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No 388. De François-René Vallet de Villeneuve à Pierre-Fidèle Bretonneau 1848, 19 juillet. – Chenonceaux

p. 147


Extrait

1a. Triaire (Paul), Bretonneau et ses correspondants, Paris : Félix Alcan, 1892, vol. 2, p. 469-470.

2Regrets de Villeneuve envers les évènements sanglants des journées de juin 1848.

3Chenonceaux, 19 juillet 1848.

4[…]1 Dans quel siècle vivons-nous ? Sommes-nous en France ou au milieu des peaux-rouges, des cannibales ou des Français nos frères ? Quel funeste aveuglement, et comment sortir de cette lutte que des doctrines subversives alimentent et encouragent sans cesse ? Quel courage et quel noble sang répandu de part et d’autre ! Car c’étaient héros contre héros, et plus, le génie du mal contre le génie du bien.

5Mon neveu Léonce2, qui a combattu à l’attaque du Panthéon, me mande que pendant une heure il a marché dans le sang, les semelles de ses bottes couvertes ; que l’empoisonnement n’est que trop vrai, quoiqu’on dise le contraire. Il y a un peu de répit, ce qui montre qu’il faut un sabre à la tête du gouvernement.

6Je vous embrasse de tout mon cœur, et voudrais bien causer un m

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