La linguistique saisie par la politique : le peuple et sa langue

Gabriel Bergounioux

p. 89-102


Extrait

1Dans l’esprit de l’admonestation que Marc Bloch adressait à ses pairs1, et en remplaçant Robespierre par Jean Zay, on aimerait pouvoir déclarer, en ces temps de panthéonisation qui ravivent en même temps les pires des polémiques : « Robespierristes, antirobespierristes, nous vous crions grâce ; par pitié, dites-nous simplement : quel fut Robespierre ? » (1949 : 70).

2À la différence des approches d’orientation historique qui, partant de l’examen des documents ou de l’étude des institutions, ancrent leurs investigations dans les faits constitués, on se propose de mettre en chantier l’examen de l’œuvre accomplie en partant d’un thème qui n’est ni central, ni thématisé au cours de l’action ministérielle : la question des langues. Dans un contexte scientifique et politique donné, on voudrait comprendre et analyser la portée de l’œuvre de Jean Zay, entre les a priori de son temps et ses intuitions visionnaires, appréhender la qualité de ses réalisations et leurs limites.

La langue et

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