1 Alfred de Champeaux et Paul Gauchery, Les travaux d’art exécutés pour Jean de France duc de Berry, Paris, 1894 : même dépassé, l’ouvrage reste la seule synthèse sur l’œuvre de ce prince. Faute d’étude exhaustive sur l’architecture civile de ce temps, voir les catalogues Paris 1400. Les arts sous Charles VI et L’art à la cour de Bourgogne. Le mécénat de Philippe le Hardi et de Jean sans Peur, 1364-1419, Paris, RMN, 2004, ainsi que Philippe Plagnieux, « Les débuts de l’architecture flamboyante dans le milieu parisien », Les princes des fleurs de lys. La France et les arts en 1400, Paris, RMN, 2004, p. 82-95. En revanche, il n’y a guère d’études concernant les maisons des années 1350-1450.

2 Voir à titre de comparaison les résultats des campagnes méthodiques de datations dendrochronologiques (en Grande-Bretagne) dans Vernacular Architecture.

3 Premières indications dans Pierre Garrigou Grandchamp, Demeures médiévales, cœur de la cité, Paris, REMPART, 1992, p. 51-59 et ibid., « L’architecture civile urbaine », dans Art et société en France au xv^e siècle, sous la direction de Christine Prigent, Paris, 1999, p. 59-64.

4 La plupart de celles repérées dans des travaux universitaires restent inédites. Voir néanmoins Cent maisons médiévales en France (du xii^e au milieu du xvi^e siècle), éd. par Yves Esquieu et Jean-Marie Pesez, Paris, CNRS, 1998.

5 Compléter par Pierre Garrigou Grandchamp, Demeures médiévales..., op. cit., 1992 et Cent maisons médiévales..., op. cit., 1998. Certes bien des édifices seront divisés, entre héritiers, à la faveur d’une vente ou pour en louer une partie, mais on traite ici des programmes originels, détectables par centaines dans des bastides et des castelnaux du Sud-Ouest, comme en Bourgogne.

6 Cent maisons médiévales..., op. cit., 1998, p. 287-288, Poitiers ; p. 315-326, Dijon ; p. 376-377, Rouen ; p. 380-382, Paris ; p. 422-423, Avignon ; p. 424-427, Grasse. Pour Paris, entre autres : Philippe Contamine, « Les aménagements de l’espace privé, xiv^e-xv^e siècles », dans Histoire de la vie privée, t. 2, Paris, Le Seuil, 1985, p. 466 et 492 : hôtels de Jean Duchié (1412) et Pierre Cardonnel (1438) ; Simone Roux, La rive gauche des Escholiers (xv^e siècle), Paris, 1992 (p. 51-53 : hôtel de maître Beuves de Winville) ; Philippe Plagnieux, « La fondation funéraire de Philippe de Morvilliers... », Bulletin monumental, 1993, t. 151 (p. 371-373 : hôtel de 1427) ; Claudine Billot, « L’insertion d’un quartier canonial dans un palais royal... », Palais royaux et princiers au Moyen Âge, Annie Renoux (dir.), Publications de l’Université du Maine, 1996 (p. 115 : maison canoniale de Jean Roussel, 1384). Hôtel de Vivonne à Bourges : Philippe Bon, Les premiers bleus de France Les premiers carreaux de faïence au décor fabriqué pour le duc de Berry, 1384, Issoudun-Mehun-sur-Yèvre, 1992, p. 93-97.

7 Olivier Juffard et alii, « Maison rue du Mouton », dans Cent maisons médiévales..., op. cit., 1998, p. 334-337.

8 Pierre Garrigou Grandchamp et alii, Maisons de Charlieu, XIII^e et XIV^e siècles, Musée de Charlieu, 1998, p. 51-61.

9 Olivier Girardclos et Christophe Perrault, Etude dendrochronologique préliminaire, laboratoire de Chrono-Écologie, CNRS, Université Franche-Comté, Janvier 2000.

10 Florian Meunier, « Maison de Nicolas Flamel », Paris 1400, op. cit., 2004, p. 89-90.

11 Une première analyse date un plafond vers 1400 : Olivier Girardclos, Christophe Perrault, Datation par dendrochronologie de la maison 22 rue de la Rodade à Montferrand, CEDRE, Besançon, 2005.

12 Pierre Garrigou Grandchamp, « Les “maisons 1400” en Périgord. Étude sur une transition », Bulletin de la Société d’Histoire et d’Archéologie du Périgord, t. CXXVI, 1999, p. 591-622.

13 Aurel Bongiu, « Les modèles dans les demeures urbaines de Caylus et de Saint-Antonin du xiv^e au xvii^e siècle d’après les marchés de construction », dans Montauban et les anciens pays de Tarn-et-Garonne, Actes du XII^e congrès d’Etudes Régionales, Montauban, 1988, p. 140, note 11 et p. 141, note 15.

14 Jean Mesqui, Île-de-France gothique, 2. Les demeures seigneuriales, Paris, 1988 (p. 69 : Vincennes). Jean Guillaume, « Le “logis royal” de Loches », Congrès archéologique de France, 155e session, Touraine, 1997, Paris, 2003, p. 240-243.

15 Développement des distributions : cf. Pierre Garrigou Grandchamp, Demeures médiévales..., op. cit., 1992, p. 58.

16 Benjamin Saint-Jean Vitus, « Galeries de circulation dans les maisons bourguignonnes (xii^e-xvi^e siècle) », dans Cadres de vie et manières d’habiter (xii^e-xvi^e siècle), CRHAM, Caen, 2006, p. 91-101.

17 Bel exemple dans une maison canoniale de Provins, dite chapelle Sainte-Lucence : Pierre Garrigou Grandchamp, « Les maisons canoniales de Saint-Quiriace à Provins », Bulletin de la Société d’histoire et d’archéologie de Provins, n° 145, 1991, p. 65-116.

18 Christophe Perrault, Olivier Girardclos, Datation par dendrochronologie de la charpente de l’école Notre-Dame des Arts 13-15 rue Victor Basch à Riom (63), CEDRE, Besançon, janvier 2004.

19 Nombreuses maisons des xii^e-xiv^e siècles avec pans de bois en Bourgogne (Charlieu, Tournus), en Auvergne (Montferrand), dans le Midi (Figeac, Saint-Antonin, Perpignan, Béziers, Lodève).

20 Outre Moulins et Saint-Gengoux, maisons de 1423-1432 et 1423 à Laval : Vincent Bernard et Yves Le Digol, Laval (53), maisons à pans de bois 26 et 28, Grande Rue, Rapport d’étude dendrochronologique, Université de Rennes I, 2003.

21 Camille Enlart, « Le style flamboyant », dans Histoire de l’art, André Michel (dir.), t. III, 1^re partie, 1907, p. 14-15.

22 Riom. Le palais de justice et la Sainte-Chapelle, Images du Patrimoine, n° 192, 1999, p. 6-10 et 22-25. Claude Astor, « Jean de Berry et Brioude. Armes et emblèmes d’un plafond disparu », Cahiers de la Haute-Loire, 2003, p. 99-116.

23 Reproduction dans Pierre Garrigou Grandchamp, Demeures médiévales..., op. cit., 1992, p. 53.