À propos des auteurs
p. 359-363
Texte intégral
1 Hélène Le Dantec-Lowry, spécialiste de l’histoire culturelle et sociale des Noirs et des femmes aux États-Unis, est professeure de civilisation américaine à l’université Sorbonne Nouvelle où elle dirige le Centre de recherche sur l’Amérique du Nord de l’équipe de recherche en civilisation CREW (EA 4399). Elle est également rédactrice en chef (pour la civilisation) de la Revue française d’études américaines. Ses publications incluent Writing History from the Margins. African Americans and the Quest for Freedom (Routledge, 2016), codirigé avec Claire Parfait et Claire Bourhis-Mariotti ; Generations of Social Movements. Remembering the Left in the US and France (Routledge, 2015), codirigé avec Ambre Ivol ; De l’esclave au président. Discours sur les familles noires aux États-Unis (CNRS Éditions, 2010).
2 Matthieu Renault est maître de conférences en philosophie à l’université Paris 8 et chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le monde (CNRS, Sciences Po Bordeaux). Il est l’auteur de Frantz Fanon. De l’anticolonialisme à la critique postcoloniale (Éditions Amsterdam, 2011) ; de L’Amérique de John Locke. L’expansion coloniale de la philosophie européenne (Éditions Amsterdam, 2014) ; de C.L.R. James. La vie révolutionnaire d’un « Platon noir » (La Découverte, 2016) ; L’empire de la révolution. Lénine et les musulmans de Russie (Syllepse, 2017). Il a été postdoctorant dans le cadre du projet EHDLM et a postfacé la réédition de Douze ans d’esclavage de Solomon Northup (Éditions Entremonde, 2013).
3Marie-Jeanne Rossignol est professeure d’études américaines à l’université Paris Diderot. Elle a édité en 2017 (avec Myriam Cottias) Distant Ripples of the British Abolitionist Wave : Africa, Asia and the Americas, et en 2018 (avec Michaël Roy et Claire Parfait) Undoing Slavery : American Abolitionism in Transnational Perspective (1776-1865). Elle prépare également un ouvrage sur l’anti-esclavagisme en Amérique du Nord avant 1830. Elle dirige avec Claire Parfait la collection « Récits d’esclaves » aux PURH (trois volumes parus pour le moment, un à paraître) et a publié en 2018 dans le cadre du projet EHDLM une anthologie des historiens africains américains (avec Claire Parfait, Hélène Le Dantec-Lowry, Matthieu Renault et Pauline Vermeren) Écrire l’histoire depuis les marges : une anthologie d’historiens africains-américains, 1855-1965.
4 Pauline Vermeren est chercheuse en philosophie et sciences politiques et docteure en philosophie et sciences politiques au Laboratoire de changement social et politique (LCSP) de l’université Paris Diderot. Docteure en philosophie, elle a été postdoctorante pour le projet Sorbonne Paris Cité « Écrire l’histoire depuis les marges » (EHDLM). Rattachée au Centre Marc Bloch à Berlin et à l’université européenne Viadrina, elle a bénéficié d’une bourse de recherche doctorale dans le cadre du projet européen Tolerace. Sa thèse est actuellement en cours de publication aux éditions du CNRS. Elle porte sur la « question noire » en France et sur une critique politique et phénoménologique des catégories de l’identité et de la race. Elle aborde également ces questions à partir d’une perspective transatlantique depuis Haïti. Elle a notamment publié « Être présent au monde. Prise de parole et “subjectivation politique noire” en France » (Raisons politiques, no 68, 2017) ; le numéro 15, Politique du corps (post) colonial. Perspectives croisées Europe-Afrique-Amérique, codirigé avec Malcom Ferdinand, de la revue Asylon(s) en 2018 ; « Migration et insularité haïtienne : les enjeux de L’autre face de la mer de Louis-Philippe Dalembert », dans un ouvrage dirigé par Buata Malela à paraître aux Éditions du Cerf.
5 Joan Bryant enseigne à l’université de Syracuse (état de New York) les études africaines-américaines, l’histoire des femmes, l’histoire religieuse et l’histoire du concept de race. Elle travaille sur la signification de la race, de la citoyenneté, de la liberté et de la mort. En 2015, elle a publié Reluctant Race Men. Black Opposition to the Practice of Race in Nineteenth-Century America.
6Partha Chatterjee est professeur d’anthropologie et d’études sur le Moyen-Orient, l’Asie du Sud-Est et l’Afrique à Columbia University (New York). Il est également professeur honoraire et ancien directeur du Centre d’études en sciences sociales à Calcutta. Parmi ses nombreuses publications, on compte Nationalist Thought and the Colonial World. A Derivative Discourse (University of Minnesota Press, 1986) ; The Nation and its Fragments. Colonial and Postcolonial Histories (Princeton University Press, 1993) ; Politique des gouvernés. Réflexions sur la politique populaire dans la majeure partie du monde [Éditions Amsterdam, 2009 (1re éd. 2001)] ; et The Black Hole of Empire. History of a Global Practice of Power (Princeton University Press, 2012).
7 Clara Dauler est professeure certifiée au département d’espagnol de la faculté des lettres et des sciences humaines du campus de Schœlcher à l’université des Antilles. Elle prépare une thèse sur le roman historique en comparant les approches espagnole et caribéenne et s’intéresse aux modes et à la fonction de la (ré)écriture de l’histoire en contexte de domination, notamment dans les pays à tradition orale, ainsi qu’aux nouvelles formes du roman historique postmoderne. Elle révise actuellement une communication, « Les (ré)écritures actuelles de l’H(h) istoire en Martinique : un défi identitaire », prononcée le 26 juin 2017, pour une publication dans Études caribéennes.
8 Agnès Delahaye est maître de conférences en civilisation américaine, spécialiste de l’histoire de la colonisation anglaise en Nouvelle-Angleterre au xviie siècle. Elle prépare actuellement une monographie sur la gouvernance et la promotion coloniale du Massachusetts intitulée The Good Land : Settler Colonialism and the Political Thought of John Winthrop. Elle publie en 2018 un autre article sur Jeremy Belknap, « Jeremy Belknap’s history of New Hampshire in context : settler colonialism and the historiography of New England », dans le Journal of Early American History (vol. 8, no 1, 2018, p. 1-32).
9 Claire Delahaye est maître de conférences en histoire et civilisation américaines à l’université Paris-Est – Marne-la-Vallée. Ses axes de recherches portent notamment sur l’histoire du droit de vote des femmes, les questions de transmission et de mémoire du militantisme des femmes, en relation avec la politique intérieure et la politique étrangère. Elle a publié Wilson contre les femmes. Conquérir le droit de vote. Perspectives nationales et internationales (Presses Sorbonne Nouvelle, 2011) et codirigé avec Béatrice Bijon Suffragistes et suffragettes : la conquête du droit de vote des femmes au Royaume-Uni et aux États-Unis (ENS Éditions, 2017).
10 Odile Goerg est professeure d’histoire de l’Afrique contemporaine à l’université Paris Diderot (USPC) et membre du CESSMA (UMR 245). Ses recherches portent sur l’histoire sociale et culturelle en contexte urbain, notamment sur les loisirs. Son dernier ouvrage porte sur le cinéma, Fantômas sous les tropiques. Aller au cinéma en Afrique coloniale (Éditions Vendémiaire, 2015). Elle a également publié divers articles sur ce phénomène (censure, sociabilité, visibilité des publics africains…).
11 Ary Gordien est chercheur postdoctoral au Cercle d’étude sur l’antisémitisme et le racisme à l’université Paris 8, où il travaille sur les mouvements antiracistes du département de la Seine-Saint-Denis. Précédemment chercheur postdoctoral rattaché à l’Institut de recherche pour le développement au sein du projet de l’Agence nationale de la recherche intitulé « Repairs », une partie de ses travaux porte sur le mouvement pour les réparations liées à la traite négrière et à l’esclavage en Jamaïque, sur la base d’une ethnographie de la commission gouvernementale qui a été créée dans cet État caribéen en 2009. Docteur en ethnologie de l’université Paris Descartes, il a soutenu fin 2015 une thèse portant sur le sentiment identitaire et les relations raciales en Guadeloupe.
12 Délide Joseph est l’auteur d’une thèse de doctorat en histoire et civilisation intitulée Genèse d’« une idée avantageuse d’Haïti » : socio-histoire de l’engagement des intellectuels haïtiens, 1801-1860, qu’il a soutenue en 2014 à l’EHESS. Publié en 2017 en Haïti sous le titre L’État haïtien et ses intellectuels. Socio-histoire d’un engagement politique (1801-1860), elle est en cours de publication en France. Délide Joseph vient d’être nommé recteur de l’université publique du Nord au Cap-Haïtien.
13 Nicolás Kanellos occupe la chaire de littérature hispanique de la Brown Foundation à l’université de Houston. Il est le fondateur de la maison d’édition hispanique la plus ancienne et la plus estimée du pays, Arte Público Press. Son étude A History of Hispanic Theater in the United States : Origins to 1940 (Universiy of Texas Press, 1990) s’est vue décerner trois prix. Il est l’auteur de différents ouvrages primés sur l’histoire culturelle des Hispaniques comme Thirty Million Strong. Reclaiming the Hispanic Image in American History (Fulcrum Publishing, 1998), Hispanic Literature of the United States. A Comprehensive Reference (Greenwood Press, 2003) et The Greenwood Encyclopedia of Latino Literature (Greenwood Press, 2008).
14 Cheryl Knott enseigne à la School of Information de l’université de l’Arizona à Tucson. Ses articles, publiés dans des revues scientifiques comme The Library Quarterly, Libraries & Culture et Library Trends, ont porté sur l’histoire des bibliothèques réservées aux Africains-Américains dans le Sud ségrégué. Son livre Not Free, Not for All. Public Libraries in the Age of Jim Crow (University of Massachusetts Press, 2015) a reçu les prix Lillian Smith Book et Eliza Atkins Gleason. Cheryl Knott est titulaire d’un doctorat de bibliothéconomie et de sciences de l’information de l’université du Texas et d’un master d’histoire et de bibliothéconomie de l’université de l’Arizona.
15 Fatma Ramdani est maître de conférences en civilisation américaine à l’université de Lille. Auteure d’une thèse sur La position américaine lors des conférences onusiennes sur les femmes : 1975-1995, elle a publié récemment « Les organisations féministes américaines à l’ONU : un exemple de diplomatie citoyenne » (Politique américaine, no 27, 2016). Spécialiste des mouvements féministes américains, elle s’intéresse également aux représentations genrées.
16 Christiane Vollaire est philosophe, docteure en philosophie esthétique et politique, membre du comité de rédaction des revues Pratiques et Chimères, membre du réseau Terra et du programme Non-lieux de l’exil (EHESS-Inalco) ainsi que chercheuse associée au Centre de recherche sur le travail et le développement du CNAM. Elle a forgé le concept de « philosophie de terrain ». Ses derniers ouvrages parus sont Humanitaire, le cœur de la guerre (L’insulaire, 2007), Le milieu de nulle part (Créaphis, 2012) et Pour une philosophie de terrain (Créaphis, 2017).
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