La carte et la limite ou l’appropriation d’un outil par le pouvoir ; étude des manuels égyptiens de géographie de l’enseignement de base
p. 345-357
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Texte intégral
1Le trait matérialise le plus souvent la limite, la frontière sur la carte. Toutes les cartes sont composées de ces limites figurées par un trait. Naturelles (un fleuve, par exemple) ou conventionnelles (les frontières entre États ou les méridiens et parallèles sur le globe terrestre.), elles quadrillent, découpent l’espace des Hommes en portions limitées de surfaces plus ou moins vastes (hémisphères nord et sud, continents, États, régions…, communes, quartiers, îlots…). Le corpus de cartes des manuels scolaires de géographie de l’enseignement de base en Égypte (édition 2000) servira de support pour démontrer cette forte présence et pour s’interroger sur les sens à lui donner.
INTRODUCTION
2Le cartographe, géographe ou autre spécialiste dessine des lignes sur la carte. Cette carte impose ces lignes comme limites aux espaces qu’elle représente. Ces limites ne sont souvent que des apparences, des croyances…qui s’estompent voire disparaissent avec le temps. Ainsi, la croyance couramment répandue autrefois selon laquelle la Terre était plate. Le résultat fut que les Hommes représentaient la Terre tel un disque, avec la mer tout autour.
3Mais aussi, que les êtres humains bornaient leurs activités comme si la Terre était réellement plate et qu’un grand gouffre l’eût entourée. Cette idée nous semble aujourd’hui absurde, car nous savons que la Terre est ronde. À l’époque, des explorateurs osèrent s’aventurer au-delà des limites fixées et ils franchirent l’abîme sans aucune difficulté... puisqu’il n’y en avait pas. Il leur a suffi de voguer, toutes voiles dehors, au-delà des barrières dressées par l’opinion de leurs contemporains et de découvrir par là même que ces limites n’étaient qu’apparences (figure 1).
4Aujourd’hui, les limites sur la carte, certainement, et dans la réalité, ce qui reste à vérifier, sont de plus en plus nombreuses, même si, paradoxalement, le monde est aussi présenté parfois sans limites (comme l’affichait Wanadoo, “Je n’ai plus de limites”, à l’automne 2002 sur le Net, dans divers journaux et sur des pancartes publicitaires). Ces limites sont, pour leur majorité, des créations de l’Homme ; limites administratives et frontières politiques donnent ainsi à voir un monde qui s’emboîte - telles des poupées russes - depuis les entités spatiales les plus réduites jusqu’à la Terre tout entière. Le corpus de cartes des manuels scolaires de géographie de l’enseignement de base en Égypte (édition 2000) servira de support pour :
démontrer la forte présence des limites sur les cartes de géographie ; une sorte d’ubiquité !
s’interroger sur ce qu’elles représentent ; pourquoi cette quasi omniprésence ? qu’est-ce qui est montré et qu’est-ce qui se cache aussi ?
A - LA FORTE PRÉSENCE DES LIMITES SUR LES CARTES DE GÉOGRAPHIE
5“La limite est ce qui permet de circonscrire un ensemble spatial donné, une région, une construction sociale et politique ; elle peut être associée aux notions de territoire, d’appropriation, d’identité, de pouvoir, de frontière, de représentation. La limite apparaît comme la périphérie d’un ensemble cohérent, construit à partir d’un centre, d’un pouvoir et de l’appropriation identitaire de cet espace” (Renard, 2002, 40). Les ouvrages de géographie égyptiens (éd. 2000) s’inscrivent tout à fait dans cette définition par rapport aux espaces qu’ils étudient et qu’ils donnent à étudier aux élèves de l’enseignement de base.
6Sur les 127 cartes des 5 manuels analysés2, 82 portent des limites administratives ou des frontières politiques, soit les deux tiers ; celles qui y échappent montrent une partie de l’Égypte (Delta du Nil), d’un continent (Sud- Est asiatique), un continent entier (Afrique, Amérique du Nord…) ou le monde sur le planisphère.
7Ces limites ou frontières s’inscrivent dans un emboîtement de niveaux spatiaux bien significatifs :
une région (administrative) d’Égypte : 28 cartes ;
l’Égypte : 16 cartes ;
le Monde arabe : 25 cartes ;
les autres frontières sont celles d’un ou plusieurs États au sein d’un continent :
E.A.U., Éthiopie, Taïwan ;
Pays du Nil, Amérique du Sud.
8Mais, au-delà de ces limites politico-administratives quasiment omniprésentes, la carte porte d’autres lignes qui sont autant de limites qui viennent s’ajouter aux premières pour quadriller l’espace, même si leur signification reste bien différente :
limites naturelles surtout avec des traits séparant les étendues maritimes des étendues terrestres, des isohyètes (lignes joignant les points du globe où les pluies moyennes sont égales), isohypses (courbes de niveau) ;
limites humaines entre régions de densité de population différentes, entre régions agricoles, etc. ;
mais aussi, limite imposée par le cadre de la carte aux espaces étudiés.
9Les lignes qui enserrent, délimitent sont ainsi présentes sur toutes les cartes de géographie de ces manuels.
B - QUE TRADUISENT CES LIMITES ?
10Ces limites sont-elles une traduction de la réalité ? Ou sont-elles pour le géographe qui spatialise les phénomènes naturels et humains une espèce de tendance à tout faire entrer dans le cadre de la carte pour comprendre et faire comprendre la complexité du réel ?
11La réponse n’est pas aussi simple et appelle quelques éclaircissements. Dans certains cas, la limite est bien une traduction de la réalité socio-spatiale ; à l’échelle du planisphère, le trait sépare bien les étendues maritimes et terrestres, les frontières ou limites administratives délimitent des États/régions-territoires qui sont autant de partitions de l’espace même si dans ce deuxième cas, certains espaces ainsi marqués sur la carte sont appropriés de fait sinon de droit aux États qui les incorporent dans leur espace national. Ainsi, en Égypte, le triangle de Halaïb (au Sud-Est de l’Égypte), toujours attaché au Soudan, présente “une situation géopolitique assez particulière : dans ce triangle, la population est théoriquement soudanaise, mais la terre est sous souveraineté égyptienne” (Ayeb, 1992) ou du moins revendiquée par l’Égypte. Les cartes des manuels l’intègrent à l’Égypte en ne soulevant jamais le problème, même pas sur la carte “Frontières politiques du Monde arabe et leurs problèmes” (figure 2).
12Dans d’autres cas, la carte présente des “réalisations figées”, statiques, et ce, autant pour des phénomènes naturels qu’humains. Ainsi P. Rognon (1989) notait en parlant du désert saharien (qui couvre largement l’Égypte) :
13“… il faut cependant reconnaître que le tracé des limites, indispensable en cartographie, a l’inconvénient de figer une réalité qui est apparue de plus en plus mouvante au cours des trente dernières années. La sécheresse du Sahel a montré qu’une isohyète pouvait se déplacer durablement de près de 300 kilomètres et les progrès de la botanique ou de la zoologie ont fait apparaître une grande complexité des limites de chaque espèce en fonction de leur histoire. les limites sont en continuel déplacement”.
14Traduire la mouvance des hommes et de leurs activités, qui est beaucoup plus variée et importante, paraît plus difficile encore... à tel point qu’aucune carte sur les manuels égyptiens ne représentent ces mouvements. Par exemple, actuellement 3 millions d’égyptiens vivent et travaillent à l’étranger (1 200 000 en Arabie Saoudite, 700 000 en Libye, près de 300 000 au Koweït, etc.), mais aucune carte ne le mentionne.
15La carte indique ce qui est statique (limites administratives, frontières politiques, traits de côtes, fleuves’) et ces limites, présentes l’une et/ou l’autre sur toutes les cartes des manuels égyptiens, constituent une toile de fond quasi immuable. Par contre, l’interprétation du mouvement, des dynamiques qui peut se traduire sur les cartes soit par des collections de cartes, soit par des flèches... (techniques les plus usitées encore) ne se rencontrent que dans 4 cartes, pour situer les vents (d’été et d’hiver) dans le Sud-Est asiatique et dans le Monde arabe (figure 3) et ce, avec toujours en toile de fond, les frontières des États ! ! !
16Il est, en effet, surprenant de constater que, quel que soit le thème traité (géographie physique, régionale, humaine ou économique), ces limites sont toujours là. Pourtant, les phénomènes orographiques ou climatiques n’ont rien à faire des limites imposées par l’Homme ; et le géographe pourrait se dispenser de les inscrire systématiquement. Pourquoi ne le fait-il pas ? Pourquoi cette permanence des limites - et qui plus est - quasiment toujours les mêmes.
C - POURQUOI TOUJOURS DES LIMITES ?
17Il y a bien sûr une raison graphique. En effet, on peut toujours dire que la ligne est un des trois types d’implantations3 (avec le point et la zone) qui sert à représenter les informations géographiques sur la carte et donc, qu’à ce titre, au vu de la pauvreté des types d’implantations (trois seulement), il est plutôt normal de le rencontrer souvent !
18Il y a aussi une raison géographique. On peut, aussi, toujours dire que puisque les manuels étudient (les 3 premiers au moins) l’Égypte, il est normal que le cadre, les limites des cartes soient celles de l’Égypte... et que, d’autre part, comme l’Égypte appartient à la Ligue des États arabes, il est normal que le Monde arabe soit également étudié et donc délimité.
19Certes, cela n’est pas propre aux manuels égyptiens. Mais cette façon de faire (en Égypte, comme ailleurs et en France notamment) entraîne des biais dont nous ne prenons peut-être pas toujours conscience et que les élèves surtout, subissent, faute d’une connaissance plus élargie et d’un âge où l’on a tendance à prendre pour argent comptant ce qui se dit et tout ce qui se voit, pour la vérité et la réalité.
20Parmi ces biais, je voudrais ici en signifier au moins trois :
un emboîtement d’échelles avec un centre, l’Égypte, une périphérie, le Monde arabe et une périphérie lointaine survolée, le Monde ;
la domination de la géographie physique et l’inscription de ces phénomènes (climat, topographie) dans des limites administratives bien circonscrites ;
enfin, les oublis, les occultations qui sont autant de façon de conforter l’ordre établi.
a - DU CENTRE À LA PÉRIPHÉRIE
21Un centre : l’Égypte.
22Les manuels offrent la vision d’un monde construit autour d’un centre ayant une identité forte : l’Égypte. Elle est étudiée soit par “morceaux” : 28 cartes des régions administratives (figure 4), 19 autres cartes prenant en compte séparément le Nord (la région du delta - figure 5) et le Sud (la région du Nil au sud du delta) de l’Égypte, soit entièrement (16 cartes) (figure 6). Ce qui au total donne 63 cartes, soit quasiment la moitié.
23Le Monde arabe est étudié et pris en compte à l’intérieur des frontières des pays de la Ligue arabe. Il est présent sur 25 cartes, soit 20 % des cartes des manuels (figures 2 et 3).
24Le reste du monde constitue une deuxième couronne, plus lointaine, espèce de périphérie plus ou moins survolée par le biais de cartes de localisation ou des cartes de géographie physique encore (relief, climat et végétation, toujours). D’ailleurs, sur la figure 7 : Position de l’Égypte par rapport au Monde, l’Égypte apparaît sur le planisphère presque au centre du monde, en vert, et au centre du Monde arabe, en jaune.
25Si les cartes montrent fortement cet emboîtement, le discours écrit l’amplifie et y insiste ; sur l’ouvrage de CM2 (équivalent en France), Milieux égyptiens, les auteurs écrivent : “l’Égypte se trouve dans une excellente situation ; au centre du monde, au carrefour de trois continents (Asie, Afrique et Europe)”.
26Dans celui de CM1, la première phrase de l’ouvrage, Ma région est une partie de l’Égypte, commence ainsi :
“Je suis un égyptien, je suis une égyptienne et ma patrie est l’Égypte. La République arabe d’Égypte fait partie du Monde arabe et aussi du Monde”.
27Et dans l’ouvrage de 5e, Géographie du Monde arabe, il est écrit :
“Le Monde arabe est la patrie de tous les arabes, il est notre grande patrie qui englobe les pays arabes”.
28Ces quelques citations, que la force des cartes produites accentuent, démontrent, s’il en était encore besoin, le poids des idéologies et particulièrement ici, la prégnance des territoires du Pouvoir : depuis la Région administrative d’appartenance jusqu’au territoire égyptien et au Monde arabe.
29Par ce biais, la géographie est principalement politico-administrative, comme si l’espace était un objet qu’il fallait quadriller et mettre sous la souveraineté du Prince. Les problèmes (la crise du logement en Égypte, les migrations internationales…), ou même certains phénomènes évidents comme la place même du Caire dans le système urbain égyptien), sont évacués, ignorés. C.est donc une géographie stéréotypée qui est présentée aux élèves égyptiens. Ici, les identités (égyptienne, arabe) sont fortement mises en avant et l’Ailleurs est rejeté dans les mondes de l’au-delà. Le monde du Pouvoir formate ici l’élève à part entière : il est égyptien d’abord, arabe ensuite. Cette marque, ce sceau du Pouvoir, à quelque échelle que ce soit, sur les espaces certes mais à destination des élèves avant tout - nous entraînent vers des formes d’identités et d’altérités qui dépassent ce que leur seule inscription sur une feuille de papier voudrait bien faire croire. et par ce biais nous revenons encore aux apparences et aux croyances évoquées au tout début ! De plus, le monde est présenté de façon simple et dominé par ses aspects naturels.
b - LA FORTE DOMINATION DE LA GÉOGRAPHIE PHYSIQUE, DE CE QUI EST STATIQUE (OU PRÉSENTÉ COMME TEL) ET QUI NE DÉRANGE PAS
30Sur les 127 cartes recensées, 47 portent uniquement sur la géographie physique (22 sur le relief, 14 sur le climat, 7 sur la végétation, etc.) et 28 superposent relief + unités administratives + villes, ce qui donne 75 cartes, soit les 3/5, où la géographie physique s’inscrit dans les limites administratives ou des frontières politiques. Existe-t-il ainsi des vents (d’été ou d’hiver), des climats, de la végétation propre au Monde arabe ? Lorsque l’on sait, tout d’abord, que le Monde arabe est un espace caméléon, qui change non de couleur mais de forme au gré des variables, des références, c’est-à-dire, des auteurs qui l’ont étudié (Bord, 2000), on peut se demander alors, pourquoi arrêter ainsi les informations naturelles sur une frontière politique ?
31“Une frontière ça se voit pas, c’est une invention des hommes. La nature s’en fout” (Dalio dans La grande illusion, film de Jean Renoir, 1937, cité par J.-C. Gay, 1995).
32Et pourtant ! Il y a là, bien sûr, toujours le poids de la géographie physique. Même la nature est consignée dans des limites bien précises, bien dessinées afin de démontrer, peut-être, que l’Homme dépend d’elle et qu’il doit se plier à elle ? Le géographe égyptien montre, ici, ses limites d’autant plus qu’il ferme nombre d’horizons.
c - LES OUBLIS OU LES HORIZONS BORNÉS
33Les ouvrages oublient ainsi d’étudier certains espaces et d’autres thématiques. Sur les tropismes de l’Égypte, le partage est ainsi vite fait entre Mondes arabe, africain et méditerranéen. Le Monde arabe occupe une large place (comme nous l’avons vu), par contre, l’Égypte est rarement présentée comme une Terre d’Afrique et jamais comme un espace de la Méditerranée.
34Pour le premier, cela pourrait s’expliquer par la position de l’Égypte (à cheval sur les Terres d’Afrique et d’Asie avec le Sinaï), par son histoire (en relation avec le Proche-Orient), mais pour sa géographie, et notamment les problèmes de l’eau, du désert, etc., son ancrage dans l’Afrique ne fait pas de doute. Et si l’Égypte est un don du Nil, selon la formule célèbre d’Hérodote, ses eaux proviennent des montagnes africaines méridionales.
35Pour ce qui est de la Méditerranée, les références sont encore plus faibles malgré un espace côtier conséquent, des relations actuelles et historiques (avec Alexandrie, notamment) importantes. Certes, les cartes mentionnent “Mer Méditerranée” mais cet espace de liaison, de communication, culturel, etc., n’est pas étudié en tant que tel.
36Les thèmes étudiés sont aussi toujours les mêmes : géographie physique, voies de communication, agriculture, énergie, industrie. (un peu sous la forme d’un inventaire répétitif pour chaque territoire - pas du tout à la Prévert !) et nombre de thématiques sont passées sous silence (religion, émigration, relations extérieures…) comme si l’Égypte était coupée du Monde qui l’entoure.
37L’on perçoit bien par les orientations données aux représentations cartographiques avec la quasi-absence de l’Afrique et la prise en compte très relative de la Méditerranée, l’occultation des relations extérieures, la forte présence de l’Égypte et du Monde arabe, combien sont dominants les Pouvoirs politiques au détriment d’une géographie dont on comprend qu’elle n’est pas l’étude de l’espace des Hommes en société, mais plutôt un placage de connaissances stéréotypés où l’idéologie des États prime largement.
CONCLUSION
38Ainsi, et même s’il ne fait pas de doute (ici plus qu’ailleurs) que l’État territoire existe toujours (ce que la mondialisation/globalisation aurait tendance à sous estimer, voire à nier), ici son poids est mis en avant de façon trop exagérée, trop “simpliste” pour ne pas y voir la main du Pouvoir. Dans nos classes de l’école primaire, trônait toujours la carte murale de France, le plus souvent celle du relief dans ses frontières nationales, ignorant magistralement ce qui était autour, le laissant en blanc. Ici, les choses sont à l’identique. L’Égypte est au centre du livre, du Monde arabe, du Monde.
39Le trait sur la carte, c’est un peu l’histoire des Hommes qui s’enferment eux-mêmes, pris dans les fils de leur toile. Les cartes sont, au total, davantage le reflet de ce que nous sommes, l’appropriation d’un monde, espace que nous projetons, que l’expression d’une connaissance (sociale, culturelle) existante.
40Cette étude n’est cependant pas exhaustive pour ce qui concerne la carte. Elle met l’accent sur la façon dont l’enseignement est dispensé en géographie dans un pays du Sud’ Elle permet cependant de nous interroger sur nos façons de faire à travers le miroir que cette étude renvoie. Elle permet aussi de comprendre les décalages (technique, scientifique, réflexif…) qu’il y a aujourd’hui entre les pays du Nord et du Sud.
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
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Gay Jean-Christophe, 1995, Les discontinuités spatiales, Éd. Economica, 112 p.
Jacob Christian, 1990, La description de la terre habitée de Denys d’Alexandrie ou la leçon de géographie, Éd. Albin Michel, Paris, 265 p.
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Rognon Pierre, 1989, Biographie d’un désert, le Sahara, Éd. Plon, Synthèse, Collection scientifique, Paris, 347p.
Notes de bas de page
2 L’enseignement de base étudie la géographie dans 5 classes, depuis la quatrième primaire (équivalent du CM1 en France) jusqu’à la troisième en collège (équivalent de la classe de quatrième en collège français).
3 On appellera “Implantations” les trois significations (point, ligne, zone) qu’une tache visible peut recevoir par rapport aux deux dimensions du plan. Ce sont les figures élémentaires de la géométrie (Bertin, 1967, 44 et 430).
1 URBAMA, Centre d’Études et de Recherches sur l’Urbanisation du Monde arabe, UMR 6592 - CNRS/Université de Tours.
Auteur
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Quatre ans de recherche urbaine 2001-2004. Volume 2
Action concertée incitative Ville. Ministère de la Recherche
Émilie Bajolet, Marie-Flore Mattéi et Jean-Marc Rennes (dir.)
2006
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