1 Benoît Malon, « André Godin », La Revue socialiste, février 1888, p. 202.
2 Jean-Baptiste Godin, Solutions sociales, Paris, Guillaumin, 1871, réédité par Jean-Luc Pinol et Jean-François Rey, Quimperlé, La Digitale, 1979.
3 Il est également le futur père d’une petite Marie, qui naît en 1840 et qui sera, par la suite, la seconde femme de Godin.
4 Alfred Migrenne, André Godin, sa vie, son œuvre. 1817-1888, Saint-Quentin, F. Quégneaux, Pucheaux et Cie, 1908, p. 25-26.
5 CNAM (Centre national des Arts et Métiers), FG (Fonds Godin), 15, correspondance de Godin.
6 Témoignage de Godin cité dans Marie Moret, Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin, Guise, Imprimerie du Familistère, 1897-1901, vol. 1, p. 98.
7 CNAM, FG 33 (2), brouillon d’un courrier de Godin adressé au directeur d’un journal (non nommé), juin 1848.
8 Alfred Migrenne (1847-1937), poète et historien local, a travaillé comme rédacteur pour Le Devoir puis joué le rôle de bibliothécaire et d’archiviste du Familistère.
9 En 1896, une modification territoriale fait passer cette rive droite sous la gestion de la commune de Schaerbeek. En 1921, l’espace longeant le canal est cédé à la ville de Bruxelles. L’usine belge n’est donc plus déplacée après 1858, mais change régulièrement d’appellation.
10 Le portefeuille économique des machines, juillet 1898, p. 102.
11 Caroline Moriceau, Les douleurs de l’industrie : l’hygiénisme industriel en France, 1860-1914, thèse de doctorat d’histoire sous la direction d’Alain Dewerpe, EHESS, 2002, Paris, Éditions EHESS, 2009.
12 J.-B. Godin, Solutions sociales, op. cit., p. 13.
13 Ibid., p. 21.
14 Bernard Mottez, Systèmes de salaire et politiques patronales : essai sur l’évolution des pratiques et des idéologies patronales, Paris, CNRS Éditions, 1966, p. 54.
15 Michelle Perrot, Les ouvriers en grève (1871-1890), thèse de doctorat d’État en histoire sous la direction d’Ernest Labrousse, Université Paris I, 1971, p. 297-299. Voir également Jacques Le Goff, Du silence à la parole. Une histoire du droit du travail des années 1830 à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2004, p. 54-55.
16 A. Migrenne, André Godin, sa vie, son œuvre…, op. cit., p. 135-138.
17 Cette expérience a notamment fait l’objet d’une étude très détaillée de la part de Jules Prudhommeaux, Les expériences sociales de J.-B. A. Godin (1867-1878), Nîmes, Imp. Coopérative, 1911 (rééd. complétée Paris, Imprimerie Nouvelle, 1919). Voir également M. Lallement, Le travail de l’utopie…, op. cit., chap. 8 : « Groupes, unions de groupes et conseils d’unions », p. 259-283.
18 Caroline Moriceau, « Les perceptions des risques au travail dans la seconde moitié du xixe siècle : entre connaissance, déni et prévention », Revue d’histoire moderne et contemporaine, no 56-1, 2009, p. 12-27.
19 François Ewald, Histoire de l’État-providence : les origines de la solidarité, Paris, Grasset et Fasquelle, 1986.
20 Jean-Claude Devinck et Paul-André Rosental, « “Une maladie sociale avec des aspects médicaux” : la difficile reconnaissance de la silicose comme maladie professionnelle dans la France du premier xxe siècle », Revue d’histoire moderne et contemporaine, no 56-1, 2009, p. 99-125.
21 C. Moriceau, « Les perceptions des risques au travail… », art. cit., p. 20.
22 Eugène Fournière, Ouvriers et patrons, Paris, Fasquelle, 1905, p. 330.
23 Loc. cit.
24 Jean-Louis César, « Note sur l’industrie de l’émaillage sur fonte dans la région des Ardennes et sur les mesures d’hygiène appliquées pour prévenir l’intoxication saturnine en 1912 », note de l’Inspection du travail reproduite dans Terres ardennaises, no 83, juin 2003, p. 36-42.
25 Bulletin du Syndicat général des fondeurs de France, no 10, janvier 1905.
26 Rappelons que ces catégories internes à l’Association sont, par ordre croissant d’importance, les auxiliaires, les participants, les sociétaires et les associés.
27 Cf. infra p. 88.
28 J.-F. Draperi, Godin, inventeur de l’économie sociale…, op. cit., p. 97.
29 M. Lallement, Le travail de l’utopie…, op. cit., p. 291.
30 Étant donné qu’il est interdit de vendre ou d’acheter des parts de capital, les intéressés sont soit des retraités qui n’ont pas encore été entièrement remboursés de leurs anciens titres d’épargne, soit les héritiers de ceux-ci.
31 Cahiers Charles Fourier, no 4 : « Autour de la colonie de Réunion, Texas », 1993.
32 J.-B. Godin, Solutions sociales, op. cit., p. 260-268.
33 Ibid., p. 106.
34 Cf. infra p. 73.
35 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 1er octobre 1882.
36 Ce qui déclenchera une vive animosité chez la plupart des commerçants de la ville. Cf. infra p. 148.
37 Cet aspect est modifié après la mort de Godin. Cf. infra p. 104.
38 Dont le nom complet est donc assurance des pensions et du nécessaire à la subsistance.
39 M. Lallement, Le travail de l’utopie …, op. cit., p. 298.
40 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 2 octobre 1898. Cf. infra p. 98.
41 ADA (archives départementales de l’Aisne), 83 J 685, Louis Colin au préfet de l’Aisne, 7 septembre 1911.
42 Cf. infra p. 111.
43 André Gueslin, « Le paternalisme revisité en Europe occidentale (seconde moitié du xixe, début du xxe siècle) », Genèses, no 7, mars 1992, p. 210.
44 Jean-Pierre Daviet, Un destin international : la compagnie de Saint-Gobain de 1830 à 1939, Paris, Éditions des Archives contemporaines, 1988, p. 670.
45 Laurence Courtot, « De la cité ouvrière à la cité jardin », Revue historique ardennaise, no 21, p. 150.
46 Cf. infra p. 88.
47 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 7 octobre 1894.
48 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 1er octobre 1899.
49 Pour le fonctionnement de la répartition des bénéfices, cf. supra p. 38. Les bénéfices de 1902 sont en fait entièrement réinvestis pour augmenter le capital.
50 Cf. infra p. 109.
51 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 6 octobre 1895.
52 Michel Hau, La maison De Dietrich de 1684 à nos jours, Strasbourg, Oberlin, 1998, p. 106.
53 Dominique Barjot, « Armand Chappée », in Dominique Barjot (dir.), Les patrons du Second Empire, t. 1 : Anjou, Normandie, Maine, Paris, Picard, 1991, p. 207-209.
54 Bernard Vasseur, Saint-Michel Mémoire, la cité au travail, Vervins, Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, 2004.
55 Michel Pigenet, Les Ouvriers du Cher, fin du xviiie siècle-1914 : travail, espace et conscience sociale, thèse de doctorat d’histoire, Université Paris I, 1987.
56 « Louis Courtot », Bulletin mensuel de l’Association des anciens élèves de l’École centrale lyonnaise, no 233, janvier 1928, p. 39-41.
57 Claude Courlet, « Les systèmes productifs localisés en France : une histoire récente », in Michel Lescure (dir.), La mobilisation du territoire. Les districts industriels en Europe occidentale du xviie au xxe siècle, actes du colloque des 5 et 6 février 2004, Paris, Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 2006, p. 11-27.
58 Jean-Claude Daumas, « Districts industriels : du concept à l’histoire. Les termes du débat », Revue économique, vol. 58, janvier 2007, p. 132 ; Id., « Dans la “boîte noire” des districts industriels », in Jean-Claude Daumas, Pierre Lamard et Laurent Tissot (textes réunis et présentés par), Les territoires de l’industrie en Europe (1750-2000). Entreprises, régulations et trajectoires, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, coll. « Les Cahiers de la MSH Ledoux », no 7, 2007, p. 9-34.
59 En 1914, à Revin, l’usine Faure compte 800 salariés et Arthur Martin 400. L. Courtot, « De la cité ouvrière à la cité jardin », art. cit., p. 147.
60 Michel Lescure, « Introduction générale », in Michel Lescure et Jean-François Eck (dir.), Villes et districts industriels en Europe occidentale (xviiie-xxe siècle), actes du colloque des 7 et 8 décembre 2000, Tours, CEHVI, 2002, p. 7.
61 Georges Lefranc, Les organisations patronales du passé au présent, Paris, Payot, 1976 ; Pierre Vernus, Les organisations patronales : une approche locale (xixe-xxe siècles), Lyon, Institut des sciences de l’Homme, 2002.
62 Nicolas Stoskopf, « Alphonse Pinard et la révolution bancaire du Second Empire », Histoire, économie et société, vol. 17, no 2, 1998, p. 299-317.
63 Référence la plus ancienne disponible. Bulletin du Syndicat général des fondeurs de France, no 1, décembre 1902.
64 Jacques-Henri Viez, La corporation des fondeurs. Organisation professionnelle de la fonderie en France, Paris, Société des publications mécaniques, 1946, p. 168.
65 Cf. infra p. 138.
66 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 29 septembre 1901.
67 Ce type de décision doit en effet se prendre à une majorité qualifiée des deux tiers. J.-B. Godin, Mutualité sociale …, op. cit., article 68 des statuts, p. 118.
68 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 1903 et 1908.
69 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 31 octobre 1902.
70 A. Migrenne, André Godin, sa vie, son œuvre …, op. cit., p. 31.
71 Charles Robert, « Nécrologie : Godin », Bulletin de la participation aux bénéfices, 1888, p. 103.
72 Ainsi, l’usine de Guise semble être la seule à être parvenue à composer une pâte céramique suffisamment résistante pour être, à l’instar de la fonte, émaillée. Gaston Tissandier, La science pratique : suite des recettes et procédés pratiques, Paris, Masson, 1889, p. 203.
73 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 3 octobre 1897.
74 Album général, janvier 1914.
75 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 4 octobre 1908.
76 Discours de Louis Colin à la Fête de l’enfance de septembre 1904, Le Devoir, 1904, p. 625.
77 Entreprises et histoire, no 22 : « Autofinancement », octobre 1999.
78 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 6 octobre 1907.
79 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 4 octobre 1925.
80 Léopold Evens, né au Familistère en 1876, est admis à l’École des Arts et Métiers de Châlons en 1892. Il est ensuite élu associé en 1906, puis nommé directeur en 1912.
81 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 4 octobre 1908.
82 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 6 octobre 1912.
83 Procès-verbal de l’assemblée générale des associés, 6 octobre 1912.
84 International Institute of Social History, Fonds J. Prudhommeaux (FJP), 8, cité par Jules Prudhommeaux dans une lettre à sa femme, 22 avril 1918.