1 L’editio princeps de 1563 est suivie, revue et enrichie par l’auteur, de celle de 1574 et de celle presque identique – de 1610 ; toutes les éditions italiennes paraissent à Venise. En France, l’ouvrage paraît sous deux titres différents : Trois livres appartenant aux infermitez des femmes, (mais aussi Trois livres des maladies et infirmitez des femmes) et Thrésor des remedes secrets pour les maladies des femmes ; les nombreuses éditions françaises (1570, 1582, 1585, 1587, 1598, 1609, 1649) ont été publiées principalement à Paris, mais aussi à Lyon et Rouen. Nous nous référons ici à l’édition italienne éditée à Venise, chez Giovanni Valgrisio en 1574, et à l’édition française parue sous le titre Thrésor des remedes secrets pour les maladies des femmes à Paris, chez Jacques du Puys, en 1587.
2 « It is disappointing that women do not receive more attention in these works » : Albala, 1993, p. 175. L’auteur indique juste après que toutes les informations sur la femme concernent le régime à suivre durant la grossesse, mais évite de procéder à une analyse structurée.
3 Sur l’absence d’intérêt pour la femme dans les regimina sanitatis du Moyen Âge et sa limitation à la maternité, voir Nicoud, 1998, p. 261 et p. 264-265.
4 Pour mieux comprendre le double regard porté sur la femme par la tradition médicale occidentale, autrement dit sur son assimilation au corps masculin et, en même temps, sur son identification avec la fonction reproductive, voir : Jacquart, 1993, p. 81-98 ; Berriot-Salvadore, 1990, p. 435-441, et Margolin, 2002, p. 44-45.
5 La restriction de l’âge doit tenir compte, bien que de façon exceptionnelle, de l’allusion aux femmes qui accouchent avant leur treizième année, Marinello, Med., op.cit., p. 270v. Aussi la destination à des femmes mariées n’empêche-t-elle pas la présence de références à des vierges (Liébault, Thresor, op. cit, p. 8-45), aussi bien que des aperçus sporadiques sur les veuves et les religieuses (Marinello, Med., op.cit., p. 170r, p. 180r). Enfin, la limitation socio-économique trouve sa juste définition en des termes plus nuancés, qui ne peuvent pas négliger – du moins dans la signification de ses intentions – le destin d’ouvrages qui se proposent d’atteindre des couches sociales plus larges : notamment, l’ouvrage du même Liébault où la thérapie pour la reproduction occupe une place importante, Liébault, Thrésor universel des pauvres et des riches, 1651, p. 280 sq.
6 Le tempérament d’un organisme est le résultat des quatre qualités humorales (chaud, froid, sec, humide) : il est déterminé en fonction de leur combinaison selon les composants qui l’emportent sur les autres. L’interaction à travers la nourriture est rendue possible puisque les aliments eux-mêmes sont constitués par les quatre qualités humorales qui seraient assimilées par l’organisme à travers le processus digestif.
7 Le terme prophylaxie est pris ici dans son acception galénique (voir : Mikkeli, 1999, p. 43), puisque, comme on le verra plus loin, la grossesse est considérée comme un état proche de la maladie.
8 Seules les grandes lignes des liens entre nourriture et acte reproductif sont tracées ici : pour un tableau plus complet, voir Benedek, 2000, p. 1523-1529 et Albala, 1993, p. 168-174.
9 La représentation du mécanisme reproductif au xvie et au xviie siècles est le résultat d’une synthèse entre la conception hippocrato-galénique et la conception aristotélicienne. L’existence tout comme le rôle de la semence féminine sont l’objet de disputes interminables : voir Maclean, 1980, p. 36-37 ; Berriot-Salvadore, 1993, p. 113-119.
10 « Puisque, décidément la grossesse est un état pathologique, les médecins doivent remplir leur rôle et proposer une cure appropriée à cette “maladie” naturelle » (Berriot-Salvadore, 1993, p. 138). Liébault lui-même est explicite sur ce point : Car puis que la groisse est une maladie que le vulgaire appelle maladie de neuf mois, laquelle rend les femmes grosses valetudinaires & sujettes à une infinité de maladies tant presentes que prochaines […], Liébault, Thresor, op. cit., p. 723. Nous transcrivons fidèlement les textes italiens aussi bien que les français. Nous ne les modifions que dans de rares cas pour en rendre la lecture plus aisée.
11 Pour le régime de grossesse, Marinello prescrit pain de blé (blanc), chair de volaille, œufs frais à gober, vin « peu noir », tandis que les légumes secs, ail et oignon sont déconseillés (Marinello, Med., op. cit, p. 250r-250v ). Pour le régime post-partum sans complications pathologiques, on utilise pendant les premiers jours principalement des bouillons d’orge (ibidem, p. 302r, 305v) suivis de chair de lièvre, pigeons, foie de chevreau et bœuf, œufs et fromage frais (ibid., p. 313v-314r). Liébault montre, par rapport à la grossesse, une attention particulière pour un régime pouvant nourrir la future mère affectée de nausées et de vomissements (Liébault, Thresor, op. cit, p. 742,744) et préconise l’usage de nourritures qui favorisent l’appétit de la femme (ibidem, p. 676) ; pour la femme accouchée : on luy donnera pour restaurer ses forces un pressis de chappon : ou un bouillon ou consommé, où il y aura du safran avec bien peu de poudre de duc : ou une rostie à l’hippocras : ou un ou deux jaunes d’œufs avec un peu de sucre […] (ibid., p. 903) et encore tellement que l’accouchee doit estre nourrie en sa couche de mesme façon que une personne qui seroit blessee (ibid., p. 910).
12 On lit par exemple dans le texte italien, à propos du manque du désir : ove per noiosi pensieri, & grandi affari, o altre passioni dell’animo questo accidente sopravenisse ; lasciansi tutti, & diasi buon tempo, mangiando cose buone da accrescere lo sperma, & la ventosità, delle quali habbiamo parlato alquanto & parleremo più, Marinello, Med., op. cit, p. 24v. ( Au cas où, en raison d’idées fâcheuses, et de grandes affaires, ou d’autres mouvements de l’âme, cet accident se produrait : qu’ils soient tous mis de côté, et l’on se donne du bon temps, se nourissant de bonnes choses en vue d’accroître le sperme et la ventosité, ce dont nous avons pas mal parlé et parlerons davantage : c’est nous qui traduisons).
13 Marinello, Med., op. cit, p. 271r.
14 on peut en faire du massepain ou un gâteau, ibidem, p. 27 v. (C’est nous qui traduisons).
15 plutôt petit plat qu’électuaire, ibid., p. 28v (C’est nous qui traduisons).
16 Ibid., p. 32r, 33r.
17 Dans l’adaptation de Liébault, le concept de maigreur se référait à une extenuation et gracilité, ou une diminution de la grosseur, grandeur et pesanteur, Liébault, Thresor, op. cit., p. 219.
18 manger des aliments qui fassent du gras et qui soient très digestes, Marinello, Med., op. cit, p. 23r. (C’est nous qui traduisons).
19 des aliments tels qu’ils puissent réchauffer, faire grossir et enflammer, ibidem, p. 24r. (C’est nous qui traduisons).
20 les aliments qui font grossir font plus de bien que d’autres, ibid., p. 24v. (C’est nous qui traduisons).
21 Liébault, Thresor, op. cit, p. 222.
22 Il s’agit ici d’une sélection des aliments conseillés dans les deux textes : pour un cadre plus détaillé et une comparaison qui permet une mise au point des différences entre les deux, voir Marinello, Med., op. cit, p. 23r sq. et Liébault, Thresor, op. cit., p. 222-223.
23 Liébault, Thresor, op. cit., p. 223.
24 Ibidem., p. 198-199.
25 […] la seconda [causa] sono i cibi, de quali a chi ne mangia troppo, suffocano il calore [...] ; […] li mangiatori non generano figlioli, o di rado, e sepur ne generano, sono mostri, e brutti [...] ; […] li mangiatori [...] i più non generino [...] ; [...][chi] mangiasse e bevesse senza misura, che per l’usanza delle vivande mutasse natura, o per beveraggi si facesse ubriaco, questi cotali o sono privi di seme, o ne hanno pochissimo […], Marinello, Med., op. cit, p. 21r, 23r, 53r, 62r. […] la tierce occasion, est de la part de la semence [...] de quantité mediocre, car trop petite quantité ne seroit suffisante pour engendrer, trop grande ne pourroit estre conceuë [...] : outre cela, qui ne vient des enfans trop ieunes, des yvrongnes, des grans mangeurs […], Liébault, Thresor, op. cit., p. 167.
26 Marinello, Med., op. cit, p. 63r. La traduction de Liébault est ici : Si le default d’engendrer provient [...] de trop boire ou trop manger, [il faut] temperer sa façon de vivre [...] ainsi l’homme sera rendu fecond et ne demeurera sans heritiers, Liébault, Thresor, op. cit., p. 200.
27 On ne peut diagnostiquer qu’un homme tenu en bonne santé est stérile qu’en présence d’évidences : aux troubles de la sexualité masculine comme l’impuissance, le priapisme et la spermatorrhée, on doit ajouter la mauvaise qualité de la semence qui doit répondre à plusieurs paramètres (quantité, couleur, consistance, viscosité, etc.). Il paraît évident que seule une minorité de cas - et pas forcement à raison -peut ainsi être reconnue. Cette restriction, fondamentale pour notre enquête, reste implicite dans le texte et ne peut être déduite que d’une analyse en amont de l’ouvrage dans sa totalité.
28 Liébault, Thresor, op. cit., p. 213 ; Marinello, Med., op. cit., p. 59v : Dove la donna fosse troppo grassa [...] ella non s’ingraviderà : percioche si vede, che ella è impedita, e serrata nella matrice, e nei luoghi ove si genera. Il s’agit à l’évidence de la formulation hippocratique (Aph. 46. livr.5.) : Celle qui contre nature estants grasses et espesses ne concoivent point en la matrice […] et ne peuvent concevoir devant que d’estre extenuées et amaigries, tiré de Sylvius, Livre de la generation de l’homme, 1559, p. 33.
29 Bien que la maigreur ne soit pas mise en relation avec la stérilité, on peut trouver dans le même texte deux recettes pour grossir qui favorisent la maternité : même dans ce cas le lien n’est donc pas tout à fait absent, Marinello, Gli ornamenti delle donne, 1574, p. 27v, 29v.
30 Puisque la grosseur est souvent cause de malformation, d’accident de l’âme, de fièvres malignes, de mort &, ce qui est bien pire, peut rendre stérile, et faire avorter les femmes enceintes [...], Marinello, Gli Ornam., op. cit., p. 32v. (C’est nous qui traduisons).
31 « […] en nous souvenant que, pour la plupart des médecins de la Renaissance, dans le cas de sérilité, c’était l’épouse qui était mise en cause, et rarement l’époux, puisqu’on a vu qu’elle lui était physiologiquement, et donc nécessairement inférieure. », Margolin, 2002, p. 44 ; Liébault lui-même signale à plusieurs reprises l’état en soi valétudinaire de la femme (Liébault, Thresor, op. cit., int. f.iir, p. 582). L’attribution de la stérilité principalement à la femme, par la tradition médicale occidentale, a également des raisons de nature plus complexe. Pour en avoir une vision complète, voir Cadden, 1993, p. 249-253. En même temps, il est important de rappeler qu’il s’agit presque toujours d’une attribution implicite.
32 Liébault, Thresor, op. cit., p. 215-216.
33 Marinello et Liébault reconnaissent l’existence de la semence féminine sans toutefois en faire grand cas pour la conception, Marinello, Med., op. cit., p. 54r, 59r ; Liebault, Thresor, op. cit., p. 171-172, 192. C’est pourquoi l’exténuation du corps qui oste l’occasion de fecondité, à raison du default de telle quantité de semence qui est necessaire à engendrer, et de l’insuffisance des forces du corps qui sont requises pour y satisfaire (Liébault, Thresor, op. cit., p. 220) semble être plus nuisible à l’homme qu’à la femme. Par rapport au rôle féminin, on doit considérer que l’obstétrique de l’époque identifie stérilité et infertilité, c’est-à-dire l’incapacité de porter la grossesse à terme : or, puisque les gras sont les plus affligez des injures interieures comme d’obstructions, fiebres, inflammations, apostemes (ibidem, p. 221), le type de menace que constitue la graisse pour la fertilité de la femme est évident, car elle favorise fausses couches et entraîne des complications lors de l’accouchement.
34 Liébault, Thresor, op. cit., p. 212.
35 Ibidem, p. 221.
36 Ibid., p. 196. Sur ce point, la traduction de Liébault est strictement littérale par rapport au texte italien où on lit : […] overo la moglie muti la sua [complexion] con i cibi, e con altre cose che abbiano virtù di ciò adoperare [...] : percioché è meglio che la donna faccia cotale mutazione, e che l’uomo rimanga nella sua propria natura […], Marinello, Med., op. cit., p. 60v.
37 Liébault, Thresor, op. cit., p. 196.
38 Marinello, Med., op. cit., p. 60v ; Liébault, Thresor, op. cit., p. 196. Sur le même problème, Marinello propose de consulter sa Practica universale comme alternative à la visite du médecin, Marinello, Med., op. cit., p. 54r.
39 L’analogie entre conception de semence végétale revient souvent dans cette littérature ; elle est présente dans le De generatione animalium d’Aristote, liv. II, IV, 740 a. (Pour ce texte, on a utilisé la traduction italienne de M.Vegetti et D. Lanza, 2001, p. 215).
40 Altieri Biagi et al., 1992, p. 10.
41 Le premier traité d’obstétrique et de gynécologie imprimé en langue vulgaire date de 1513 ; il s’agit de Der schwangeren Frauen und Hebammen Rosengarten de Eucharius Rösslin ; à partir du milieu du xvie siècle, la diffusion de ce nouveau genre de littérature médicale touche toute l’Europe.
42 Altieri Biagi et al., 1992, p. 10 sqq.
43 Nous pensons surtout au débat sur l’utérus bifide où sont impliqués André Vésale comme Charles Estienne et aux découvertes de Gabriel Fallope sur l’anatomie de l’appareil génital féminin : pour une synthèse, voir Teyssou, 2002, p.184-185. Quant à la chirurgie, le débat médical sur l’accouchement forcé, et notamment sur l’opération dite « césarienne », s’ouvre officiellement avec l’œuvre de Rousset, de 1581, intitulée Traitté nouveau de l’hysterotomotokie ou enfantement caesarien, bien que la première opération sur une femme vivante remonte au début du siècle. À ce débat animé, également en raison d’implications d’ordre moral, participera, entre autres, Ambroise Paré : un exposé de ces débats figure dans Berriot-Salvadore, 1993, p. 167-178.
44 […] non mentirei se dicessi che delle dieci donne che periscono nel parto, nove per poca scienza e cognizione della levatrice si moiono. Adunque, avendo io composta questa opera a benficio e conservazione delle donne [...] avendosi elle medesime il pericolo nel quale non di rado vengono [...] pel poco accorgimento delle levatrici […], Marinello, Med., op. cit., intr. s.n. ([...] sans mentir je pourrais affirmer que sur dix femmes qui périssent d’une fausse couche, neuf le font par peu de conscience et de savoir de la sage-femme. Cela étant, puisque j’ai composé cet ouvrage au bénéfice et pour la conservation des femmes [...] se retrouvant elles-mêmes en danger par le peu de soin des sages-femmes [...] : c’est nous qui traduisons). Si Marinello montre, du moins formellement, une intention didactique par rapport aux sages-femmes, Liébault précise à sa lectrice que les informations contenues dans son ouvrage ne doibvent estre prophanez ny divulguez au populaire et qu’elle-même doit être conduite en l’usage d’iceux par quelque docte, sage & bien advisé medecin […], Liébault, Thresor, op. cit., int. f.iiiir.
45 « La multiplication des traités anatomiques et des manuels pratiques qui traduit incontestablement un intérêt nouveau pour la génération des corps et la naissance, manifeste aussi un état d’esprit autre, comme si les médecins mesuraient mieux les incidences morales et sociales de leurs théories », Berriot-Salvadore, 1987, p. 436.
46 C’est le tort qu’aujourduy se font les femmes trop timides, qui plus tost ont recours aux femmes imprudentes, qu’aux scavants et experts medecins, qui sans fraude les peuvent secourir […], Sylvius, Livre de la nature et utilité des moys des femmes, 1559, p. 105.
47 Pour une attestation sur les formes de contamination des deux traditions voir, entre autres, Marinello, Med., op. cit., p. 37r, p. 279r et Liébault, Thresor, op. cit., p. 731. Pour une vision plus ample sur la relation entre médecine officielle et pratique obstétrique, voir Pancino, 1984, p. 27.
48 Sur l’importance de la prescription orale – diététique et pharmaceutique – au cours de ce processus d’altérité, voir Pomata, 1983, p. 93-107. Pour constater comment au contraire le soin pratique du corps continue à être délégué par la médecine officielle aux sages-femmes, voir Pomata, 1981, p. 175-178.
49 Entre autres : Quant au regime que l’accouchee doit tenir à sa nourriture. Les bonnes femmes font creuer les accouchees de manger comme si elles vouloyent faire un boudin de leur ventre, [...] mai elles se trompent [...]. Donc la nourriture de la femme accouchee ne doit estre telle que le vulgaire la faict, mais gouvernee par grande prudence. Liébault, Thresor, op. cit., p. 909-910.
50 Que l’on pense au célèbre ouvrage de Laurent Joubert intitulé Les Erreurs populaires et propos vulgaires, paru pour la première fois à Bordeaux en 1570 et qui a connu une dizaine de rééditions. En fait, l’intérêt pour les régimes de grossesse n’est pas tout à fait absent dans la tradition des regimina sanitatis : ce qui est nouveau, c’est plutôt l’ampleur de cette attention et certainement ses possibilités de diffusion.
51 Nous proposons ici un passage exemplaire tiré d’un autre traité obstétrico-gynécologique de l’époque : […] car par leur sterilité elles voyent fondre leurs familles devant leurs yeux, comme la neige au soleil, transporter leurs biens aux estrangers, glisser des inimitiez intestines, & bien souvent des divorces dans leur lict coniugal ; & finalement se trouvent desnuez de successeurs & heritiers à faute de pouvoir laisser femme pour femme, individu pour individu., Serres, Discours de la nature…, 1625, p. 294-295.
52 Liébault, Thresor, op. cit., p. 524.
53 Qu’elle sache que si elle vit bien et se nourrit de bons mets, elle aura un enfant sain, de bons sentiments et de bonnes meurs, Marinello, Med., op. cit, p. 250v. (C’est nous qui traduisons).
54 Liébault, Thresor, op. cit., intr., f.iiv.
55 Érasme, Mariage chrétien, 1714, p. 325-328. Nous nous référons, en termes plus généraux, aux connotations éthiques de la campagne des humanistes en faveur de l’allaitement maternel : voir Lazard, 1982, p. 71-73.
56 Lazard, 1982, p. 81.