Chapitre 9. Paysages d’estuaire(s). Des artistes et des habitants co-producteurs d’un bien commun patrimonial et passeurs de territoires ?

François Pouthier

p. 175-184


Extrait

1L’estuaire de la Gironde peut être considéré comme un paysage fluvial et maritime naturel, soit « une partie de territoire telle que perçue par les populations dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et leurs interrelations1 ». Si ce paysage estuarien ne peut s’inscrire ni dans la catégorie des paysages imaginés par l’homme, ni dans celle des paysages communautaires, il est cependant bien un « paysage évolutif résultat d’une exigence économique et administrative non fossile mais vivant, à rôle social actif2 ».

2Mais l’estuaire de la Gironde correspond bien peu aux canons juridiques, esthétiques ou même philosophiques de la notion de patrimoine. Au regard du droit patrimonial français, soit selon les grilles et outils de la protection des xixe et xxe siècles regroupés dans le Code du patrimoine de 20043 comme dans ceux de la maîtrise foncière du Conservatoire du Littoral, seuls le « verrou Vauban », le phare de Cordouan et ses espaces naturels se

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