1 Épaud 2007, p. 40.
2 Hoffsummer 1989, p. 237 ; Hoffsummer 2002, p. 194.
3 Épaud 2013, p. 192.
4 Je remercie Jean-Michel Huré, forestier/charpentier à Treigny (Yonne), pour ces renseignements. L’empilement de grumes écorcées est aujourd’hui considéré comme le procédé de stockage le plus écologique et le plus économique (CTBA 2004).
5 Dans des forêts de nombreuses régions (Centre, Normandie, Bourgogne... ), des enceintes quadrangulaires fossoyées avec talus de 1 à 4 ha, servaient de mise en défens de parcelles à régénérer, de réserve à gibier, de lieux de pacage d'animaux saisis en délit dans la forêt et, probablement, de parc de gestion et d'exploitation de la forêt (Lefèvre 2003 ; Jacquet 2003, p. 218).
6 F34, chevron sud ; F40, chevron sud ; F42, chevron nord et entrait retroussé (1243BF) ; F45, écharpe nord ; F49, écharpe nord (1230BF) ; F52, chevron nord (1238) ; F53, écharpe sud (1238BF) ; F58, faux-entrait ; F59, écharpe nord ; F59, entrait retroussé (1254BI) ; F60, écharpe nord (1253BF).
7 Entrait de F147 (1256 BF), de F152 (1255).
8 Ghazil 2017, p. 43.
9 Ibid.
10 Bois 11 (entrait retroussé F42), 104 (poinçon F16), 127 (entrait retroussé F34), 138 (chevron F41), 323 (entrait F137), 333 (chevron F147).
11 Bois 22 (traverse pan est, 1er niveau), 23 (base poteau médian du pan sud) et 29 (sablière basse du pan médian).
12 Alix 2013, p. 224. Pour le xiiie siècle, ce chevillage oblique a attesté à Orléans.
13 Chaude 1946 ; Brichet et Duterme 1931 ; Poncelet 1992.
14 L’écart type est cependant important (1,9) en raison de sections assez variables, avec un lot de bois de 17 × 15 cm (23 cm de diamètre) et un autre de 21 × 16 cm (27 cm de diamètre).
15 Brichet et Duterme 1931 ; Poncelet 1992.
16 Épaud 2007, p. 49.
17 Jousse 1702.
18 Sens horaire (vrille dextrogyre en montant) : F22, écharpe nord ; F24, chevron sud ; F28, entrait retroussé ; F66, chevron sud. Sens antihoraire (vrille lévogyre) : F24, entrait retroussé et écharpe sud ; F44, écharpe sud ; F50, écharpe nord ; F52, écharpe nord ; F63, chevron sud.
19 Sens horaire : F117-116-115, chevron sud ; F120, chevron nord ; F114-116-121, aisseliers sud ; F120, écharpe sud. Sens antihoraire : F120, écharpe sud.
20 Suger, De consecratione (3), cité et traduit dans Panofsky 1967, p. 61.
21 Chaudé 1946 ; Brichet et Duterme 1931 ; Poncelet 1992.
22 Appelée aussi « défilement », c’est le nombre de centimètre que l’arbre perd sur sa circonférence par mètre de hauteur. Elle définit la forme plus ou moins tronconique du fût, liée à la densité du peuplement.
23 Un arbre croît par sa circonférence depuis le cambium situé sous l’écorce en produisant des cernes selon un empilement tronconique. Le haut du fût comporte donc moins de cernes qu’à la base.
24 Épaud 2017.
25 Une grume de Type 1 représente 0,44 m3 pour la nef et 0,57 m3 pour le chœur, celle de Type 3 1,38 m3 pour la nef et 1,80 m3 pour le chœur.
26 Les traces de lattis observées sur les chevrons médiévaux et les lattes en chêne d’époque moderne retrouvées en place attestent de sections plus fines, de l’ordre de 1 × 4 cm, et de longueurs plus importantes, entre 1,70 et 2,20 m.
27 Les espacements des clous relevés sur les chevrons réemployés dans les fermes 56 à 67 sont en moyenne de 11,5 cm, ce qui correspond à des tuiles de grand format, de 35 cm de longueur.
28 L’expérimentation de Guédelon a en effet montré que la production des 2 500 lattes de chêne refendu (1,5 × 5 × 1,20 m) destiné aux 310 m² de toiture de petites tuiles a consommé en tout 12 m3 de bois, avec toutefois 80 % de perte, ce qui représente 2,25 m3 en produit fini.
29 Ghazil 2017, p. 40.
30 Buhot de Kersers 1892, p. 237-239 et 242-243.
31 Dufour 1995, p. 157-160.
32 AD Cher : 8 G 1065.
33 AD Cher : 8 G 1066.
34 BnF, départements des Manuscrits, nouv. acq. lat. 1274.
35 Boutault 1942, p. 67. Ce n’est qu’au milieu du xviiie siècle qu’on apprend, lors d’une requête faite au Conseil d’État par le chapitre Saint-Étienne pour demander de vendre du bois dans leur possession afin de subvenir aux travaux du clocher, que celui-ci détenait des cantons de bois aussi à Bengy (AD Cher : B 2417).
36 Girardot 1853, p. 81.
37 Hamon 1999.
38 Roth 1999, p. 82.
39 Girardot 1853, p. 82.
40 AD Cher : 8 G 1066 et G 49 cité dans Roth 1999, p. 82.
41 AD Cher : 8 G 1068.
42 AD Cher : G 49 (8) cité dans Roth 1999, p. 82.
43 Girardot 1849, p. 6.
44 Bois de 23 cm de diamètre en pied, de14 m de long minimum et de 1,6 cm/m de défilement (fig. 50).
45 Physionomie et composition en essences prises par des individus d’association d’une même communauté forestière sous l’effet de la sylviculture.
46 Dendrotech 2015, p. 6.
47 Peuplement issu de rejets sur souche.
48 Voir fig. II-20 : 374 majoré de 26 % par l’expérimentation = 470.
49 En 1243, le roi donne « à notre aimé chapitre de Saint-Maurice de Tours […] deux arpents de bois, afin d’édifier son église, dans la forêt à nous et à notre aimé et fidèle Jules, archevêque de Tours » (Grandmaison 1892-1894 : acte CXLIII cité dans Jacquet 2003, p. 368). En octobre 1279, le chapitre Saint-Gatien vend aux maîtres d’œuvre de la cathédrale de Tours 34 arpents (près de 14 ha, soit un carré de 373 m de côté) de bois, situés dans leurs forêts localisées à Saint-Branchs, pour 544 livres. Le contrat stipule que « les acheteurs promettent et se sont obligés à vendre, exploiter, enlever tout le bois qu’ils ont acheté dans un délai de cinq ans » (AD Cher : G 68).
50 Entre quatre et quinze par arpent d’après les textes de la fin du Moyen Âge en Touraine (Jacquet 2003, p. 412).
51 Ibid., p. 100.
52 Épaud 2007, p. 10-19.
53 Ghazil 2017.
54 Ibid., p. 16.
55 Chaudé 1946 ; Brichet et Duterme 1931 ; Poncelet 1992.
56 RDI (indice de densité de Reineke) de 0,9 à 1,1. Données transmises par F. Ningre, directeur d’unité adjoint du LerFob, INRA, Nancy.
57 Lemaire 2010, p. 63-64 ; Nebout 2007, p. 40.
58 RDI proche de 1.
59 Données Lemaire 2010, p. 63-64.
60 Les éclaircies n’accélèrent pas la croissance des arbres, elles la maintiennent constante (Lemaire 2010, p. 71).
61 Dendrotech 2015, p. 7.
62 Ducrey 1988, p. 304 et 312.
63 Ibid., p. 304.
64 Corvol 1991, p. 303.
65 Jacquet 2003, p. 402.
66 Ibid.
67 Action de couper un arbre près de terre afin d’obtenir de nouvelles pousses (définition du Larousse).
68 Hüffel cité dans Bontemps 2006, p. 248.
69 Corvol 1991, p. 301. Au xixe siècle encore, la vaste campagne de conversion des taillis-sous-futaie en futaie faisait appel à cette méthode et à la capacité du chêne à rejeter de souche. Le taillis était conservé jusqu’à quarante ans, où un nettoiement/dépressage était pratiqué, puis le peuplement en futaie était maintenu jusqu’à son terme (Bontemps 2006, p. 249).
70 Ibid., p. 242-253.
71 Fischesser 2009, p. 184.
72 Dendrotech 2015, p. 7.
73 La densité d’une placette témoin sans dépressage de taillis de chêne passe de 100 000 brins/ha à 6 000 à 60 ans sans intervention (Ducrey 1988, p. 309).
74 Jacquet 2003.
75 Prélèvement des bois blancs destinés au chauffage ou à l’artisanat (érable, bouleau, noisetier, frêne, buis, saule, aulne, troène, cornouiller, coudrier, houx…).
76 Buridant 2004, p. 216.
77 Corvol 1991, p. 300.
78 En 1285, le panage en forêt de Loches (4 000 ha) concernait 11 520 porcs (Jacquet 2003, p. 350).
79 Ibid., p. 408.
80 Devèze 1961, p. 100.
81 Roquelet 1984, p. XLIX.
82 En forêt de Bréchenay, l’enquête de 1434 mentionne que les fossés autour de la coupe doivent être de sept pieds de large et de cinq pieds de profondeur (Jacquet 2003, p. 100 et 408).
83 AD Indre-et-Loire : 3E 1/3 (Jacquet 2003, Annexe 7 – XXXIV).
84 Light, detection and ranging. Il s’agit d’une technique de détection des microreliefs sous couvert forestier par un scanner embarqué sur avion.
85 Noël 2007.
86 Sur ces 505 chênes, 470 sont de Type 1.
87 Pardé 1978, p. 14 ; Lemaire 2010.
88 Pour les forêts de l’Église en région Centre, un arpent médiéval vaut 40,9 ares (Charbonnier et Poitrineau 2001)
89 Jacquet 2003, Annexe 6 – LV.
90 Ibid., vol. 3, p. 403.
91 Épaud 2007, p. 20-24.
92 Ibid., p. 10-19.
93 Jacquet 2003, vol. 3, p. 425-434.
94 Hunot 2001, p. 131-132.
95 Épaud 2007, p. 171.
96 Ibid., p. 16.
97 En Angleterre, les baliveaux de réserve des taillis-sous-futaie sont utilisés dès la période médiévale (Rackham 1976).
98 Épaud, Bernard et Ledigol 2008.
99 Lebourgeois, Cousseau et Ducos 2003 ; Cousseau 2002 ; Lebourgeois, Cousseau et Ducos 2004.
100 Dans cette forêt, dans la vallée de l’Hermitière, il existe même un peuplement de chêne de 50 m de hauteur dominante.
101 Jarret 1996, p. 21-28.
102 RDI : Reineke Density Index (indice de densité relative).
103 Lebourgeois 2003, p. 338.
104 Je remercie vivement Jean-Luc Dupouey (INRA, unité Écologie et Écophysiologie forestières) pour cette information (étude en cours de Stéphane Ponton, INRA, unité Écologie et Écophysiologie forestières).
105 Gamblin, Jarret, Le-Goaster, Lathuillière et Macaire, 2010.
106 Klepac 1981, p. 87-104.
107 Ces futaies étaient gérées encore récemment comme au Moyen Âge, avec notamment la pratique du panage des porcs et du pâturage des vaches en forêt jusqu’en 1960, sans coupe d’éclaircie, des régénérations naturelles avant la coupe (sans coupe d’ensemencement), et pour une production de bois d’œuvre destinée à la charpenterie traditionnelle à la hache, la scierie n’étant apparue que tardivement, au début du xixe siècle (Klepac 1981).
108 Hoffsummer 2002, p. 203.
109 Hunot 2011, p. 283.