1 Lettre no 269, 26 octobre 1829.
2 L. Dubreuil-Chambardel, Les Ancêtres de Bretonneau, Tours, 1900.
3 L’orthographe du nom de famille de ces ancêtres varie énormément : Jean est ainsi nommé Brethoneau, Berthonneau ou Bretoniau selon les registres, et son fils se retrouve également sous le nom de Berthonneau, mais aussi de Bretonnyau, et Bretonnayau sur le titre du traité de la Génération.
4 L’arbre généalogique de la famille Bretonneau se trouve dans l’ouvrage de L. Dubreuil-Chambardel, op. cit.
5 Les historiens locaux, suivis par Dubreuil-Chambardel, donnent comme date de son élection le 30 août 1793, mais les registres des délibérations municipales de la commune n’existent plus pour cette période. Selon Lorenzi, le plus ancien acte d’état-civil signé par lui en tant que maire est du 10 décembre 1792.
6 En 1793, Saint-Georges-sur-Cher recensait 1312 habitants (d’après la Base Cassini, École des Hautes Études en Sciences Sociales : notice communale de Saint-Georges-sur-Cher).
7 L’acte de baptême a été transcrit par L. Dubreuil-Chambardel, op. cit., p. 30, et par J. Lorenzi, « Bretonneau, de Tours », dans Revue médicale de Tours, mars 1960.
8 R. Mercier, « L’extraordinaire vie de Pierre-Fidèle Bretonneau », dans Inauguration des Nouveaux Laboratoires de l’école de plein exercice de médecine et de pharmacie de Tours, 13 décembre 1936, p. 17-18.
9 J. Lorenzi, op. cit., mars 1960.
10 J. Lorenzi, op. cit., mars 1960.
11 Lettre no 389 à Trousseau, 6 septembre 1848.
12 P. Mascagni, Prodrème d’un ouvrage sur le système des vaisseaux lymphatiques, Sienne, 1784.
13 AN, F/17/2277 : École de Santé de Paris, admission, procès-verbaux.
14 Archives parlementaires, 1re série, t. LXVIII, séance du 3 juillet 1793, p. 212, cité dans J. Fayet, La Révolution française et la science : 1789-1795, Paris, 1960, p. 178.
15 AN, F/17/2277 : École de Santé de Paris, admission, procès-verbaux.
16 Lettre no 1, 9-10 novembre 1795.
17 A. Tocqueville, L’ancien régime et la Révolution, Paris, 1856, p. X-XI.
18 Procès-verbaux de la Convention Nationale, an I, t. XX, p. 400.
19 Bulletin des Lois de la République Française, an III (1794), no 96, loi 489.
20 Art. VI du décret du 14 frimaire an III.
21 L’école de Strasbourg recevait cent élèves, et celle de Montpellier cent-cinquante.
22 Art. IX et X du décret du 14 frimaire an III.
23 AN, F/17/2277 : École de Santé de Paris, admission, procès-verbaux.
24 Ibid.
25 Art. XIV de la loi du 7 vendémiaire an III créant l’École Centrale des Travaux publics (Bulletin des Lois de la République Française, an III (1794), no 65, loi 350).
26 R. Rey, « L’École de santé de Paris sous la Révolution : transformations et innovations », dans Histoire de l’éducation, 1993, vol. 57, p. 24. L’introduction de l’ouvrage synthétise ces arguments.
27 Art. III du décret du 14 frimaire an III.
28 Art. IV du décret du 14 frimaire an III.
29 P. Huard et M.-J. Imbault-Huart, « Corvisart et les débuts de la clinique de la Charité », dans Médecine de France, 1974, no 253, p. 12.
30 Lettre no 1, de Bretonneau à son père, 9-10 novembre 1795.
31 En l’occurrence, il s’agissait d’ostéologie et il acheta le Traité d’ostéologie de Bertin de 1754 (Cf. Lettre no 1).
32 A. Soboul, La Révolution française, Paris, 2003, p. 449.
33 Cette liste a été établie d’après les rapports de nomination des élèves (AN, F/17/2277 : École de Santé de Paris, admission, procès-verbaux).
34 Ces informations se trouvent dans les rapports de nominations qui n’ont pas tous le même degré de détail (AN, F/17/2277).
35 C’est également ce qu’indique Sophie Bretonneau dans sa lettre à Jules Cloquet (cf. Tome 3, Annexes : correspondance complémentaire, Lettre XII). On ne sait cependant si les affirmations de sa lettre sont basées sur des sources sûres.
36 « Puissiez-vous, mon ami, trouver dans ce long et pénible travail, souvent interrompu par les devoirs de ma profession, une excuse à la suspension de notre correspondance » (P.-F. Bretonneau, Des inflammations spéciales du tissu muqueux et en particulier de la diphthérite, Paris, 1826, p. vii).
37 Lettre no 3 du 22 août 1801.
38 Lettre no 150, du 9 septembre 1825. – On ne sait s’il s’agit du même « Karr, oculiste » que Jules Cloquet mentionne en 1863 dans sa lettre à Sourdeval.
39 Cf. Lettres no 65 et 73. – La cérémonie eut lieu le 9 janvier 1815.
40 P. Astruc, « Les Sociétés médicales françaises de 1796 à 1850 », dans Le Progrès médical, 1950, no 1, p. 28.
41 Magasin encyclopédique, ou Journal des Sciences, des lettres et des arts, t. 2, 3e année, 1796, p. 261.
42 Ibid., p. 260. Le règlement organisant la Société est reproduit aux pages 262-269.
43 P. Mascagni, Vasorum lymphaticorum corporis humani historia et iconographia, Sienne, 1787.
44 P.-F. Bretonneau et J.-B. Saclier, « Fragments de la traduction de l’ouvrage de Mascagni, sur les vaisseaux lymphatiques », dans Mémoires de la Société médicale d’émulation, Paris, 1798, t. 1, p. 311-381.
45 Mémoires de la Société médicale d’émulation, Paris, an VII (1799), p. cvij-cx.
46 P.-F. Bretonneau et J.-B. Saclier, op. cit., p. 380-381.
47 Les archives de la Faculté de médecine le notent comme « élève les années III, IV et V », et la Société médicale d’Émulation le cite comme « ancien élève » en 1798.
48 P. Triaire, Bretonneau et ses correspondants, Paris, 1892, vol. 1, p. 14.
49 R. Mercier, Le monde médical de Touraine sous la Révolution, Tours, 1936, p. 115 : « Le régime des privations auquel s’est astreint l’étudiant ne tarde pas à le forcer d’interrompre ses études et à rentrer chez son père ».
50 H. Mondor, Grands médecins presque tous, Paris, 1945, p. 217 : « Il n’a que deux années et demie d’études et déjà il doit repartir et aller se reposer en Touraine ».
51 J. Lorenzi, op. cit., décembre 1960.
52 Archives du château de Chenonceau, transcrites dans J. Lorenzi, loc. cit.
53 Lorenzi, loc. cit.
54 Cf. Lettre no 107 à Velpeau, octobre 1820 ; Lettre no 171 à Trousseau, 18 janvier 1826.
55 Lettre no 312 à Trousseau : « Elle était bien affectueuse, cette bonne petite vieille, qui avait eu de si intimes rapports avec Voltaire et toutes les sommités de la fin de ce xviiie siècle ».
56 Lettre no 312 à Trousseau, 6 janvier 1840.
57 Entre 1795 et 1801, aucune lettre n’a pu être retrouvée alors qu’il est plus que probable que Bretonneau, où qu’il ait été, eût écrit soit à sa famille, soit à ses amis de Paris.
58 Lettre no 3 de Duméril, 22 août 1801.
59 A. Velpeau, Discours prononcé aux funérailles de M. Bretonneau, à Tours, le mercredi 7 mai 1862, Paris, [1862].
60 Projet de loi arrêté le 17 nivôse an III (6 janvier 1795). Le doctorat de médecine fut défini par une loi postérieure, du 19 ventôse an XI (10 mars 1803).
61 P.-F. Bretonneau, Des inflammations spéciales du tissu muqueux et en particulier de la diphthérite, Paris, 1826, p. v-vi.
62 Certains auteurs l’ont qualifiée à tort de lectrice à la suite de C. Chevalier, Histoire de Chenonceau, Lyon, 1868, p. 548.
63 Les différents récits ont été très bien analysés et corrigés par Lorenzi (op. cit., février 1961).
64 AN, Minutier central, Étude LXXXVIII, liasse 800, cité par J. Lorenzi, op. cit., mars 1961, p. 242.
65 Cité par J. Lorenzi, loc. cit.
66 C’est-à-dire un mètre soixante-neuf.
67 Archives municipales de Bléré, D3-1, cité par J. Lorenzi, op. cit., mars 1961, p. 246.
68 Sur l’acte de mariage, on peut lire : « le citoyen Pierre-Fidèle Bretonneau, officier de santé, […] demeurant ledit comparant à Paris, rue de la Roquette, division Popincourt, no 60, d’une part. » (AN, Minutier central, Étude XXXIV, liasse 833)
69 Dans sa lettre du 8 août 1801 (lettre no 2), Jean-Baptiste Cloquet s’inquiète du voyage des deux époux.
70 Lettre no 8, 6 mars 1802.
71 Jean Lorenzi a détaillé les informations qu’il a rassemblées sur les affaires immobilières de Marie-Thérèse Adam, et plus particulièrement sur la propriété du Beugnon (J. Lorenzi, op. cit., août-septembre 1961), mais il semblait peu utile de les faire figurer ici. Leur intérêt n’est pas flagrant, et Bretonneau ne fait que très peu allusion à cette propriété dans sa correspondance, omettant même d’en donner son nom. Les rares informations la concernant sont données ci-dessous, dans la section consacrée au logement des époux Bretonneau au château de Chenonceau.
72 Les lettres, données par Jules Cloquet en 1863, se trouvent conservées à la bibliothèque municipale de Tours (voir partie 1, chapitre 1 « La reconstruction de l’ensemble du corpus »).
73 Journal des communes du département d’Indre-et-Loire, numéro du 24 fructidor an X.
74 Bulletin des Lois, no 256 de l’an XI, p. 567-576.
75 Art. XXIII de la loi du 18 ventôse an XI.
76 Cf. Lettre no 68, 31 décembre 1814.
77 Lettre no 8 à Jean-Baptiste Cloquet, 6 mars 1802.
78 AN, Minutier central, Étude XXXIV, liasse 833, cité par J. Lorenzi, op. cit., mai 1961.
79 Lettre no 8 à Jean-Baptiste Cloquet, 6 mars 1802.
80 Lettre no 5 à Jean-Baptiste, 15 décembre 1801.
81 Lettres no 39 (non datée), 40 et 42 de janvier et février 1808.
82 Lettre no 16 à Jean-Baptiste Cloquet, 31 octobre 1802.
83 Lettre no 17 à Jean-Baptiste Cloquet, 2 novembre 1802.
84 Lettres no 20, 25 et 43 à Jean-Baptiste Cloquet.
85 Lettre no 21 à Jean-Baptiste Cloquet, du 25 décembre 1803.
86 Lettre no 2, du 8 août 1801.
87 Lettre no 11, [1802].
88 Lettre no 13 du 18 août 1802.
89 Cf. Lettre no 19 du 11 décembre 1802 où Bretonneau parle de sa « vilaine maison dont nous ne verrons jamais la fin ».
90 J. Lorenzi, op. cit., août-septembre 1961. Lorenzi a, entre autres, transcrit l’acte de vente effectué à la mort de Marie-Thérèse, lorsque Bretonneau vendit la propriété en janvier 1837 ; il a aussi donné divers détails sur l’histoire de la propriété à l’époque contemporaine.
91 Lettre no 13 du 18 août 1802.
92 Lettre no 15 de Bretonneau à Cloquet, 16 octobre 1802.
93 Lettre no 15 de Bretonneau à Cloquet, 16 octobre 1802.
94 Lettre no 269, 26 octobre 1829.
95 Lettre no 4 de Cloquet, 21 novembre 1801.
96 Lettre no 10 à Cloquet du 24 mai 1802. La docilité annoncée était assez relative, puisqu’elle n’empêcha pas Bretonneau de défendre ses modifications avec ardeur (cf. Lettre no 13 du 18 août 1802).
97 « Envoyez-moi donc le plan de votre machine de perspective. Je me charge de l’exécution. J’eusse bien mieux aimé y travailler sous votre direction. » (Lettre no 38 de Bretonneau à Cloquet, du 7 novembre 1806)
98 Lettre no 8 à Jean-Baptiste Cloquet, du 6 mars 1802. Ses recherches se poursuivirent au moins jusqu’en 1805 (cf. Lettre no 33).
99 Cf. Lettre no 39 à Jean-Baptiste Cloquet, non datée.
100 Lettre no 76 à Duméril, 6 février 1815.
101 Lettre no 77, 28 février 1815. À la suite des réponses de Bretonneau à ses questions, Guersant écrivit son article, et fit également paraître un tiré à part dans lequel on trouve les informations sur les ruches de Bretonneau (L.-B. Guersant, Essai sur les Épizooties, Paris, 1815, p. 94).
102 Lettre no 74 de Bretonneau à sa femme, de janvier 1815.
103 Lettre no 269, 26 octobre 1829.
104 Lettre no 70 de Bretonneau à sa femme, du 3 janvier 1815.
105 Lettre no 11 à Jean-Baptiste Cloquet datée de juin ou juillet 1802.
106 Lettre no 50 de Guersant, 24 septembre 1811. – Guersant parle ici de rhumatisme intestinal ; cependant, dans une lettre antérieure, il est question de sciatique.
107 Cf. Lettres no 48 et 50 de Guersant, 2 et 24 septembre 1811.
108 Lettre no 20, du 6 décembre 1803.
109 O. Faure, Histoire sociale de la médecine, Paris, 1994, p. 122.
110 Lettre no 104, d’Alfred Velpeau, août 1820.
111 Lettre no 22, de Bretonneau à Cloquet.
112 Ibid.
113 Cf. Lettre no 36 : « J’ai reçu hier soir une lettre du secrétaire de la Société centrale de vaccine qui m’annonce l’envoi de la médaille. Elle doit m’être remise par notre préfet. »
114 « Mr. Giraud’s Mode of preserving Vaccine Matter », dans The Medical and Physical Journal, vol. IX, mai 1803, p. 397-398.
115 Une lettre de Duméril illustre parfaitement ce que la plupart des amis de Bretonneau espéraient pour lui : « Ce que je vois, ce sont de bien grands avantages du côté de la réputation et de la fortune. Abstraction faite de la qualité d’ami, qui n’a fait d’ailleurs que me mettre à portée de vous mieux apprécier, il me semble que vous vous remettrez à votre place et que vous pourrez jouir de toute la considération personnelle que vous méritez. […] Je pense que, pour l’honneur de la médecine et de l’humanité, vous exercez sur un trop petit théâtre, et que vous avez trop de facilité pour vous livrer à la douceur du farniente par les ressources que vous avez su vous créer et qui vous étaient nécessaires ». (Lettre no 53, 20 mars 1814)
116 Les lettres de recommandation en faveur des différents candidats ont été conservées dans le dossier de nomination à la place de médecin chef (AN, F/15/777 : Hospice général, Indre-et-Loire (1813-1817)).
117 Cf. Lettre no 68, du 31 décembre 1814.
118 Cf. Lettre no 68, du 31 décembre 1814.
119 Rapport du docteur Godefroy dans la séance du 18 février 1829, cité (d’après des documents de L. Dubreuil-Chambardel) par P. Delaunay, « Les petits prophètes de l’école bretonnienne : Esprit Gendron, les médecins de campagne et le dogme de la spécificité morbide », dans Bulletin de la Société française d’histoire de la médecine, 1924, no 18, p. 188.
120 Cf. Lettre no 58 du 10 novembre 1814.
121 Le dossier de Bretonneau est conservé aux Archives Nationales (AN, dossier AJ/16/6756). Ces deux examens sont racontés dans les lettres no 62 et 64.
122 P.-F. Bretonneau, De l’utilité de la compression, et en particulier de l’efficacité du bandage de Théden, dans les inflammations idiopathiques de la peau, Paris, 1815.
123 Lettre no 70 à Marie-Thérèse Adam, 3 janvier 1815.
124 Lettre no 70 à Marie-Thérèse Adam, 3 janvier 1815.
125 Cf. Lettre no 72 à Marie-Thérèse Adam, 8 janvier 1815.
126 Lettre no 73 à Marie-Thérèse Adam, 10 janvier 1815.
127 Lettres no 67 et 74.
128 « L’oncle du filleul est aumônier de Mme la duchesse de Luynes ; il a un ulcère à une jambe, qui par le conseil de la duchesse est traité par la compression » (Lettre no 72).
129 Lettre no 214, 26 janvier 1827.
130 Cf. Lettre no 67.
131 Cf. Lettre no 68 du 31 décembre 1814 : « Peut-être que pendant qu’on m’assure que je suis triomphant, l’ennemi emporte la victoire. En vérité, je suis bien décidé à ne pas bouger pour la lui disputer. »
132 Lettre no 77, février 1815.
133 Cf. Lettre no 68. Ce souhait de ne pas s’éloigner de Chenonceaux est évoqué à d’autres reprises, notamment dans les lettres no 71 et 73 où Husson s’oppose à cette idée.
134 Cf. Lettre no 122. Bretonneau évoque également à cette occasion son « jardin de Tours » dont on ignore la localisation.
135 L. Dubreuil-Chambardel, Traités de la Dothinentérie et de la Spécificité, avant-propos, Paris, 1922, p. 4-5. – L’anatomie et la physiologie furent dévolues à Leclerc (qui remplaça Duperron en 1819), la clinique chirurgicale et les accouchements à Jean-Pierre Mignot, et la médecine opératoire ainsi que la pathologie chirurgicale à Besnard qui remplaçait Vincent-Olivier Gouraud.
136 Lettre no 332 à Velpeau, 26 octobre 1841.
137 Cf. Lettres no 197 et suivantes.
138 J. Lorenzi, op. cit., chapitre XVI, août 1965-janvier 1966.
139 Lorenzi a synthétisé dans un chapitre resté inédit les renseignements qu’il avait rassemblés sur les élèves de l’Hospice général de Tours (BU de médecine de Tours : fonds Aron).
140 Installé aux Pins, commune d’Indre-et-Loire, Luc Leclerc figurait dans la liste des vaccinateurs principaux du département.
141 Selon Delaunay néanmoins, l’école de Tours se situait à mi-chemin entre les trois grandes écoles parisiennes, celles de Laennec, de Pinel et de Broussais (P. Delaunay, « Les petits prophètes de l’école bretonnienne », dans Bulletin de la Société française d’histoire de la médecine, 1924, no 18, p. 181).
142 G. Morgagni, De sedibus et causis morborum per anatomen indagatis, Venise, 1761.
143 G. Bayle, cité dans P. Huard et M.-J. Imbault-Huart, « Quelques réflexions sur les origines de la clinique parisienne », dans Bulletin de l’Académie nationale de médecine, t. 159, no 7, 1975, p. 585.
144 « Peu d’hommes, mêmes les plus capables, distinguent précisément l’opinion du fait ». On trouve par ailleurs un bon exemple de cette ligne de conduite dans sa correspondance lorsque, au sujet du débat sur la contagion de la fièvre jaune, il écrit à Trousseau : « Vous savez mon aversion pour les spéculations qui ne peuvent être dirigées par l’expérience ou l’observation, aussi me suis-je abstenu de prendre parti dans cette interminable discussion en voyant que, de part et d’autres, des opinions étaient substituées aux faits qui peuvent seuls résoudre la question. » (Lettre no 246, 27 octobre 1828)
145 P. Huard et M.-J. Imbault-Huart, loc. cit.
146 Lettre no 122, de Bretonneau à sa femme, 1821.
147 L. Dubreuil-Chambardel, op. cit., p. 11.
148 Les externes étaient en nombre illimité, mais un règlement du 3 février 1809 avait fixé à huit le nombre des élèves internes et à quatre celui des externes surnuméraires chargés de remplacer éventuellement les premiers (Ibid., p. 9).
149 Registre no 30 de la Commission administrative, cité par Lorenzi (BU de médecine de Tours : fonds Aron).
150 Lettre no 147, 1er septembre 1825.
151 Lettre no 300 à Velpeau, 26 octobre 1836.
152 Cf. Lettre no 103 de Velpeau, 31 août 1820.
153 Cf. Lettres no 439, 5 février 1853, et no 441, 29 mai 1853.
154 T. Sydenham, Epistolae responsoriae duae a Thomas Sydenham,… Prima de morbis epidemicis ab anno 1675 ad annum 1680, ad… Robertum Brady, Londres, 1680.
155 Lettre no 436 à Trousseau, de 1852.
156 Lettre no 440, 27 avril 1853.
157 Il est possible que ces lettres ou des brouillons aient fait partie des manuscrits que Bretonneau laissa à sa mort et que, par son testament de 1848, il souhaitait léguer à Trousseau. Cependant, dans son dernier testament de 1858, il léguait tout à sa veuve, et on ne trouve aucune mention de ces manuscrits, excepté ceux que Dubreuil-Chambardel a utilisés pour publier le traité posthume de Bretonneau.
158 Cf. Lettres no 83 à 86, mais surtout 487 à 489.
159 Cf. Lettre no 418 : Bretonneau explique longuement au fils d’un patient la maladie de ce dernier (une angine de poitrine), et ses observations sur les différents traitements qui sont habituellement préconisés.
160 A. de Tocqueville, Œuvres complètes, t. VIII : Correspondance d’Alexis de Tocqueville et de Gustave de Beaumont, Paris, 1967, vol. 3, p. 334-335.
161 A. Trousseau et H. Pidoux, Traité de thérapeutique et de matière médicale, vol. 2, Paris, 1877, p. 231.
162 Lettre no 429, 27 mars 1851. Sur le même sujet, voir également la lettre no 344 de Trousseau, 30 décembre 1843.
163 « Je m’occupe activement des vésicatoires, d’après les données que j’ai puisées à Palluau. Évidemment, le vésicatoire Bretonneau, c’est-à-dire la bouillie à l’huile, est de beaucoup préférable au vésicatoire anglais, et l’interposition du papier Joseph est une merveille de propreté. Depuis votre dernier voyage à Paris, l’hôpital Saint-Antoine tout entier est au régime Bretonneau » (Lettre no 308 de Trousseau, 1839). Sur la trachéotomie, voir plus loin : « Le croup et la diphtérie ».
164 E. Aron, Bretonneau : le médecin de Tours, Chambray-lès-Tours, 1979, p. 208.
165 « Vaines précautions, vains avertissements ! Vous laissez s’écouler nos plus précieux moments. Vite, vite, le sulfate de quinine ! » (Lettre no 488 à la comtesse de Villeneuve, non datée).
166 Cf. Lettre no 429 de Trousseau, 27 mars 1851. – La méthode de Bretonneau consistait à donner huit grammes de quinquina en une ou deux doses, à intervalles très rapprochés après l’accès de fièvre ; cette médication était répétée tous les huit jours pendant un mois. La méthode romaine préconisait de donner ces huit grammes en une seule dose, tandis que la méthode anglaise multipliait les prises de faibles doses.
167 Cf. Lettre no 429 ; A. Trousseau et H. Pidoux, op. cit., p. 200-236.
168 La belladone fait aujourd’hui partie des anticholinergiques, classe thérapeutique dont les utilisations théoriques concernent, entre autres, l’énurésie nocturne de l’enfant, l’asthme grave et les bronchites chroniques ; elle pourrait être également utilisée en hépato-gastroentérologie pour son action antispasmodique.
169 Lettre no 171 à Trousseau, 18 janvier 1826.
170 Lettre no 93 à sa femme, vers 1819.
171 Cf. Lettre no 222 à Trousseau, 11 juin 1827, pour la première occurrence. Par la suite, le souffloir fut perfectionné par le docteur Guillon.
172 Cf. Lettre no 333 à Velpeau, après 1841.
173 Cf. Lettres no 143 de Velpeau, 7 juillet 1825, et no 148 de Trousseau, septembre 1825.
174 A. Velpeau, « Notes sur l’emploi des caustiques, comme moyen d’arrêter l’éruption varioleuse », dans Archives générales de médecine, 1825, no 8, p. 436 : « Nous avons été surpris en ne voyant pas figurer dans le mémoire le nom de M. Bretonneau […]. Il est certain que les expériences faites à Tours en 1817, 18, 19, 20 et 1821, sur les furoncles, la vaccine et la variole, n’y ont point été envoyées de Paris ».
175 Cf. Lettre no 436 à Trousseau, 1852.
176 Le terme de « croup », d’un mot écossais renvoyant au fait de parler avec une voix rauque, désignait la forme laryngienne de la maladie. À l’époque, beaucoup de médecins distinguaient le croup des autres affections.
177 « Vous ne trouverez parmi les membres de la Société de la Faculté que MM. Guersant surtout et Duméril qui s’en occuperont avec le désir de trouver le vrai ; quant aux autres, n’en attendez rien que de la censure, si vos idées n’impressionnent pas agréablement leur entendement. Pour la plupart, ils n’en ont jamais vu, ou s’ils se donnent la peine d’en regarder un seul […] c’est pour trancher tout de suite et n’y pas revenir ! Ils trouvent immédiatement dans Hippocrate, Galien, ou Jurine, Albers, Caillau, etc., des axiomes pour établir leurs principes à n’en pas démordre. » (Lettre no 95, 7 mai 1820)
178 P. Delaunay, D’une révolution à l’autre, 1789-1848. L’évolution des théories et de la pratique médicale, Bruxelles, s.d., p. 95.
179 P.-F. Bretonneau, Des inflammations spéciales du tissu muqueux, et en particulier de la diphthérite, ou inflammation pelliculaire, connue sous le nom de croup, d’angine maligne, d’angine gangréneuse, etc., Paris, 1826.
180 Trousseau en fait mention dans une lettre de février 1841 : « Dans la dernière séance de famille de la Faculté, j’ai été, grâce à vous, l’objet d’assez vives objurgations de la part du doyen, de ce spécialement et officiellement avisé par le bibliothécaire ; parce que, depuis un an, je retenais des livres de la bibliothèque, et que je refusais de les rendre malgré des avis réitérés. » (Lettre no 321)
181 Cf. Lettres no 94 à 97, avril à mai 1820. L’ouvrage de Ghisi ne semblait être possédé par aucun médecin ni libraire de Paris ; la seule solution était de le faire venir d’Italie. Velpeau ajoutait par ailleurs, montrant par là que Bretonneau, contrairement à ses prédécesseurs, allait au fond des choses : « Plusieurs ouvrages le citent, mais je crois que leurs auteurs n’ont pas eu la curiosité de le lire » (Lettre no 97).
182 P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 58.
183 F. Home, An Inquiry into the Nature, Cause and Cure of Croup. Velpeau en transmit un résumé à Bretonneau en 1821 (lettre no 115). Mais il consulta également l’article « angina maligna » de ses Principia medicinae (Amsterdam, 1766) dont il considéra qu’il n’apportait rien de plus qu’Arétée, sinon le fait d’être plus moderne (cf. Lettre no 103, 31 août 1820).
184 P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 41.
185 Il serait inutile de citer toutes les lettres dans lesquelles le traitement du croup dans les hôpitaux parisiens est mentionné puisqu’il est présent dans presque toutes les lettres de la décennie 1820. Velpeau put l’observer essentiellement à l’hôpital des Enfants malades dont Guersant était le médecin chef.
186 L’épidémie de Chenusson fut effectivement ajoutée au traité, mais Bretonneau dut subir les menaces de ses élèves : « Le trio vous avertit aussi qu’il n’attendra pas l’épidémie de Chenusson ; que si elle n’est pas arrivée, vous la mettrez, si vous voulez, dans les Archives ; mais qu’à coup sûr la Diphthérite paraîtra sans elle » (Lettre no 173 de Trousseau, 23 janvier 1826).
187 P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 246-289.
188 Cf. Lettre no 451 de Trousseau, 3 février 1854.
189 P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 89.
190 Bibliothèque de l’Académie de médecine, liasse no 218 : Rapport de Guersant, séance du 30 octobre 1821.
191 Delaunay commente cette théorie en écrivant qu’elle « ne nous apparaît plus très recommandable sur une muqueuse colonisée par le bacille de Klebs et le streptocoque » (P. Delaunay, op. cit., p. 95).
192 Toutes les conclusions de Bretonneau sont résumées dans la thèse de Catherine Lalé : C. Lalé, Bretonneau et la diphtérie, thèse de doct., médecine, Limoges, 1990.
193 Cf. Lettre no 308 de Trousseau, 1839.
194 Lettre no 142, 30 juin 1825.
195 Cf. Lettre no 106, du 5 octobre 1820 : « [Albers] veut bien douter de tout ce qu’il a vu jusqu’à la publication de votre ouvrage, dont M. Guersant lui a promis un exemplaire en votre nom, sitôt qu’il l’aurait en mains ».
196 Cf. Lettre no 113 : « Tout essoufflé, la langue sèche comme un pendu, j’ai commencé, d’abord sans qu’on pût m’entendre, mais bientôt encouragé par le silence que j’ai eu le bonheur de prendre pour celui de l’intérêt, tandis qu’une curiosité maligne sans doute écoutait seule un aussi beau début. Enfin je me suis remis, j’ai lu et passablement articulé que de trompeuses apparences avaient jeté dans de dangereuses erreurs les plus habiles gens du monde. J’ai indiqué comment le hasard m’avait offert la vérité, d’où j’avais pu observer, et dès ce moment, historien impassible, j’ai laissé les évènements enseigner ce qu’ils m’avaient appris. J’ai conclu, avec assez de modestie, que l’illusion, dont les causes étaient appréciées, pouvait d’autant moins subsister que des observations bien faites avaient été souvent au moment de la faire cesser ». Voir aussi les lettres no 114 et 116.
197 Bibliothèque de l’Académie de médecine, liasse no 218 : Rapport de Guersant, séance du 30 octobre 1821.
198 Lettre no 111 de Velpeau, 30 janvier 1821.
199 Lettres no 167 et 168 de Velpeau, décembre 1825.
200 Lettre no 148, début septembre 1825.
201 Cf. Lettre no 201, 3 octobre 1826.
202 Cf. Lettre no 216 de Velpeau, du 28 février 1827. La critique se trouvant dans L. Deslandes, « Exposé des progrès et de l’état actuel de la science sur cette question : l’angine gangréneuse et le croup, considérés sous le rapport de l’état local qui les constitue, sont-ils identiques ? », dans Journal du Progrès des sciences et des Institutions médicales, 1827, vol. 1, p. 152-200.
203 Il continuait ainsi : « C’est par trop fort, et en vérité, je ne connais pas de stratagème capable de pallier une si monstrueuse irrégularité. Quand le père Duméril disait que vous étiez un brouillon, il ne disait que la moitié de ce que vous méritiez : vous m’étonnez à chaque feuille davantage. » (Lettre no 183, 6 avril 1826)
204 « Consultez votre sagesse, et épargnez un peu de peine à vos pauvres élèves chargés de la tâche difficile de prouver dans les journaux de médecine que vous n’êtes pas du tout en contradiction avec vous-même, et que vous êtes un chef-d’œuvre de méthode. […] Je sais bien que tout cela va exciter votre hilarité ; mais je n’en persiste pas moins dans ma proposition. » (Lettre no 179, 21 mars 1826)
205 Journal complémentaire du Dictionnaire des sciences médicales, 1826, t. 26, p. 171.
206 Lettre no 308 de Trousseau, 1839. Dans cette lettre, Trousseau parle plus particulièrement des vésicatoires, mais sa correspondance montre par ailleurs que, pour lui, cette assertion valait pour l’ensemble de sa pratique médicale.
207 Lettre no 344 de Trousseau, 30 décembre 1843.
208 Cf. Lettre no 181 à Velpeau, 25 mars 1826 : « Je sais aussi que les effets du calomel sont fort à redouter (vous noterez, s’il vous plaît, que je ne le sais aussi positivement que depuis que ces malheureux de Chenusson ont été si déplorablement empoisonnés au moment où ils allaient devoir leur résurrection à la trachéotomie) […] ».
209 P.-F. Bretonneau, « Sur les moyens de prévenir le développement et les progrès de la diphtérie », dans Archives générales de médecine, janvier et septembre 1855.
210 Delaunay, cité par P. Huard, Sciences, médecine, pharmacie de la Révolution à l’Empire (1789-1815), Paris, 1970, p. 177.
211 Velpeau témoigne de ces dénominations problématiques lors de son arrivée à Paris : « Avec les uns, je suis obligé de demander des renseignements sur les fièvres bilieuses, adynamiques, ataxiques, etc. ; avec d’autres, sur la gastro-entérite compliquée d’adynamie ; avec d’autres enfin, sur la fièvre entéro-mésentérique. » (Lettre no 97, 29 mai 1820)
212 A. Gilbert dans l’avant-propos de P.-F. Bretonneau, Traités de la Dothinentérie et de la Spécificité, Paris, 1922, p. V.
213 F. Miquel, Lettres d’un vétéran de l’école de Bretonneau, Tours, 1867.
214 L. Roche, article « Entérite » dans le Dictionnaire de médecine et de chirurgie pratique par MM. Andral, Bégin,…, 1831, t. 7, p. 315-316.
215 A. Petit et A. Serres, Traité de la fièvre entéro-mésentérique, Paris, 1813, p. xix-xx.
216 À cet égard, il semble que Velpeau – ni peut-être aucun des amis de Bretonneau – n’avait jamais entendu ce terme, puisqu’il s’exclame avec un peu de moquerie : « En voilà encore une que je n’avais pas l’honneur de connaître ! » (Lettre no 130, 15 novembre 1823).
217 L. Dubreuil-Chambardel dans l’introduction de P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 40.
218 Ibid., p. 41.
219 P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 253-254.
220 Il serait inutile de citer toutes les lettres où ces observations apparaissent, mais nous pouvons donner en exemple les lettres no 97, 98, 104, etc.
221 Cette diversité des cliniques permettait des comparaisons plus précises : « J’ai pris en même temps et au même degré, c’est-à-dire des malades de 20 et quelques années, au 10e jour, avec tous les symptômes que nous attribuons à la deuxième série : 2 à l’Hôtel-Dieu, traités à la manière de Broussais mais moins méthodiquement, 2 au Val-de-Grâce, traités à la Broussais, dans les règles, et deux à la Charité, traités par les vomitifs et les stimulants légers. » (Lettre no 97, 29 mai 1820)
222 Lettre no 97, 29 mai 1820.
223 P.-F. Bretonneau, « Second rapport, adressé à M. le lieutenant-général, et réplique à celui de M. Gasc », dans Gazette des hôpitaux civils et militaires, 16 mai 1829, p. 339.
224 P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 253.
225 L. Dubreuil-Chambardel dans l’introduction de P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 43-44.
226 Lettre no 120, 31 octobre 1821.
227 Cette date de 1822 était peut-être mentionnée sur le manuscrit, mais elle ne se trouve pas dans la correspondance. Il faut cependant noter que Dubreuil-Chambardel a eu une lecture assez orientée de la correspondance de Bretonneau pour les années 1820, et qu’il considérait de ce fait que toutes les mentions des médecins parisiens, amis ou élèves, toutes les injonctions à envoyer le traité à Paris, concernaient La Dothinentérie (cf. introduction de P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 23). Suivant sa lecture, La Diphtérite vient, selon un changement imprévu, prendre sa place en 1825 – c’est-à-dire, au moment où Velpeau écrit en toutes lettres « Je ne vois pas, par exemple, qui est-ce qui peut maintenant retenir la Diphthérite » (lettre no 137, 13 octobre 1824). Or, à de très nombreuses reprises, la correspondance prouve au contraire que le traité est évoqué dans le contexte du croup. Par exemple, lorsque Velpeau rapporte une injonction de Duméril à publier le traité en 1820, il vient juste de parler de Ghisi, et conclut son paragraphe sur Duméril en écrivant « Quant à lui, il ne trouve rien de choquant dans vos idées ; du reste, il y a longtemps qu’il n’a vu de croup » (Lettre no 97, 29 mai 1820).
228 L. Dubreuil-Chambardel dans l’introduction de P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 19-21.
229 « Déjà M. Jacquart s’est mis à transcrire les premières parties de la Dothinentérie avec une ardeur que j’ai peine à contenir. » (Lettre no 152 à Trousseau, 1er octobre 1825)
230 P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 55.
231 A. Trousseau, « De la maladie à laquelle M. Bretonneau, médecin de l’hôpital de Tours, a donné le nom de dothinentérie, ou dothinentérite », dans Archives générales de médecine, t. 10, janvier et février 1826, p. 67-78 et p. 169-216.
232 « Je m’attends aux réclamations de mille gens qui vont écrire que bien avant vous ils avaient dit et vu ce que vous avez vu et dit. Je soutiendrai l’assaut, et chemin faisant, Landini et Delange, qui font leur thèse sur la dothinentérie, forceront l’attention et effraieront les voleurs. » (Lettre no 169 de Trousseau, 10 janvier 1826)
233 L. Dubreuil-Chambardel dans l’introduction de P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 48.
234 P. Bourdelais, « La construction de la notion de contagion : entre médecine et société », dans Communications, no 66, 1998, p. 24.
235 P. Bourdelais, loc. cit.
236 É. Pariset, Observations sur la fièvre jaune, faites à Cadix, en 1819, Paris, 1820.
237 Lettre no 246, 27 octobre 1828.
238 « Je suis dans les hôpitaux depuis 9 heures du matin jusqu’à 3 heures après midi : j’ouvre des cadavres tous les jours, je me porte mieux que jamais, et je ne sais pas le moins du monde ce que c’est que la fièvre jaune. » (Lettre no 248, 1er décembre 1828)
239 Cf. Lettres no 251, 12 janvier 1829, et no 253, 2 février 1829 : « On voit, il est vrai, dans l’immense majorité des cas, la fièvre se développer après des communications évidentes, et tous les membres d’une famille tomber malade dans l’espace de peu de jours ; d’un autre côté, la fièvre naît dans une famille qui s’est soigneusement gardée contre les malades et les convalescents. Ailleurs, à trois cents pas de Gibraltar, c’est à peine si, une fois sur dix, les communications les plus intimes ont déterminé la fièvre jaune. »
240 Lettre no 250, 22 décembre 1828.
241 Lettre no 254, 3 février 1829. – Bretonneau prenait l’exemple de la dothinentérie, au milieu du débat sur la fièvre jaune, car Trousseau lui avait parlé, dans une lettre précédente, d’une dothinentérie qui semblait être née spontanément à Gibraltar et que les médecins avaient d’abord confondue avec la fièvre jaune. La déclaration de Bretonneau n’en restait pas moins applicable à toute maladie contagieuse.
242 Lettre no 258, 2 mars 1829.
243 Ce ne fut que cinquante ans plus tard, à la fin du xixe siècle, que l’hypothèse d’une transmission par certains moustiques fut émise.
244 Lettre no 286 à Velpeau, 2 avril 1832.
245 Plusieurs de ces rapports ont été rendus publics, à l’instar de celui d’Alibert et de ses collègues qui furent envoyés en Pologne (Rapport lu à l’Académie royale de médecine et remis à M. le ministre du commerce…, Paris, 1832).
246 F. Delaporte, Le savoir et la maladie : essai sur le choléra de 1832 à Paris, Paris, 1990, p. 91-92.
247 Ce genre de mesures, émanant des théories contagionnistes, étaient considérées comme profondément anti-libérales dans la société de la Monarchie de Juillet, surtout dans le contexte politique agité des premières années du régime. Cette politique anticontagionniste était volontiers considérée comme une émanation de l’ultracisme politique. (O. Faure, Histoire sociale de la médecine, Paris, 1994, p. 143)
248 Malgré les multiples nuances que les médecins voyaient dans le choléra, trois stades furent assez rapidement distingués : le premier, souvent appelé cholérine, était cette forme bénigne qui toucha Trousseau ; il « se limite à des crampes et des vomissements, accompagnés d’une grande lassitude. À l’autre extrémité, le choléra sec ou foudroyant conduisait à la mort sans prodromes annonciateurs. Entre les deux, le choléra dit véritable combine les caractères des deux autres ». (O. Faure, op. cit., p. 140)
249 Lettre no 288 à Velpeau, 13 avril 1832.
250 « Je vous en conjure, au reçu de ma lettre, enjoignez à Frédéric de quitter Paris, à pied, en voiture, comme il pourra ; que d’abord il s’éloigne, s’il n’est déjà parti. Ce matin le malaise que j’éprouvais de ne pas recevoir de ses nouvelles devenait si insupportable que j’étais prêt à prendre la poste pour aller le chercher. » (Lettre no 288)
251 Lettre no 290 de Trousseau, non datée.
252 L’épidémie se poursuivit en France jusqu’en 1835, et le choléra frappa encore deux fois sévèrement le pays en 1849 et en 1854, et l’on en retrouve des témoignages dans la correspondance (Lettres no 396 à 401 pour l’année 1849 ; no 459 pour l’année 1854). Néanmoins, sa première apparition en 1832 ne concerne, dans la correspondance, que six lettres écrites entre avril et septembre 1832. L’épidémie ne dura en effet que six mois à Paris, mais elle fit plus de 18 000 morts, ce qui était de très loin supérieur aux autres grandes villes européennes.
253 Lettre no 289, du 25 avril 1832.
254 Lettre no 290, s.d.
255 Lettre no 288 à Velpeau, 13 avril 1832.
256 P.-F. Bretonneau, Traités de la Dothinentérie et de la Spécificité, Paris, 1922, p. 246.
257 P.-F. Bretonneau, « Second rapport, adressé à M. le lieutenant-général, et réplique à celui de M. Gasc », dans Gazette des hôpitaux civils et militaires, 16 mai 1829, p. 338.
258 Cf. Lettre no 257 à Arsène Gendron, février-mars 1829.
259 P. Delaunay, « Les petits prophètes de l’école bretonnienne : Esprit Gendron, les médecins de campagne et le dogme de la spécificité morbide », dans Bulletin de la Société française d’histoire de la médecine, 1924, no 18, p. 182.
260 E. Gendron, « Dothinentéries observées aux environs de Château-du-Loir », dans Archives générales de médecine, t. 20, 1829, p. 185-211 et 361-385.
261 Delaporte, cité dans O. Faure, op. cit, p. 145.
262 E. Gendron, « Maladies épidémiques : croup ou angine membraneuse », dans Journal des connaissances médico-chirurgicales, janvier 1835, no 5, p. 140.
263 O. Faure, op. cit., p. 144.
264 C’est la thèse que A. d’Aumont soutenait en rédigeant l’article « Épidémie » dans l’Encyclopédie.
265 « À vrai dire, cette conception de la phtisie n’était pas entièrement nouvelle : elle avait été entrevue par Bonet, Manget, Morton, de la Boë, Morgani lui-même […]. Mais elle n’avait jamais été encore affirmée d’une manière aussi claire, à partir d’un matériel aussi abondant ni sur des arguments aussi probants. » (C. Coury, « La méthode anatomo-clinique et ses promoteurs en France : Corvisart, Bayle, Laennec », dans Médecine de France, 1971, no 224, p. 17)
266 Cf. Lettres no 228 et 238 de Cottereau, 19 septembre 1827 et 4 mai 1828.
267 « Note sur les propriétés vésicantes de plusieurs insectes de la famille des cantharides (séance du 4 février 1828) », dans Journal général de médecine, de chirurgie et de pharmacie, t. 102, janvier 1828, p. 427-430.
268 P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 336.
269 Ibid., p. 344.
270 P.-F. Bretonneau, loc. cit.
271 Ibid., p. 309.
272 Ibid., p. 314.
273 Ibid., p. 342.
274 Dubreuil-Chambardel dans l’introduction de P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 32.
275 P.-F. Bretonneau, « Sur les moyens de prévenir le développement et les progrès de la diphtérie », dans Archives générales de médecine, septembre 1855, p. 260.
276 F. Miquel, Lettres d’un vétéran de l’école de Bretonneau, Tours, 1867, p. 151-152.
277 F. Miquel, op. cit., p. 190.
278 Lettre no 483, 15 juillet 1858.
279 J.-C. Caron, Générations romantiques : les étudiants de Paris et le Quartier Latin (1814-1851), Paris, 1991, p. 59-61.
280 J.-C. Caron, loc. cit.
281 Lettre no 99, 19 juillet 1820. – En réalité, Velpeau n’avait effectué que cinq ans à Tours mais, comme le lui indiqua Jules Cloquet, « ces années n’étaient que pour la forme ».
282 En 1838, la mère de Trousseau écrivait à son fils : « Continue ta bienveillance aux Tourangeaux Millet et Berger ; ce dernier a écrit à sa mère que tu avais beaucoup causé avec lui, ce qui lui a fait grand plaisir. » (Lettre no 303, 2 juillet 1838)
283 Lettre no 101, 14 août 1820.
284 « C’est une chose incroyable combien ce pauvre garçon est déconsidéré à Paris ; on le dit jésuite et dévot, il l’est comme vous et moi, on dit qu’il n’est opposé à Broussais que pour se faire des amis parmi les ennemis de la nouvelle doctrine. On calomnie son caractère, sa probité, etc. » (Lettre no 186 de Trousseau, 30 avril 1826)
285 J. Rochard, Histoire de la chirurgie française au xixe siècle, Paris, 1875, p. 276.
286 J. Rochard, loc. cit.
287 « Croiriez-vous, et je vais vous indigner, croiriez-vous que pas un de ces bipèdes d’Alfort n’a entendu parler de la picote des dindons. Pour l’honneur de la spécificité, pour l’honneur de la Touraine, et pour le plus grand salut de ses renommés dindons, priez Bodin, avant que ses tubercules ne l’aient tué, de vous envoyer une petite note sur cette singulière maladie. […] Le plus beau serait s’il vous envoyait un gros dindon, ou du virus, ou des champignons de picote ; nous ferions alors à Alfort une belle épidindonnerie artificielle. » (Lettre no 219, mars-avril 1827)
288 Lettre no 344, du 30 décembre 1843. – À une autre occasion, il constate encore, à propos d’un débat concernant la diphtérie : « Comme je criais le plus haut, j’ai paru les convaincre. » (Lettre no 139, 25 mai 1825)
289 F. Palluault, Étudiants et praticiens au service de la médecine : la Société anatomique de Paris de 1803 à 1873, thèse pour le dipl. d’archiviste paléographe, 1999, p. 88.
290 Lettre no 121, 12 décembre 1821.
291 Cf. Lettres no 154, 17 octobre 1825, et no 157, du 29 octobre 1825.
292 Cf. Lettre no 159, 15 novembre 1825.
293 Cf. Lettre no 155, 25 octobre 1825.
294 Lettre no 94 de Velpeau, 17 avril 1820.
295 Lettre no 97 de Velpeau, 29 mai 1820.
296 Ibid.
297 Ibid.
298 Velpeau eut, par exemple, l’intuition que le carreau – affection du mésentère que l’on jugeait propre aux enfants – pouvait être une conséquence de la fièvre entéro-mésentérique, ce que Bretonneau contestait (cf. Lettres no 98, 107 et 108).
299 Les observations faites à la clinique de l’Hôtel-Dieu et retranscrites par Velpeau dans ses lettres prouvent que Husson suivait les principes de Broussais à la lettre. Velpeau le désigne par ailleurs comme « un Broussais fieffé ».
300 Cité dans P. Huard et M.-J. Imbault-Huart, « Quelques réflexions sur les origines de la clinique parisienne », dans Bulletin de l’Académie nationale de médecine, t. 159, no 7, 1975, p. 586.
301 L. Dubreuil-Chambardel dans l’introduction de P.-F. Bretonneau, op. cit., p. 37-38.
302 L’épidémie de choléra de 1832 fit beaucoup contre la doctrine physiologiste. Broussais ayant déclaré que le choléra n’était qu’une gastro-entérite intense, il fallait le combattre par la thérapeutique habituelle, émollients et émissions sanguines. Cependant, comme tous les médecins d’Europe purent le constater, la médication antiphlogistique était inapplicable dans ce cas.
303 Lettre no 97 de Velpeau, 29 mai 1820.
304 Lettre no 194 de Velpeau, 18 juin 1826.
305 Lettre no 97 de Velpeau, 29 mai 1820. Dans la lettre no 104, Velpeau relate aussi la réaction de Lerminier à l’autopsie et son insistance à revenir aux symptômes cérébraux plutôt que de regarder les intestins.
306 Lettre no 98 de Velpeau, 18 juin 1820.
307 Lettre no 103 de Velpeau du 31 août 1820.
308 On en trouve un exemple en 1827, lorsque Trousseau note : « À propos, il a paru dernièrement un article fulminant contre Velpeau, moi, et en général l’école de Tours. Nous voilà signalés, nous tenons conseil pour savoir si décidément il faut lever l’étendard et prendre une attitude hostile. » (Lettre no 217, 6 mars 1827)
309 Cf. Lettre no 174 de Velpeau, 29 janvier 1826. – Velpeau employait volontiers ce mot de « secte » pour parler des écoles médicales (voir aussi la lettre no 97).
310 Cf. Lettre no 147 de Trousseau, 1er-3 septembre 1825.
311 Cf. Lettre no 94 de Velpeau, 17 avril 1820.
312 « J’ai montré vos dernières observations à monsieur Duméril qui dit que cela paraît être d’une grande importance, et qu’il ne conçoit pas pourquoi vous ne vous dépêchez pas de publier ce travail plus promptement afin d’appeler l’attention des praticiens sur cette fâcheuse maladie. » (Lettre no 97 de Velpeau, 29-31 mai 1820)
313 Lettre no 101 de Velpeau, 14 août 1820.
314 Lettre no 100 de Velpeau, 3 août 1820.
315 Lettre no 174 de Velpeau, 29 janvier 1826.
316 Les Archives annonçaient que toutes les opinions avaient chacune leurs représentants dans les principaux collaborateurs de la revue et qu’elles y jouiraient d’égales prérogatives (Archives générales de médecine, 1823, no 1, p. 2). De plus, dans le comité de rédaction de 1823, composé de Béclard, Bousquet, Breschet, Coutanceau, Desormeaux, Esquirol, Georget, Guersant, Orfila, Raige-Delorme et Rayer, se trouvaient de nombreux amis de Bretonneau.
317 Lettre no 274 à Chaptal, 1er mars 1830.
318 Lettre no 280 à Duméril, 14 août 1830.
319 Cf. Lettres no 195 et 209, 3 juillet et 6 décembre 1826.
320 Lettre no 306 à Jules Cloquet, 2 mai 1839.
321 En décembre 1826, Bretonneau retranscrivit ainsi sa rencontre avec le préfet Nonneville : « Je lui ai dit que je le désirais pour moi, que je ne le désirais pas pour vous, que j’allais vous adresser la lettre à M. Letissier mais que je vous recommanderais de la brûler. » (Lettre no 209, 6 décembre 1826)
322 Cf. Lettre no 165 de Trousseau, 19 décembre 1825 : « vous aviez bien promis, bien promis, de venir, votre livre en main, jeter quelque faveur sur les pauvres Tourangeaux qui oseront se présenter au concours de l’agrégation. Vous aviez promis de quitter 8 jours la ville de Tours et de venir nous animer voce et gestu ».
323 On trouve ainsi régulièrement des interrogations de Velpeau ou Trousseau sur de prochaines arrivées de Bretonneau, en juin 1826 (no 193), en septembre 1827 (no 227), en octobre 1832 (no 288), en juin 1839 (no 307), ou encore en octobre 1847 (no 373).
324 La lettre a été transcrite dans É. Aron, Bretonneau, le médecin de Tours, Chambray-lès-Tours, 1979, p. 244.
325 D. Creyssels, La Faculté de Pharmacie de Tours, Paris, 2005, p. 29.
326 Lettre no 169 de Trousseau, 10 janvier 1826.
327 P. Sainmont, Essai historique sur l’enseignement de la médecine en Touraine et sur l’école réorganisée de médecine et de pharmacie de Tours, des origines jusqu’à nos jours, Thèse de médecine, Montpellier, 1913, p. 52.
328 Ordonnance royale du 13 octobre 1840, article premier, cité dans P. Sainmont, loc. cit.
329 La lettre a été retranscrite par Moline : « Monsieur le Ministre paraît très disposé à accorder à Tours une École Secondaire de médecine, si toutefois les besoins de l’enseignement nécessitaient cette création. Le Ministre a écrit à Monsieur le Maire de Tours qu’il va faire décider cette question par le Conseil Royal. Dans cette occurrence, si intéressante pour l’Hospice Général et pour la ville, nous pensons que l’influence si méritée de Monsieur Bretonneau auprès de Monsieur Orfila contribuerait beaucoup à faire décider cette question. Nous prions donc Monsieur Bretonneau, mû par l’intérêt qu’il porte à l’Hospice, de vouloir bien s’occuper activement de cette école. Il saura dire mieux que personne combien cet établissement serait utile et quel titre l’Hospice de Tours présente pour l’obtenir. […] » (J. Moline, Histoire de l’École de médecine de Tours (1803-1970), Tours, 1998, p. 37.)
330 Journal d’Indre-et-Loire, 5 juin 1841.
331 D. Creyssels, op. cit., p. 29.
332 « J’ai à vous demander quelques renseignements sur deux jeunes professeurs que vous avez pu connaître et qui pourront, je pense, se charger d’une part d’enseignement ; peut-être Velpeau a-t-il eu plus que vous l’occasion d’apprécier le talent et l’aptitude de MM. Allain-Dupré et Charcellay. Je désirerais surtout une évaluation éclairée et consciencieuse de la vocation chirurgicale de l’un et de l’autre. » (Lettre no 312 à Trousseau, 6 janvier 1840)
333 Cf. Lettre no 322, début 1841.
334 Lettre no 324 à Velpeau, 1er mai 1841. Dans sa lettre du 2 mai 1841, Bretonneau rendait compte de toutes les raisons qui lui faisaient refuser la place de directeur.
335 É. Aron, Bretonneau, le médecin de Tours, Chambray-lès-Tours, 1979, p. 245.
336 « Les principales difficultés proviennent de l’inimitié qui existe entre M. Bretonneau et M. Thomas, depuis que ce dernier a refusé brusquement de contracter un mariage projeté, en donnant des motifs outrageants pour la jeune personne et pour M. Bretonneau. Cette haine s’est encore accrue dans ces derniers temps par les lettres […] que M. Thomas a écrites à M. Bretonneau et par les articles virulents qu’il a fait insérer dans les journaux. Le Préfet et le Maire, qui auraient désiré que ces deux médecins fissent partie du personnel de la nouvelle école, ont fait des démarches auprès d’eux ; M. Thomas les a mal accueillies, et a prétendu qu’il ferait du scandale, et qu’il entrerait à l’école malgré M. Bretonneau et ses amis. Le scandale a eu lieu, en effet, et il a eu pour résultat de faire prendre à M. Bretonneau la résolution de ne pas être professeur de la nouvelle école, même si M. Thomas était évincé. Cette école lui a attiré des désagréments réels, des chagrins même, il ne veut plus en entendre parler. Cette résolution, si elle était irrévocable, serait fâcheuse pour l’école, car une école de médecine, à Tours, sans M. Bretonneau, ne se conçoit pas. » (AD Indre-et-Loire, 5 M 31).
337 Cf. Lettres no 326 de Velpeau, 7 mai 1841, et no 327 de Trousseau, 10 mai 1841.
338 Lettre no 327 de Trousseau, 10 mai 1841.
339 Journal d’Indre-et-Loire, 11 novembre 1841.
340 P. Triaire, Bretonneau et ses correspondants, Paris, 1892, t. 1, p. 157.
341 Journal d’Indre-et-Loire, cité dans É. Aron, op. cit., p. 258.
342 P. Boiteau, Correspondance de Béranger, Paris, 1860, t. 2, p. 426.
343 P. Boiteau, Ibid., t. 3, p. 26-27.
344 Cf. Lettre no 366 de Béranger, 14 avril 1847 : « Où en êtes-vous de la peste ? Toutes vos recherches sont-elles faites ? N’allez-vous pas désirer qu’elle vous arrive pour compléter votre œuvre ? Oh ! si vous pouviez trouver la vaccine de ce fléau ! […] Au lieu de la peste, que ne vous êtes-vous occupé de la rage ? »
345 Cf. Lettre no 404 de Béranger, 27 novembre 1849 : « Je n’ai pas encore revu Mérimée depuis son retour. Je veux le gronder de vous avoir fait faire la course de Paris, en vous inquiétant de ma santé. Il ne vous connaît pas aussi bien que moi. Il n’avait sans doute pas deviné que pour si peu vous alliez faire cent vingt lieues. Il vit dans un monde où les amitiés ne se dérangent guère que d’un fauteuil à l’autre. »
346 A. de Tocqueville, op. cit., vol. 1, Paris, 1967, p. 434.
347 A. de Tocqueville, Ibid., vol. 3, p. 316.
348 Lettre no 316 de Trousseau, 30 mai 1840.
349 É. Aron, op. cit., p. 262-263.
350 Cf. Lettre no 402 de Béranger, 7 septembre 1849.
351 Lettre no 471 de Stokes, 6 octobre 1856.
352 P. Triaire, op. cit., vol. 1, p. 158.
353 P. Triaire, loc. cit.
354 Cf. Lettre no 426 à Trousseau, janvier 1851.
355 Cf. Lettre no 449 à Trousseau, 21 janvier 1854.
356 P.-F. Bretonneau, « Sur les moyens de prévenir le développement et les progrès de la diphtérie », dans Archives générales de médecine, janvier et septembre 1855.
357 Lettre no 19 à Cloquet, du 11 décembre 1802.
358 Une de ses lettres à sa femme, datant de cette époque (années 1820-1830), évoque ses recherches sur les variétés de pommes de terre, en commençant par ces mots : « Chère amie, voici des patates. » (Lettre no 125)
359 Cf. Lettre no 411 de Trousseau, 27 janvier 1850.
360 Mège, Paroles prononcées aux funérailles de Pierre Bretonneau par Mège à Saint-Cyr-sur-Loire, Tours, [1862].
361 Lettre d’Auguste Duméril à sa mère, Alphonsine Duméril, 21 août 1835 (http://correspondancefamiliale.ehess.fr).
362 A. Leroy, Dictionnaire de pomologie, t. 5, Paris, 1867, p. 262.
363 A. Leroy, Ibid., t. 5, p. 375.
364 Lettre no 416 de Trousseau, 14 avril 1850.
365 Compte-rendu des travaux de la Société royale d’horticulture de Paris, lu à la séance publique du 31 mai 1840, p. 8.
366 D’après Aron, ce fut Étienne Méchin, dont la ressemblance avec Bretonneau frappait tant les contemporains, qui les baptisa ainsi.
367 A. Leroy, op. cit., t. 1, p. 323-324.
368 A Leroy, Ibid., t. 5, p. 365.
369 É. Aron, op. cit., p. 84.
370 A. Leroy, op. cit., t. 3, p. 332.
371 A. Leroy, Ibid., t. 3, p. 159-160.
372 A. Leroy, Ibid., t. 5, p. 262.
373 Annales de la Société d’horticulture de Paris, 1832, t. 11, p. 346.
374 Bulletin de la Société impériale zoologique d’acclimatation, t. 5, 1858, p. 606. – La lettre no 484 évoque ses liens avec la Société d’acclimatation.
375 Lettre de Béranger à Mme Blanchecotte, du 13 septembre 1852 (P. Boiteau, Correspondance de Béranger, Perrotin, 1860, t. 4, p. 167). – Concernant le décès de Mme du Tillet, en 1853, voir les lettres no 441 et 442.
376 Lettre no 473, répondant à la lettre no 472 de Bretonneau, 6 octobre 1856.
377 La lettre commence ainsi : « Mon bien cher maître, mon père adoptif, je n’ai aujourd’hui rien à approuver, rien à blâmer. » (Lettre no 474 de Trousseau, 7 octobre 1856)
378 Nous ne conservons que les remerciements de Bretonneau en réponse (lettre no 475).
379 BU d’Uppsala, Waller Manuscript Collection, ms. fr-01313.
380 Lettre de Caroline Duméril à sa cousine, Isabelle Latham, datée du 16 décembre 1857 (www.correspondancefamiliale.ehess.fr).
381 P. Triaire, op. cit., vol. 1, p. 170.
382 A. de Tocqueville, op. cit., vol. 3, p. 448-449.
383 A. de Tocqueville, op. cit., vol. 3, p. 453.
384 A. de Tocqueville, op. cit., vol. 3, p. 576.
385 É. Aron, op. cit., p. 286.
386 Lettre de Louis Daniel Constant Duméril à sa fille Caroline Mertzdorff, 3 mai 1859 (http://correspondancefamiliale.ehess.fr).
387 Justinien-Nicolas Clary (1816-1896) entra à Saint-Cyr en 1836, servit dans la Légion étrangère, fut aide de camp de Bugeaud avec grade de capitaine. Il démissionna, se fit recevoir avocat, et en 1848, fut nommé chef de bataillon dans la Garde nationale parisienne. Élu représentant du Loir-et-Cher à la Constituante le 8 juillet 1849, il se montra partisan du prince Louis-Napoléon mais démissionna en décembre 1850. Il fut réélu dans le même département comme candidat officiel en février 1852 et lors des élections suivantes, mais échoua en mai 1869. Il reprit du service dans l’armée pendant la guerre franco-allemande. Avant de s’unir à Sophie Moreau, il avait été marié avec Thérèse-Léopoldine Berthier dont il n’eut aucun enfant.
388 L’aîné des enfants, Justinien Charles Xavier Bretonneau-Clary (1860-1933), se fit recevoir docteur en droit et, à partir de 1878, s’occupa de sociétés de tir. Il fonda Le Pistolet en 1894, Le Fusil de chasse en 1897, et fut membre, entre autres, de la commission des sports à l’exposition universelle de 1900, et du Comité olympique français.
389 « En 1847, un médecin de campagne français, Jean Hameau, publia une étude sur les éléments invisibles virulents et pathogènes. » (M. Bariéty, Histoire de la médecine, Fayard, 1963, p. 703)
390 Cf. Lettres no 254 (3 février 1829) et 451 (3 février 1854).
391 Lettre no 440, de Trousseau, 27 avril 1853. Malheureusement, Trousseau n’eut pas les manuscrits de Bretonneau à sa mort. Si celui-ci les lui léguait effectivement dans son testament de 1848 (dans lequel, par ailleurs, il faisait don de presque tous ses biens à Emmanuelle Leclerc), il modifia ses volontés en 1858. Dans son dernier testament, il léguait tous ses biens à sa veuve, et nommait Trousseau et Clary exécuteurs testamentaires. Mais Trousseau ne reçut en souvenir de son maître qu’une montre en or et son ouvrage sur la diphtérie – il s’agissait peut-être d’un manuscrit de La Diphtérite (AD Indre-et-Loire, 3 E 8/912).