1 Le dépouillement du fonds « Intérieur Beaux-arts » aux Archives nationales d’Alger a permis de mettre à jour des documents qui ne semblent pas avoir été explorés au préalable. Le croisement des sources et leur rapprochement avec des documents connus ont permis de remettre en question certaines interprétations sur les modalités de validation des projets. Ce travail rejoint l’une des problématiques soulevée par ma thèse de doctorat intitulée Architectures des années trente à Alger : les figures de la modernité, soutenue en novembre 2010 à l’université Bordeaux III sous la direction de Sylviane Leprun et de Larbi Icheboudène.
2 Ces bâtiments ont été proposés au classement en 2005.
3 Les structures métalliques ont été réalisées par les ateliers Durrafour d’Alger.
4 Voir à ce sujet la thèse de Pierre Bourlier (2006).
5 La revue Chantiers nord-africains est publiée à Alger à partir de 1928. De nombreux articles sont consacrés à cette question.
6 Ce journal est publié à Alger dès 1895.
7 Peintre d’origine catalane qui s’installe à Alger en 1926, Figueras crée avec son concitoyen Rafel Tona l’Académie-Art, un atelier de peinture sur le modèle de celle de Paris.
8 Après l’École des Beaux-arts d’Alger, Louis Henri Adolphe Fernez (1900-1984) poursuit ses études à l’École des Beaux-arts de Paris, dans l’atelier de Cormon. Il obtient une bourse en 1928 pour se rendre à la Casa de Velázquez et obtient en 1929 le grand prix artistique de l’Algérie. Professeur de peinture à l’École des Beaux-arts d’Alger, il décore plusieurs bâtiments publics ainsi que quelques immeubles de rapport à Alger.
9 L’École des Beaux-arts, l’École spéciale d’architecture, mais aussi les nombreuses écoles d’ingénieurs ; l’École spéciale des Travaux publics, l’École polytechnique et l’École nationale des ponts et chaussées.
10 La section algérienne de la Société des architectes modernes, le syndicat des architectes du département d’Alger ou encore la Société des ingénieurs diplômés de l’École spéciale de Travaux publics.
11 Jourdain est probablement l’une des figures françaises les plus marquantes pour ses critiques acerbes envers les académismes et leurs décors qu’il assimile à des pastiches. Voir F. Jourdain, 1930, 125.
12 Les immeubles du début du siècle étaient en général construits en murs porteurs en pierre ou moellons de pierre avec des planchers en voûtains sur poutrelles métalliques.
13 Les principaux systèmes constructifs utilisés sont les structures métalliques et le béton armé.
14 Aline Régnier est la fille de l’ingénieur Paul Régnier et la petite fille d’Élisée Reclus (1830-1905).
15 Ces aquarelles ont été publiées en 1940 dans un ouvrage intitulé La Casbah d’Alger qui a été réédité en 1999.
16 31, 33 et 35, bd. Mohamed V (ex. bd. Camille St. Saëns).
17 45, rue Didouche Mourad (ex. rue Michelet).
18 Immeuble Garcias, 21, rue Abane Ramdane (ex. rue Colonel Dornano), 1929.
19 6, rue Mennani (ex. rue Horace Vernet), 1929.
20 2, bd Colonel Amirouche (ex. bd. Baudin). Actuellement siège social d’une banque.
21 Cet édifice abrite un parking. Il est situé au 140, rue Hassiba Ben Bouali (ex. rue Sadi Carnot).
22 « Le nouveau garage des Établissements J. Vinson, à Alger », Chantiers nord-africains, mai 1931, 483-490.
23 Cet immeuble situé sur le boulevard Mohamed-V (ex. bd. St.-Saëns) est aujourd’hui le siège d’un ministère.
24 « L’immeuble Shell. Boulevard Saint-Saëns », Journal général des Travaux publics et du bâtiment, 26 janvier 1934, 3.
25 Id.
26 Le terme « imagibilité » est utilisé dans le sens où l’entend Kevin Lynch (1998).
27 118, rue Mohamed Belouizdad (ex. rue de Lyon), El Hamma.
28 Cet édifice réalisé pour le compte de la Société médicale immobilière est constitué par une ossature métallique. Voir « Maison d’accouchement », Chantiers nord-africains, juillet 1932, 555-556.
29 Villa mauresque réaménagée en maison des artistes en 1907. La création de la Villa Abd-el-Tif, à l’image de la villa Médicis en Italie, est le prélude de ce que l’on appellera plus tard l’École d’Alger.
30 L’artiste algérois Louis Fernez dessine les fresques en carreaux de céramique et les motifs des mosaïques réalisées par les ateliers Tossut d’Alger. Il dessine aussi le mobilier dont certaines pièces sont commandées à l’ensemblier Francis Jourdain de Paris.
31 Emmanuel Pontremoli sera nommé directeur de l’École des Beaux-arts en 1932. Il enclenchera une vaste réforme de l’enseignement au sein de cette institution et intègrera les modifications proposées par Louis Hautecœur.
32 André Ledoni, Adrien Brelet (élèves de Pontremoli), Oscar Nitzchke, Michel Luyckx, Théor Sardnal, Jacques Guilbert, Jean-Jacques Bourdet, (élèves de Laloux et de Lemaresquier) sont les premiers étudiants de l’atelier du Palais de bois qui seront rejoints par d’autres étudiants, parmi lesquels Forestier et Honegger, tous deux actifs à Alger. Cet atelier était installé dans quelques-unes des travées d’un bâtiment que faisait alors construire Perret, porte Maillot à Paris.
33 La Société des architectes modernes (SAM) est fondée en 1922 à Paris sous la présidence de Frantz Jourdain. La section algérienne de la SAM est créée en 1932.
34 Voir les statuts de la Société des architectes modernes publiés dans L’annuaire des Travaux publics et du bâtiment en Algérie, Alger, 1935, 12-14.
35 Il s’agit de l’asile de nuit, rue Ben Cheneb (ex. rue Marengo) réalisé en 1932 et du projet non réalisé de la cité indigène du Clos Salembier (1935).
36 « Les cités indigènes. Lotissement du Plateau Salembier », Journal général des Travaux publics et du bâtiment, 23/10/1934, 1.
37 Id, 3.
38 Il faudra attendre l’avènement de la municipalité de Chevallier à Alger en 1953, juste avant l’éclatement de la guerre d’Algérie, pour que soient entreprises des actions concrètes en faveur de l’habitat « indigène ».Voir à ce sujet J.-J. Deluz, 1988.
39 Situé sur la rue Ben Cheneb (ex. rue Marengo) à la Casbah d’Alger.
40 J. Cotereau, 1932, « L’asile de nuit d’Alger », Chantiers nord-africains, octobre, 785.
41 J. Cotereau, 1933, « L’Exposition de la cité moderne », L’Afrique du Nord illustrée, 18 février, s. p.
42 J. Cotereau, 1930, « Sur un projet de maison du peuple », Chantiers nord-africains, novembre, 985-988.
43 Ils réalisent notamment le Palais du Gouvernement Général (bd Khemisti, ex. Laferrière) et la maison de l’Agriculture (bd Amirouche, ex. Baudin).
44 Il s’agit de l’actuel service de pédiatrie de l’hôpital de Beni Messous à Alger. Voir : « L’orphelinat de Beni-Messous », Chantiers nord-africains, juillet 1935, 485-494.
45 Lors de deux entretiens effectués en décembre 2005 et septembre 2008 à Paris avec le fils de Marcel Lathuillière, Jean Lathuillière, celui-ci revient longuement sur l’intérêt porté par son père aux travaux de Willem Marinus Dudok. Il relate le voyage effectué en famille pour visiter les œuvres de Dudok et en particulier l’hôtel de ville de Hilversum, en Hollande.
46 « Le nouveau pavillon du sport nautique », Chantiers nord-africains, avril 1930, 341.
47 Le Majestic, actuellement Salle Atlas, inauguré en 1930, est l’œuvre des architectes algérois Guerineau et Bastélica. Cette salle était à l’époque, selon la revue Chantiers nord-africains, la plus grande d’Afrique. Voir à ce sujet : « Une salle de spectacle à Alger », Chantiers nord-africains, mars 1929, 207-209.
48 « Cinéma le Plaza à Bab el Oued. Architectes Seiller et Lathuillière », Chantiers nord-africains, mars 1932, 308.
49 Archives Nationales d’Algérie, Birkhadem, Alger, Fonds intérieur Beaux arts, IBA-HBM, carton 028, Rapport de l’ingénieur en chef concernant la construction d’un immeuble rue Maurice Pallat, du29 août 1931.
50 Immeuble de rapport, 29 rue Didouche Mourad (ex. rue Michelet) et rue Feroukhi (ex. rue Richelieu).
51 « Le concours annuel de façades d’immeubles et de devantures de magasins à Alger », Journal général des Travaux publics et du bâtiment, 23 janvier 1934, 1.