1 Une charte royale de 1210 mentionne les « terres maintenant comprises dans l'enceinte de la nouvelle tour », charte déjà citée par Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris, Région du Louvre et des Tuileries, 2e éd., Paris, 1885, t. I, p. 118. John W. Baldwin, Paris 1200, Paris, 2006, p. 45.
2 Évidemmentavait-il bénéficié dans l’intervalle de remaniements. Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. I, p. 124 : mention dans le compte du Trésor de 1299 de 1 000 livres pour les œuvres de Vincennes et du Louvre ; Michel Fleury, « De Philippe Auguste à François Ier », Dossiers Histoire et archéologie, 110, 1986, p. 3. Des chapiteaux de la fin du xiiie ont été retrouvés dans le cellier de l’aile orientale. On citera pour mémoire l’ouvrage de Louis Hautecœur, Histoire du Louvre. Le château-Le Palais-Le Musée des origines à nos jours, 1200-1928, Paris, 1928, p. 1-12.
3 En dernier lieu, Alain Salamagne, « La fortification et le canon », dans Du métier des armes à la vie de cour, de la forteresse au château de séjour : familles et demeures aux xive-xvie siècles, Jean-Marie Cauchies et Jacqueline Guisset (dir.), Brepols, 2005, p. 17-35
4 Sabine Frommel, « La Senna e il Louvre : un dialogo prosaico », dans Claudia Conforti et Andrew Hopkins, Architettura e tecnologia. Acque, techniche et cantieri nell’architettura rinacimentale e baroccca, Rome, 2002, 306 p., p. 217-243
5 Sabine Frommel, « La Senna e il Louvre : un dialogo prosaico », dans Claudia Conforti et Andrew Hopkins, Architettura e tecnologia. Acque, techniche et cantieri nell’architettura rinacimentale e baroccca, Rome, 2002, 306 p., p. 217-243
6 Millard Meiss, French painting in the time of Jean de Berry. The Limbourgs and their contemporaries, The Pierpont Morgan Library, 1974, I, p. 178 et p. 201 sqq., ne traite que succindement, dans « The portraits of buildings », de leurs caractéristiques. Raymond Cazelles, « Les étapes de l'élaboration des Très Riches Heures du duc de Berry », Revue française d’histoire du livre, 10,1976, p. 3-30, pense à une seconde main pour la représentation du mois d’octobre non en fonction d'une attribution à l'un des frères Limbourg mais d'un achèvement plus tardif, vers 1420, de la miniature. Depuis elle a été attribuée à Barthélémy d’Eyck (vers 1440 ?), une troisième main entre les frères Limbourg et Jean Colombe. Voir la notice sur ce peintre par Dominique Thiébaut, dans Catalogue du Musée du Louvre, Primitifs français. Découvertes et redécouvertes, 2004, p. 123 sqq.
7 Par un peintre bourguignon selon Albert Châtelet, « Le retable du Parlement de Paris » dans Art de France, 4964, p. 60-69. Philippe Lorentz, « Le retable du Parlement de Paris et son peintre, trois hypothèses récentes », Bulletin Monumental, 1998-3, p- 309-311, accepte la thèse de Nicole Reynaud sur l'attribution de l’œuvre à André d'Ypres, franc-maître à Tournai en 1428. Du même, « À propos du “réalisme” flamand : La crucifixion du Parlement de Paris et la porte du beau roi Philippe au Palais de la Cité », Cahiers de la Rotonde, 20,1998.
8 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris, Paris, 1724, 3 vol.
9 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses faites par Charles V dans le château du Louvre des années 1364 à 1368 », Revue archéologique, 8, 1851-1852, p. 670-691 et 760-772 que nous citerons avec le numéro d’extrait donné ; ils ont été reproduits par Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. I, 1885, p. 181-199.
10 Jean Chapelot, « Charles V maître d’ouvrage : à propos de la construction du donjon de Vincennes (1364¬ 1370) et de quelques chantiers contemporains », dans Du projet au chantier. Maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre aux xive-xvie siècles, Colloque scientifique organisé les 1er, 2 et 3 octobre 1998 à Vincennes par Odette Chapelot, Paris, 2001, p. 361 sqq.
11 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 19-20.
12 Comte F. de Clarac, Musée de sculpture antique et moderne ou description du Louvre et de toutes ses parties, t. I, Paris, 1841, p. 277.
13 Sur Charles V, on verra entre autre Françoise Autrand, Charles V, Paris, 1994, 909 p.
14 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 18 et 19 ; le compte court du 18 octobre 1364 à mai 1367.
15 Léopold Delisle (éd.), Mandements et actes divers de Charles V (1364-1380), Paris, 1874, p. 37.
16 Roland Delachenal, Histoire de Charles V, t. II (1358-1364), Paris, 1909, p. 362.
17 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 6 et 7.
18 Ibid, n° 16.
19 Léopold Delisle (éd.), Mandements et actes divers..., op. cit., p. 86.
20 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 43 et 60.
21 Ibid, n° 19 et 58.
22 Ibid., n° 118. Ce qui n’empêche pas Charles V, à la mi-avril 1368, d’y héberger le second fils d’Édouard III, Lionel d’Anvers, comte d’Ulster et de Clarence, venu à Paris avec une suite de 457 personnes et 1280 chevaux, voir Roland Delachenal, Histoire de Charles V, t. IV (1368-1377), Paris, 1928, p. 123.
23 Voir plus loin, le paragraphe sur le décor sculpté.
24 Léopold Delisle (éd.), Mandements et actes divers de Charles V, op. cit., p. X et XI (BnF ms. n° 184).
25 Jean Guérout, « L’hôtel du roi au palais de la cité à Paris sous Jean II et Charles V », dans Jean Chapelot et Elisabeth Lalou, Vincennes. Aux origines de l’État moderne. Actes du colloque scientifique Les Capétiens et Vincennes au Moyen Âge, Vincennes, 1994, Paris, 1996, p. 237.
26 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 60. Jean Coite, peintre qualifié de sergent d’armes du roi, attesté entre et 1349 et 1356 ; Louis Dimier, « Les primitifs français (I) », Gazette des Beaux-Arts, 16, 1936, p. 52-55.
27 Ibid., n° 6, 7, 42, 50, 61.
28 Ibid., n° 14 et 113.
29 Ibid., n° 122 et 123.
30 Ibid., n° 58 et 59.
31 Ibid., n° 57.
32 Alexandre Vidier, « Un tombier liégeois à Paris au xive siècle. Inventaire de la succession de Hennequin de Liège (1382-1383) », Mémoires de la Société de l’Histoire de Paris et de l’Île-de-France, t. XXX, 1903, p. 281-308.
33 Mary Whiteley, « “La grande vis” Its development in France from the mid fourteenth to the mid fifteenth centuries », dans Jean Guillaume (dir.), L’escalier dans l’architecture de la Renaissance, Actes du colloque tenu à Tours du 22 au 26 mai 1979, Paris, 1985, p. 15-21. Id., « Deux escaliers royaux du xive siècle : les “grands degrez” du palais de la cité et la “grande viz” du Louvre », Bulletin Monumental, 2/147, 1989, p. 133-154 ; Id., «Le Louvre de Charles V : dispositions et fonctions d’une résidence royale », Revue de l’Art, 97, 1992, p. 60-75 ; Id., « Royal and ducal palaces in France in the fourteenth and fifteenth centuries. Interior, ceremony and fonction », dans Architecture et vie sociale. L’organisation intérieure des grandes demeures à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance, Actes du colloque tenu à Tours du 6 au 10 juin 1988, (Études réunies par Jean Guillaume), Paris, 1994, p. 47-63 ; idem, « Ceremony and Space in the châteaux of Charles V, King of France », dans Werner Paravicini (éd.), Zeremoniell und Raum. 4e Symposium der Residenzen Kommission der Akademie der Wissenschaften in Göttingen, Sigmaringen, 1997, p. 187-193 ; Id., « Lieux de pouvoir et résidences royales », dans Frédéric Pleybert et autres, Paris et Charles V. Arts et Architecture, Action artistique de la Ville de Paris, Paris, 2001, p. 113-121.
34 Jean Mesqui, Île-de-France gothique 2. Les demeures seigneuriales, Paris, 1988, p. 263-268 ; Id., Châteaux et enceintes de la France médiévale. De la défense à la résidence 2. La résidence et les éléments d’architecture, Paris, 1993, p. 28 sqq. Uwe Albrecht, Der Adelsitz im Mittelalter. Studien zum Verhàltnis von Architektur und Lebensform in Nord und Westeuropa, Munich, Berlin, 1995, p. 124 sqq. ; Monique Châtenet, La cour de France au xvie siècle. Vie sociale et Architecture, Paris, 2002, p. 160. L’article de Boris Bove, « Les palais royaux à Paris au Moyen Âge (xie-xve siècles) », dans Palais et pouvoirs. De Constantinople à Versailles, Marie France Auzépy et Joël Cornette (dir.), Paris, 2003, p. 45-79 est une compilation des travaux précédents.
35 Ulrike Heinrich-Schreiber, Vincennes und die Höfische skulptur. Die Bildhauerkunst in Paris 1360-1420, Berlin, 1997, p. 52.
36 Mary Whiteley, « Lieux de pouvoir et résidences royales », op. cit., p. 113 et 116.
37 Cécile Léon, Le château de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) au Moyen Âge. Étude historique et archéologique d’une résidence royale (xiie-xive siècles), Thèse de l’École des hautes études en science sociales, 2006, p. 302.
38 Odette Chapelot, Jean Chapelot, Jean-Pascal Foucher, « Un chantier et son maître d’œuvre : Raymond du Temple et la Sainte-Chapelle de Vincennes en 1395-1396 », dans Du projet au chantier..., op. cit., p. 433-488, donnent la date de 1379 pour l’achèvement de la grande enceinte, mais les travaux ont pu continuer au-delà.
39 Michel Fleury, « De Philippe Auguste à François Ier », Dossiers Histoire et archéologie, 110, 1986, p. 16. Les dimensions varient selon les auteurs : Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. II, 1885, p. 134, longueur moyenne de 70,65 m. André Châtelain, Châteaux forts et féodalité en Île-de-France du xie au xiiie siècle, Nonette, 1983, p. 297 : 77 x 70 m.
40 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 9 : « l’une des tours du viez pont devers Paris ».
41 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 20. Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris…, op. cit., t. I, p. 147.
42 Jean Chapelot, « Charles V maître d’ouvrage... », op. cit., p. 348.
43 André Châtelain, Châteaux forts et féodalité en Île-de-France, op. cit., p. 297 sqq. ; Michel Fleury, « Le Louvre de Philippe Auguste », dans L’enceinte et le Louvre de Philippe Auguste, Délégation à l’Action Artistique de la Ville de Paris, 1998, p. 137-173.
44 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 21 : 8 toises, 5 pieds et demi de longueur sur 5 toises, 9 pouces ; Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. I, p. 154. Mary Whiteley, « Le Louvre de Charles V », op. cit., p. 64, lui donne une trentaine de mètres de longueur.
45 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 9. Sur la chapelle, voir supra Annexe 3.
46 Chronique des règnes de Jean II et de Charles V, éd. Roland Delachenal, Paris, 1910, vol. 2, p. 246. Distribution en 1380 sous Charles VI de « manteaux de chevaliers et de clers », identifiés comme clercs des requêtes, maîtres ou clercs des comptes, secrétaires et notaires ; gages (1383) de « chevaliers bannerez », parmi lesquels monseigneur Raoul de Resneval, panetier de France, Eustache de Campremi, chevalier tranchant, etc. ; voir Louis Douët-d’Arcq, Comptes de l’hôtel des rois de France, publiés pour la Société de l’histoire de France, Paris 1865, p. 27-28 et 201. Élisabeth Lalou, « Le fonctionnement de l’hôtel du roi du milieu du xiiie siècle au milieu du xive siècle », dans Jean Chapelot et Élisabeth Lalou, Vincennes..., op. cit.,p. 151, précise qu’une dizaine de chevaliers servent de gardes ou de conseillers au roi et sont chargés de tâches diverses.
47 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 87 ; n° 86 : 50 planches de chêne de 6 et 7 pieds de longueur pour des dressoirs et marchepieds « en la grand Sale par terre ».
48 Louis Douët-d’Arcq, Comptes de l’hôtel des rois de France..., op. cit., 1865, p. 24.
49 Mary Whiteley, « Le Louvre de Charles V », op. cit., 1992, p. 64, en note la pratique habituelle.
50 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 21 ; elles furent restaurées en 1514.
51 Ibid., p. 21-22. Mention fréquente dans les comptabilités de l’hôtel de Charles VI des bateleurs, ménestriers qui ont joué devant le roi : Louis Douët-d’Arcq, Comptes de l’hôtel des rois de France., op. cit., 1865, p. 114 et passim.
52 Jacques Gardelles, « Les palais dans l’Europe occidentale chrétienne du xe au xiie siècle », Cahiers de Civilisation médiévale, 2, 1976, p. 124-126.
53 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 275 : respectivement 8,5 toises x 4,5 toises et 4,5 toises x 2,5 toises. Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 16 : « Ledit Guillaume pour rapareiller les voirières de la grande chapelle... ».
54 Jean Chapelot, « Charles V maître d’ouvrage... », op. cit., p. 350.
55 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 22 ; Ibid., t. II, p. 281 : « Quant aux chapelles, Charles V entoura la principale chapelle de 13 grandes Statues de prophètes, qui tenoient des rouleaux. »
56 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 16 : « faire un petit clocher en la grande chapelle a pendre la clochette a sonner la messe ».
57 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 21 et 275 ; Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. I, p. 131.
58 Élisabeth Lalou, « Le fonctionnement de l’hôtel du roi... », op. cit., p. 148 a estimé à 20 muids de 280 litres la consommation journalière de l’hôtel royal vers 1350, soit 5 600 litres.
59 Elle ne se trouvait pas, comme le pensait Mary Whiteley (« Ceremony and space in the châteaux of Charles V... », op. cit., p. 190), dans l’angle sud-ouest. Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 16 et 44.
60 Ibid., n° 8 : « faire quatre marches de fust oudessus la terrasse plommée par ou le Roy monte ou galetas », n° 16 : « pour rapareiller les voirières [...] du galetas [...] », n° 44 : « pour avoir abattu trois viez pignons, l’un où fut la terrasse plomée [...] ». Ces fragments de comptes concernent bien le vieux Louvre.
61 Chronique des règnes de Jean II..., op. cit., t. II, p. 225 ; Christine de Pisan, Le livre des fais et bonnes mœurs du sage roy Charles V, publié pour la Société de l’Histoire de France par Suzanne Solente, 2 vol., 1936 et 1940, vol. 2, p. 104. Jean Guérout, « L’hôtel du roi au palais de la cité... », op. cit., p. 233-234.
62 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 11 et 60 : « Maistre Regnaut de Bailleul plommier du Roy, pour avoir refaict et ressoudé la couverture du plomb de dessus les degrez d’emprès la terrasse du Louvre... » ; « en l’huis des grands degrez d’emprès la terrasse ».
63 Jean Guérout, « L’hôtel du roi au palais de la cité à Paris sous Jean II et Charles V », op. cit., p. 251.
64 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 11.
65 Inventaire d’anciens comptes royaux dressés par Robert Mignon sous le règne de Philippe de Valois, publié par Charles-Victor Langlois, Paris, 1899, p. 274, n° 2196 et 2197.
66 Monique Châtenet, La cour de France au xvie siècle, op. cit., p. 142-144.
67 Voir Élisabeth Lalou, « Le fonctionnement de l’hôtel du roi du milieu du xiiie siècle au milieu du xive siècle », dans Jean Chapelot et Élisabeth Lalou, Vincennes., op. cit., p. 150.
68 « Lors s’enclost en sa garderobe, entre li et moy sanz plus », nous rapporte Jonville à propos d’une conversation avec le légat, dans Histoire de Saint Louis par Jean, sire de Joinville, publié pour la Société de l’histoire de France par Natalis de Wailly, Paris, 1868, p. 218.
69 Ordonnances des roys de France de la troisième race..., Paris, 1723, vol. I, p. 668-690.
70 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 20 remarque, mais on ne sait sur quels indices, que les corps de logis étaient « à deux étages sous Philippe Auguste, et à quatre sous Charles V ».
71 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 43, 58 : les nouvelles fondations furent établies à une profondeur de 10 pieds.
72 Ibid., p. 688 : se contentant de retirer « tous les bouts de viez poutres qui estoient esd. sales et chambres de la Royne » ; Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. I, p. 188.
73 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 21.
74 Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. II, p. 159-161 sqq., ont imaginé une galerie de façade pour expliquer la discordance existant entre l’alignement du mur et la profondeur des contreforts. Voir encore leurs relevés, p. 118 sqq.
75 Mary Whiteley, « Le Louvre de Charles V... », op. cit., p. 64.
76 Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. II, p. 124.
77 Monique Châtenet, « Le logis de François Ier au Louvre », Revue de l’art, 1992, 97, p. 72-75.
78 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 43 ; Mary Whiteley, « Le Louvre de Charles V », op. cit., p. 68, restitue un niveau d’habitation avec chambre et garde-robe mais le premier niveau demi-enterré ne pouvait avoir un rôle résidentiel. Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 21 mentionne encore la salle des Jardins, qui « regardoit sur les jardins ». S’agissait-il de la « salle empres » ?
79 Parmi ces « gens communs », le tailleur et valet de chambre, le cordonnier, le roy des Ribaux, le fauconnier, etc. Louis Douët-d’Arcq, Comptes de l’hôtel des rois de France, publiés pour la Société de l’histoire de France, Paris, 1865, p. 205.
80 Élisabeth Gonzalez, Un Prince en son hôtel. Les serviteurs des ducs d’Orléans au xve siècle, Paris, 2004, p. 228, estimait qu’on pouvait également, les tréteaux ayant été retirés, y dormir sur une simple paillasse. Le fait et attesté au Louvre comme ailleurs : Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 72 et 73 : « Pour cent aulnes de toile a faire paillasse et autres choses à 2 s. p. l’aune pour ce 20 £. p. Agnès la Cauche couturière pour le Roy, pour avoir taillé 9 paillasses, icelles emplies de foin et de feurre et cousues 32 s. p. »
81 Venceslas Kruta, « L’exploration archéologique du château royal du Louvre : les fouilles de la Cour Carrée 1983-1986 », dans Methoden und Perspektiven der Archäologie des Mittelalters, (J. Tauber, éd.), Archäologie und Museum, cahier 20, 1991, p. 225-238.
82 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 21.
83 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 52.
84 Ibid., n° 11 : « pour faire en la tour, dessous la chambre du Roy, deux grandes serrures à boce et deux verrouils ». Bibliothèque de l’Arsenal à Paris, ms. 6162 (101 ter) : « Bertaut le voirier pour avoir mis un peneau de voirre contenant 6 pieds en l’etude du Roy audit Louvre au prix de 4 s. pour cescun, 24 s. p. ».
85 Ibid., n° 32 et 118.
86 Ibid., n° 93, 94 et 95. Six tables et six formes pour les chambres et salle, probablement deux dans la salle et la chambre de parement et une dans chacune des chambres. Mention de « bancs formés » dans l’inventaire (1471-1472) du château d’Angers. Albert Lecoy de La Marche, Extraits des comptes et mémoriaux du roi René pour servir à l’histoire des arts au xve siècle, publiés d’après les originaux des Archives Nationales, Paris, 1873, p. 240 sqq.
87 Chronique des règnes de Jean II..., op. cit., t. II, p. 246.
88 Ce que laisse croire au demeurant la description d’Henri Sauval dans, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 275.
89 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 123.
90 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 278.
91 Et non sur la grande-salle comme le pensait Mary Whiteley, « Le Louvre de Charles V... », op. cit., p. 64 ; la grande chambre et dite « empres la sale » ; voir Chronique des règnes de Jean II..., op. cit., t. II, p. 354. La mention pourrait concerner la salle et la chambre de parement.
92 La chronique d’Enguerran de Monstrelet, 1400-1444, t. I, éd. L. Douët-d’Arcq, Paris, 1857, p. 112.
93 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 21 et 275.
94 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 50 et 60.
95 Chronique des règnes de Jean II..., op. cit., t. II, p. 354.
96 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 97 ; n° 75 : « pour deux sarges de Caen et quatre tapis vert pour l’etude du Roy [...] », n° 76 « pour sept aulnes et un quartier de drap noir et 8 pieces de feutre blanc et pers pour feutrer l’etude du Roy et les fenestres de sa chambre et de la chambre de la Royne, devers la Fauconnerie [...] », n° 77 : « pour avoir feutré 9 chassis en la chambre du Roy, deux en sa petite chapelle, quatre en son estude et une fenestre, huit en la chambre dessus iceluy estude, et en l’oratoire de sa chapelle neuve, deux [.] ».
97 Ibid., n° 97-99 : « pour une marche à deux degrès esd. galletas [...] ».
98 Ibid., n° 52 : « en l’allée des aisances et icelles aisances ».
99 Ibid., n° 34 et 35 ; vis pour laquelle on livre des marches. Mary Whiteley, «Le Louvre de Charles V », op. cit., p. 68, restitue une garde-robe dans les celliers à côté de l’échansonnerie mentionnée par ailleurs comme étant une cave. L. Douët-d’Arcq, Comptes de l’hôtel des rois de France., op. cit., 1865, p. 67 sqq. : on conservait sous Charles VI dans l’office en particulier les barriques.
100 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités. „, op. cit., t. II, p. 275.
101 Ibid., t. II, p. 23 ; en janvier 1378 (n. St.), Jean d’Orléans, recevait encore 100 francs or pour des « ouvrages de peinture » réalisés au château de Saint-Germain-en-Laye : Léopold Delisle (éd.), Mandements et actes divers de Charles V, op. cit., n° 1506 ; Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 92 : « Pour un banc ou le Roy tient ses requestes ».
102 Chronique des règnes de Jean II..., op. cit., t. II, p. 244. Roland Delachenal, Histoire de Charles V, op. cit., t. III, 1927, p. 107.
103 Œuvres de Froissart, Chroniques, éd. Kervyn de Lettenhove, 1867-1877, t. XIV, p. 285.
104 Christine de Pisan, Le Livre des fais, op. cit., t. II, 1940, p. 116. Sur ce voyage voir Roland Delachenal, Histoire de Charles V, op. cit., t. V (1377-1380), p. 62 sqq. ; Françoise Lehoux, Jean de France, duc de Berri : sa vie, son action politique (1340-1416), Paris, t. I, De la naissance de Jean de France à la mort de Charles V, 1966, p. 408-41 ; Françoise Autrand, « Mémoire et cérémonial : la visite de l’empereur Charles IV à Paris en 1378 d’après les Grandes Chroniques de France » ; Christine de Pizan, Une femme de lettres au Moyen Âge. Études autour de Christine de Pizan, éd. Liliane Dulac et Bernard Ribémont, Orléans (Medievalia, 16), 1995, p. 91-103.
105 Roland Delachenal, Histoire de Charles V, op. cit., t. V (1377-1380), 1931, p. 104 sqq. ; Anne Dawson Hedeman, « Valois legitimacy : editorial changes in Charles V’s Grandes Chroniques de France », The Art Bulletin, 66, 1, 1984, p. 97-117. L’hommage avait été renouvelé par Édouard à Amiens ; voir encore sur la revendication contre l’Angleterre, Marion Schnerb-Lièvre, Le songe du verger (Sources d’histoire médiévale), Paris, 1982, vol. 1, p. 275 sqq.
106 Choix de pièces inédites relatives au règne de Charles VI, publiées pour la société de l’histoire de France par Louis Douët d’Arcq, t. II, Paris, 1864, p. 387-388.
107 Ibid., p. 392 ; Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 274.
108 Antoine Le Roux de Lincy, «Comptes des dépenses... », op. cit., n° 43 ; Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit, t. I, p. 143-144 : 11 toises de périmètre soit 21,45 m ou 6,86 m de profondeur ; Ibid., t. II, p. 128, donnent un diamètre de 8,46 m pour une épaisseur murale de 1,98 m soit un diamètre interne de 4,50 m, qui s’accroissait dans les étages par réduction de l’épaisseur murale.
109 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 127. Léopold Delisle (éd.), Mandements et actes divers de Charles V, op. cit., p. VII : 10 juin 1373, mandement relatif aux gages de « Dreue de Humieres, chevalier, maistre fauconnier du roi », f° 173 v°.
110 Voir Baudouin Van Den Abeele, La Fauconnerie au Moyen Âge : connaissance, affaitage et médecine des oiseaux de chasse d’après les traités latin, Paris, 1994.
111 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 20.
112 Jean Chapelot, Le château de Vincennes. Une résidence royale au Moyen Âge, Paris, 1994, p. 54.
113 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 21.
114 Mary Whiteley, « The Relationship between Garden, Park and Princely Residence in Medieval France », dans Jean Guillaume (dir.), Architecture, jardin, paysage. L’environnement du château et de la villa aux xve et xvie siècles, Actes du colloque tenu à Tours, Centre d’études supérieures de la Renaissance, 1er-4 juin 1992, Paris, 1999, p. 91-102, p. 95.
115 L. Douët-d’Arcq, Comptes de l’hôtel des rois de France, op. cit., 1865, p. 187 ; le roi semble s’être directement impliqué dans ces travaux, qu’il visita et dont il gratifia les maçons. Sur cette relation privilégiée à la fin du xvie siècle entre jardin et chambres, voir Alain Salamagne, « D’Hesdin au Quesnoy. Parcs et jardins de Plaisance des châteaux bourguignons », dans Le château, Autour et Alentours (xive-xvie siècles). Paysage, Parc, Jardin, Domaine, Colloque international d’Écaussinnes, Belgique, mai 2006, Brepols, 2008, p. 135-155.
116 Catherine Grodecki, Documents du minutier central des notaires de Paris. Histoire de l’art au xvie siècle (1540-1600), Paris, 1985, t. I, p. 256-257 : l’ancienne chambre de la reine au rez-de-chaussée était alors occupée par la duchesse d’Étampes.
117 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 78.
118 Joinville, Histoire de Saint Louis, op. cit., p. 217.
119 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 106 et 108. Catalogue La Librairie de Charles V, Paris, 1968.
120 Par un mandement du 7 novembre Charles V faisait délivrer 40 francs or « à certains ouvriers qui ont fait et ordené la librairie de notre chaStel du Louvre » ; Léopold Delisle (éd.), Mandements et actes divers de Charles V, op. cit., p. 758.
121 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 22, évoque « la chambre aux oiseaux », (confusion avec le chambre aux Joyaux ?), pièce rectangulaire de 9 sur 4,5 toises qui, en 1430, conservait dans des armoires la vaisselle d’or, d’argent, les ornements et parements d’autel, etc. des chapelles proches.
122 La fauconnerie de Charles d’Arcassia de Capre, seigneur d’Esparron..., Rouen, 1643, t. II, p. 164. Merci à Baudouin van den Abeele de nous avoir signalé l’ouvrage. Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 282, mentionne au Louvre de « grandes volieres ».
123 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 48.
124 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 21 : 7 toises un pied et un quart de longueur pour 4 toises, 3 pieds et demi de large.
125 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 26 et 52. Livraison de deux couvertures de lyais de 7 pieds de longueur et 2 pieds de largeur pour l’appui des fenêtres.
126 Ibid., n° 96.
127 Œuvres de Froissart, Chroniques, op. cit., t. XIII, p. 143.
128 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 87 et 93.
129 Ibid., n° 45 et 47.
130 Ibid., n° 43. Elle avait 8,28 m de diamètre d’après Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris., op. cit., t. II, 1885, p. 127.
131 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 77 : deux chassis posés « en l’oratoire de sa chapelle neuve » ; Jules Labarte, Inventaire du mobilier de Charles V, Paris, 1879, p. 248, « oratoire de la petite chapelle du roy au Louvre ».
132 Bibliothèque de l’Arsenal, ms. 6162 (101 ter), f ° 53 v° et 54 r°, 1364/1367.
133 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 54.
134 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 21, la salle du conseil « consistoit en une chambre et une garde-robe qu’on appeloit la Garde-robe du Conseil de la Trappe (?) ». Ailleurs (ibid., t. III, p. 274), il identifie la chambre de la Trappe à la grande chambre du roi ou à celle du Conseil et cite encore une chambre du Conseil dans la tour de la Tournelle.
135 Ibid., t. II, p. 275 et 279.
136 Chronique des règnes de Jean II..., op. cit., vol. 2, p. 246.
137 Raymond Cazelles, Société politique, noblesse et couronne sous Jean le Bon et Charles V, Genève, 1982, p. 46 et 108-16 et passim. L’institution semble se mettre en place à partir des années 1320, Charles-Victor Langlois, Saint Louis, Philippe le Bel, et les derniers Capétiens directs, 1226-1328, Paris, 1902, p. 346 sqq.
138 Christine de Pisan, Le livre des fais et bonnes..., op. cit., t. II, p. 111.
139 Noël Valois, Le conseil du roi aux xive, xve et xvie siècles, Paris, 1888 (reprint Genève, 1975), p. 75-76.
140 Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. II, p. 124-125.
141 Choix de pièces inédites relatives au règne de Charles VI, publiées pour la société de l’histoire de France par L. Douët d’Arcq, 2, Paris, 1864, p. 384 sqq.
142 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 110 et 111.
143 Ibid., n° 109. Layettes du trésor des Chartes, éd. par Alexandre Teulet, t. II, Paris, 1866, p. 54 : dans son testament de juin 1225, Louis VIII faisait donation à son fils et successeur du trésor amassé dans la tour-maîtresse (quicquid habemus in Turri no(s)traParisiensi, juxta Sanctum Thomam, videlicet in auro et argento etpecunia numerata [.]).
144 Raymond Cazelles, Société politique, noblesse et couronne..., op. cit., p. 506 et 531 sqq. Voir encore Danielle Gaborit-Chopin, L’inventaire du trésor du dauphin futur Charles V1363. Les débuts d’un grand collectionneur. (Archives de l’Art français, Nouvelle période - t. XXXII), 1996, 141 p.
145 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit, t. II, p. 275 ; Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 52 ; 3 x 2,5 toises, soit 5,88 x 4,23 m.
146 Louis Douët d’Arcq, Nouveau recueil de Comptes de l’Argenterie des rois de France, Paris, 1874, p. 119 sqq. Les inventaires du trésor de 1363 et de 1379-1380 donnent une bonne idée de la richesse des habits et des vêtements de parure ornementés de bijoux, voir Jules Labarte, Inventaire du mobilier., op. cit., passim. Raymond Cazelles, Société politique, op. cit., p. 54-55.
147 Christine de Pisan, Le Livre des fais..., op. cit., t. I, 1936, p. 54.
148 Bernard et Henri ProSt, Inventaires mobiliers et extaits des comptes des ducs de Bourgogne de la maison de Valois (1363-1477), t. II, Philippe le Hardi, 4e fascicule : 1389-1390 et Additions, Paris, 1913, p. 502, 503, 510-511.
149 Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. II, p. 128.
150 Archives départementales du Nord, B 9032, f° 76 v° et passim.
151 Add. Ms. 21201 du British Museum, f° 143 v° : « pour 3 aunes de taille a meitre a l’O de ladicte garde robbe pour le vent, chascune aune 2 s., 8 d., valent 8 s. ».
152 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 74 et 79.
153 Danielle Gaborit-Chopin, L’inventaire du trésor du dauphin futur Charles V1363, op. cit., p. 6, a souligné l’intimité entre Louis d’Étampes et le dauphin, futur Charles V, qui le gratifia d’une partie des pièces de son trésor ; la proximité ultérieure de leurs appartements se comprend mieux.
154 Add. Ms. 21201 du, f° 146 v°.
155 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 19 : livraison des quartiers de pierre pour les fondations de la vis.
156 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités. „, op. cit., t. II, p. 23.
157 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 20, 21, n° 25, 27, 28, 29.
158 Mary Whiteley, « Deux escaliers royaux du xive siècle... », op.cit., p. 146, donne le chiffre de 76 marches en intégrant les 11 pierres tombales mentionnées dans les comptes mais en les considérant – ce qui ne nous semble pas possible – comme des marches d’escalier. Voir Pièces Justificatives II.
159 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 23.
160 Sur ces problèmes de vocabulaire, voir Jean Guillaume, « Le système de l’escalier. Grille d’analyse et vocabulaire international », dans Jean Guillaume (éd.), L’escalier dans l’architecture de la Renaissance, Actes du colloque tenu à Tours du 22 au 26 mai 1979, Paris, 1985, p. 207-216.
161 Mary Whiteley, « Deux escaliers royaux du xive siècle... », op. cit., p. 144.
162 Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. I, p. 150 donnaient justement le chiffre de 4,86 m de diamètre.
163 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 21 : mention des « quatre estages de ladite viz ».
164 Mary Whiteley, « La grande vis ». Its development in France », op. cit., p. 16. L’auteur d’autre part omet totalement l’existence de la galerie.
165 Mary Whiteley, « Deux escaliers royaux du xive siècle... », op. cit., p. 146 et fig. 16.
166 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 21.
167 Ibid., n° 24.
168 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 24.
169 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 43, 48 et 58. Les fondations du mur de refend et de la salle furent poussées à 8 pieds et demi par rapport au niveau du sol des pièces, soit 2,76 m.
170 Ibid., n° 24.
171 Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. II, p. 125 sqq.
172 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 17 et 23.
173 Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du xie au xvie siècle, Paris, 1858-1868, t. 5, p. 300 sqq.
174 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 52.
175 Mary Whiteley, « “La grande vis”. Its development in France », op. cit., p. 145.
176 Stephen Murray, « The architectural envelope of the Sainte-Chapelle, form and meaning », dans Fabienne Joubert et Dany Sandron (dir.), Pierre, lumière, couleur. Études d’histoire de l’art du Moyen Âge en l’honneur d’Anne Prache, Paris, 1999, p. 223-230.
177 Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. II, p. 127.
178 Voir Élisabeth Lalou, « Le fonctionnement de l’hôtel du roi du milieu du xiiie siècle au milieu du xive siècle », dans Jean Chapelot et Élisabeth Lalou, Vincennes., op. cit., p. 145-155.
179 Notre interprétation diffère de celle de Monique Châtenet (« Le logis de François Ier au Louvre », op.cit., p. 72-75) se fondant sur la restitution de Mary Whiteley.
180 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 5 et 12.
181 Ibid., n° 101-104.
182 Michel Fleury, « Le Louvre de Philippe Auguste », op. cit., p. 148.
183 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 85.
184 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., 2, p. 11-12, qui y situe (Ibid., p. 12) la taillerie qui occupait la tour nord-est.
185 Pierre-Jean Trombetta, dans Aspects méconnus de la Renaissance en Île-de-France, Musée archéologique du Val d’Oise, 1998, p. 80-81.
186 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., 3, p. 298 et 565. Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. I, p. 159.
187 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 12-13.
188 Ibid., t. II, p. 13 : « En 1530, François Ier jetta tout par terre, pour faire à la place, du côté de la rue Froimanteau, celle que nous appellons la cour des cuisines [...] ». Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris., t. I, p. 204. Voir supra Annexe 2.
189 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 120.
190 L. Douët-d’Arcq, Comptes de l’hôtel des rois de France..., op. cit., 1865, p. 85 sqq., achat de crochets pour tendre les chambres, d’écrans d’osier, etc.
191 Martine Ferré, « Les vestiges botaniques », Le Louvre des Rois. Les fouilles de la Cour carrée, Dossiers Histoire et archéologie, 1986, n° 110, p. 81.
192 Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. II, p. 130. Xavier Faivre, « Dans les fossés extérieurs du Louvre. Les vestiges de la vie quotidienne », dans Dossiers Histoire et archéologie, 110, 1986, p. 52.
193 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 10.
194 Catherine Brut, « Les ensembles clos », dans Dossiers Histoire et archéologie, 110, 1986, p. 58 sqq. De la même, « Pavements et carreaux médiévaux du château du Louvre : fouilles de 1983-1986 », Cahiers de la Rotonde, 13, p. 46.
195 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 11 : « en montant à la tour une serrure plate à l’entrée de la salle au Chapelain » ; n° 15 « pour 20 pièces de verre neuf, en la chambre du Chastelain, en sa garde-robe [.] ».
196 Sylvie Marchant-Salcedo, La chambre haute : étude typologique, Mémoire de DEA sous la direction de Jean Guillaume, Paris IV, 1998, p. 51 a signalé la chambre haute de la tourelle du château de Lusignan avant 1416 mais hésite à identifier une chambre haute au Louvre.
197 Non pas un épi de pierre comme l’estimait Mary Whiteley, « Deux escaliers royaux du xive siècle », op. cit., p. 148.
198 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 52 : s’agit-il de « l’allée de la terrasse » pour laquelle on réalisait deux chassis ?
199 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités. „, op. cit., t. II, p. 20 et 21.
200 Voir Florian Meunier, « Le renouveau de l’architecture civile sous Charles VI, de Bicêtre à l’hôtel de Bourbon », dans La création artistique en France autour de 1400, École du Louvre, 2006, p. 219-246 et Jean Guillaume, « Un tournant dans l’histoire de la galerie : les hôtels parisiens de la fin du xive siècle », Bulletin monumental, 166-1, 2008, p. 27-31.
201 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 11, insiste sur la construction des terrasses par Charles V. Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 105 : « en la tour dessus l’armurie du Roy ».
202 Claude Billaud, Comptes de l’écurie du roi Charles VI, vol. 2 Le registre KK 35 des Archives Nationales (1399-1404 et 1411-1413), Paris, 1996, p. 224-229 et 239-243. Choix de pièces inédites relatives au règne de Charles VI, publiées pour la société de l’histoire de France par Louis Douët d’Arcq, t. II, Paris, 1864, p. 405 : « Item a l’encontre de la viz de l’armoyerie du Louvre estoient pendues 16 espées de diverses marques et façons, sans garnisons ».
203 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 13 et 14, 49 ; t. 3, p. 282, précise que François Ier fit aplanir la basse-cour pour les joutes et les tournois du côté de la rivière.
204 Il ne faut pas attendre le règne d’Henri II (1547-1559), comme le pensait Sabine Frommel, « La Senna e il Louvre : un dialogo prosaico », op. cit., p. 218, pour voir s’établir une relation entre le fleuve et les appartements princiers.
205 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 20.
206 Jean Chapelot, Le château de Vincennes..., op. cit., p. 66 ; Jules Labarte, Inventaire du mobilier..., op. cit., p. 263.
207 Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., I, p. 150. Michèle Beaulieu, Victor Beyer, dans Dictionnaire des sculpteurs français du Moyen Âge, Paris, 1992, p. 217-218, estimaient que Jacques Collet dit le Maçon au service du duc de Berry à partir de 1370 aurait pu être le sculpteur Jacques de Chartres. Isabelle Taveau-Launay, « Raymond du Temple, maître d’œuvre des rois de France et des princes », dans Odette Chapelot (dir.), Du projet au chantier, op. cit., p. 330 et 337, note 48 ne mentionne au Louvre que le maître charpentier Jacques Bardel dit de Chartres, maître charpentier royal déjà sous Jean le Bon et jusqu’en 1388. Voir Roland Delachenal, « Jacques de Chartres, le maître-charpentier de Charles V », Annuaire-Bulletin de la Société de l’histoire de France, 1917, p. 147-178 et sur ces sculpteurs, les notices du Dictionnaire des sculpteurs..., respectivement p. 67 (Launay ou Lannoy), 70-73 (Liège), 87 (Saint-Romain) et 219-220 (Dammartin).
208 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 46.
209 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 23, précise « sans ordre ni symmetrie ». Rien ne permet de confirmer l’affirmation de Ulrike Heinrich-Schreiber, Vincennes und die Hofische skulptur, op. cit., selon lequel, p. 52, toutes les figures étaient représentées en priant.
210 Ibid., p. 23. Mary Whiteley, « Deux escaliers royaux du xive siècle », op. cit., p. 144 ; Uwe Bennert, « Les décors de résidences », dans Frédéric Pleybert (dir.), Paris et Charles V. Arts et architecture, Paris, 2001, p. 144-147, émet l’hypothèse d’une figuration dans le même bloc des enfants royaux avec leurs parents, ce que nous ne pensons pas.
211 Interprétation renforcée à la lecture d’Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 23 qui, s’il mentionne d’abord la figure du roi, précise que cette description est faite « de haut en bas de la coquille ».
212 Christian de Merindol, « Essai sur l’emblématique et la thématique de la monarchie française à la fin du Moyen Âge d’après le témoignage du château de Vincennes », Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1986, p. 209 sqq. en particulier.
213 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 49.
214 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 23
215 Ibid., p. 24 ; les clefs portant les armes royales furent sculptées par Saint-Romain et Dammartin pour 32 £ parisis ou 40 francs. Mary Whiteley, « Deux escaliers royaux du xive siècle », op. cit., p. 148-150 compare sans fondement ce décor à celui de l’escalier de la tour Jean sans Peur à Paris (1407).
216 L’identification d’un de ces sergents avec la figure de Raymond du Temple faite par Isabelle Taveau-Launay, « Raymond du Temple... », op. cit., p. 329, est dès lors peu vraisemblable.
217 Uwe Albrecht, Der Adelsitz im Mittelalter..., op.cit., p. 87-88, soulignait la volonté de démonstration politique ; Frédéric Pleybert, « Art, pouvoir et politique », op. cit., p. 53.
218 Mancelle-Renée Reynaud, Le temps des princes. Louis II et Louis III d’Anjou-Provence, 1384-1434, Presses Universitaires de Lyon, 2000, p. 18.
219 Uwe Albrecht, Von der Burgzum Schloss. Franzosische Schlossbaukunst im Spätmittelalter, Worms, 1986, p. 44.
220 Voir entre autres Georgia Sommers Wright, « The reinvention of the portrait likeness in the fourteenth century », Gesta, Vol. 39, n° 2, [Robert Branner and the Gothic] (2000), p. 117-134 qui défend cette thèse à propos de la figure du pape Boniface VIII (1235-1303).
221 Elle aurait encore enfermé une chapelle ; Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 17 ; Adolphe Berty et Henri Legrand, Topographie historique du vieux Paris..., op. cit., t. I, p. 130.
222 Jean-René Gaborit, « Les Statues de Charles V et de Jeanne de Bourbon du Louvre. Une nouvelle hypothèse », La revue du Louvre et des musées de France, 1981, p. 237-245. Thèse acceptée par Ulrike Heinrich-Schreiber, Vincennes und die Hofische skulptur..., op. cit., p. 117 et 118.
223 Jean-René Gaborit, « Les Statues de Charles V », op. cit., p. 243.
224 Voir supra note 220.
225 Roland Delachenal, Histoire de Charles V, t. IV (1368-1377), Paris, 1928, p. 530 sqq.
226 Chronique des règnes de Jean II..., op. cit., vol. 2, p. 177-178. Roland Delachenal, Histoire de Charles V, t. IV op. cit., p. 536-539.
227 Ibid., p. 542.
228 En dernier lieu, Dany Sandron, « La fondation par le cardinal Jean de la Grange de deux chapelles à la cathédrale d’Amiens : une tradition épiscopale devenue manifeste politique à la gloire du roi Charles V », dans Fabienne Joubert (dir.), L’artiste et le clerc, Paris, 2006, p. 155-170.
229 Nathalie Jung-Baudoux, Une ville dans la guerre, Amiens (1380-1435), Thèse université de Lille III, 2005, p. 348.
230 Michael T. Davis, « Desespoir, Esperance, and Douce France: the new palace, Paris, ans the royal State », dans Margaret Bent et Andrew Wathey, Fauvel Sludies: allegory, chronicle, music, and image in Paris, Bibliothèque nationale de France, MS français 146, Clarendon Press-Oxford, 1998, spécialement p. 201 sqq.
231 L’escalier du Louvre n’avait donc pas pour but de desservir uniquement ces espaces comme le pensait Jean Mesqui, Châteaux et enceintes..., op. cit., p. 42-43. Voir encore Roland Delachenal, Histoire de Charles V, t. I (1338-1358), Paris, 1909, p. 106-107.
232 Hatem Akkari, « Par desuz et par desoz li degrez : fonctions et symboles de l’escalier dans le château du Moyen Âge », dans Jean-Marc PaStré (dir.), Château et société castrale au Moyen Âge, Luneray, Publications de l’université de Rouen, 1998, p. 221-227.
233 Jean Mesqui, Châteaux et enceintes..., op. cit., p. 85.
234 Élisabeth Lalou, « Le fonctionnement de l’hôtel du roi du milieu du xiiie siècle au milieu du xive siècle », dans Jean Chapelot et Élisabeth Lalou, Vincennes., op. cit., p. 154-155.
235 Johan Georg Prinz von Hohenzollern, Die Konigsgalerie der franzosischen Kathedral, Munich, 1965.
236 Les Statues du palais de la Cité à Paris étaient considérées par Jean de Jandun dans son Tractatus de laudibus parisiu, comme quasi vivantes, Michael T. Davis, « Desespoir, Esperance, and Douce France... », op. cit., 1998, p. 191. Sur le pouvoir des images, voir André Vauchez, Saints, prophètes et visionnaires. Le pouvoir surnaturel au Moyen Âge, Paris, 1999, 275 p.
237 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 13 qui lui donne par ailleurs des dimensions réduites – 11,20 m le long de la rue Froidmantel, 12,80 m du côté de l’église Saint-Honoré – rectifiées par Élisabeth Antoine aux dimensions de 119 x 120 m. Élisabeth Antoine, « Jardins de plaisance », dans Frédéric Pleybert et autres, Paris et Charles V, op. cit., p. 151-165.
238 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 3 et 120.
239 Ibid., n° 107, 125 et 127.
240 Ibid., n° 125 à 130.
241 Ibid., n° 2 et 4.
242 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 60 et 123 : « huisserie ou huis des jardins » ; Dossiers Histoire et archéologie, 110, 1986, p. 22-33 et 52.
243 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 13-14. Nouveaux documents sur le Louvre, recueillis par Louis-Henri Collard, commentés par Édouard-Jacques Ciprut, Paris, 1963, 79 p. ; p. 47, il est encore fait mention en 1580 de « la porte par ou on entre dans le jardin dudit château du costé de la Rivière ».
244 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 122, 123, 127.
245 Évelyne Thomas, « Le jeu de paume du château d’Amboise », Jeu des roi, roi des jeux. Le jeu de paume en France, Musée du château de Fontainebleau, RMN, 2001, p. 119-123. Monique Châtenet, « Une demeure royale au milieu du xvie siècle. La distribution des espaces au château de Saint-Germain-en-Laye », Revue de l’Art, 81, 1988, p. 22. Un jeu de paume existait au manoir de Vincennes au xive siècle, voir Jean Chapelot, « Le Vincennes des quatre premiers Valois : continuités et ruptures dans un grand programme architectural », dans Jean Chapelot et Élisabeth Lalou, Vincennes., op. cit., p. 58.
246 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 4 « motte de tére et de poulce », pour « paulx », pieux.
247 On connaît d’autre part l’importance du fleuve, d’où la ville tirait son ravitaillement, dans le contexte des années 1360, voir Roland Delachenal, Histoire de Charles V, op. cit., t. II, (1368-1364), p. 8.
248 Monique Châtenet, « Le logis de François Ier au Louvre », op. cit., p. 75.
249 Jacques Androuet Du Cerceau, Les plus excellents bâtiments de France, présentation et commentaire par David Thomson, L’Aventurine, Paris, 1988, p. 95. Cécile Léon, Le château de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) op. cit., ne s’est pas suffisamment attardée sur la reconstruction du xvie siècle.
250 Monique Châtenet, « Le logis de François Ier au Louvre », op. cit., p. 72 sqq.
251 Mary Whiteley, « Ceremony and space in the châteaux of Charles V... », op. cit., p. 189, le met en relation avec l’établissement des cuisines dans la basse-cour, mais leur aménagement ne semble pas antérieur au xvie siècle.
252 Léon de Laborde, Les comptes des bâtiments du roi (1528-1571), suivis de documents inédits sur les châteaux royaux et les Beaux-arts au xvie siècle, t. I, Paris, 1877, p. 310 : 1557. Vieil bastiment du Louvre. « A Jean de la Hamée, vitrier, pour ouvrages de vitrerie par luy faits en la chambre du Roy où est logé monsieur le cardinal de Lorraine, quatre armoiries du Roi et de la Reyne, et une armoirie de Monseigneur le Dauphin, et plusieurs pièces de voires peintes en façon d’antique au cabinet, à luy ordonnée par messieurs les trésoriers de France, la somme de 311 liv. 2 d. »
253 Louis-Henri Collard et Édouard-Jacques Ciprut, Nouveaux documents sur le Louvre, Paris, 1963, p. 62.
254 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. II, p. 21.
255 Ibid., p. 21.
256 Antoine Le Roux de Lincy, « Comptes des dépenses... », op. cit., n° 16 et n° 77 : « Ledit Guillaume pour rapareiller les voirieres de la grande chapelle... », « l’oratoire de la chapelle neuve ».
257 Référence, supra note 131.
258 Henri Sauval, Histoire et recherches des antiquités..., op. cit., t. III, « Compte de l’ordinaire de la ville de Paris de 1514 », p. 562-63 : « Mre Guillaume de Bonnaire, Prestre, Concierge et Garde du Chastel du Louvre à Paris, sous le sieur de Genlis (Jacques de Hangest, seigneur de Genlis), Capitaine dudit lieu, pour réparations faites au Louvre, entre autres quatre écussons neufs de verre mis aux verriers de la Chapelle, aux armes du Roi et de la Reine et de Mr et de Madame de Genlis. Item pour peindre à l’huile l’image St-Jean-Baptiste étant en ladite Chapelle qui étoit fort caducque [...]. En ladite Chapelle il y avoit un Oratoire où il y avoit une cheminée ».
259 Mary Whiteley, « Le Louvre de Charles V », op. cit., p. 61. Voir l’appréciation de l’ouvrage de Sauval faite par Claude Mignot, « Henri Sauval entre l’érudition et la critique d’art », xviie siècle, 138, 1983, p. 51-66.
260 Chronique des règnes de Jean II..., op. cit., t. II, p. 354. Mary Whiteley, «Le Louvre de Charles V », op. cit., p. 64 et note 18.
261 Ibid., p. 64 et 70, note 19.
262 Catherine Grodecki, « Les marchés de construction », op. cit., p. 20.
263 Voir le plan du premier projet publié par Louis Haute cœur, Histoire du Louvre. Le château-le palais-le musée des origines à nos jours, 1200-1928, Paris, 1929, p. 12.
264 Léon de Laborde, Les comptes des bâtiments du roi..., op. cit., p. 256-259.
265 Catherine Grodecki, « Les marchés de construction », op. cit., p. 29-31.
266 Ibid., p. 106, 109-111 : dont la construction obligea à murer une ouverture de comble : « avoir estouppé au pignon de la chapelle un grand carré de douze pieds ou environ en tous sens de l’espoisseur du mur ».
267 Léon de Laborde, Les comptes des bâtiments du roi..., op cit., p. 387. Mais les travaux de couverture de 1558 concernent « le parachèvement du bastiment neuf » : « A Claude Penelle et autres maistres couvreurs, la somme de 964 liv. 5 sols 4 d. à eux ordonnée par ledit sieur de Claigny, sur ettantmoins de plusieurs ouvrages de couverture d’ardoises et de thuille, tant au comble de dessus de la vieille chapelle que au cabinet naguères fait pour la Reyne, joignant le grand pavillon ».
268 Nouveaux documents sur le Louvre, op. cit., p. 13-15 et 47-49, 62. Il existait d’ailleurs antérieurement une chapelle. Henri Sauval, Hiâoire et recherches des antiquités..., op. cit., t III, p. 562-63 : « Compte de l’ordinaire de la ville de Paris de 1514 » : « Item pour faire étouper et boucher une grande porte se huifferie en l’Oratoire en la basse-cour du Chafteau du côté de la maifon de Bourbon entre les maifons de la baffe-cour et celles des Filles qui ne font point repenties. »