1 Centre Interuniversitaire d’Histoire et d’Archéologie Médiévales (UMR 5648) ; Poisson 1991 et 1992.
2 Amadu 1963 ; Day 1973, p. 109-110 ; Amadu 1975 et 1984 ; Poisson 1986 et 1990.
3 [v. 1064] deux fiches du condaghe (cartulaire) du prieuré de S. Pietro de Silki portent sur un litige pour la possession de quatre serfs fugitifs entre Giorgio Maiule évêque de Bisarcio et les deux frères (Bonazzi 1900, no 42 et 44) ; [v. 1070-80] une fiche du condaghe de l’évéché de Bisarcio mentionne comme témoin d’une acquisition faite par l’évêque Nicodemo : Comita de Orbei cum tota iscolca sua (Tola 1861, xie s., no 13). À noter qu’au même endroit, en premier dans la liste des témoins (et juste avant Comita), figure l’évêque lui-même : Ego piscopu Nichodemu cum tota iscolca mea. Sur la signification de iscolca ou scolca (garde personnelle), La Corte 1899 et, plus généralement, Rasi 1937.
4 Le secteur du Monte Sassu est densément occupé dès l’époque du bronze final, et plusieurs structures mégalithiques (nuraghes) sont présentes dans le secteur, notamment dans les parages du site médiéval d’Urvei. Cf. Amadu 1978.
5 Même formulation dans l’approbation par la commune de Pise des chapitres de la paix future, le 3 avril (Tola 1861, xiiie s., no 125) et dans le traité lui-même, du 15 avril (no 127). L’identification est fondée à la fois sur la parenté Urbe – Urvei et sur la proximité des trois autres châteaux : Mons Cutianus (Goceano), Mons de Verro (Montiferru) et Mons Acutus (Monteacuto). Cf. Meloni 1988 et 1991.
6 Tola 1861, xiiie s., no 141.
7 Salavert y Roca 1956, nos 182, 249, 258, 270.
8 17 février (Casula 1970, no 112) et 11 mars (no 130).
9 Casula 1970 nos 2, 73, 109, 112, 115, 130, 158.
10 La Grande enciclopedia 2007, art. Orvei, Orveis. Sur Ramon de Cardona, voir Ferrer i Mallol 2002.
11 Sella 1945, no 261. L’identification se fonde, outre l’appartenance à l’évéché de Bisarcio, sur la comparaison avec les listes de villages du secteur pour 1388 (Tola 1861, xive siècle, no 150) et 1462 (Javierre Mur 1957, P-179).
12 1446 (8 oct.) : Scano 1940, no CIV ; 1448 (21 oct.) : no CXV ; 1466 (10 juil.) : no CCXXXII. Les variations de graphies du nom sont dues à une confusion, ou une attraction paronymique, avec Ozieri, nom de la ville importante la plus proche, dont S. Leonardo d’Urvei constituait une des prébendes canoniales.
13 La Grande enciclopedia 2007.
14 La Grande enciclopedia 2007, qui ne cite pas ses sources, indique qu’en 1468 les derniers habitants d’Orveis se sont transférés à Tula (village voisin). Dans sa Corografia (1584), G. B. Fara mentionne comme détruit l’oppidum Orvaei (Fara 1835, t. I, p. 68).
15 Le site est indiqué sur deux cartes générales de la Sardaigne au xviiie siècle. Le symbole figuré qui accompagne le nom (S. Leonardo) est soit une église (Carta del regno di Sardegna delineata nel 1746, éd. Piloni 1974, pl. LXVIII), soit un symbole « terre e luoghi esistenti », selon la légende (Carta della Sardegna, éd. Piloni 1974, pl. LVTII (av. 1763) ; sur une carte régionale de la même époque, c’est un petit bâtiment (Planta del Cabo de Sacer en Sardeña en la qual se ve los estados del exmo ser duque de Gandiay conde de Oliva mi senr [... ], Madrid, Archivo histόrico naciόnal, fonds Osuna, leg. 1354, no 12, reproduite dans Day 1993, p. 40).
16 Amadu 1963, p. 169.
17 « [... ] l’église, qui n’a pas un mauvais plan, est de style ancien, vaste, divisée en trois nefs par deux rangées de colonnes de bonne pierre, au centre d’une cour à laquelle on accède par une porte, et où existent des habitations en grande partie détruites, mais dont restent encore de l’une d’elles trois pièces entières et habitables, indice de l’existence autrefois d’une population considérable. On y fait la fête deux fois par an [...] » Mameli 1769 (notre traduction du castillan).
18 Poisson 1990.
19 Poisson 2002.
20 Et absolument pas comme des étriers – par leur forme et leurs dimensions (largeur int. : 8,5 cm ; hauteur int. max. : 4,5 cm) – comme cela a été proposé au moment de la restauration de ces objets, puis dans leur présentation au Musée Sanna de Sassari. Cf. Porru 2004 (Ch. 3 : Restauro di una staffa di un cavaliere leggero arborense ritrovata nel castello di Urvei). Les objets sont exposés dans la vitrine 67, Rovina 2000.
21 L’esedra della Crypta Balbi 1990, p. 540-541, pl. LXXXI no 714 ; Francovich et al. 1985, p. 355, pl. II no 17 ; Flambard Héricher 2010 (« dé d’étrivière ») p. 164, fig. 258 ; Calò Mariani et al. 2012, p. 99, no Bb8 ; Thuaudet 2008, vol. 2, fig. 173.
22 L'esedra della Crypta Balbi 1990, pl. LXXXI no 715 ; Démians D’archimbaud 1980, p. 483-484, pl. 461 no 1-2.
23 Clark 1995, p. 60-61, pl. 45 no 49-50 (girth's T-shaped haps).
24 Lefebvre des Noëttes 1931, p. 243.
25 Larive et Fleury 1888, articles « Harnais », t. I, p. 938 et « Sous-ventrière », t. III, p. 380.
26 Pracchi et Terrosu Asole (dir.) 1971, pl. 13.
27 Filia 1866 ; Fiorentino 1879.
28 Ammien Marcellin, Histoire de Rome, XXIX, 3-5 : en 371 Valentinien III fit lapider Constancien préposé aux remontes à qui il avait donné mission d’aller en Sardaigne recevoir des chevaux destinés au service militaire, et qui en avait remplacé quelques-uns de sa propre autorité.
29 Rougé 1966, § LXVI, p. 210. Quelques témoignages iconographiques de l’élevage équin en Sardaigne dans le haut Moyen Âge sont fournis par des représentations de chevaux marqués : d’un chrisme sur la cuisse gauche (épitaphe de l’aurige ( ?) Karissimus sur la mensa funéraire de Tharros, ive s. [Duval 1982, p. 281-285]), d’une croix sur la cuisse droite et d’un triangle sur l’épaule droite sur la plaque de bronze de Sant’Antioco, xe-xie s. (Spano 1864, p. 49-51).
30 Vers 1120, un noble sarde Furato de Gitil et sa femme Susanna de Thori donnent au monastère S. Niccolò de Soliu un troupeau de 50 juments et 20 chevaux domestiqués (caballos domatos) : Saba 1927, no 16 ; en 1153, le juge de Torres Gonnario de Lacon donne au monastère cassinien de S. Maria de Thergu un grand domaine de saltus pour que les moines y fassent paître leurs troupeaux équins (pro caballos et pro ebbas) : Saba 1927 no 31 ; la dotation du monastère cistercien de S. Maria de Paulis, lors de sa fondation en 1205, comprend des troupeaux considérables de bovins, ovins et porcins, et en particulier 200 juments et 100 chevaux (caballos centum inter domitos et domandos) : Tola 186I, xiiie s., no 5.
31 L’inventaire des biens de l’Œuvre de la cathédrale de Pise au domaine d’Astia (judicat de Cagliari) en 1270 mentionne 2 chevaux (equos gualagnos : étalons ?), 37 juments, 7 poulains à dresser (pultros a domando) et 5 poulains de l’année (Archivio di Stato de Pise, fonds Primaziale, no 439 [17 oct.]) ; en 1272 : 2 chevaux (equos massarghios), 39 juments poulinières (iumenta de matre), 9 poulains, 10 poulains de l’année et 6 pouliches de l’année (no 440 [11 mars]) ; voir aussi Bautier 1978, p. 50-54.
32 Le code rural promulgué par Mariano IV d’Arborea (v. 1360) prévoit des dispositions Spéciales pour l’élevage équin (inséré dans la Carta de Logu, ch. CLIII, où sept articles concernent les chevaux), Fois 1990, p. 165-198.
33 Les pactes signés entre Pietro juge de Cagliari et la commune de Gênes mentionnent la promesse de fournir des chevaux pour l’armée : en 1176, et dabo militibus equos (Tola 1861, xiie s., no 107) ; et en 1186, equos universis militibus de exercitu eorum dabo [...] equos sufficienter dabo (no 119).
34 Ita quod omnes et singuli Pisani, et qui Pisano nomine censentur, possint mittere et extrahere bestias vivas et mortuas, exceptis equis, in villa et de villa Arestani, sine aliquo dirictu. Bonaini 1854, p. 603.
35 Kehr 1908, III, p. 321, no 12.
36 Unum pulcrum pallafridum album cum noblissima sella sardica multarum corrigearum valente libris XV. Bériou 2001, p. 1067.
37 Artizzu 1961, p. 215-299.
38 Mentions d’exportations : juments d’Alghero vers Majorque, de roncins vers Barcelone et Marseille (1410-1411). Todde 1959 ; Guerra 2010.
39 Baldacci 1952, p. 109 ; Angioni et Sanna 1998, p. 160 ; Cossu 1894, p. 320-321.
40 Poisson 1995, p. 39-49.
41 Corpus Nummorum Italicarum 1911 et 1912.
42 Archéolabs, ARC 1213, 1206, 1212, 1208, 1205.
43 Ferrante 1992, p. 139.