1 Eugène Martin, « Les trois ordres de Saint François dans la région Lorraine », Études franciscaines, t. 43, 1931, p. 220-222 et 309-311.
2 Clément Schmitt, « La Province des Récollets Saint-Nicolas de Lorraine d’après les papiers de la Commission des réguliers », Archivum franciscanum historicum, t. 78, 1985, p. 451-480.
3 Je tiens ici à remercier tout particulièrement M. Jean-François Michel pour m’avoir signalé l’existence de ce dossier à la Bibliothèque nationale de France.
4 Je tiens aussi à remercier M. Philippe Martin pour sa relecture et ses précieux conseils à propos de la rédaction de cet article.
5 Pour l’histoire du duché de Lorraine et des Trois-Évêchés, nous renvoyons le lecteur à Guy Cabourdin, Encyclopédie illustrée de la Lorraine – Les Temps Modernes, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1991, t. 1 et 2.
6 Archives départementales de Meurthe-et-Moselle (désormais AD 54), 2 Mi 687/R1.
7 AD 54, 2 Mi 687/R1.
8 Benoît de Toul [Benoît Picart], Veteris Ordinis Seraphici Monumenti Nova Illustratio, Toul, A. Laurent, 1708.
9 Bernadette Bruyand et Jean Charles, « La topographie urbaine de La Mothe », Les Cahiers de La Mothe, no 1, 2009, p. 33-60.
10 Il est remplacé par le père Daniel Boursier désigné le 25 septembre 1638.
11 Pierre Moracchini, « Cordeliers Lorrains et religieux françois du XVIIe siècle. Note sur un mémoire conservé dans la collection de Lorraine », Annales de l'Est, 5e s., 43, 1991, no 4, p. 243-255.
12 Archives nationales de France (désormais AnF), G9 59, Commission des réguliers, dossier « Récollets Lorraine », [dossier Damblain]. La lettre patente précise qu’il s’agit bien des récollets de La Mothe : « Nous accordons auxdits Pères Récollets, cy devant residents à la Mothe, ladite permission requise. »
13 Il s’agit bien de Damblain aujourd’hui situé dans le département des Vosges et non de Dambelin dans le Doubs comme l’écrit C. Schmitt, « La Province des Récollets Saint-Nicolas de Lorraine », art. cit., p. 452.
14 AnF, 4 AP 56, « Récollets de Lorraine », p. 253. Le Chartrier du comté de Brienne (AnF, 4 AP) conporte pour les pièces 1-111 la collection de documents ou de copies de documents sur les ordres religieux constituée par le cardinal de Brienne (1727-1794), et les papiers de la Commission des réguliers, qui siégea de 1766 à 1780, puis de la Commission des Unions, 1780-1784.
15 D’après C. Schmitt « La Province des Récollets Saint-Nicolas de Lorraine », art. cit., p. 453.
16 AnF, G9 59, Commission des réguliers, dossier « Récollets Lorraine », [dossier Conflans].
17 Aujourd’hui, Apremont-la-Forêt, département de la Meuse.
18 AnF, G9 59, Commission des réguliers, dossier « Récollets Lorraine. »
19 Ibid.
20 Paroisse dépendante du diocèse de Besançon.
21 Archives départementales de la Meuse (désormais AD 55), Q 803, [dossier couvent d'Apremont]. La tentative d’Ancerville est signalée dans les papiers du couvent d'Apremont collectés à la Révolution.
22 AnF, 4 AP 56. Visiblement, le couvent des récollettes de Mirecourt n’est pas compté.
23 Clément Schmitt, « Le couvent des récollets irlandais de Boulay », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, 1966-1967, p. 121-154.
24 Edgar Schonne, « Histoire des récollets dans la province de Luxembourg », Annales de l'Institut Archéologique du Luxembourg, t. LXXXIII, Arlon, 1952, p. 3-149.
25 Nous ne citons ici que les couvents les plus proches de la province de Lorraine.
26 Les deux tiers ont fait leur profession au XVIIIe siècle.
27 Frédéric Meyer, Pauvreté et assistance Spirituelle. Les franciscains récollets de la Province de Lyon aux XVIIe et XVIIIe siècles, Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 1997, p. 189.
28 Nous avons choisi ici cette base territoriale qui permet de faire des comparaisons avec d’autres ordres notamment les capucins.
29 Histoire de Longwy et de la famille bourgeoise de Mussey jusqu’en 1706 par Jean Mussey curé de Longwy, nouvelle édition avec notes et index alphabétique par H. de Dartein, Nancy, 1898.
30 Statuts des récollets de la Custodie Saint-Nicolas de Lorraine, Luxembourg, A. Chevalier, 1702, chapitre II article 2, p. 6.
31 Le définitoire rassemble le provincial, l’ex-provincial, le custode et les quatre définiteurs, c’est-à-dire des récollets âgés de plus de 30 ans élus à cette charge au cours d’un chapitre.
32 Archives départementales des Vosges, 9 Q2.
33 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 1852.
34 Fabienne Henryot, « La quête franciscaine », Atlas de la vie religieuse en Lorraine à l’époque moderne, s. d. F. Henryot, L. Jalabert, P. Martin, Metz, Edition Serpenoise, 2011, p. 126-127.
35 Statuts des récollets de la province Saint-Nicolas en Lorraine, op. cit., chapitre VI article 3, p. 66.
36 Ibid.
37 Jean-Marc Lejuste, Les récollets de Bulgnéville : des hommes, des pierres entre ciel et terre, Bulgnéville, M. F. R., 2003.
38 F. Meyer, Pauvreté et assistance Spirituelle, op. cit., p. 170.
39 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 1852.
40 Lors de la profession religieuse, le novice perdait son nom de famille montrant concrètement sa « mort au monde » et il se choisissait un nom de religion. Certains doublaient leur prénom de baptême d’où ce nom de religion de frère Gérard Gérard.
41 Cette partie du duché de Bar et de Lorraine fait partie du barrais non mouvant, ne dépendant pas de la juridiction du parlement de Nancy.
42 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 386, fos 118 à 142. Il s’agit ici d'une impression sur feuilles volantes regroupées au sein d’un registre de la collection Joly de Fleury, réalisée par l’imprimeur André Chevalier au Luxembourg, édition datée de 1732. Ce dernier avait déjà publié les statuts de 1702.
43 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 386, lettres patentes du 7 août 1760.
44 Le père Chérubin Simon est en effet né le 10 octobre 1683 à Damblain.
45 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 386, lettres patentes du 7 août 1760.
46 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 373, [lettre du gardien des récollets de Paris, 22 septembre 1760].
47 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 386, [mémoire concernant le frère Edouard Richard (janvier – février 1764)].
48 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 373, [arrêt du roi au sujet du frère Richard daté du 3 février 1762].
49 Ce couvent est du ressort du parlement de Paris.
50 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 386, [lettre du 1er mars 1764].
51 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 373, [lettre du gardien de Gondrecourt datée du 9 août 1761].
52 AnF, G9 59, Commission des réguliers, dossier « Récollets Lorraine. »
53 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 1852, « Exposé sommaire pour les Récollets de la Province de Lorraine tant Supérieurs locaux, qu’inférieurs, Demandeurs contre les Supérieurs Majeurs Défendeurs. »
54 Statuts des récollets de la Custodie Saint-Nicolas de Lorraine, 1702, op. cit., chap. 2, art. 1, p. 4.
55 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 1852.
56 Ibid., fos 4-5.
57 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 386, Statuts des récollets de Lorraine, édition de 1731, chapitre 8, article 2.
58 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 1852, « Exposé sommaire... », f° 11.
59 Ibid.
60 Ibid.
61 Ibid., Arrêt du 11 avril 1764. L’avocat Lochard étant le conseil de frère Edouard Richard.
62 Celle-ci est définitive à la mort du dernier souverain de Lorraine, le 23 février 1766.
63 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 1852, [lettre du 13 juin 1764].
64 Clément Schmitt propose la date de 1767. Mais comme ce récollet indique que le père Henri vient de quitter son troisième provincialat, cette lettre fut sans doute écrite après le chapitre du 23 juin 1770.
65 AnF, G9 59, Commission des réguliers, dossier « Récollets Lorraine. »
66 Il fut élu provincial en juin 1746, juin 1749 et juin 1767.
67 Il s’agit du père Antoine Bran, gardien de Darney de juin 1770 à juillet 1773.
68 Cette accusation rappelle une lettre d’un récollet datée du 28 août 1760 qui dénonce les détournements d’argent du gardien de Bulgnéville, originaire de Longwy, le père G. Marchai. Sur ce point, voir BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 373.
69 AnF, 4 AP 56, Commission des réguliers – dossier Récollets de Lorraine, p. 266.
70 BnF, fonds Joly de Fleury, Ms. 393.
71 Ibid.
72 Un certain nombre de ces naturalisations sont disponibles dans le fonds O-1 des Archives nationales.