1 Je remercie Alain Bonnet, France Nerlich et Arnaud Bertinet pour leurs relectures et commentaires. Thomas Couture, Les Romains de la Décadence, 1847, 472 x 772 cm, huile sur toile, Paris, musée d’Orsay.

2 Le premier à avoir évoqué cette annonce et à avoir étudié l’atelier privé de Thomas Couture est Albert Boime, The French Academy and French Painting in the Nineteenth Century, Londres, Phaidon, 1971, p. 65-78. Voir aussi son ouvrage incontournable sur le sujet : Thomas Couture and the Eclectic Vision, New Haven-London, Yale University Press, 1980

3 Il reçut plusieurs commandes de l’État, dont La Patrie en danger. L’enrôlement des volontaires de 1792 (Beauvais, musée départemental de l’Oise), tableau commandé en 1848 par le gouvernement de la II^e République pour la salle des séances de l’Assemblée nationale, et qui, bien qu’inachevé, fut l’occasion pour lui d’exprimer les idées qui lui étaient chères. Il fut plus tard amené à réaliser des commandes pour Napoléon III, dont il s’attacha les faveurs.

4 Couture Thomas, Méthode et Entretiens d’atelier, Paris, s.n., 1867 ; Couture Thomas, Paysage : Entretiens d’atelier, Paris, s.n., 1869.

5 Couture T., Paysage : Entretiens d’atelier, op. cit., p. 5-13.

6 Cennino Cennini, Le Livre de l’art ou traité de la peinture, préface d’Auguste Renoir, Paris, Bibliothèque de l’Occident, 1911.

7 Le Cœur, Marc, « “L’art décoratif et contemporain” (avril 1877) : un portrait de Renoir entre les lignes », 48/14 : La revue du musée d’Orsay, n^o 30, automne 2010, p. 7.

8 Couture T., Méthode et Entretiens d’atelier, op. cit., p. 321.

9 Couture T., Paysage : Entretiens d’atelier, op. cit., p. 151.

10 Ibid., p. 99.

11 Ibid.

12 Allard Sébastien, « Quelques réflexions sur Paul Delaroche et son influence en Europe », dans Les Artistes étrangers à Paris, éd. par Marie-Claude Chaudonneret, Berne, Peter Lang, 2007, p. 193-201 ; Nerlich France, « Peindre l’histoire, écrire l’histoire. Kinkel, Springer et Delaroche », dans Naissance de la modernité. Mélanges offerts à Jacques Vilain, éd. par H.-C. Cousseau, C. Buley-Uribe, V. Mattiussi, Paris, Éditions du Relief, 2009, p. 115-122.

13 Bonnet Alain, « La réforme des beaux-arts de 1863 : peinture et sculpture », Romantisme, n^o 93,1993, p. 34.

14 Compiègne, archives du château de Compiègne, fonds Couture, retranscription typographique de notes d’Edward V. Valentine et d’un élève anonyme. Les archives n’étant pas classées, il n’est pas possible d’indiquer de cotes.

15 Ibid.

16 Boime Albert, Thomas Couture, op. cit., p. 442.

17 Boime Albert, Academy and French Painting…, op. cit., p. 53.

18 Texier Edmond, Tableau de Paris, Paris, Paulin et Le Chevalier, 1852, chap. LXIII, « Les peintres, les ateliers et les modèles », p. 37.

19 Bonnet Alain, « Une histoire de l’art illustrée : l’hémicycle de l’École des beaux-arts par Paul Delaroche », Histoire de l’Art, n^o 33-34, mai 1996, p. 17-30.

20 Couture T., Paysage : Entretiens d’atelier, op. cit., p. 83.

21 Ibid., p. 98.

22 Ibid., p. 92.

23 Ibid., p. 101-102.

24 Il y est entré vers 1829 : Boime A., Thomas Couture and the Eclectic Vision, op. cit., p. 67.

25 Préambule au décret de réforme de l’École des beaux-arts du 13 novembre 1863 par Prosper Mérimée, cité dans Bonnet A., « La réforme des beaux-arts de 1863… », art. cit., p. 27-38 ; voir aussi Bonnet Alain, L'Enseignement des arts au XIX^e siècle. La réforme de l’École des beaux-arts et la fin du modèle académique, Rennes, PUR, 2006.

26 Extrait d’une lettre de Prosper Mérimée citée dans Bonnet A., « La réforme des beaux-arts de 1863… », art. cit., p. 27.

27 Couture T., Méthode et entretiens d’atelier, op. cit., p. 254.

28 Proudhon Pierre-Joseph, Système des contradictions économiques, ou Philosophie de la misère, Paris, Union générale d'éditions, coll. « Le monde en 10-18 », 1964 (1^re édition 1846).

29 Vaisse Pierre, « Thomas Couture ou le bourgeois malgré lui », Romantisme, n^o 17-18,1977, p. 108.

30 Ibid, p. 111.

31 Couture T., Méthode et entretiens, op. cit., p. 229.

32 Sylvestre Théophile, Les Artistes français, Paris, Crès, t. II, 1926, p. 119.

33 Compiègne, archives du château de Compiègne, fonds Couture, lettre d’Armand-Dumaresq à Thomas Couture, datée du 1^er juin 1868, envoyée du 33 rue de Laval, Paris : « Monsieur Louis (l’anglais qui fait une traduction de votre volume) [demande] l’autorisation de faire précéder votre ouvrage, traduit en anglais, de quelques mots de préface dans lesquels il dirait de quelle façon charmante vous l’avez autorisé à faire sa traduction. »

34 Longfellow Ernest W., « Souvenirs sur Thomas Couture », The Atlantic Monthly, 1883, vol. I, p. 241 (traduction de Jacques Goedorp).

35 Guégan Stéphane, « Note sur les Goncourt au Salon de 1852 : “Notre réalisme à nous” », 48/14 : La revue du musée d’Orsay, n^o 26, printemps 2008, p. 15.

36 Cabanel Patrick, La Question des identités nationales au xix^e siècle, Paris, La Découverte, coll. « Repères », 1997.

37 Cité dans Angell Henry C., « Thomas Couture », The American Art Review, II, part 2, 1881, p. 240.

38 Voir Nerlich France, La Peinture française en Allemagne, 1815-1870, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, Paris, 2010, p. 282. Il avait été auparavant acquis par Ravené et exposé dans sa galerie personnelle à Berlin.

39 Compiègne, archives du château de Compiègne, fonds Couture, lettre de Maximilian Stuttgardter à Thomas Couture, datée d’octobre 1859 et envoyée de Munich.

40 Angell H. C., « Thomas Couture », art. cit., p. 241.