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No 382. De Pierre-Fidèle Bretonneau à Armand Trousseau 1848, 15 mai. – S.L.

p. 138-139


Extrait

1a. Triaire (Paul), Bretonneau et ses correspondants, Paris : Félix Alcan, 1892, vol. 2, p. 462-465.

2Inquiétude de Bretonneau quant à la nouvelle carrière politique de Trousseau. – Craintes que Trousseau n’en néglige sa carrière médicale et sa famille. – Maladie de Georges Trousseau.

315 mai 1848.

4Oui, mon ami, j’ai eu ma part d’ivresse.

5Depuis deux mois, j’ai si souvent senti mon vieux sang bouillonner, que j’ai conçu toute l’effervescence du vôtre. Puis, la réflexion est intervenue, et elle ne vous donne pas gain de cause.

6On ne peut bien étreindre quand on embrasse trop. La médecine et la législation sont d’immenses sujets de réflexion ; à l’une et à l’autre il faut des études et du métier.

7Votre début me fait peur, et cette peur se compose de bien des appréhensions1. Comme vous vous êtes laissé entraîner ! Quelle lutte ! Quels adversaires ! Compromettre à ce point l’avenir de Georges et de Jeanne ! Engager cette partie avec cette ardeur, la continuer avec cette insistance co

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