L’identité civique athénienne, l’argent et le bronze
p. 233-240
Texte intégral
1Les monnaies de bronze ont longtemps été délaissées par les spécialistes de la monnaie grecque, plus séduits par les belles monnaies en or, en électrum ou en argent. Leur abondance dans les fouilles et leur omniprésence dans les comptes et tarifs de l’époque hellénistique donnent toutefois à penser qu’elles ont constitué la monnaie par excellence pour la plupart des Grecs. Archéologues et historiens s’y intéressent donc de plus en plus, mais leur étude en est encore à ses débuts.
2L’apparition de la monnaie de bronze dans le monde grec est très postérieure à celle de la monnaie en métal précieux. Des cités grecques au contact de Barbares utilisant le bronze (comme Olbia Politique et des cités d’Italie du sud et de Sicile au ve siècle) ont été pionnières en la matière puis, à en juger par les fouilles de Corinthe, cette dernière et ses voisines Sicyone et Phlionte, alliées de Sparte, ont frappé des monnaies de bronze vers la fin de la guerre du Péloponnèse1. Alliage de plusieurs métaux (surtout le cuivre, l’étain et le plomb), le bronze monétaire était peu coûteux. Martin Jessop Price a calculé à partir des comptes de l’Érechtheion (IG I2 371) qu’un talent de bronze monétaire avec 15 % d’étain (pourcentage maximal attesté) devait coûter à peu près le centième d’un talent d’argent2. En outre, les analyses élémentaires de monnaies de bronze pratiquées depuis quelques années au Centre Ernest Babelon à Orléans ont montré que les cités grecques avaient eu tendance à diminuer peu à peu la part d’étain au profit de celle de plomb, métal bien moins coûteux. Les États émetteurs ont vite joué aussi sur les poids et sur les dénominations, le mouvement général étant celui d’une augmentation de la valeur à module égal entre la fin du ve siècle et la fin du ier siècle avant notre ère : les premières monnaies de bronze étaient des monnaies de très faible valeur (fractions de l’obole), mais, dès avant la fin de l’époque hellénistique furent frappées des monnaies en bronze de valeur plus élevée (hémidrachme, voire drachme)3.
3La monnaie de bronze permettait donc aux États émetteurs — qui fixaient la valeur nominale des monnaies (celle en usage sur leur territoire) — de financer à faible coût leurs dépenses locales, tout en réservant l’argent aux dépenses faites à l’extérieur ; en outre, les monnaies de bronze, dont les plus petites pesaient 1 à 2 g, remplaçaient de minuscules monnaies d’argent (jusqu’à 0,1 g) difficiles à frapper, à manier et qui s’usaient très rapidement.
4Cette innovation s’est vite imposée dans le monde grec pendant la première moitié du ive siècle, mais Athènes est loin d’avoir été pionnière en la matière : les monnaies de bronze sont réputées y avoir longtemps suscité la méfiance. Les Athéniens ont été insensibles à la propagande de Dionysios Chalkous en leur faveur au milieu du ve siècle (Athénée, XV, 669d) et les πονηρὰ χαλκία (« méchantes pièces de bronze ») en usage dans la cité en 405 (Aristophane, Grenouilles, v. 725-726) paraissent y avoir été très impopulaires4.
5Alors que la monnaie de bronze était dans l’air, la politique d’Athènes en la matière a de quoi surprendre : pourquoi les Athéniens, réputés si inventifs et pragmatiques (Thucydide I, 70), ont-ils été si lents à l’adopter ? L’explication traditionnelle de cette lenteur (le conservatisme) m’a toujours semblé un peu courte, voire paradoxale. La lecture de travaux récents, qui mettent l’accent sur la relation particulière entre les Athéniens et l’argent et sur le rôle de ce dernier dans la constitution de l’identité civique5, m’a donné envie de réexaminer cette question.
LES ATHÉNIENS ET L’ARGENT
6Dès le début du ve siècle. Athènes a organisé le financement de la flotte sous l’impulsion de Thémistocle en utilisant notamment l’argent du Laurion. La défense de la cité ne reposait plus seulement sur la richesse individuelle du cavalier et de l’hoplite, mais principalement sur la richesse collective de la communauté civique. Dès lors, il paraît y avoir eu confusion dans l’esprit des Athéniens non seulement entre l’argent (argyrion, chrémata) de la communauté civique et la puissance militaire de la cité, mais aussi entre la capacité à dégager des chrémata (richesses, biens) pour la cité et son bon gouvernement.
7Les dures réalités de la guerre du Péloponnèse ont peu à peu épuisé à la fois les richesses des Athéniens et leur confiance dans leurs dirigeants. Il fallut puiser en 412 (Thucydide VIII, 15) dans la réserve de 1 000 talents constituée en 431 (cf. Thucydide II, 24, 1), puis dans le trésor des Ancêtres (Aristophane, Lysistrata, v. 649). Athènes se redressa ainsi, à la surprise des autres Grecs. Au début de la guerre, Périclès avait envisagé de convertir en monnaies certaines offrandes en or de l’Acropole, ce qui fut fait en 407/406 avec 14 talents d’or6. Ces pièces étaient aux mêmes types et de même poids que les dénominations en argent de même module. La valeur de ces monnaies les destinait à des paiements importants, la plus petite dénomination, l’hémiobole, correspondant probablement à une drachme d’argent. C’est semble-t-il en 406/405 (en tout cas avant la représentation des Grenouilles au début de 405) que furent frappées les πονηρὰ χαλκία (« méchantes pièces de bronze »). Ces monnaies ont fait couler beaucoup d’encre : l’hypothèse de J.H. Kroll, qui y voit des tétradrachmes et des drachmes en bronze fourrés (recouverts d’une fine couche d’argent), paraît la plus raisonnable dans l’état actuel de la documentation. Ces monnaies aux mêmes types, de diamètre équivalent et de poids légérement inférieur aux tétradrachmes et aux drachmes d’argent avaient peut-être la valeur de tétradrachmes et de drachmes7.
8Après la défaite et le régime des Trente, les Athéniens ont reconduit la démocratie, régime vaincu, mais « qui restait celui qui les divisait le moins »8, et le retour au passé a été choisi aussi dans le domaine monétaire. Il est possible que les πονηρἀ χαλκία aient été démonétisés dès le rétablissement de la démocratie (mais on ne sait pas si l’Aiolosikôn d’Aristophane qui mentionne cet épisode date de 402 ou de 386)9. Sinon, leur démonétisation eut lieu au plus tard en 393, alors que commençait le rétablissement d’Athènes avec la victoire de l’Athénien Conon à Cnide. Aristophane indique en effet dans l’Assemblée des femmes en 393/392, que les monnaies de bronze ont été retirées de la circulation que l’argent est de retour (v. 817-833) : « -Et le décret sur les monnaies de bronze, ne te le rappelles-tu pas ? – Ce fut même un désastre pour moi que cette monnaie ! Car un jour que je revenais de vendre des raisins, je m’en retournai la bouche toute pleine de pièces de bronze, puis je m’en fus à l’agora pour acheter de la farine. Comme je présentais mon sac, le héraut cria : « Défense à quiconque d’accepter à l’avenir une pièce en bronze ; l’argent seul aura cours. » Lysias, dans le Sur la propriété d’Aristophane, vers 387, donne à penser qu’à cette date l’argent était encore rare à Athènes10. Les fouilles menées à l’Agora d’Athènes attestent que des imitations de tétradrachmes athéniens circulaient alors dans la cité, mais, à en juger par des trésors siciliens des années 380, la frappe des chouettes avait déjà repris. En raison de la remise en route très progressive des mines du Laurion, il fallut attendre la fondation de la seconde symmachie attico-délienne en 378-377 — avec le retour des contributions alliées (les syntaxeis) —, pour que les dirigeants athéniens puissent assainir la situation. L’affaire paraît avoir été réglée par la loi de Nicophon (une loi et pas un simple décret, preuve de l’importance de la chose) en 375/37411 :
9« Il a plu aux nomothètes, sous l’archontat d’Hippodamos. Nicophon a fait la proposition.
10Que l’on accepte l’argent attique, s’il est avéré qu’il s’agit bien d’argent et s’il est frappé au type de la cité ; que le vérificateur public siégeant auprès des banques fasse chaque jour l’examen selon ces critères, sauf les jours où ont lieu les paiements en espèces et où siège la boulè (le conseil) ; si quelqu’un présente une monnaie étrangère frappée au même type que celui qui caractérise une monnaie attique, qu’elle lui soit rendue ; si c’est du bronze ou du plomb argenté, ou quelque autre faux, qu’elle soit cisaillée et confisquée au profit de la Mère des dieux et remise à la boulè ; si le vérificateur n’est pas à son poste ou n’effectue pas les vérifications conformément à la loi, que les collecteurs du peuple lui fassent donner 50 coups de fouet ; si quelqu’un n’accepte pas l’argent que le vérificateur aura vérifié, que soit confisqué ce qu’il était en train de vendre ce jour-là, etc. » (traduction J.-M. Bertrand. IHG 43).
11Vers 363-359, le stratège athénien Timothée, faute d’argent pour entretenir ses troupes, a émis des monnaies de bronze qui circulèrent dans le territoire qu’il occupait (devant Olynthe), suscitant le mécontentement de ses soldats ; il les échangea contre des monnaies d’argent sitôt que cela lui fut possible (Ps.-Aristote, Économique II, 23a). Il y eut aussi, peut-être dès le début du ive siècle, les bronzes de la clérouchie de Salamine aux types de la nymphe Salamine et du bouclier d’Ajax avec l’ethnique ΣΑΛΑ, puis, à partir du milieu du ive siècle, les bronzes Éleusiniens avec Triptolème/le porcelet et la légende ΕΛΕΥΣΙ. Reste qu’Athènes poursuivit la frappe de fractions de l’obole en argent au ive siècle et ne se dota d’un monnayage régulier de fractions en bronze à son ethnique et à ses types que dans les années 330, alors que la cité connaissait des difficultés financières graves et qu’elle n’avait plus d’alliés susceptibles de payer des contributions12.
LES ATHÉNIENS ET LA MONNAIE DE BRONZE
12Les Athéniens ont donc tardé à intégrer la monnaie de bronze dans leur système monétaire. L’usage de fractions de l’obole en bronze aurait pourtant été le moyen idéal de réserver l’argent encore rare aux grosses dépenses, notamment aux importations, tout en assurant à moindre coût les petits paiements locaux de l’État.
13Leurs réticences paraissent logiques. La frappe de telles monnaies n’était pas une innovation anodine, puisque il s’agissait de monnaies fortement fiduciaires, dont la valeur nominale (fixée par l’État émetteur) était très supérieure à la valeur métallique (cf supra p. 234). Leur adoption impliquait donc une relation très nouvelle à l’outil monétaire, où la confiance dans l’État-émetteur était essentielle. L’attitude des Athéniens dans ce contexte n’a rien d’exceptionnel : qu’on se souvienne par exemple des difficultés rencontrées par le banquier écossais Law lorsqu’il tenta d’imposer des monnaies-papier dans la France du début du xviiie siècle. Bref, cet épisode s’inscrit dans l’histoire très mouvementée de l’abstraction progressive de la monnaie depuis ses origines. La documentation manque sur les modalités de l’adoption de la monnaie de bronze en dehors d’Athènes, mais il est frappant que les staseis péloponnèsiennes du début du ive siècle aient eu lieu dans les cités pionnières dans ce domaine (à Corinthe au début du ive siècle, Phlionte en 383 et Sicyone après la bataille de Leuctres)13.
14Les réticences athéniennes s’expliquent d’autant mieux que leur première expérience avait été désastreuse. Les πονηρὰ χαλκία n’étaient pas des petites pièces de bronze qui circulaient avec des monnaies d’argent de plus forte valeur comme dans le Péloponnèse, mais des monnaies qui devaient combler le manque de tétradrachmes et des drachmes en argent. Il est vraisemblable que les Athéniens qui disposaient encore alors de monnaies d’argent de bon aloi les thésaurisèrent en attendant des jours meilleurs (« la mauvaise monnaie chasse la bonne » = loi dite de Gresham), ce qui diminua encore la masse monétaire de cette cité auparavant à la fois fortement monétarisée et prospère. De fait, le paiement des indemnités politiques prit la forme d’une distribution de blé en 405/404 (et non pas de monnaie pour en acheter comme c’était généralement le cas)14. La monnaie de bronze devait être associée dans l’esprit des Athéniens aux erreurs et aux souffrances de la fin de la guerre, comme l’exprime Aristophane au début de 405 dans les Grenouilles, v. 718-733 :
15« Souvent il nous a semblé que cette cité procède avec les citoyens beaux et bons comme avec l’ancienne et la nouvelle monnaie. Nous ne nous servons pas pour notre usage des pièces anciennes, qui ne sont pas contrefaites (altérées) et qui sont les meilleures, à ce qu’il semble, de toutes, et les seules bien frappées et rendant un son pur, chez tous les Grecs et les Barbares. Nous utilisons ces méchantes pièces de bronze, frappées hier et avant-hier de la plus mauvaise manière. Ainsi en va-t-il pour les citoyens : ceux que nous savons de bonne naissance, raisonnables, justes, probes et honnêtes, formés aux exercices de la palestre, des chœurs et de la musique, ceux-là nous les outrageons et nous faisons servir à tous usages les pièces de bronze, je veux dire des étrangers, des roux, des vauriens fils de vauriens, nouveaux venus dont la cité n’eût pas voulu facilement, sans contrôle, même comme victimes expiatoires. »
16Ce témoignage n’est pas facile à utiliser (que faut-il chercher derrière la satire ?), mais la monnaie de bronze est rejetée ici comme étrangère (de fait, ce n’est pas une innovation athénienne) et il y a une assimilation des dirigeants d’Athènes à la fin de la guerre du Péloponnèse aux monnaies de bronze. Ces hommes sont opposés à d’autres hommes politiques, sans que l’on puisse distinguer si ces citoyens modèles sont des démocrates ou des oligarques15. Peu importe. Aristophane associe l’argent au bon gouvernement de la cité, comme les Athéniens avaient pris l’habitude de le faire depuis le début du ve siècle16 associant leur autochtonie à celle de l’argent du Laurion, avec l’idée d’une supériorité des citoyens athéniens liée à la fécondité de leur territoire en argent qu’expriment aussi bien Eschyle (Perses, v. 238) que, d’une manière plus terre à terre. Xénophon dans les Poroi I. 517.
17En 352, dans le Contre Timocrate (XXIV), 212-214, Démosthène établit un parallèle entre la monnaie d’argent de bon aloi et la bonne loi (nomisma/nomos), assimilant ceux qui acceptent la remise en cause des lois à ceux qui dévaluent la monnaie d’argent en y ajoutant du cuivre ou du plomb. Ce lien entre l’argent de bon aloi et la bonne loi explique aussi la frilosité des Athéniens devant la monnaie de bronze. Il nous renvoie aux grands textes aristotéliciens et platoniciens sur la monnaie, mais aussi à d’autres textes peut-être classiques, mais malheureusement mal datés comme un texte de l’Anonyme de Jamblique sur les liens entre confiance et monnaie, qui pourrait dater du ve siècle avant notre ère18, et un passage de la Grande Éthique d’Aristote ou de l’École aristotélicienne où il est dit que la monnaie sunechei (tient attachée, maintient) la communauté civique parce qu’elle garantit la justice dans l’échange (Éthique à Nicomaque, 1194a).
18Dans la mesure où le mot nomisma est très parlant, je me contenterai d’évoquer ici l’étude d’Em. Laroche sur La racine NEM et ses composés en grec ancien parue en 1949, étude très utilisée par Ed. Will dans un article fameux sur la monnaie19. Em. Laroche y a montré que nomos et nomisma avaient eu longtemps le même sens, nomisma étant d’abord un doublet poétique de nomos. « L’idée d’ordre contenue dans le simple nomos correspond à l’idée de légalité attachée au dérivé nomisma, chez Alcée ou chez Eschyle (Sept contre Thèbes, v. 269), où le mot a le sens de règle, d’usage, mais la caractéristique – ma attire le mot vers le groupe abondant des substantifs désignant des objets considérés comme résultats, produits de l’action verbale. Il faut descendre jusqu’aux environs de 450 pour rencontrer le nomisma au sens de monnaie chez Hérodote I, 94 et dans l’épigraphie (IG I2 94, 4, 310 ; IG XII (5) 48, etc.), l’usage réservant ensuite nomisma aux monnaies tandis que chréma ou chrémata désignait l’argent en général, d’un point de vue économique ».
19Ce lien fort entre la loi et la monnaie produit de la loi invite aussi à se demander si la restauration rapide de la monnaie d’argent à la fin du ve siècle ou au début du ive siècle, souvent traitée dans les manuels comme un épisode anecdotique de l’histoire d’Athènes et d’importance limitée (parce que monétaire, donc négligeable dans une perspective « finleyenne »), ne mériterait pas d’être rattachée aux mesures destinées à renforcer la souveraineté du nouveau régime démocratique et à éviter la stasis, au même titre que la création de nomothètes assermentés pour voter les lois, par exemple20.
Notes de bas de page
1 La confirmation de la datation des premiers bronzes du Péloponnèse viendra peut-être d’un réexamen du matériel trouvé par l’American School of Classical Studies à Corinth par J.H. Kroll et S. Psôma et de l’étude des monnaies grecques des fouilles de l’École Française d’Athènes à Argos que j’ai entreprise. Le cas de Phlionte reste mal connu Sicyone reprit vers la fin de la guerre la frappe de fractions de l’obole en argent et ne se dota d’un monnayage régulier de fractions en bronze que vers 360 (Warren (J.), « Updating (and Downdating) the Autonomous Bronze Coinage of Sicyon » dans Ashton (R.) et Hurter (S.), éd., Studies in Greek Numismatics in Memory of M.J. Price, Londres, 1998, p. 349). Le cas de Corinthe paraît différent, mais il faut rester prudent tant que la datation des monnaies de fouille n’a pas été confirmée : la production de monnaies d’argent reprit ou s’y poursuivit à la fin de la guerre, mais cet atelier ne semble pas avoir émis à nouveau en argent les fractions frappées en bronze pendant la guerre (Kraay (C.M.), Archaic and Classical Greek Coins, Oxford, 1976, p. 99).
2 Cf. la remarque de Price (M.J.) dans Kraay (C.M..) et Jenkins (K.). éd., Early Greek Bronze Coinage, Essays in Greek Coinage Presented to Stanley Robinson, Londres, 1986. p. 103.
3 Cf. La valeur des monnaies de bronze. Actes du colloque organisé par O. Picard dans Revue Numismatique, 153 (1998), p. 5-61.
4 Kroll (J.H.), « Aristophanes’ πονηρὰ χαλκία : A Reply », Greek, Roman and Byzantine Studies, 17 (1976), p. 329-341 ; kroll (J.H.), The Athenian Agora XXVI The Greek Coins, Princeton, 1993 (sera cité sous la forme kroll, The Greek Coins).
5 Ces travaux sont ceux de Kallet-Marx (L.), Money. Expense and Naval Power in Thucydides’ History 1-5, 24, Berkeley-Oxford, 1993 et Kallet (L.), Money and the Corruption of Power in Thucydides. The Sicilian Expedition and its Aftermath, Berkeley-Los Angeles-London, 2001, ainsi que ceux de Kurke (L.), Coins, Bodies, Games and Gold, The Politics of Meaning in Archaic Greece, Princeton, 1999 et Van Reden (S.), « Demos ’phialê and the rhetoric of money in fourth century Athens » dans Cartledge (P.) et al., éd., Money. Labour and Land, Londres-New York, 2002.
6 Nicolet-Pierre (H.), Numismatique Grecque, Paris, 2002, fig. 207 (sera cité sous la forme Nicolet-Pierre, Numismatique Grecque).
7 Nicolet-Pierre Numismatique grecque, fig. 208-209. Sur ce point, on se reportera à Thompson (W.E.), « The Functions of the Emergency Coinages of the Peloponnesian War », Mnemosyne, 19 (1966), p. 337-343 ; Kroll (J.H.), The Athenian Agora XXVI The Greek Coins, Princeton, 1993, p. 7-8 et 25-26 et, du même auteur, « The Piraeus 1902 Hoard of plated drachms and tetradrachms (IGCH 46) » dans Character Aphierôma sti Mandô Oikonomidou, Athènes, 1996, p. 261-269.
8 Will (Ed.), Le monde grec et l’Orient, I, Paris, 1972.
9 Kroll (J.H.), « Aristophanes’ πονηρὰ χαλκία : A Reply ». Greek, Roman and Byzantine Studies, 17 (1976), p. 338-340.
10 Kraay (C.M.), Archaic and Classical Greek Coins, Oxford, 1976, p. 73 ; Kroll, The Greek Coins, p. 8, note 25.
11 Cf. l’analyse de R. Descat dans Brulé (P.), Descat (R.) et al., Le monde grec aux temps classiques, II, le ive siècle, Paris, 2004, p. 391 ; Stroud (R.S.), « An Athenian Law on Silver Coinage », Hesperia, 43 (1974), p. 157-188 ; Nicolet-Pierre, Numismatique grecque, p. 75 et 175.
12 Kroll (J.H.), The Athenian Agora XXVI The Greek Coins, Princeton, 1993, p. 24-27.
13 Gehrke (H.J.), Stasis. Untersuchungen zu den inneren Kriegen in den griechischen Staaten des 5. und 4. Jahrhunderts v. Chr., Munich, 1985.
14 Garnsey (P.), Famine el approvisionnement dans le monde gréco-romain, Paris, 1996, p. 182 et note 25, p. 391.
15 « On ne saurait considérer le poète comme le porte-parole d’une position politique déterminée. Le comique suffit à imposer la dérision des personnages politiques de premier plan ». Saïd (S.) et al., Histoire de la littérature grecque, Paris, 1997, p. 174.
16 Kallet-Marx (L.), Money, Expense and Naval Power in Thucydides’ History 1-5, 24, Berkeley-Oxford, 1993.
17 Van Reden (S.), « Demos’phialê and the rhetoric of money in fourth century Athens » dans Cartledge (P.) et al., éd., Money, Labour and Land, Londres-New York, 2002.
18 Descat (R.), « L’Économie antique et la cité grecque », Annales H. SS, 5 (1995), p. 961-989.
19 Will (Ed.), « De l’aspect éthique des origines grecques de la monnaie », RH, 212 (1954), p. 209 sq.
20 Andreau (J.), « Présentation : Vingt ans après l’Économie antique de Moses I. Finley », AHSS, 5 (1995), p. 947-960 ; Descat (R.), « L’Économie antique et la cité grecque », AHSS, 5 (1995), p. 961-989 ; aglietta (M.) et Orléan (A.), La monnaie entre violence et confiance, Paris, 2002 ; Grandjean (C.) dans les Kroll Essays, sous-presse.
Auteur
Université François Rabelais, Tours
UMR 5189, HiSoMa, Antenne de Tours
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