Biographies des contributeurs
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Texte intégral
1 Lara Agnoli, est professeur associé à la School of Wine & Spirits Business, et à la Burgundy School of Business, à Dijon. Auparavant, elle a travaillé comme chercheur à l’Université de Vérone (Italie) pendant six ans. Elle est titulaire d’un doctorat en économie du vin et développement rural de l’Université de Florence (2010). Ses recherches portent sur le processus de décision et le comportement du consommateur, la modélisation du choix et l’analyse de la demande. lara. agnoli@bsb-education.com.
2 Cristina Badulescu, docteur de l’Université de Bourgogne, elle est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Poitiers (IUTAngoulême). Sémiologue de formation, ses travaux de recherche portent essentiellement sur la communication du sensible (communication du goût et de l’odorat) dans le discours des marques et sur la médiation muséale. Membre du Centre de Recherche en Gestion-EA1722. MSHS-USRCNRS 3565, elle co-dirige actuellement avec Mme le Pr. Inés de La Ville le projet « Musée 3.0 » dans le cadre du CPER/FEDER « Industries Culturelles Créatives » et s’intéresse à la conception des dispositifs de médiation muséale à destination des jeunes publics. Publications : Inés de La Ville, Cristina Badulescu, « Préfigurer le sens d’une visite familiale au musée, enjeux épistémiques. Le cas du musée de la BD », MEI, no 42, 2017. Cristina Badulescu, « La communication numérique en terrain sensible. Le cas des vins Cotnari et Murfatlar », Questions de communication, no 28, 2015, p. 81-100. cristina.badulescu@univ-poitiers.fr.
3 Sébastien Besseau, docteur de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, il est maître de conférences en Biologie et Physiologie végétale à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université de Tours. Membre de l’équipe de recherche EA2106 Biomolécules et Biotechnologies végétales, ses travaux de recherches portent sur les métabolismes spécialisés des végétaux que ce soit par la détermination de leurs rôles physiologiques, l’identification et la caractérisation de leurs voies de biosynthèse et leurs bioproductions par bioingénierie. Publications choisies : Billet et al. (2018) Food Chemistry ; Daudu et al. (2017) Frontiers in Plant Science ; Navarro-Gallon et al. (2017) Planta ; Dugé de Bernonville et al. (2017) Scientific Reports ; Elejalde-Palmett et al. (2015) Journal of Experimental Botany ; Houillé et al. (2015a et b) Journal of Agricultural Food Chemistry. Sebastien.besseau@univ-tours.fr.
4 Jessica De Bideran, après une thèse portant sur les usages des dispositifs infographiques pour étudier et valoriser les vestiges du passé, Jessica de Bideran est actuellement ingénieure de recherche à l’Université Bordeaux Montaigne où elle gère différents programmes interdisciplinaires interrogeant les pratiques de valorisation numérique des patrimoines (documentaire, monumental, etc.). Membre associée à l’équipe MICS du LERASS de l’université de Toulouse, ses recherches se sont dernièrement plus spécifiquement intéressées aux pratiques numériques de médiation de ressources patrimoniales permettant d’engager les publics dans des activités de co-création ou dans une narration transmédiatique. Elle a, entre autres, publié « Quand les experts du patrimoine s’emparent du transmédia storytelling » dans Communication & Organisation (2017) ; « Guide numérique et mise en scène du territoire, entre médiation patrimoniale et stratégie de communication touristique » dans Études de communication (2015) ; « Des territoires virtuels entre références savantes et récit fictionnel » dans Médiation et Information (2013). jessica.de-bideran@u-bordeaux-montaigne.fr.
5 Kévin Billet, après un master en Biologie Végétale Intégrative Gène, Plante, Agrosystème (Université de Rennes 1), il réalise sa thèse au Laboratoire Biomolécules et Biotechnologies Végétale EA 2106 (Université de Tours) sous la codirection d’Arnaud Lanoue et de Nathalie Guivarc’h. Sa thèse, financée par le projet Région Centre-Val de Loire VITI’ACTIF, vise à cribler les cépages pour leur production en stilbènes en vue de leur valorisation en tant que biopesticides. Il évalue également la variation de ces composés selon les terroirs. Mots clés : Vigne, Sarments, Polyphénols, Métabolomique, UPLC-MS/MS, R package, Statistiques multivariées, Système d’Information Géographique. Publications : Billet et al. (2018) Food Chemistry, Lanoue et al. (2016) La Revue des Œnologues. kevin.billet@univ-tours.fr.
6 Nicolas Broute, enfant de la génération Y, ouverte et entrepreneuse, il est né et a grandi en Afrique. Après un début de carrière dans le secteur de l’énergie, qui le mena de Russie en Uruguay, il décide de faire de sa passion – le vin – un métier. Diplômé de Kedge Business School et du Mastère en Commerce International des Vins et Spiritueux de l’ESC Dijon, il est un inlassable défenseur des terroirs ligériens et en particulier du Muscadet. Enseignant en marketing international du vin à l’ESA, ouvert sur le numérique et le monde de l’entreprise, il prépare les étudiants de la génération Z au monde connecté et instable qui les attend demain où traditions et innovations se côtoient. En passant du punk marketing au marketing territorial, il enseigne comment se côtoient et se croise le modèle d’une production issue de firmes valorisant une identité de marque et le modèle d’une production de terroir valorisant une identité liée à l’origine. n.broute@ groupe-esa.com.
7 Thibault Boulay, maître de conférences en histoire ancienne à l’Université de Tours depuis 2008 et membre junior de l’Institut Universitaire de France (IUF), il est spécialiste de l’histoire technique, économique et culturelle de la vigne et du vin dans l’Antiquité. Au sein du Chantier Vigne et Vin du programme Intelligence des Patrimoines (CESR), sa recherche embrasse des questions plus contemporaines, liées aux enjeux patrimoniaux (œnotourisme) et environnementaux (gestion durable des écosystèmes viticoles). Animateur de l’axe « Vins et terroirs » lors du lancement du Vinopôle Centre-Val de Loire (2014-2015), responsable du programme PEPS-CNRS ZER-Pat (Pour une approche patrimoniale des zones écologiques réservoir) il dirige actuellement le programme régional VIntAss 2016-2019, sur les actifs immatériels des vignobles de la Région Centre-Val de Loire, proposant un ensemble cohérent de mesures de sauvegarde, de documentation, de recherches, de transmission et de promotion, pour assurer la pérennité des savoir-faire viticoles hérités et la préservation de la mémoire récente des vignobles. thibaut.boulay@univ-tours.fr.
8 Steve Charters, professeur de marketing du vin à la Burgundy School of Business, il enseigne les vins du monde, le marketing et « vin et la société ». Ses recherches portent sur le comportement des consommateurs, le terroir, l’œnotourisme et l’image de marque territoriale. Il fut précédemment professeur de gestion en Champagne, à la Reims Management School, et auparavant chargé de cours en marketing du vin à l’université Edith Cowan en Australie. Il est l’un des 370 membres de l’Institute of Masters of Wine. Ses principales publications sont : « Who is the wine tourist ? » dans Tourism Management, no 23.3 (2002) ; « The dimensions of wine quality » dans Food Quality and Preference, no 18.7 (2007) ; « Cultural systems and the wine tourism product » dans The Annals of Tourism Research, no 39.1 (2012) p. 311-335 ; « The characteristics of strong territorial brands : The case of champagne » dans Journal of Business Research, no 67 (2014) ; « The nature and value of terroir products » dans European Journal of Marketing, no 51.4 (2017). Steve. Charters@bsb-education.com.
9 Cécile Coulon-Leroy, languedocienne d’origine et ligérienne d’adoption, elle a de par ses attaches familiales toujours été en contact avec le monde du vin. Ingénieur agronome d’Agrocampus Ouest (ex- École Nationale Supérieure d’Horticulture, Agriculture et Paysage), elle a suivi la spécialité en viticulture et œnologie à Montpellier SupAgro ainsi que le Diplôme National d’Œnologue. C’est en Anjou qu’elle se passionne pour les notions de terroir et typicité au sein de l’Unité Vigne et Vin de l’INRA d’Angers, équipe pionnière sur les travaux de recherche liés à cette thématique et où elle réalise sa thèse de doctorat soutenue en 2012. Après des vinifications comme œnologue, elle rejoint l’École Supérieure d’Agriculture en tant qu’enseignante-chercheuse puis responsable du département Viticulture-Œnologie. Du sol au consommateur en passant par le savoir des producteurs, ses travaux de recherche sont focalisés sur les méthodes de caractérisation sensorielle des vins liés à une origine, l’identification de l’identité de vins issus de territoires spécifiques et l’accompagnement à la valorisation collective des produits de terroir. c.coulon@groupe-esa.com.
10 Vincent Courdavault, docteur de l’Université de Tours, il est maître de conférences en biologie et biotechnologies végétales à la Faculté des Sciences et Techniques de Tours. Ses travaux sont focalisés sur l’élucidation des mécanismes de biosynthèse des produits naturels végétaux (alcaloïdes en particulier) et leur exploitation par des approches d’ingénierie métabolique. Il coordonne les projets Région Centre Val de Loire CatharSIS et BioPROPHARM (ARD2020 Biomédicaments) portant sur la bioproduction de composés de composés anticancéreux en système hétérologue. Son champ d’expertise s’étend également aux composés phénoliques issus de la vigne. Publications choisies : Geu-Flores et al. (2012) Nature ; Besseau et al. (2013) Plant Physiology ; Courdavault et al. (2014) Current Opinion in Plant Biology ; Parage et al. (2016) Plant Physiology ; Tatsis et al. (2017) Nature Communication ; Carqueijeiro et al. (2018) The Plant Journal. vincent.courdavault@univ-tours.fr.
11 Pierre Davadant, Son parcours est très ancré dans le secteur viticole avec des études d’ingénieur à l’EIPurpan, puis Master Vigne et Vin et Diplôme National d’Œnologue à Montpellier SupAgro. Sa connaissance du terrain est forte avec plusieurs vinifications en cave dans des appellations prestigieuses en France et à travers le monde où Pierre a été confronté à la valorisation des terroirs et à l’identité sensorielle des vins par une approche technique. Pour creuser cette notion de terroir, Pierre a fait des études pédologiques dans le Médoc dans le but de trouver l’adéquation idéale entre cépage et porte-greffe et ainsi contribuer à la production des vins d’exception dans un Grand Cru Classé 1855. Cette expérience lui a permis d’être confronté à la variabilité des facteurs du terroir au sein d’une appellation. Aujourd’hui il se dédie à l’enseignement de la viticulture et de l’œnologie à l’ESA d’Angers. p.davadant@groupe-esa.com.
12 Guillaume Delanoue, ingénieur diplômé de l’ISARA, exerçant à l’Institut Français de la Vigne et du Vin à Amboise, il est spécialisé en viticulture et plus particulièrement en protection des vignobles. Il participe à plusieurs projets traitant de la protection des vignes face aux diverses maladies cryptogamiques et ravageurs de la vigne, plus particulièrement grâce à des solutions de biocontrôle. En charge de la co-animation du groupe Viticulture Durable du Vinopôle Centre-Val de Loire, et du réseau XP-BC mildiou du Consortium Biocontrôle, ses compétences sont mises en œuvre dans divers projets de recherche et développement visant à faciliter l’intégration, l’utilisation et la performance des produits de biocontrôle dans la filière viticole. guillaume.delanoue@vignevin.com.
13 Valérie-Inès De La Ville, diplômée de l’EM Lyon et docteur de l’Université Lyon III, elle est Professeur de Sciences de Gestion à l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de l’Université de Poitiers. Ses publications portent sur la socialisation économique du jeune consommateur, les processus d’innovation dans les industries s’adressant à la jeunesse ainsi que sur la responsabilité sociale des entreprises s’adressant aux enfants et aux jeunes. Les thèmes traités incluent les univers de distribution, la communication des marques, les logiques de conception de produits et les discours des responsables marketing. Après avoir dirigé l’ouvrage collectif « L’enfant consommateur » paru aux éditions Vuibert en 2005, elle a été responsable scientifique du contrat ANR « Ludo-Aliment » de 2007 à 2010 et coordonne le projet CPER/Feder 2015-2020 « FAB R ICC - Avenir des industries culturelles » http://cepe.univ-poitiers.fr et http://fabricc. univ-poitiers.fr. valerie.ines.de.la.ville@univ-poitiers.fr.
14 André Deyrieux, il enseigne l’œnotourisme culturel à l’Université du Vin de Suze-la-Rousse, et participe à de nombreux colloques. Il est consultant en stratégies de l’œnotourisme des territoires viticoles, patrimoines de la vigne et du vin, storytelling et profil de personnalité des vignobles. Il est membre du Conseil Supérieur de l’œnotourisme. Il a créé en 2006 www.winetourisminfrance.com, webmagazine pionnier et influent de l’œnotourisme en France, membre du réseau international de la Chaire UNESCO « Culture et Traditions du Vin », qui décerne chaque année le Prix de l’œnotouriste de l’année. Il est également président de l’association « Rencontres des cépages modestes et oubliés » qui valorise les cépages rares et historiques. Il a dirigé la publication de l’ouvrage collectif « À la rencontre des cépages modestes » (2e édition enrichie, 2018). Adeyrieux@gmail.com.
15 Christine Ferrer-Klajman, est Maitre de conférences en économie à l’Université de Tours, spécialisée dans le domaine de l’économie internationale, ses travaux et enseignements ont initialement porté sur le commerce et la localisation des firmes multinationales. Quelques années après sa nomination à l’Université de Tours, elle a eu l’opportunité de codiriger le Master 2 « Économie et Gestion du Tourisme » de 2006 à 2008, et d’assurer des enseignements concernant l’économie du tourisme. Depuis quelques années, elle travaille sur l’œnotourisme dans le Val de Loire. Elle est membre du Laboratoire d’Économie d’Orléans (LEO-UMR 7322), membre du VinOpôle Centre Val de Loire, Groupe « Vins, Terroirs et Patrimoine ». Ses derniers travaux publiés dans le domaine du vin : « Mise en place du label Vignobles et Découvertes : examen des premières retombées économiques dans le Val de Loire », (avec Avallone N., 2018) in Les Territoires du Vin, L’Harmattan. christine.ferrer-klajman@univ-tours.fr.
16 Jean-Pierre Garcia, professeur à l’université de Bourgogne et membre du laboratoire ARTeHIS (Archéologie-Terre-Histoire-Sociétés), il étudie les terroirs viticoles et la géo-histoire de la relation « du vin au lieu » sur le temps long. Il a été coordonnateur scientifique du dossier d’inscription des climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il anime le groupe de recherche thématique « Vignes et Vins », le séminaire « Vignes, Vins en Débats et QuestionS » (VVDQS), et la revue Crescentis (Revue internationale d’Histoire de la Vigne et du Vin, à paraître) de la MSH-Dijon. Il a publié l’ouvrage collectif Les “climats” du vignoble de Bourgogne comme patrimoine mondial de l’humanité (2011), Vignes et vins du Dijonnois. Oubli et renaissance (2012), La construction des climats comme site culturel, édit. Glénat (2013), ainsi que de nombreux articles sur la construction et la signification des terroirs viticoles. jpgarcia@u-bourgogne.fr.
17 Nathalie Giglioli-Guivarc’h, docteur de l’université de Paris XI-Orsay, elle est Professeur à l’université de Tours et directrice de l’unité de recherche Biomolécules et Biotechnologies Végétales EA2106. Elle développe des projets de recherche visant à étudier le métabolisme spécialisé des végétaux conduisant à la production de produits naturels ayant des intérêts pour la pharmacologie ou la cosmétique. Elle co-coordonne les projets Région Centre Val de Loire BioPROPHARM (ARD2020 Biomédicaments) portant sur la bioproduction de composés anticancéreux en système hétérologue et VALBIOCOSM (ARD2020 cosmetoscience) portant sur la production via des cultures cellulaires végétales d’extraits actifs pour des applications cosmétiques. Son champ d’expertise s’étend également aux composés phénoliques issus de la vigne, et elle pilote le Chantier Vigne et Vin (ARD2020 Intelligence des patrimoines). Publications choisies : Carqueijeiro et al. (2018) The Plant Journal, Billet et al. (2018) Food Chemistry, Dugé de Bernonville et al. (2017), Daudu et al., Front Plant Sci. (2017), Lanoue et al. (2016), La Revue des Œnologues, Parage et al. (2016), Plant Physiology, Elejalde-Palmett et al. J. Exp Bot, (2015). Nathalie.gui- varch@univ-tours.fr.
18 Hervé Hannin, est directeur du développement de l’Institut des Hautes Études de la Vigne et du Vin, à Montpellier SupAgro. Ingénieur agronome, Maître ès Sciences et Docteur en agro-économie ; il enseigne à Montpellier SupAgro et à Montpellier Business School en tant que Professeur associé de Marketing. Ingénieur de Recherche au sein de l’Unité MOISA, ses travaux se situent notamment dans le domaine de la prospective stratégique appliquée au secteur du vin, aux marchés internationaux et aux impacts du changement climatique. Hervé Hannin est membre du Conseil de Bassin du Languedoc-Roussillon, du CST de la filière Vin (IFV) et Expert auprès de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). hannin@supagro.fr.
19 Olivier Jacquet, docteur en Histoire et Ingénieur de Recherche chargé de mission auprès de la Chaire UNESCO « Culture et Traditions du Vin » de l’Université de Bourgogne, Olivier Jacquet est spécialiste de l’histoire vitivinicole contemporaine. Il travaille sur la construction des normes de production et de commercialisation des vins (la genèse des AOC entre autres), sur l’histoire des groupements de producteurs et s’intéresse enfin à l’évolution des prescriptions qualitatives sur les vins au xxe siècle. Olivier Jacquet a en particulier publié, en 2009 aux EUD, un ouvrage intitulé Un siècle de construction du vignoble bourguignon. Les organisations vitivinicoles de 1884 aux AOC. En coordination avec Serge Wolikow, il a dirigé le volume Territoires et terroirs du vin du xviiie siècle au xxie siècle. Approche internationale d’une construction historique (EUD). Il est enfin l’auteur de nombreux articles évoquant la question vitivinicole au xxe siècle et a cosigné par exemple, avec Gilles Laferté, « La route des vins et l’émergence d’un tourisme viticole en Bourgogne dans l’entre-deux-guerres » (Cahiers de Géographie du Québec, vol. 57, no 162, déc. 2013, p. 425-444) ou encore, « Vins et vignobles du Beaujolais : régulation, propagande et construction d’un marché vitivinicole original », (Olivier Serra [dir.], Les politiques commerciales vinicoles d’hier et d’aujourd’hui ; enjeux, vecteurs, acteurs, Bordeaux, Féret, coll. « Histoire et actualités du droit viticole », 2017, p. 73 à 98). Depuis 2009, il agit comme membre du comité de rédaction et secrétaire scientifique de la revue électronique Territoires du Vin. chaire.vin-culture@u-bourgogne.fr.
20 Arnaud Lanoue, docteur de l’Université d’Amiens et de Genève, il est maître de conférences en biochimie végétale et mycologie à l’Université de Tours (Faculté de Pharmacie, Laboratoire Biomolécules et Biotechnologies Végétale EA 2106). Spécialiste en phytochimie analytique des produits naturels de plantes (flavonoïdes, stilbènes, alcaloïdes, saponosides), il coordonne actuellement le projet Région Centre-Val de Loire VITI’ACTIF (ARD2020 Intelligence des Patrimoines) sur la valorisation des polyphénols de la vigne à visé antifongique et leur variation au sein des cépages et face aux contraintes environnementales. Mots clés : Polyphénols, Alcaloïdes, Métabolomique, Coproduits végétaux, Défenses végétales, Interactions biotiques. Publications choisies : Billet et al. (2018) Food Chemistry, Dugé de Bernonville et al. (2017) Scientific Reports, Lanoue et al. (2016) La Revue des Œnologues, Houillé et al. (2015a et b) Journal of Agricultural Food Chemistry, Houillé et al. (2014) Journal of Natural Products. arnaud.lanoue@univ-tours.fr.
21Marie Lemarié-Boutry, est ingénieur agronome, docteur en économie, affiliée au GREThA UMR CNRS 5113 (université de Bordeaux). Elle a soutenu en 2016 une thèse sur les dimensions patrimoniales du foncier viticole bordelais, en proposant une lecture par les prix des terres. Une des originalités de cette recherche était de lier des questions économiques foncières avec des approches patrimoniales structurées autour des questions de production agricole, d’ancrage territorial, de trajectoires individuelles, d’action collective, de durabilité et de valorisation de l’environnement naturel et culturel. Elle a entre autres publié « Foncier viticole, patrimoines et œnotourisme : un modèle des prix hédoniques appliqué au vignoble bordelais » (Revue d’Économie Régionale et Urbaine, 2016), « Patrimoines et terres de vins. Application à la viticulture bordelaise » (Économie Appliquée, 2014). marie.lemarie-boutry@u-bordeaux.fr.
22 Coline Leriche, son parcours est le reflet de deux évènements : une visite du parcours sensoriel d’une cave coopérative dans les Côtes-Du-Rhône à 9 ans, et sa rencontre avec un vigneron promoteur des notions de terroir et typicité, 5 ans plus tard. Ces deux rencontres ont piqué sa curiosité, sa sensibilité, et lui ont donné envie de découvrir ce monde complexe du vin mêlant traditions et technologies. Elle a démarré ses études supérieures par un diplôme d’ingénieur en agroalimentaire à AgroSup Dijon, avec une spécialité en viticulture et œnologie à Montpellier SupAgro, découvrant l’analyse sensorielle des vins grâce à un stage au Plateau d’Analyse Sensorielle de l’INRA de Montpellier. Elle a ensuite complété sa formation avec un Diplôme National d’Œnologue pour mieux comprendre l’élaboration des vins et l’art de la dégustation. Après un passage en Champagne, elle entame aujourd’hui une thèse en analyse sensorielle qui la renvoie aux origines de son parcours car en étudiant les identités sensorielles de vins rouges de plusieurs Appellations d’Origines Contrôlée du Languedoc-Roussillon. coline. leriche@montpellier-supagro.fr.
23 Samuel Leturcq, est maître de conférences en histoire du Moyen Âge à l’Université de Tours, membre de l’UMR 7324 Citeres Université de Tours/CNRS, au sein de l’équipe « Laboratoire Archéologie et Territoires ». Spécialiste d’histoire économique et sociale des campagnes de l’Occident médiéval des xiie-xvie siècles, il s’intéresse plus particulièrement aux dynamiques de l’occupation du sol et à la fabrique des paysages, ce qui l’amène à participer à des programmes interdisciplinaires. Il travaille sur l’histoire de la viticulture dans une approche modélisatrice des dynamiques spatiales des territoires viticoles dans la longue durée. samuel.leturcq@univ-tours.fr.
24 Tristan Loloum, est chercheur associé au département d’Anthropologie de l’Université de Durham (GB) et ingénieur de recherche à l’Université de Tours, où il coordonne le « Chantier Vigne & Vin » au sein du programme ARD Intelligence des Patrimoines. Il est docteur en Anthropologie Sociale (EHESS) et en Études du Tourisme (Université de Lausanne). Ses recherches portent sur les usages sociaux et politiques du tourisme et du patrimoine, avec des terrains d’enquête autour du tourisme balnéaire (Brésil), du patrimoine industriel (Royaume-Uni) et de l’œnotourisme (France, Suisse). tristan.loloum@univ-tours.fr.
25 Isabelle Maitre, diplômée en 1984 de l’Agro Paris avec une spécialité production animale, elle a travaillé pendant quelques années à l’Institut Technique de l’Aviculture sur la nutrition des volailles. Elle découvre alors tout l’intérêt de l’analyse sensorielle. Elle met ensuite en place chez Danone l’analyse sensorielle pour la branche « produits laitiers frais ». En 2003, elle rejoint l’ESA d’Angers comme enseignante et aussi chargée du développement des études agro-alimentaires avec les industriels. Prenant goût aux travaux de recherche et forte de ses expériences variées, elle valorise des travaux de doctorat en 2014 en se focalisant plus spécifiquement sur l’alimentation des personnes âgées. Convaincue que l’analyse sensorielle est un élément clé du succès des produits et de leur adaptation à des besoins spécifiques des consommateurs, elle n’en oublie pas pour autant sont attrait pour le vin et participe activement aux travaux sur l’évaluation et la caractérisation de la typicité menée par l’unité de recherche GRAPPE de l’ESA. i.maitre@groupe-esa.com.
26 Mickaël Mariaule, est enseignant-chercheur à l’Université de Lille où il enseigne la traduction anglais-français et la traductologie en Licence et en Master. Traducteur spécialisé dans la gastronomie et l’œnologie, il a mis son métier et sa passion pour le vin au service de l’écriture d’un dictionnaire bilingue de la vigne et du vin : Œnolexique. Les 10 000 mots de la vigne et du vin, Bordeaux, Féret, 2013, ouvrage écrit en collaboration avec Guillaume Winter et récompensé de plusieurs prix nationaux et internationaux. Il a également écrit quelques articles sur le sujet, dont « Traduire les mots et le style de la dégustation du vin : approche traductologique », in Stengel Kilien et Parizot Anne, Écrits et discours culinaires. Quand les mots se mettent à table, Paris, L’Harmattan, 2016. mickael. mariaule@univ-lille3.fr.
27 Philippe Mongondry, il a obtenu en 2003 un doctorat en physique et chimie des colloïdes et des polymères de l’Université du Maine. Il a continué jusqu’en 2004 son expérience professionnelle aux États-Unis sur la structure des savons par méthodes spectroscopiques puis en 2005 de retour en France à l’INRA, il étudie la structure des grains d’amidon par microscopique à force atomique. Et en 2007 il rejoint le CNRS dans le cadre d’un projet concernant les batteries au lithium pour les voitures électriques. Changeant foncièrement de registre, il est depuis 2009 devenu enseignant-chercheur à l’ESA d’Angers en physique-chimie appliquée aux sciences de l’alimentation et surtout le coordinateur du Master Food Identity. Grâce à cette activité sur le master, il a développé une expertise sur les produits alimentaires traditionnels, locaux, les produits d’origine et sur les indications géographiques. Il enseigne maintenant ces concepts à l’ESA et à l’étranger. Ses recherches sont de plus en plus orientées vers une compréhension globale du concept de typicité. Il a coordonné la conférence internationale du réseau d’origine et d’identité alimentaire en 2015. Il est membre du comité scientifique de l’AREPO depuis 2016 et membre associé de l’ONG oriGIn qui promeut un registre mondial des IG et leur protection au niveau international. p.mongondry@groupe-esa.com.
28 Paola Mulas, professionnelle dans le secteur de l’idéation et gestion de projets culturels pour le développement du territoire, docteur de recherche en Cultures, Langages et Politique de la Communication auprès de l’Université de Teramo, Paola Mulas s’intéresse à la relation entre les secteurs de l’entreprise et de la culture pour la production culturelle contemporaine et la valorisation du patrimoine matériel et immatériel (avec une référence particulière aux rapports entre tradition et innovation). Elle est l’auteure de textes sur le vin et l’art : « Vino e arte. La Difesa della Natura di Joseph Beuys presso la cantina Zaccagnini a Bolognano in Abruzzo » (Lexia, vol. 19-20), et les articles « Dal vino all’acqua, passando per l’arte » (MU6, no 25) et « L’Abruzzo del vino. Le persone, le storie e l’arte del saper fare/ The Abruzzo of wine. People, stories, and the art of knowhow » (MU6, numéro spécial Expo), et coordinatrice pour l’Université de Sassari du projet Sentieri Contemporanei (www.sentiericontemporanei.it). pmulasder- udas@gmail.com.
29 Catarina Nascimento Moreira, est titulaire d’un doctorat en biologie évolutive de l’Université de Lisbonne et d’un Master of Science en œnologie auprès des Universités de Lisbonne et Geisenheim. Elle est actuellement œnologue en résidence à la Herdade da Barrosinha, en Alentejo (Portugal). catarolina@gmail.com.
30 Audrey Oudin, docteur de l’Université de Tours, elle est maître de conférences en biologie cellulaire et moléculaire à l’UFR des Sciences Pharmaceutiques de Tours. Spécialisée dans les sciences du végétal, ses travaux de recherche portent essentiellement sur l’élucidation et la compréhension des mécanismes de production des molécules naturelles par la plante. Membre de l’équipe de recherche EA2106 Biomolécules et Biotechnologies végétales, elle participe à plusieurs projets visant à produire et valoriser des composés naturels et notamment deux projets soutenus par la Région Centre Val de Loire, BIOPROPHARM (ARD2020 Biomédicaments) pour la production de précurseurs d’intérêt pharmaceutique par ingénierie métabolique et VITI’ACTIF pour la valorisation des composés phénoliques de la Vigne à visée antifongique. Publications choisies : Billet et al., 2018, Food Chemistry, vol. 240, p. 1022 ; Tatsis et al., 2017, Nature Communications, no 8, p. 316 ; Dugé de Bernonville et al., 2017, Scientific Reports no 7, p. 40453. audrey.oudin@univ-tours.fr.
31Anne Parizot, est maître de conférences HDR à l’Université de Reims Champagne-Ardenne où elle enseigne la communication et est chercheure associée aux laboratoires Cimeos (4177), université de Bourgogne et Clesthia (7345), université de Paris III. Titulaire d’un doctorat en sciences du langage et d’une HDR en SIC, ses travaux favorisent la transdisciplinarité (linguistique, terminologie, sémiotique et sémantique). Ses recherches portent sur ce qui fait sens au sein de la société, à l’intérieur de champs discursifs variés. Elle s’intéresse à la communication des entreprises et organisations, à laquelle elle a consacré un ouvrage Le Bibendum Michelin et ses Bibs : mystère d’un ministère d’un totem sans tabou, (L’Harmattan, coll. « Des Hauts et débats »), comme aux formes textuels : Écrits et Discours Culinaires : Quand les mots se mettent à table (codir. avec Kilien Stengel, L’Harmattan, coll. « Questions alimentaires et gastronomiques »). Elle a également publié différents articles sur les problématiques alimentaires en relation avec les interactions, la médiation ou encore la transmission. Les mises en scène, les mises en discours de la construction d’une architecture gourmande qui s’étend aux relations sociales, les dimensions esthétiques et éthiques qui traversent la société sont des thématiques qui lui sont chères. anne. parizot@univ-reims.fr.
32 Stéphanie Pérès, est chercheur en économie à Bordeaux Sciences Agro et à l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin. Elle a soutenu en 2007 une thèse sur la résistance des espaces viticoles à l’extension urbaine. Des gradients de rente foncière sont estimés pour mesurer l’influence urbaine sur le prix des terres viticoles et des modèles de survie permettent de rendre compte du temps de conversion des terres viticoles en usage urbain. Aujourd’hui, elle mène des recherches sur les stratégies d’entreprises liées à la consommation durable et aux enjeux socio-économiques de la filière vitivinicole, en considérant le comportement des consommateurs grâce aux marchés expérimentaux. Elle a entre autres publié ou copublié « La résistance des espaces viticoles à l’extension urbaine : le cas du vignoble périurbain de Bordeaux » (RERU, 2009), « Dynamic of suburban land use change : the importance of the quality wine in Bordeaux area » (Canadian Journal of Regional Science, 2014), « Global warming and oenological strategies : How to anticipate the consumer’s behavior ? », (Journal International des Sciences de la Vigne et du Vin, Special Issue Proceedings Climwine, 2016). stepha- nie.peres@agro-bordeaux.fr.
33 David Picard, est chercheur associé à l’Institut Supérieur d’Agronomie de l’Université de Lisbonne. Il est docteur en anthropologie de l’Université de la Réunion. Ses recherches portent sur les processus de changement social et spatial liés au tourisme contemporain. Il est notamment l’auteur de Tourism, Magic and Modernity : Cultivating the Human Garden (Berhghan, 2011). Depuis quelques années, il s’intéresse plus particulièrement aux cultures du vin et à l’œnotourisme. piccccc@gmail.com.
34Olivier Pichon, docteur de l’Université de Clermont-Ferrand II, il est Maître de Conférences HDR en Physiologie Végétale à l’Université de Tours. Ses travaux de recherches portent essentiellement sur les réponses physiologiques des plantes aux stress et aux signaux hormonaux ainsi que sur la régulation du métabolisme spécialisé chez les végétaux. Membre de l’équipe de recherche EA2106 « Biomolécules et Biotechnologies Végétales » il codirige le Master « Plantes et Société ». Publications : Daudu et al., Frontiers in Plant Science, 2017 ; Navarro-Gallon et al., Planta, 2017 ; Dugé de Bernonville et al., Scientific Reports, 2017 ; Elejalde-Palmett et al., Journal of Experimental Botany, 2015 ; Poutrain et al., Journal of Plant Growth Regulation, 2011 ; Poutrain et al., Plant Biology, 2011 ; Poutrain et al., Journal of Experimental Botany, 2009. olivier.pichon@univ-tours.fr.
35 Alain Razungles, fervent défenseur des vins du Roussillon et plus largement du Languedoc, il est à la fois vigneron et professeur. Titulaire du diplôme d’Ingénieur Agronome (1977), d’une thèse de docteur ingénieur en sciences alimentaires (1985) et de l’habilitation à diriger des recherches (2001). Il est en charge de différents cours à Montpellier SupAgro : transformation du raisin en vin, composition chimique du raisin et du vin, analyse sensorielle, conditionnement des vins. Chercheur au sein de l’UMR Sciences pour l’Œnologie à Montpellier, ses recherches portent sur trois thèmes : les composés odorants du vin et leurs précurseurs dans le raisin, l’analyse sensorielle des vins, la technologie appliquée à l’œnologie. razungle@supagro.inra.fr.
36 Rachel Reckinger, a obtenu sa thèse de doctorat en sociologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales à Marseille (2008), pour une recherche empirique sur les pratiques discursives œnophiles. Elle a élargi ses analyses sociologiques et anthropologiques à l’alimentation, et notamment une alimentation réflexive (responsable et/ou durable). En tant que senior researcher à l’Université du Luxembourg, elle dirige actuellement le projet de recherches Sustainable Food Practices, qui étudie et accompagne la transition écologique du secteur alimentaire au Luxembourg (production, diffusion, gouvernance et consommation). Elle a entre autres publié : « Public health campaigns in Europe : Reception and implementation of nutritional recommendations in France and Luxembourg », dans Appetite (2017) ; « Sustainable everyday eating practices from the perspective of spatial identifications », dans Spaces and Identities in Border Regions. Politics-Media-Subjects, (2016) ; « Les accords mets-vins, la complexité d’une norme », dans Le repas gastronomique des Français (Gallimard, 2015) ; Parler vin. Entre normes et appropriations (Presses Universitaires de Rennes/Presses Universitaires François-Rabelais, 2012) ; « “Good” food. Oscillation between political concept and individual everyday practice », dans Doing Identity in Luxembourg. Subjective Appropriations-Institutional Attributions-Socio-Cultural Milieus (IPSE, 2011). rachel.reckinger@uni.lu.
37Amélie Robert, est géographe, enseignante contractuelle à l’Université de Tours et membre de l’UMR CITERES (CNRS/Uuniversité de Tours). Ses recherches portent sur les paysages et leurs dynamiques, les services écosystémiques, les interrelations nature-sociétés, les représentations de la nature, dans des milieux urbains et surtout ruraux, dont les vignobles du Val de Loire. Elle a publié « Mobilisation et patrimonialisation du paysage viticole dans le Val de Loire. Deux destins contrastés, Bourgueil et Vouvray », dans Territoires du vin (2017), et « Vignes et vignerons de demain… Sous influence urbaine. Quelles conséquences ? », dans la Revue des Œnologues, no 165. Elle a participé à de nombreux colloques internationaux : « Wine tourism in Loire valley (France) : the rise of a new form of tourism », au 4th World Research Summit for Tourism and Hospitality, Orlando (États-Unis, 2017) « Strategy around oenotourism in France : associate cultural services with an agricultural production », Tourism Destination Development Conference, Ho Chi Minh City (Việt Nam, 2017), « La promenade au xxie siècle dans les domaines : du loisir, de la création et de la pédagogie » Université McGill, Montréal (Canada, 2017). amelie.robert@ univ-tours.fr.
38 Jean Rosen, est agrégé de l’Université, docteur en Histoire de l’Art et Archéologie, ancien directeur de recherche émérite CNRS. Spécialiste de la faïence française du xiiie au xixe siècle et auteur de nombreux ouvrages de référence sur ce sujet, il est également co-fondateur et vice-président de l’association Rencontres des cépages modestes, et co-auteur du livre À la rencontre des cépages modestes et oubliés. L’autre goût des vins (éd. Dunod, 2016, Mention spéciale « Découverte et Présentation des Vins 2017 » de l’OIV – Organisation internationale de la vigne et du vin – ; nouvelle édition enrichie, 2018). Il est rattaché à l’UMR ARTEHIS de l’université de Bourgogne-Franche-Comté. jean. rosen@u-bourgogne.fr.
39 Sébastien Salvador-Blanes, docteur de l’Université de Tours, il est maître de conférences en science du sol à l’Université de Tours. Agronome de formation, ses travaux de recherches portent principalement sur la compréhension et la quantification des processus de transfert de matière solide au sein des bassins versants agricoles. Il est membre de l’équipe de recherches Géohydrosystèmes Continentaux, et directeur du Département de formation « Géosciences-Environnement » de l’Université de Tours. Dernières publications : Foucher A., Salvador-Blanes S., Vandromme R., Cerdan O., Desmet M., 2017. « Quantification of bank erosion in a drained agricultural lowland catchment », Hydrological Processes, vol. 31, p. 1424-1437. Grangeon T., Manière L., Foucher A., Vandromme R., Cerdan O., Evrard O., Pene-Galland I., Salvador-Blanes S., Hydro-sedimentary dynamics of a drained agricultural headwater catchment : a nested monitoring approach, Vadose Zone Journal, vol. 16. salvador@uni-tours.fr.
40François Sarrazin, est sociologue des organisations, professeur émérite à l’École Supérieure d’Agriculture d’Angers, au sein du LARESS, laboratoire de recherches en sciences sociales. Les travaux de terrain ont été conduits avec les étudiants, le plus souvent à la demande des syndicats agricoles, syndicats d’appellation et chambres d’agriculture, sur la compréhension de leur organisation interne, sous forme d’audits de bassins de production. Membre de l’Unité Mixte de Technologie Vinitera avec l’unité Vigne et Vin de l’INRA, l’ESA et le laboratoire GRAPPE, l’IFV (Institut Français de la Vigne et du Vin) et la Cellule des Terroirs Viticoles de la Confédération des Vignerons du Val de Loire, il a été associé à divers programmes de recherche de l’INRA et à ce titre, en lien étroit avec le groupe de travail INRA-INAO sur les terroirs. Il a entre autres publié Les élites agricoles et rurales. Concurrences et complémentarités des projets, (Presses Universitaires de Rennes, 2014), et Les bassins de productions agricoles, entre facteurs de coordination et liens de coopération (QUAE, 2016). f.sarrazin@ groupe-esa.com.
41 René Siret, est directeur général de l’École Supérieure d’Agricultures d’Angers depuis février 2017. Titulaire d’un DEA science des aliments, du Diplôme National d’Œnologue, d’un Doctorat spécialité Viticulture et Œnologie et enfin de l’Habilitation à Diriger des Recherches, il commence sa carrière comme chargé d’enseignement et de recherche à l’université de Montpellier, avant d’intégrer l’ESA en 2004. Au sein de l’établissement il a d’abord occupé le poste d’enseignant-chercheur en viticulture et œnologie. En 2008, il devient responsable du département viticulture et œnologie puis directeur des départements d’enseignements en septembre 2016. r.siret@groupe-esa.com.
42 Kilien Stengel, après une carrière de sommelier en restaurants Relais & Châteaux étoilés Michelin, puis professeur de sommellerie en écoles hôtelières et animateur de clubs de dégustation, il est aujourd’hui enseignant-chargé de mission à l’Université de Tours (IEHCA), docteur en Sciences de l’information et la communication, chercheur associé aux universités de Bourgogne (équipe Cimeos) et de Tours (équipe Prim). Il fut co-animateur du groupe « Vins, terroir et Patrimoine » au Vinopôle Centre Val de Loire. Il a publié « Le vocabulaire de dégustation du vin : Outil de médiation à la signification patrimoniale », dans L’odyssée des mots du patrimoine (Presses université du Québec, 2018) ; « L’œnologisme : synonyme de savoir-boire », dans Terminologie du vin (London, Iste éditions, coll. « Sciences cognitives », 2016), « Approches épistémologiques, culturelles et terminologiques du “bon” vin » dans Les territoires du vin (L’Harmattan, 2018) ; « L’interdiscours dans la dégustation : une (re)signification des représentations » dans Patrimoine, création, culture, à l’intersection des dispositifs et des publics (L’Harmattan, coll. « Communication et civilisation », 2016) ; « Wine tasting discourse : Traditional knowledge, and practice » dans Open Journal of Social Sciences, vol. 4, no 5 (Scientific Research Publishing Inc.2016) ; « La dégustation du vin : acte expérientiel et identitaire entre théâtralisation et culturalisation » dans Lexia-Rivista Internazionale di semiotica (Aracne-Univ. Turino, 2015) ; « L’enseignement des vins en école hôtelière » dans Territoires du vin (MSH Dijon, 2012). Il est également auteur d’ouvrages de vulgarisation portant sur le vin et la gastronomie. On lui doit notamment : Petit quiz du vin (Dunod, 2007- traduit en japonais), Pommard ou Pomerol ? (Dunod, 2011), Traité des vins de France : traditions et terroir (Sang de la terre, 2013), Les classements des vins en France : classifications, distinctions, labellisations (L’Harmattan, 2017), Choisir son vin (Solar, 2017), Découvrir le vin par les sens (L’Harmattan, 2018). kilien.stengel@univ-tours.fr.
43 Ronan Symoneaux, des bancs de l’École Supérieure d’Agricultures d’Angers (ESA) au développement du laboratoire sensoriel à partir de 1999 puis à l’habilitation à diriger des recherches en 2018, il est aujourd’hui chargé de recherches au sein de l’unité de recherche GRAPPE, ESA, INRA et anime l’équipe sensorielle. Sa thématique de recherche est focalisée sur l’objectivation des caractéristiques organoleptiques des produits issus des productions végétales spécialisée, avec un intérêt plus marqué pour le développement des méthodologies sensorielles. Il travaille plus spécifiquement sur la qualité sensorielle des fruits et légumes, du cidre et du vin. Concernant les produits viticoles, ils s’intéressent particulièrement à l’évaluation de la typicité sensorielle en lien avec les pratiques. Une partie de ses activités de recherche porte par ailleurs sur l’acceptabilité des vins par les consommateurs et l’impact des messages et informations communiquées vers ceux-ci. r.symoneaux@groupe-esa.com.
44 Pascal Taranto, est Professeur des Universités à Aix-Marseille. Spécialiste de la philosophie des Lumières, il s’intéresse également à la philosophie du sport et à la gastronomie. Il dirige le centre Gilles Gaston Granger (UMR 7304). Il a notamment publié : « Boyancé, Pierre. Platon et le vin » dans le Bulletin de l’Association Guillaume Budé : Lettres d’humanité, no 10 ; « What Is the Value of Terroir ? » dans The American Economic Review, vol. 101 ; dans L’invention de la tradition (Éditions Amsterdam, 2012), dans Objectivities and the Regimes of Existence of Objects. » Science, Technology, & Human Values (2012). Il a codirigé avec Kilien Stengel Approche philosophique et intellectualisée de la cuisine du futur et de l’alimentation de demain (coll. « Questions alimentaires et gastronomiques », série Cuisine du futur et alimentation de demain, L’Harmattan, 2018) pascal.taranto@univ-amu.fr.
45 Valériane Tavilla, est professeur associé en marketing et en communication à Burgundy School of Business (ex ESC), à Dijon. Elle est titulaire d’un Doctorat en Sciences de la Communication soutenu en 2012, sous la direction de Jean-Jacques Boutaud, à l’Université de Bourgogne, à Dijon. Ses recherches portent sur l’imaginaire du terroir et du patrimoine alimentaire, avec une analyse socio-sémiotique du discours. Elle est chercheur associé à l’équipe du CEREN (EA 7477) de Burgundy School of Business Dijon et collaboratrice au sein du laboratoire CIMEOS (EA 4177) de l’Université de Bourgogne Franche-Comté. Valeriane. Tavilla@bsb-education.com.
46 Jean Louis Yengue, est Professeur des Universités, chercheur au laboratoire RURALITES (Université de Poitiers) et chercheur associé à l’UMR CITERES (CNRS et Université de Tours). Il enseigne la géographie de l’Environnement au département de Géographie de l’Université de Poitiers. Ses recherches portent sur l’étude et la compréhension des dynamiques paysagères, ici circonscrites aux relations entre l’Homme et le Végétal. Elles se positionnent à l’intersection de trois champs conceptuels de la Géographie, le Territoire, le Paysage et le Patrimoine. Il a été co animateur du groupe « Vins, terroir et Patrimoine » au Vinopôle Centre Val de Loire et a piloté plusieurs programmes de recherche sur la vigne et est l’auteur de plusieurs articles scientifiques, notamment sur le terroir. Il est l’auteur de nombreuses publications scientifiques (https:// cv.archives-ouvertes.fr/jean-louis-yengue) jean.louis.yengue@univ-poitiers.fr.
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Un aliment sain dans un corps sain
Perspectives historiques
Frédérique Audouin-Rouzeau et Françoise Sabban (dir.)
2007
La Pomme de terre
De la Renaissance au xxie siècle
Jean-Pierre Williot et Marc de Ferrière le Vayer (dir.)
2011