs, Meisenheim am Glan. 1982 et stemma en annexe.
- Sarapiôn fils de Sarapiôn de Mélitè [LGPN 24/23] (cf. Tracy. IG II2 2336, et stemma en annexe).
Pour les alliances matrimoniales entre les familles de Médeios, Sarapiôn et Thémistocle. cf. Perrin-Saminadayar (E), « Traditions religieuses et stratégies familiales. Sur quelques familles sacerdotales athéniennes d’époque hellénistique », dans Prevot (Fr.) et Baslez (M -Fr), éd., Prosopographie et histoire religieuse. Mondes orientaux, gréco-romain et chrétien. Actes du colloque tenu à Paris XII-Val de Marne, 27-28 octobre 2000. Paris, De Boccard, 2005, p. 51-67.
9 En 138/7 : 33,6 % ; en 128/7 : 37,3 % ; en 106/5 : 22,5 % ; en 98/7 : 30,4 %.
10 Pour le détail de la composition du cortège chaque année, on peut consulter les annexes de l’article de Tracy (S.V.), « Notes on the Pythaïs Inscriptions », BCH, 99 (1975), p. 185-218 :
- en 138, pythaïstes enfants (FD, III, 2, 11) ;
- en 128, pythaïstes enfants (FD, III, 2, 12) ;
- en 106, pythaïstes fils des magistrats accompagnant le cortège (FD, III, 2, 4), pythaïstes enfants (FD, III, 2, 15), pythaïstes des génè et de la Tétrapole de Marathon (FD, III, 2, 13) et pythaïstes tirés au sort (FD, III. 2, 14) ;
- en 98, pythaïstes des génè et de la Tétrapole (FD, III, 2, 2), pythaïstes enfants et adultes (FD, III, 2, 17) et pythaïstes tirés au sort (FD, III, 2, 16).
11 J’ai laissé de côté les pythaïstes des génè et de la Tétrapole parce qu’ils apparaissent dans des listes communes avec les théores. En 138 (pourcentage global de grands notables dans l’ensemble des listes 33,6 %) : dans la liste des pythaïstes enfants, 42,5 % appartiennent à des familles de grands notables ; en 128 (dans l’ensemble des listes, 37,3 % de grands notables) : dans la liste des enfants, 65,95 % ; en 106 (dans l’ensemble des listes 22,5 % de grands notables) : dans la liste des enfants, 31,25 %. dans celle des pythaïstes tirés au sort, 21,42 %, soit 29,48 % de grands notables dans les listes de pythaïstes ; en 98 (dans l’ensemble des listes 30,4 %) : dans la liste des enfants et adultes (55,1 %) et celle des pythaïstes tirés au sort, 12,5 %, soit 49,12 % de grands notables.
12 FD III, 2, 17. Voir aussi Tracy (S.V.), « The Lettering of an Athenian Mason », Hesperia Suppl., 15 (1975), p. 54, n° 7c.
13 LGPN 127=128/5. Pour une étude de la famille, cf. supra note 8 et stemma en annexe.
14 Cf. stemma en annexe.
15 Kéryces pour Sarapion, Étéoboutades et Eumolpides pour Médeios, descendant par les femmes de Lycurgue.
16 Plutarque, Sylla, 14,9.
17 LGPN 12/66. Cf. l’étude de Geagan (D.J.), « A Familly of Marathon and Social Mobility in Athens of the First Century B.C. », Phoenix, 46 (1992), p. 29-44, à compléter par Follet (S.), « Les deux archontes Pamménès », REG, 113 (2000), p. 189-192 Voir le stemma, expurgé des cas les plus douteux, proposé en annexe.
18 Respectivement LGPN 8/1 et LGPN 9/1.
19 IG II2 1718,2.
20 ID 1871, 1891 et 2336 ; IG II2 3477 (cf. ALC, p. 179-180) ; Geagan (D.J.), Hesperia. 52 (1983), p. 156, n° 2.
21 Neuf cas en tout, signalés par les éditeurs, notamment Gustave Colin dans FD, III, 2 et Tracy (S. V.), BCH, 99 (1975), p. 185-218.
22 Pour un stemma détaillé voir Ameling (W.), Herodes Atticus, II, p. 232. Voir aussi, Pritchett (W.K.), Studies in Ancient Greek Topography, VI, « The Estate of Herodes Atticus at Loukou », p. 84-90 (Bull. épigr, 1992, 66) ; l’une des plus anciennes études reste très utile, cf. Graindor (P.), Hérode Atticus, Le Caire, 1930 ; voir aussi Tobin (J.), Herodes Atticus and the City of Athens. Patronage and Social Conflict under the Antonines, Amsterdam, 1997 et Settipani (Ch.), Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l’époque impériale. Mythe et réalité (Prosopographia et Genealogica), Oxford, 2000. p. 468-490 Voir le stemma simplifié en annexe.
23 On sait combien Auguste s’est plu à développer son association au dieu ; à Athènes, on a plusieurs traces de la réception favorable, voire de l’exploitation, de cette propagande. L’article de Hoff (M.C.), « Augustus, Apollo, and Athens », Museum Helveticum, 49 (1992), p. 223-233, rappelle la bibliographie principale. Voir déjà Gratndor (P.), Athènes sous Auguste, Caire, 1927, p. 139-145, sur la renaissance des Pythaïdes sous la forme amoindrie des Dodécaïdes.
24 Je renvoie pour toutes les références précises à mon article, « Apollon, Athènes et la Pythaïde : mise en scène “mythique” de la cité au iie siècle av. J -C. », Kernos, 18 (2005), p. 219-239.
25 Sur la place des notables dans les cités grecques à la période hellénistique et romaine, voir, entre autres, Quab (Fr.), Die Honoratiorenschicht in den Städten des griechischen Ostens, Stuttgart, 1993 et Habicht (Ch.), « Ist ein « Honoratiorenregime » das Kennzeichen der Stadt im späteren Hellenismus ? », dans Wörrle (M.) et Zanker (P.), éd., Stadtbild und Bürgerbild im Hellenismus (Vestigia, Beiträge zur Alten Geschichte, 47), Munich, 1995, p. 87-92.
Notes de fin
* Abréviations :
— Agora XV = Meritt (B.D.), Traill (J.S.), The Athenian Agora XV : The Athenian Councillors, Princeton, 1974.
— ALC = Tracy (S.V.), Attic Letter-Cutters of 229 to 86 B.C., Berkeley, 1990.
— APF = Davies (J.K.), Athenian Propertied Families, 600-300 B.C., Oxford, 1971.
— FD, III, 2 = Colin (G.), Fouilles de Delphes, III. 2, Paris, 1909-1913, n° 2-67 pour les inscriptions relatives à la Pythaïde.
— LGPN = Osborne (M.J.) et Byrne (S.G.), éd., A Lexicon of Greek Personal Names, vol. 2. Oxford, 1994.
— PA = Kirchner (J.), Prosopographia Attica, Berlin, 1901-1903.
— Ameling (W.), Herodes Atticus = Ameling (W.), Herodes Atticus (Subsidia epigraphica, 11), Hildesheim, 1983.
— Clinton (K.), Sacred Officials = Clinton (K.), The Sacred Officials of the Eleusinian Mysteries (Transactions of the American Philosophical Society, 63.4), Philadelphie, 1974.
— Thompson (M.A.), New Style Coinage = Thompson (M.A.), The New Style Silver Coinage of Athens (Numismatic Studies, 10), New York, 1961.
1 LGPN 11=37=38 ; cf. PA 9290. Plut., Moralia, 843b.
2 LGPN 3/7. Voir J.K. Davies, APF, p. 352-353 Plut. Moralia, 843 b.
3 LGPN 52 = ? 51. Agora 15, 226, 44 (nom et démotique entiers).
4 LGPN 10=39 : ΡΑ 9291
5 LGPN 7 ; ΡΑ 13688. Plut. Moralia. 843b.
6 LGPN 6=7 ; ΡA 10096=10097, IG II2 1938, 57 Pour la date voir S.V. Tracy, ALC, p. 101 : 148/7 ou 149/8 (Ch. Habicht, Hesperia, 57 (1988). p. 242)
7 LGPN 6 = 53 ; PA 3007. FD, III, 2, 3,1, 5 (Nom et patronyme entiers).
8 LGPN 23. IG II2 961, 4 (date S.V. Tracy, ALC, p. 185). (Ἀπόληξις Αυσά|νὅρου Πειpαιεύ|ς|.
9 Plut. Moralia, 843b.
10 Voir Chiron, 21 (1991), p. 8 (ΛΥΣΛΝ-ΓΛΑΥΚΟΣ ; symbole : cigale ; E. Beulé, Les monnaies d’Athènes, p. 328 : symbole lié au mythe de l’autochtonie et symbole apollinien).
11 ID 1869b.
12 LGPN 24 ; PA 1363. IG II2 1009, III, 96 (Nom, patronyme et démotique entiers)
13 FD, III, 2. 12, II, 4.
14 ID 1869b : plaque provenant sans doute d’une exèdre à Délos offerte par les parents, Médeios Lysandrou Peiraieus et Timothéa Glaukou Peiraieos pour commémorer les activités religieuses de leurs trois enfants. Nom, patronyme et démotique entiers.
15 LGPN 3 : PA 9000. Plut, Moralia, 843b (pour la filiation). ID 1869b, 6.
16 LGPN 127=128 ; PA 4039. ID 2364, 9 (Nom. patronyme et démotique entiers)
17 LGPN 2=10 ; PA 2248. ID 1658, 37 (dédicace accompagnée d’une épigramme signée par un certain Poplius) ; 1763, 13-16 ; 1931, 3 (Nom, patronyme et démotique entiers).
18 LGPN 13. FD, III. 2, 28. 8 (Nom et patronyme entiers)
19 FD, III, 2. 28, IV, 51 ; nom inscrit sous la tribu Hippothontide.
20 LGPN 9 ; PA 14346. Plut, Moralia, 843b (pour la filiation), ID 1869b, 6.
21 Plut, Moralia, 843b.
22 Hesperia Suppl. XV (1975), p. 54, n° 7c, 16 (Nom et patronyme assurés)
23 LGPN 40. M. A. Thompson, New Style Coinage, p. 573 + Chiron, 21 (1991). p. 13 (ΛYΣΑΝΔPΟΣ-ΟΙΝΟΦIΛΟΣ ; symbole : pavot uni à deux épis ; symbole éleusinien, voir Ε. Beulé, Les monnaies d’Athènes, p. 329)
24 ID 1841 ; Μήδειος Mηδε[ίov Πειpαιύ/ς. Il s’agit d’une table de marbre blanc.
25 IG II2 2452, 55 (date S.V. Tracy, ALC, p. 214) (Nom, patronyme et démotique entiers).
26 ID 1929. Nom, patronyme et démotique entiers.
27 IG II2 2336, 92, 94 (Médeios apparaît de nombreuses fois dans la fameuse liste des donateurs pour la Pythaïde de 98/7 ; à ce titre, le personnage est bien étudié par S.V. Tracy, Contributors, p. 210. Pour toutes les mentions de l'inscription, se reporter à l’édition de Tracy) : IG II2 1028 ; IG II2 1335, 66 : IG II2 2869. 3 et ID 1872. 7. Nom entier.
28 IG II2 2336. 185. Patronyme et démotique entiers.
29 IG II2 2336. 165 (démotique entier) et ligne 183 (patronyme et démotique entiers)
30 ID 1757, ID 1711, ID 1761, ID 2400 (nom, patronyme et démotique entiers), IG II2 2336, 189 ; honoré d’une statue cf. ID 1816. Pour l’agonothésie, voir IG II2 2336, 187 (démotique assuré) et peut-être aussi IG II2 1095, cf. infra.
31 IG II2 1713, 9-11 ; nom entier.
32 IG II2 2452, 29 (date. S.V. Tracy, ALC, p. 214) : nom, patronyme et démotique assurés
33 Hesperia, 33, 1964, p. 194, n°43, 10-14. Voir Hesperia, Suppl. 15, 1975, p. 84 : on pourrait rapprocher le premier texte d’un décret honorant des prytanes ; dans ce cas, Médeios serait prêtre de l’éponyme et les prytanes, ceux de l’Hippothontide.
34 Plut. Vie des dix orateurs, Moralia, 843 b.
35 Il pourrait s’agir des Délia de 98/7, IG II2 1095 revue par S. Byrne, ZPE, 109, 1995, p. 56.1. 11-13 (patronyme entier) ; pour l’incertitude sur le nom de la fête, Bull. 1996, 183
36 IG II2 2459 Nom et patronyme assurés. Le gymnasiarque qui s’est chargé de l’inscription est seulement connu par son démotique, Peiraieus : serait-ce un parent ? L’inscription a été revue par S.V. Tracy, ALC, p. 199 : elle appartient à un groupe d’inscriptions gravées entre 116/5 et 94/3 : les fêtes et le rôle de Médeios sont mieux établis que dans l’édition de J. Kirchner II doit s’agir d’un texte délien élevé à Athènes. Pour les Euméneia, voir Ch. Habicht, Hesperia, 59, 1990, p. 573.
37 LGPN 25.
38 M.A. Thompson, New Style Coinage, p. 573 + Chiron, 21 (1991), p. 17 (ΛΠΟΛΗΞΙΣ-ΛΥΣΛΝΛΡΟΣ ; symbole : Artémis).
39 LGPN 9 ; PA 10099=10100. ID 1930 (Nom, patronyme et démotique entiers).
40 LGPN 2. FD, III. 2. 31, 8 et add. : Hesperia Suppl., 15 (1975), p. 54, n° 7c, 12 (Nom et patronyme assurés). Le nom de Mnasis est porté au Piree (voir LGPN 3)
41 LGPN 41 ; PA 9292=9293=9294. IG II2 1046 (Nom et patronyme entiers), 1713 et Hesperia, 14 (1945), p. 147, n°19. 2.
42 ID 2607. 4. Le prêtre de Zeus Polieus, Sôter et Athéna Polias, Sôteira a fait dresser la liste des pompostoles.
43 IG II2 1095, 12 ne concerne plus l’archontat de Médeios III, cf. S. Byrne, ZPE, 109 (1995), p. 58 ; 1340, 1 (patronyme entier, on ne sait s’il s agit d’un archonte) : 2874, 2 (Nom assuré, mais datation incertaine) : l’archontat de Médeios III est donc hypothétique ; il pourrait s’agir plutôt de l’archontat de Médeios II.
44 LGPN 2 IG II2 3491 (Nom, patronyme et démotique paternel entiers). Pour les fils, voir la famille de Sarapiôn de Mélitè infra.
45 M. A. Thompson, New Style Coinage, p. 574 = Chiron 21 (1991). p. 17 : ΔΙΟΚΛΗΣ ΤΟ ΛΕYΤΕ-ΜΗΔΕΙΟΣ (61/0 ; symbole : Hygée) et ΔΙΟΚΛΗΣ ΜΕΑΙ-ΜΗΛΕΙΟΣ (54/3 : symbole Athéna Parthénos). Il partage la charge en 55 avec son beau-frère Dioklès II de Mélitè.
46 IG II2 3490. 2 (Nom, patronyme et démotique entiers)
47 LGPN 4 5 (Λάδαμεια).
48 LGPN 18 ; PA 1362. Voir le stemma de la famille présenté par Ο W Reinmuth, BCH, 90 (1966), p. 93-100. La famille est une famille active dans la vie politique athénienne au ier siècle avant notre ère. On connaît un fils, Lysandros (LGPN 34) et une fille, Lamidion (LGPN 4). C’est la base de la statue dédiée à l’occasion de l’initiation de Lamidion aux Mystères, qui fait connaître l’identité des parents qui font l’offrande (IG II2 3519 + AE (1971), ρ 114). Voir E. Kapetanopoulos, Athenaeum (1974), p.343-347
49 LGPN 8. IG II2 3491 (Nom et filiation).
50 LGPN 23. ID 2593. 14 (nom et démotique assurés).
51 LGPN 5 : PA 12559. IG II2 1009, 28 ; 128,5 ; ID 1513,43 ; 2529,5 ( ?). Ces inscriptions font connaître le nom de façon assurée, mais seul. Or, le nom de Sarapiôn est porté par plusieurs grandes familles de l’époque.
52 LGPN 24 ; PA 12564. FD, III, 2. 28, IV, 48 (nom et phylétique assurés). Le nom n’est pas connu dans un autre dème de la Cécropide.
53 Respectivement IG II2 2336, 51 ; 206 ; 141 ; 207-214 (nom, patronyme et démotique assurés). Pour l’épimélétat, voir aussi ID 2364, 9 (nom, patronyme et démotique assurés) qui indique que Dioclès est cleidouque.
54 Respectivement FD, III. 2, 6 = Hespena Suppl. XV (1975). p. 48. 7a. 5-6 (nom et patronyme entiers) ; FD, III. 2.16 = Hespena Suppl. XV (1975). p. 59. 7g. 2 (nom et patronyme assurés).
55 IG II2 3881 (nom, patronyme et démotique entiers).
56 ID 2005 (nom, patronyme et démotique assurés) ; il reçoit une statue.
57 IG II2 2452, 33 (|Σαραπ|ί|ων| Σαραπίωνος Μελιτεύς).
58 LGPN 127=128 ; ΡΑ 4039. ID 2364, 9 (nom, patronyme et démotique entiers).
59 LGPN 25. FD, III, 2, 15, I, 11 (nom et patronyme entiers).
60 LGPN 4 et 9. FD, III, 2, 31, 2-3 = Hesperia Suppl. XV (1975), p. 54. n° 7c, 3-4 (noms et patronymes assurés ; les noms se suivent)
61 LGPN 9 ; PA 14346. Plut, Moralia, 843b (pour la filiation), ID 1869b, 6.
62 Plut, Moralia, 843b.
63 FD, III, 2, 17, 3 = Hesperia Suppl. XV (1975), p. 54, n° 7c. 16 (nom et patronyme assurés)
64 FD, III, 2, 26, II, 12 = Hesperia Suppl. XV (1975), p. 57, 7d, 33 (nom et patronyme assurés)
65 IG II2 1943 + SEG, 40, 122, 58 : on lit. dans la tribu Cécropide. [---Σαρ]απίωνος Μ[ελιτέως] : une des trois filles connues, ou une quatrième a été ergastine,
66 LGPN 1 ; PA, 13159. ID 1870, 1 (noms du père et de la fille, patronyme et domotique paternels assurés).
67 LGPN 6/8 ; PA 6376/6a. Plut. Moralia 843 b. donne l’alliance et la filiation jusqu’à Théophraste III et Dioclès d’Hagnonte. On ne connaît pas le dème du père d’Hèdisté.
68 Respectivement LGPN 26 et LGPN 130 ; PA 4040 ; SEG 30, 93, 21-22 (noms, patronymes et démotiques assurés, la parenté est explicite sur la pierre).
69 LGPN 9 ; PA 10099=10100. ID 1930 (nom, patronyme et démotique entiers).
70 Plut, Moralia 843 b.
71 ID 2607, 4. Le prêtre de Zeus Potieus. Sôter et Athéna Polias. Sôteira a fait dresser la liste des pompostoles.
72 LGPN 2. IG II2 3491 (nom, patronyme et démotique paternel entiers).
73 M. A. Thompson, New Stylo Coinage, p. 560 + Chiron 21 (1991). p. 17 : ΔΙΟΚΛΗΣ MEAI-MHΔEIOΣ (symbole : Athéna Parthénos). Il partage cette charge avec son beau-frère Médeios III.
74 IG II2 1095, 12 ne concerne plus l’archontat de Médeios III, cf. S. Byrne. ZPE, 109 (1995), p. 58 ; 1340, 1 (patronyme entier, on ne sait s’il s’agit d’un archonte) ; 2874, 2 (Nom assuré, mais datation incertaine) : l’archontat de Médeios 111 est donc hypothétique ; il pourrait s’agir plutôt de l’archontat de Médeios II.
75 IG II2 1343. 19 (nom et démotique entiers).
76 M. A. Thompson, New Style Coinage, p. 574 = Chiron 21 (1991), p. 17 : ΔΙΟΚΛΗΣ ΤΟ ΔΕΤΤΕ-ΜΗΔΕΙΟΣ (61/0 ; symbole : Hygée) et ΔΙΟΚΛΗΣ ΜΕΛΙ-MΗΛΕIOΣ (54/3 ; symbole : Athéna Parthénos). II partage la charge en 55 avec son beau-frère Dioclès II de Mélitè.
77 IG II2 3490, 2 (nom, patronyme et démotique entiers).
78 LGPN 17 ; PA 10996 = 11000.
79 LGPN 13, PA 14358.
80 LGPN 17 ; PA 6655, 6656. SEG, 30, 93. 32.
81 LGPN 8. IG II2 3491 (nom et filiation).
82 IG II2 3510 (avec son frère : noms, patronymes et démotiques assurés). Statues dédiées à Déméter et Coré. Pour cette branche de la famille, voir la famille de Thémistocle d’Hagnonte, cf. K. Clinton, Sacred Officials, p. 58.
83 Plutarque, Moralia 843b-c rappelle la généalogie et la prêtrise.
84 LGPN 22 ; PA 7170. IG II2 3509 +3510 : voir K. Clinton, Sacred Officials, p. 57.
85 LGPN 102 ; PA 4011=4012. IG II2 4175 et 4176.
86 IG II2 3928.
87 IG II2 3283 et 3636 : la mention d’une prêtresse indique qu’il s’agit d’affaires religieuses. C’est la même prêtrise qui date les dédicaces des deux statues offertes par Dioklès : sans doute sont-elles faites à la divinité pour laquelle il est épimélète.
88 LGPN 12 ; PA 227. IG II2 4042.
89 Respectivement LGPN 28 et 93=94 ; PA 7122 Ch. Habicht, MDAI(A), 97 (1982). p. 172, 13-14 (noms et démotiques assurés) Le retour des noms dans la famille et le rapprochement dans l’inscription rendent probable la parenté.
90 LGPN 66 :PA 6203.
91 LGPN 73 ; PA 3935. IG II2 1012, 21, 28 (nom, patronyme et démotique entiers).
92 IG II2 1013. 39(Διόδωρος θεο|φί|λο|υ Ἀ|λ[αιεύς]).
93 IG II2 2452, 56 (nom, patronyme et démotique entiers).
94 LGPN 70.
95 LGPN 12.
96 LGPN 33.
97 Respectivement LGPN 95, LGPN 4 ΙΡΑ 14222 et LGPN 29. FD, III, 2, 28, II, 26-28 + BCH, 99 (1975), p. 206 : on lit dans la liste de la Cécropide, à la suite, Θεόφ[ι]λος. Φιλά| νθης|, Διοπείθης. La série de noms assure la parenté.
98 FD, III. 2, 15. III, 5-6 (noms et patronymes entiers ; parenté explicite).
99 FD, III. 2, 17, II, 11-12 = Hesperia Suppl. XV (1975). p. 54. 50-51 (noms et patronymes entiers, à la suite).
100 LGPN 3 : PA 9707. IG II2 1034 d, 5 (nom et patronyme assurés ; le nom appartient à la tribu Éantide).
101 FD, III, 2. 10, II, 2-4 = Hesperia Suppl. XV (1975). p. 50, n° 7b, 33-35 (noms et patronymes entiers) : les trois personnages se suivent sur la pierre.
102 LGPN 5. IG II2 1716 + Hesperia Suppl. VIII (1949), p. 117, 9, 81. Le nom n’est pas très courant (19 cas) et surtout connu dans la famille à cette époque. Ce sont les mêmes raisons qui rendent possibles l’identification au magistrat monétaire : le statut social de la famille convient.
103 FD. III, 2, 31, 6 = Hesperia, Suppl., 15 (1975), p. 54, 8 (nom et patronyme assurés).
104 LGPN 6. M. Thompson, New Style Coinage, p. 578 + Chiron, 21 (1991), p. 15 et 16 : ΔΗΜΟΧΑΡΗΣ-ΠΛΜΜΕΝΗΣ (symbole : cigale ; lien avec l’autochtonie et Apollon, voir E. Beulé, Les monnaies d’Athènes, p. 328) et ΑPΧΙΤΊΜΟΣ-ΠΑΜΜΈΝΗΣ (symbole : thyrse).
105 Cicéron, Brutus, 332 (nom seul) entre 70 et 68 ; un puer Pamménes est mentionné par Cicéron en décembre 51 et en mai 50 av. J. -C., ad Att., V, 20, 10 et VI, 2, 10 : il doit s’agir d’un parent du rhéteur dont Cicéron protège les intérêts.
106 LGPN 74.
107 LGPN 30 : ΡA 4315. IG II2 2991 + Hesperia Suppl. XV (1975). p. 80, n° 19, 26 ([Διοπεί]θης Φιλάνθου [Ἀλαιεύς]). Pour la charge, voir L. Robert, HSCP Suppl. I (1940), p. 509-519 (= OMS I 633-643).
108 LGPN 74=75. IG II2 5477 (Διόδωρος Φεοφίλου Ἀλαιεύς, γόνωι δέ Παμμένου Μαμμένου Μαραθωνίου). L’inscription est datée par l'écriture du ier siècle de notre ère, ce qui semble tardif pour ce personnage. La datation n’est cependant pas certaine
109 IG II2 1039, II, 87 (nom, patronyme et démotique entiers).
110 LGPN 7/16. IG II2 7712 : il s’agit de la stèle funéraire (Ier av. / Ier ap. J.-C.) de Phila fille de Mennéas de Phlya, femme de Pamménès de Marathon. Elle est sans doute la fille de Mennéas, archonte entre 35/3 et 18/7 (IG II2 1718) et la sœur de Xénon fils de Mennéas de Phlya, archonte éponyme et prêtre du consul Drusus, entre 8/7 et 13/14 (IG II2 1722, 3), voir LGPN 38. Dates : S. Follet, REG. 113 (2000), p. 191.
111 LGPN 13 : PA 11520. IG II2 1096 + Hesperia, 9 (1940), p. 86, n° 17, 7-8. 19-20 ([Θεόφιλ]ος Διόδώρου Ἀλαιεύς, Παμμένης Ζήνωνος Μα[ραθώνιος]). Inscription revue par J.H. Oliver, The Civic Tradition and Roman Athens, Baltimore, 1983, p. 10-13. Date : S. Follet, « Chronologie attique et chronologie delphique ». Topoi, 8 (1998), p. 259.
112 LGPN 45=46 ; PA 4379a. IG II2 1961, 3 (nom, patronyme et démotique assurés)
113 IG II2 3173, 2 (nom, patronyme et démotique entiers). Peut-être en 19 av. J.-C., voir Bull., 1996, 190.
114 LGPN 97. Voir les références sous le nom de Pamménès.
115 IG II2 3493, 1 (nom, patronyme et démotique entiers).
116 Hesperia, 9 (1940), p. 86. 11, 19 (nom, patronyme et démotique assurés).
117 IG II2 2877. 1 (nom, patronyme et démotique entiers) : Pour la charge, voir S. Dow, Hesperia Suppl. I (1937), p. 192.
118 IG II2 1713, 31 (nom entier) ; FD, III. 2, 62, 3 (nom et patronyme) ; voir G. Daux, Chronologie delphique, p. 73 n. 26.
119 ID 1592. 6 ; 1593, 9 et 1594, 5 (prêtre à vie ; inscriptions datées sans doute de 17 av. J.-C.) ; 1605, 6 (avant 1 ap. J.-C ) ; 1626, 6 (6 ap. J.-C.) ; 2515, 2516, 2517 et 2518 (prêtre à vie du génos des Érysichthonides ; pour la restitution du génos, voir B.D. Meritt. Hesperia, 9 (1940), p. 92 et 2519 (nom, patronyme el démotique assurés). Pour les dates, S. Follet, REG. 113 (2000), p. 191.
120 EG 30, 93, 7, 20 (nom, patronyme et démotique assurés).
121 SEG 28, 94, 46-8 (nom, patronyme et démotique assurés).
122 ID 1956, 10 (nom. patronyme et domotique entiers).
123 Voir S. Follet, REG. 113 (2000), p. 191-192. L’archonte Pamménès date deux inscriptions : G. Steinhauer, BCH, 118 (1994). p. 51-68 et J. Pouilloux, La Forteresse de Rhamnonte, p. 139-141, n° 24.
124 FD, III. 2, 59-64 (nom, patronyme et démotique assurés). Voir pour la date des Dodécaïdes, S. Follet, Topoi, 8 (1993), p. 243 260.
125 IG II2 2996, 2([Διό]τιμος Ἀλα[ιεύς]) : 4465 (nom entier) et ID 1840 (nom entier). La date est incertaine : entre 26/5 et 16/5. Sans doute 26/5, selon S Follet, Topoi. 8 (1998), p. 251.
126 IG II2 2464, 3-4 (Διότιμος Διοδώρου Ἀλαιεύς, Θεόφιλος Διοδώρου Ἀλιπεύς). 6 (Παμμένης Ζήνωνος Μαραθώνιος) On peut rajouter I. 11, Ζήνων Ζήνωνος Μαραθώνιος), un autre cousin (voir supra la présentation du personnage).
127 LGPN 28/1 : PA 9106/ 12480. Léon fils de Pythonax d’Azènia, le grand père paternel, a été éphèbe en 102/1 (IG II2 1028, II, 137. nom, patronyme et démotique assurés)
128 Confondu avec son père par le LGPN ID 1625 (il s’agit de la statue de Παμμ[ένης--- | Μαρα|θώνιος ό υίός ! I του ίε|ρέ|ω|ς|).
129 Le LGPN le confond avec son grand père ; PA 6221. ID 1624 bis (= IG XII, 5, 271), 3 (nom et patronyme assurés) ; pour la restitution du génos, voir B.D. Meritt, Hesperia 9, 1940, p. 92.
130 J.H. Oliver, The Athenian Expounders of the Sacred and Ancestral Laws, Baltimore, 1950, p. 152. I 29 (=IG II2 3523) et I 30 (= 3524, sous Tibère) : le nom du génos est restitué avec assurance, on trouve seulement le patronyme et le démotique du personnage.
131 ID 1637 (patronyme assuré) et SEG. 23, 494a. 2 (nom, patronyme et démotique assurés).
132 IG II2 3492, 3 = K. Clinton, Sacred Officials, p. 100, n° 7. Il s’agit de la base de la statue, dédiée aux deux déesses, de la fille d’un démote d’Azènia (les noms manquent), [petite fille] de [Λέων Πυθ] ώναικ τος Άξην|ιεύς καὶ Διότιμος| Διοδώρου Άλαι[εύςὶ.
133 LGPN 59
134 LGPN 12
135 LGPN 60 ID 2630. 12 (nom, patronyme et démotique entiers) Le nom d’Euclès, qui commence à être fréquent (111 cas), est bien attesté dans la famille à l’époque.
136 LGPN 61. FD, III, 2, 28, 13 (nom, patronyme et phylétique entiers). Le nom d’Hérode est assez peu fréquent (38 cas).
137 LGPN 13 ; PA 6538= 6539=6542. M.A. Thompson, New Styte Coinage, p. 568 + Chiron, 21 (1991), p. 6 : ΜΕΝΝΕΑΣ-ΗΡΩΔΗΣ (symbole : Hécate) et ΦΙΛΟΚΡΑΤΗΣ-ΗΡΩΔΗΣ (symbole : Dionysos)
138 IG II2 1716 + Hesperia Suppl. VIII (1949), p. 117, 55, 127 (nom entier) ; IG II2 2992, 5 ([Ἠρ]ώδης).
139 Plutarque, Cic., 24 ; pour les références précises, voir en plus de W. Ameling, Herodes Atticus, II, p. 39. E. Rawson, « Cicero and the Areopagus », Athenaeum, 63 (1985) p. 44-49.
140 Hérode II a reçu 50 talents, sans doute pour la construction de l’agora romaine ; voir D.G. Geagan, « The Atheruan Elite », in M.C. Hoff, S. I. Rotroff, The Romanization of Athens, Oxford,. 1997, p. 20 ; 21 ; 23.
141 IG II2 1051b, 2 ([Ἠρ]ώδης), voir à présent Chiron, 27 (1997), p. 160, I. 27 (remarques p. 185 : il s’agirait du patronyme et donc du fils Euclès) et Agora, 16, 335 (corr. Bull. 1999, 212) ; Agora 15, 267, 33 (nom, patronyme et démotique assurés).
142 LGPN 62. ID 2632. 8 (nom entier) ; IG II2 1719, 1 ([Εύκλής] Ἠρώδoυ Μ[αραθώνιος]).
143 ID 1627, 2 (patronyme et démotique assurés) : IG II2 3175 (nom et patronyme assurés). Pour la datation de la construction de l’agora romaine et l’action de la famille, voir Bull. 1991, 247.
144 FD, III, 2. 59-64 (nom, patronyme et démotique assurés) ; n° 63 : il est aussi prêtre d’Apollon Patrôos. Voir pour la date des Dodécaïdes. S. Follet, « Chronologie attique et chronologie delphique », Topoi, 8 (1998). p. 243-260.
145 B.C. Petrakos, Ὀ ΜαραӨών, p. 182 signale une base fragmentaire de statue, Ier ap. J.-C, portant le nom de Εύκλῆς Ἠpόδoυ Μαραθώγ[ιος] : il peut s’agir d’un honneur posthume, ou d’un autre membre de la famille
146 LGPN 14. IG II2 2301 (il ne reste que la première lettre du nom) ; Hesperia, 4 (1935), p. 58, 21 (nom et patronyme) ; il pourrait s’agir d’Hérode II.
147 LGPN 1. IG II2 6812 (nom, patronyme et démotique entiers).
148 LGPN 11. IG II2 1730 ([Πολύχαpμος Εύκ]λέους Μαραθώνιος).
149 IG II2 1728, 5 (nom et patronyme assurés).
150 IG II2 3182 ; voir W Ameling, Herodes Atticus, II, p. 55.
151 IG II2 3530 (nom, patronyme et démotique entiers) : il s’agit de sa statue trouvée à Éleusis.
152 LGPN 11. FD, III. 2, 65, 8 (Ἵππαρχος [Ἠρώδou Mαpαθώνιος)]) ;FD, III, 2, 66, 7 (Τι. Κλ. Ἵππαρχος Μαραυθώνι[ος]) Voir pour la date des Dodécaïdes, S. Follet. « Chronologie attique et chronologie delphique », Topoi, 8 (1998), p. 243-260.
153 Voir A.Spawforth, « Sparta and the Family of Herodes Atticus », ABSA, 75 (1980), p. 203-217.
154 Voir W. Ameling, Herodes Atticus, II, p. 59, n 27 (nom entier).
155 LGPN 15. Sa descendance est connue ; sa fille épouse son oncle maternel ; pour le stemma complet voir W. Ameling, Herodes Atticus, II, p. 233.
156 LGPN 17. Pour ce personnage, voir W. Ameling, Herodes Atticus, II. p. 65-93.
157 LGPN 1 : IG II2 3604 a (Ti. CI. Hipparchos fils d’Hérode de Marathon dédie la statue de sa fille Claudia Alcia).
Auteur
Université de Rennes 2 - Haute Bretagne CRESCAM (EA 3209)
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