Précédent Suivant

Chapitre 2. Naissance d’une communauté

p. 73-115


Extrait

1Godin se défend d’être un utopiste : au contraire, il rejette les « théories difficilement applicables » et les idées sans réalisation. C’est après bien des expériences et des échecs qu’il donne une forme définitive à son association, forme qui représente un compromis entre son idéal de démocratie industrielle et les besoins d’une organisation rationnelle et efficace. Cependant, si le système n’est pas aussi démocratique que Godin l’aurait souhaité, il ne s’agit dans son esprit que d’un renoncement provisoire, dans la mesure où l’organisation du Familistère a été pensée de façon à rendre possible une « élévation » intellectuelle des ouvriers.

Pour le « développement moral » des ouvriers

Éduquer pour « élever »

L’instruction au Familistère

2Dès le début des années 1860, Godin fait construire autour du Familistère des bâtiments spécifiquement destinés au soin et à l’instruction de l’enfance. On distingue quatre institutions, dans lesquelles sont placés les enfants selon leur âge : l

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques qui l’ont acquis dans le cadre de l’offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Précédent Suivant

Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.