1 Patrick Boulanger, « L’abus d’alcool est dangereux », Portraits d’industrie, Marseille, Parenthèses/Musées de Marseille, 2003.
2 Eliane Richard (dir.), Noilly Prat à Marseille, Marseille, La Thune, 2005.
3 Archives de la chambre de commerce de Marseille (ACCM), MP 3181, Vins et alcools (1900-1939) dans Xavier Daumalin, Jean Domenichino, « Une histoire de goût : aux origines des Distilleries Ricard (1932-1940), Industries en Provence. Dynamiques d’hier et d’aujourd’hui, n° 14, décembre 2006.
4 Daniel Armogathe, Nicolas Leser, La Légende dorée du pastis, Avignon, Aubanel, 2005.
5 ACCM, MP 3181, Vins et alcools (1900-1939) dans X. Daumalin, J. Domenichino, art. cit.
6 Idem.
7 J. Domenichino, « Notice biographique de Paul Ricard », Méditerranée, n° 1.2, 2006 ; Jean Domenichino, Xavier Daumalin, Jean-Marie Guillon, Paul Ricard et le vrai Marseille, Marseille, Éd. Jeanne Laffite, 2009, ainsi que les témoignages de Louis Médéric, La Révolte de Paul Ricard. Les quatre vérités du grand industriel, Plon, Paris, 1969 ; Paul Ricard, La Passion de créer, Paris, Albin Michel, Paris, 1983 ; Marie-France Pochna, Paul Ricard, l’homme qui se ressemble, Barcelone, P.a.U., 1996.
8 Magali Calcanetti, La Société Ricard : un homme, des employés, une entreprise atypique, mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine (dir. J. Domenichino et Jean-Marie Guillon), université de Provence Aix-Marseille I, 2003.
9 Paul Ricard, La Passion de créer, Paris, Albin Michel, 1983, p. 50.
10 Ibid., p. 79.
11 3 200 actions de 1 000 F sont créées à partir de l’évaluation de biens en nature apportés à la nouvelle société et 800 actions de 1 000 F sont à souscrire et à libérer en numéraire ; archives Ricard (AR), 1217/III/17, G 28X244, dossiers 1942/1959.
12 La Gazette Ricard, n° 7, 11 juin 1951.
13 Siègent au premier conseil d’administration, à côté de la présidente Mme Ricard-Cournand, veuve de Joseph Ricard, Paul Ricard, Paul Cognet et André Donge, expert-comptable, en tant que commissaire aux comptes. L’ascension de Paul Cognet s’explique son mariage avec la sœur de l’épouse de Paul Ricard. Sa trajectoire témoigne de la volonté de Paul Ricard de faire appel en priorité à son cercle familial pour la conduite de ses affaires, la consolidation et l’élargissement de l’actionnariat.
14 L’entreprise diffuse alors dans les bars une affiche en couleur représentant un homme se bâillonnant avec un bandeau tricolore – bleu, blanc, rouge – avec comme légende écrite en rouge : « SE TAIRE C’EST SERVIR », et en dessous, en forme de dédicace, « Offert par Ricard, le vrai pastis de Marseille ». Pour une reproduction de cette affiche : D. Armogathe, N. Leser, op. cit., p. 49. Nous sommes très sceptique quant au commentaire qui accompagne cette reproduction : « Affiche pour l’incitation à la Résistance ».
15 AR, conseil d’administration du 30 mars 1940.
16 Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les Patrons sous l’Occupation, Paris, Odile Jacob, 1995, p. 447, chapitre « Du riz dans le pastis » qui nous retient au plus haut point.
17 Le chanteur Darcelys est le personnage clef de la campagne publicitaire lancée par Ricard à la fin du printemps 1939. Il est représenté en plan américain, la casquette sur la tête, un verre de pastis à la main, le tout sur des affiches de très grande dimension (3,20 m sur 2,40 m) placardées sur tous les murs de la capitale. Paul Ricard a consacré 3 millions et demi de francs (3,255 millions de F 1938) à cette campagne, une somme énorme pour l’époque.
18 R. de Rochebrune, J.-C. Hazera, Les Patrons..., op. cit., p. 444 sq.
19 P. Ricard, La passion..., op. cit., p. 106.
20 Ibid., p. 113.
21 Éliette Gilly, Ricard : la Camargue et la Bouvine. Approche historique du domaine de Méjanes et des Clubs Taurins Paul Ricard, mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine (dir. J. Domenichino et J.-M. Guillon), université de Provence Aix-Marseille 1, 2003.
22 P. Ricard, La passion..., op. cit., p. 34 sq.
23 Sur cet aspect : Caroline Meffre, Folco de Baroncelli, créateur d’un mythe : la Camargue gar-diane, mémoire de maîtrise d’histoire (dir. J.-M. Guillon), université de Provence Aix-Marseille I, 2001.
24 P. Ricard, La passion..., op. cit., p. 118 sq.
25 AR, 1217/111/1/G28X237, dossier 1939 à 1962. Nous ne rentrerons pas ici dans le détail de l’attribution ou de la souscription des nouvelles actions. Notons simplement que Paul Ricard et sa mère reçoivent chacun 250 actions provenant des réserves au titre des parts de fondateurs.
26 R. de Rochebrune, J.-C. Hazera, Les Patrons..., op. cit., p. 459 sq.
27 P. Ricard, La passion..., op. cit., p. 129 sq.
28 Sur ce point, voir nos développements dans Domenichino, « Notice biographique de Paul Ricard », art. cit.
29 P. Ricard, La passion..., op. cit., p. 26 sq.
30 R. de Rochebrune, J.-C. Hazera, Les Patrons..., op. cit., p. 461.
31 P. Ricard, La passion..., op. cit., p. 130.
32 R. de Rochebrune, JVC. Hazera, Les Patrons..., op. cit., p. 462.
33 P. Ricard, La passion..., op. cit., p. 134 sq.
34 Archives privées, procès-verbaux des séances du CDL : séance du 15 novembre 1944.
35 Archives municipales de Marseille, fonds Cristofol, 91 II 19 : lutte contre l’alcoolisme, retour à la liberté de la vente du pastis, octobre 1944/mars 1945.
36 Louis Bergamaschi a déjà fortement appuyé les démarches de Paul Ricard en 1933 pour obtenir du gouvernement l’autorisation du pastis à 45°. Il entre en 1952 au conseil d’administration de la société comme administrateur ; Domenichino, « Notice biographique... », art. cit.
37 P. Ricard, La passion..., op. cit., p. 141.
38 Patricia Prestwich, Drink and the Politic of Social Reform: Antialcoolism in France since 1870, Palo Alto, SPOSS, 1988, citée par R. de Rochebrune, J.-C. Hazera, Les Patrons..., op. cit., p. 464.
39 Ibid., p. 147 sq. Paul Ricard fait un rapide compte-rendu de ce voyage et livre ici sa vision de la réalité américaine, ce qui est loin d’être sans intérêt si l’on veut percer les rouages de la « Ricardie ».
40 É. Gilly, Ricard,,., op. cit., p. 22.
41 P. Ricard, La passion..., op. cit., p. 126.
42 Pour « Ricard sans Ricard » : Nicolas Anderbegani, Paul Ricard : au-delà du chef d’entreprise, mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine (dir. J. Domenichino J. et J.-M. Guillon), université de Provence Aix-Marseille 1, 2003.
43 AR, 1217/III/17, G 28X244, dossiers 1942/1959 : conseil d’administration du 28 septembre 1957.
44 L. Médéric, op. cit., p 133.